Category Archives: Similarité avec le Créateur

Un dialogue avec Pharaon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Depuis que je suis allé à la convention, je parle avec le « Pharaon » en moi, je lui pose des questions et il me répond. Il dit: «. Quoi que vous fassiez, vous avez du plaisir» Je vais travailler dans la cuisine, Pharaon dit: « ce n’est pas grave, vous avez toujours du plaisir. » Si je nettoie les toilettes, j’ai du plaisir  aussi. Finalement je dis à Pharaon que j’ai un seul objectif pour lequel je suis venu à la convention, un autre but à atteindre l’état dans lequel tout le monde est connecté. Pharaon en moi me dit que même cette connexion que j’attends, est finalement pour moi. Si oui, que dois-je faire?

Réponse: Profitez en! Je dis cela sérieusement. Si je peux faire des choses différentes pour la société, à la fois physiques et mentales, réfléchir sur ses choses tout le temps et d’en jouir, c’est merveilleux. Qui a dit que nous devions souffrir?

Mais après plusieurs actions telles que celles-ci, vous verrez soudainement que vous n’en tirez plus de plaisir. Soudain, vous vous demanderez: « De quoi  ai-je besoin pour tout cela, pourquoi? » Et ainsi de suite. Puis « Pharaon » est révélé.

Dans un premier temps, il y a les «sept ans de satiété, » tout est beau d’une manière égoïste. En effet, votre Pharaon est juste, il dit que quoi que vous fassiez, vous le faites pour lui. Donc le faire pour lui, comme en Égypte au cours des sept premières années de satiété, où tout le monde travaille pour Pharaon et puis finalement découvrir que c’est la force du mal.

Pourquoi le mauvais Pharaon tout d’un coup apparaît à la place du bon Pharaon? C’est parce que nous avançons vers le Créateur. Au fur et à  mesure que nous avançons, le désir qui, auparavant, avait l’air bon, commence à paraître mauvais. Le groupe est bon, l’étude est bonne, les amis sont bons, je veux être avec eux et être à leur service, pour nettoyer les toilettes, travailler dans la cuisine, tout est beau et je savoure chaque minute dans cette société dans laquelle je me trouve  -c’est la façon dont tout débutant qui vient dans le groupe se sent. Puis, soudain, il commence à sentir un manque de respect, à exploser, sans se soucier de rien, il n’a pas envie de faire les choses et ne veut rien: «Quels sont les devoirs? Pour quoi faire? »

Pourquoi? C’est parce que les « sept années de famine » commencent. Qu’est-ce que la faim? Une personne ne ressent pas du plaisir à être dans le groupe, en étant avec les amis, et cela est le progrès.

Tout est révélé dans l’ordre des degrés. Nous devrions être heureux et sérieux et suivre attentivement cette ligne, et accepter tout ce qui est révélé le long du chemin. La Torah nous dit à ce sujet, après tout, la Torah est une instruction (ils ont la même racine en hébreu), elle nous dit où vous êtes impliqués et ce que vous devez faire sur le chemin de la révélation de la Sainteté.

Donc, vous n’avez pas le choix, vous devez entrer en Égypte, vous avez à faire ce genre de travail, et vous devez en sortir. C’est seulement alors que vous recevrez la Torah, l’instruction sur la façon d’avancer plus clairement.

C’est parce que la Torah n’est que pour la correction des désirs. Vous corrigez vos 613 désirs de l’intention « afin de recevoir » à l’intention de « donner sans réserve v», puis vous découvrirez le Créateur.

De la leçon de la Convention d’Arava Arvout # 2, 23/02/12

La dernière goutte d’effort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand vous êtes incorporé dans une action collective, il faut parfois se sentir unis avec les amis, même dans vos pensées, mais au dernier moment vous sentez que quelque chose manque, un effort au sein d’un effort, la dernière goutte. Comment pouvons-nous atteindre cet objectif jusqu’à la dernière goutte afin que nous puissions venir à l’appel général, de sorte que nous soyons en mesure d’ouvrir nos cœurs une fois pour toutes?

Réponse: C’est la dernière goutte qui est exactement le point de naissance, le point de l’exode d’Egypte, et c’est le plus difficile. Une personne est prête à aller presque jusqu’à la fin, et puis elle voit un mur en face d’elle, quelque chose qu’elle ne peut pas surmonter, et soudain elle a des excuses sans fin. Son mauvais penchant lui dit: «Tu dois encore prendre soin de ceci et de cela, tu n’as pas encore étudié l’ensemble de l’étude des dix Sefirot, tu ne connais pas encore tous les articles de  Shamati, il y a encore tellement de choses que tu dois faire, »et ainsi de suite.

Et c’est la même chose en ce qui concerne les amis, ce qui signifie que quand vous atteignez réellement le point que vous pouvez maintenant briser votre ego et vous connecter, faire le point de soudure entre vous et les amis, vous ne pouvez pas le faire. Pour créer un point de soudure, signifie que cette goutte de colle tombera alors sur le lien entre vous et les amis, et vous colle ensemble en un seul engagement. Vous ne pouvez pas faire cela. Au dernier moment, vous faîtes soudain marche arrière.

Seul un effort général aidera ici. Par conséquent, la prière d’une personne ne vous aide pas. Une prière doit être la «prière du plus grand nombre », quand vous priez pour les amis et non pour vous-même, et quand l’ensemble du groupe ou de la majorité du groupe prie ensemble. Mais vous nous parlez d’un effort individuel. Vous pouvez me parler d’un effort individuel pendant encore mille ans, rien ne vous arrivera. La direction est connue mais c’est faux parce que vous ne vous inquiétez pas de la relation avec les amis.

De la leçon de la Convention d’Arava Arvout # 3, 24/02/12

L’audace d’une prière

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous disent que la Lumière supérieure est en repos absolu et que rien ne change, mais la personne elle-même. Quand une personne change, les Reshimot (réminiscences) à l’intérieur d’elle changent, et si elle sait comment organiser les Reshimot, c’est le monde qu’elle trouve. Donc, il n’y a pas aucun problème pour travailler avec nous-mêmes, parmi nous. Si nous savons comment nous connecter, comment organiser notre société afin qu’elle soit constamment connectée comme cela devrai être, nous nous sentirions quoi que nous voulions en elle. Ce sont en fait tous les outils qui nous ont été donnés et nous n’avons pas besoin que de cela.

Si la Lumière ne change pas et les Reshimot en nous ne cessent de nous faire avancer vers elle, nous devons constamment être de plus en plus semblable à la Lumière parmi nous. Cela est simple et cela ne dépend que de nous et non pas d’un facteur externe. Cela ne dépend même pas du Créateur, parce que la Lumière supérieure, Sa force, est en repos absolu. La façon dont vous vous placez à son égard, en collaboration avec la société, (parce que sinon vous ne la percevez pas, tout le monde et surtout nous tous ensemble), c’est la façon dont nous recevons le don sans réserve et le ressentons sous la forme de notre monde.

Par conséquent, vouloir relier nos aspirations au-dessus de nous-mêmes afin qu’elles soient connectées au-dessus de nous et en elles, nous sentons que notre réalité spirituelle est la mesure la plus importante pour nous. C’est ce qu’est une prière. Une prière c’est quand une personne se juge elle-même. Prier signifie se juger. Premièrement, une personne doit être son propre juge: «Qui suis-je, que suis-je dans mon état actuel, et qui je veux être? » L’écart entre ce qu’il est maintenant et ce qui est souhaité l’instant d’après réveille MAN, qui est une prière.

Nous devrions déterminer correctement où nous sommes maintenant. C’est ce qu’on appelle «la connaissance du mal»: Notre état actuel est encore mauvais. Et si à tout moment, même dans les états les plus avancés, le moment présent se fait sentir en nous comme mauvais et l’état plus avancé est ressenti comme meilleur. Donc, il dit: «Eloignez vous du mal et faites le bien. » Pourquoi dit-on, «Faites le bien » ? Quel est le bien que je peux faire si le bien m’attend à l’état suivant? «Faire le bien» signifie imaginer, essayer, jouer avec lui, être en lui, dans le bien.

Et c’est une prière: Dans quelle mesure suis-je dans la reconnaissance du mal dans l’état actuel, et combien j’aspire à l’état souhaité, pour atteindre le bien. Comment puis-je vérifier le mal et le bien? « Pour apporter contentement au Créateur», pour «Lui donner sans réserve, » tout cela est très vague et on ne sait pas ce que cela signifie. Nous ne comprenons pas et nous ne l’atteignons pas, mais  nous l’atteindrons seulement cette réalisation, après nous être préparés.

Comment devrions-nous nous préparer? Ici, nous recevons un grand cadeau: un environnement dans lequel je peux atteindre le Créateur, l’état à partir duquel je peux m’élever à la spiritualité. Au moment où je m’ajuste à cet état avec les autres, cela est révélé parmi nous. Les Kabbalistes ont préparé des prières pour nous, un appel d’une personne vers «nous» et le Créateur, qui sont en faites très utiles pour nous aider à atteindre la bonne approche.

La vérité est que personne n’est digne et personne ne mérite cela. C’est un miracle qu’il soit possible d’être transcendé de la corporéité à la spiritualité.

Le Baal HaSoulam dit dans la lettre 56: Le Créateur mesure une personne de sa mesure. Et il est dit dans la Bible: «que le péché des Amoréens n’est pas encore terminé», et c’est aussi notre problème. Le péché des Amoréens est la coquille qui protège le fruit, appelé « un réveil du ciel», ou la terre d’Israël. Et cette coquille ne se déplacera même un peu, avant qu’Israël ne remplisse complètement la mesure d’un «réveil d’en bas», ce qui est obligé et que l’on appelle une «vertu». C’est l’effort et le travail au-dessus des forces humaines.

Parce que ce qui dans le pouvoir d’une personne est appelée tout simplement le travail et ne constitue pas un effort, et quand Israël vient à ce point, alors qu’ils terminent leur évaluation, et cela signifie que «le péché des Amoréens est terminé. » Ce qui signifie qu’il est clair pour tous qu’il n’y a pas de Terre d’Israël et l’honneur du Créateur, la Divinité qui leur appartient. Ensuite, la coquille appelé l’ «Amorite »est rompu et la Divinité se relève de la poussière, et pas avant, pas même un instant, comme il est dit.

D’une part, nous devrions vraiment comprendre que nous n’appartenons pas à la spiritualité. D’autre part, nous devons être audacieux, comme cela est propre aux enfants et dans leurs demandes. Le niveau inférieur est toujours indigne du niveau supérieur, mais il impose des demandes au niveau supérieur. Il est écrit: « Mes fils m’ont vaincu. » L’audace est ce qui aide ici. Quelle audace? Je ne mérite rien, mais je l’exige. Tout cela doit être inclus dans la prière.

Quelle est la particularité d’une prière? Une prière ne peut pas être individuelle, mais celle de nous tous ensemble. Une personne qui prie, c’est comme un cri dans le désert, cela ne change rien. Nous devons élever MAN, Mei Noukvin, quand Malkhout s’élève à Bina et Malkhout est la Knesset d’Israël (l’assemblée d’Israël), ce qui signifie qu’elle rassemble toutes les demandes ensemble. Si la requête provient d’un individu, elle n’est pas reçue, elle n’est pas incluse dans le récipient spirituel, dans la Shekhina (la Divinité). Donc, nous allons essayer et sentir notre prière, notre désir collectif, ensemble.

De la leçon de la Convention de l’Arava Arvout # 3, 24/02/12

Le Créateur et moi nous rencontrons dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuand une personne se rapproche de la révélation du Créateur, elle sent qu’elle se tient sur ​​le mont Sinaï. D’un côté se trouve tout son mauvais penchant, mais de l’autre, elle comprend que, pour atteindre l’objectif et révéler le Créateur, elle doit préparer son désir à recevoir la qualité du don, qui est copié de Lui. Après tout, « l’homme » (Adam) signifie : «similaire» (Domé) au Créateur.

Et ainsi, ensemble, nous préparons notre désir de recevoir à différentes formes de don, afin qu’il soit capable d’accepter l’empreinte. C’est l’état du don de la Torah, sur laquelle il est écrit : « Vous vous tenez tous aujourd’hui … » Pas un, mais tous : Parce que c’est dans notre union commune que nous révélerons la force supérieure.

 

Essentiellement une chose très simple est requise pour préparer la matière du désir. Il est vrai que cette action n’appartient pas à notre monde, c’est pourquoi ca nous est difficile. On l’appelle : l’inclusion mutuelle. Nous devons tous nous inclure mutuellement l’un dans l’autre, nous connecter les uns aux autres à travers nos désirs, et rien d’autre. Puis, tout comme avant la rupture, nous atteindrons le «lieu», où la Lumière supérieure peut entrer, et marquer son empreinte.
Et pour cette raison, ce que nous faisons n’a pas d’importance, si nous continuons à nous unir, à révéler le Créateur ; comme il est écrit : «Israël, la Torah, et le Créateur sont un. » « Israël » est l’homme. La «Torah» est la force de la Lumière qui nous unit au point d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Et le «Créateur» est la Racine, qui nous donne Son empreinte, lorsque nous nous unissons.

De cette façon, je me trouve d’un côté du groupe, et le Créateur est de l’autre. Et si Lui et moi sommes en mesure de nous rencontrer dans le groupe, alors la révélation a lieu.

 

C’est la façon dont nous avançons. Au fond, tout notre travail est de nous y préparer. Cela nous arrivera si nous nous unissons.

De la leçon n°2 de la convention Arvout d’Arava du  23.02.12

Une empreinte inversée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si je commence par révéler que je suis l’esclave de Pharaon et qu’avec le temps je deviens  celui du Créateur, alors où est mon «moi» ?

Réponse : Vous devez encore trouver votre «moi». Nous ne sommes pas encore des personnes ; nous disons seulement que nous sommes censés déjà exister. Le point dans le cœur est le commencement de l’homme en moi, c’est la goutte de sperme à partir de laquelle je vais grandir. Et je dois toujours révéler mon «moi».

Jusqu’à présent, je ne suis « rien” : je n’existe pas. (Lorsque vous modifiez l’ordre des lettres du mot «je» – «Ani», vous obtenez «rien» – «Ain», et la créature est appelée « créé à partir de rien » « l’existence de l’absence » (Yesh Mi Ain). Cette forme du Créateur, qui se révèle en moi, de la mesure où je prépare mon matériel pour adopter cette forme du Créateur, sera appelée mon «moi» (Ani). En d’autres termes, l’empreinte du Créateur en moi sera mon « moi », et tout le reste restera «rien».

C’est parce que le désir n’est pas le mien, il vient de Lui, Il fait toutes les actions. Je n’existe pas en tant que personne prenant des décisions. Si je prépare le matériel pour percevoir ses qualités, qu’Il imprime en moi, à l’intérieur de ma matière, alors je serai cette empreinte. Cette forme est appelée l’âme.

La forme du Créateur, imprimée dans mon désir, s’appelle l’âme, et c’est ce que je suis.

De la leçon de la Convention Arvout à Arava 23.02.12 n°2

Le retour à la Source

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ma fille est âgée de plusieurs mois, et afin de lui apprendre à tourner, je l’ai placée sur le ventre et lui ai donné le temps d’essayer de se retourner sur le dos. Mais si elle ne parvient pas à le faire et continue de pleurer c’est moi qui la faisait se retourner. Pourquoi le Créateur ne nous aide-t-il pas à nous tourner quand Il voit combien nous essayons et que nous n’y parvenons pas?

Réponse: Le Créateur est plus sage que vous. Vous ou un médecin intelligent décide qu’un enfant a besoin de se retourner à un certain âge. Et puis tout le monde se repent de ses erreurs et décide quelque chose de complètement opposé: ils doivent eux-mêmes se retourner  ….

Le problème est que nous ne croyons pas qu’il y ait quelque chose qui nous regarde d’En-Haut avec beaucoup de dévouement. La Lumière supérieure est juste en face du récipient, en commençant par le véritable monde de l’Infini. Dans l’Infini, la Lumière et le récipient fusionnent en un seul. Mais quand la Lumière remplit le récipient de cette façon il n’y a pas de créature, parce que rien ne la sépare de la Lumière.

C’est la façon dont existe la nature minérale, végétale, et animale, le désir de plaisir, qui effectue automatiquement les ordres de la Lumière, dont il s’acquitte, sans aucun doute, comme une voiture qui obéit au conducteur sans l’interroger.

Mais pour créer une personne, quelque chose d’indépendant doit être construit. Et comment peut-elle être indépendante dès lors qu’«il n’y a rien hormis le Créateur? » Et c’est pourquoi le Créateur doit disparaître et laisser un espace vide. C’est vide, car  à cet endroit la créature ne révèle pas le Créateur.

Tout reste comme c’était ;  nous sommes dans le monde de l’Infini. Mais nous avons perdu le sentiment de cet état: La lumière a quitté notre désir et l’a laissé vide. Et maintenant, ce désir doit prendre la forme de la Lumière. Et la Lumière va continuer de revenir et d’entrer dans le désir tandis que le désir travaille pour prendre la forme de la Lumière.

Et puis la créature prendra la forme exacte, comme la Lumière. Dans le même temps elle restera opposée à la Lumière dans sa matière, mais elle deviendra comme elle dans ses qualités. Et ce désir sera appelé créature, homme: Ce sera nous.

Ce cercle entier, en commençant par le monde de l’Infini jusqu’à notre monde et de retour vers le monde de l’Infini est seulement nécessaire afin de révéler le Créateur au désir, qui sera appelé l’homme. Nous sommes dans ce processus seulement pour révéler le Créateur par rapport à nous.

De la convention Arvout d’Arava du 23/02/2012, cours n°2

Le manque de joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que nous n’avons pas la joie. Comment pouvons-nous la révéler avec le cœur brisé, dont nous avons besoin pour construire le récipient spirituel?

Réponse: La joie est révélée à partir de la perception de l’importance de l’objectif, de la compréhension de la relation avec le Supérieur. Même si je n’ai pas encore reçu ce que je désire, je m’avance vers cela, je suis dans ce processus, je travaille sur la réalisation de l’objectif qui est important pour moi. Tout cela doit évoquer la joie en moi.

En outre, une personne est le produit de son environnement, et quand elle ne se ressent pas de joie, cela signifie que l’environnement n’est pas en train de l’influencer dans le bon sens. Vous devez vous soucier cela.

Cela vient à moi comme un choc à chaque fois, est-ce vraiment si difficile d’être joyeux? Après tout, on nous donne toutes les conditions pour révéler le Créateur. Et nous continuons à être mécontents de quelque chose, mais qu’avons-nous d’autre à demander? Nous ne réalisons pas que la révélation peut se produire à tout moment.

Seule notre volonté fait défaut. Et la joie est l’une de ses conditions. Elle témoigne de combien nous valorisons l’importance de la spiritualité, et ceci nous manque. Nous pensons que nous sommes plus importants que le Créateur et c’est pourquoi il ne Se révèle pas Lui-même .

Arrêtez  de définir vos propres conditions et d’exiger des choses, et vous verrez que la révélation se produira immédiatement. Mais quand vous avez certaines exigences pour vous-mêmes, comment pouvez-vous être alors dans l’état du don sans réserve?

Vous dites que vous voulez révéler le Créateur? Mais Il donne sans réserve, et vous souhaitez la révélation de Son don sans réserve, ce qui signifie que vous vous souhaitez donner sans réserve. Alors qu’y a-t-il ici à demander pour vous ? On ne correspond pas complètement à l’autre. 

De la convention Arvout d’Arava, 23/02/2012, cours n°2

Le vide intérieur est l’embryon du récipient spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » point 100: … Le Zohar nous dit que nous ne devrions même pas considérer que le Créateur souhaite rester dans la face cachée de dissimulation vis à vis de Ses créations. Au contraire, c’est comme une personne qui, délibérément, se cache, pour que son ami le cherche et le trouver. De même, lorsque le Créateur se comporte dans la dissimulation avec Ses créations, c’est seulement parce qu’Il veut que les créatures cherchent la révélation de son visage et le trouvent. …

Nous ne parlons que de ceux qui reçoivent, c’est ainsi, les êtres créés qui ont des sentiments envers le Créateur. Il y a un être créé: un corps, une tête, des bras et des jambes, tout est à sa place. Mais est-il automatiquement appelé un « être créé? » Non.

La créature est le désir de recevoir qui ressent le Créateur, ou qui sent une manque en elle. Par ce manque, je peux être appelé un « être créé » par rapport à celui qui est le «Créateur» pour moi. Si je ne ressens pas ce manque pour le Créateur, alors je ne peux pas être appelé un être créé parce que je ne ressent pas que je suis une partie de quelque chose ou de quelqu’un, et je reste au niveau de développement  «bestial».

L’être créé, un homme, commence la recherche de sa source, pour le Créateur. C’est alors seulement que nait un récipient spirituel en lui, le manque et la nécessité de révéler le Créateur. Jusque-là, il va à travers les étapes de la préparation temps qu’ il n’a pas atteint la quatrième phase de son désir pour le moment.

Dans l’ensemble, il ne s’agit que de l’intensité du désir de recevoir, sur sa «grossièreté» et sur le nouvel attribut qui guide une personne dans sa recherche de la source. Lorsque ce nouveau désir est né dans une personne, elle commence à sentir qu’elle est dans la dissimulation. Ainsi, la dissimulation est aussi une étape de la révélation: je découvre qu’à l’intérieur de moi quelque chose est caché de moi, et ce n’est pas trivial. Si un tel «appétit» est évoqué en nous, une certaine carence, si la vacuité est révélé à l’intérieur de moi, un manque en quelque chose, elle est déjà un embryon, un début du futur récipient. Son développement dépend de mes efforts, mais son début, la fin de la chaîne, est placé dans mes mains.

Par conséquent, nous devons aimer et respecter la dissimulation et nous ne devons pas refuser ou manquer de respect, mais plutôt nous devrions savoir comment travailler avec elle. C’est notre métier, parce que la dissimulation nous conduit à la révélation. En outre, la révélation viendra également à une personne d’une manière cachée, si le Créateur crée un voile pour elle, puis la personne qui le construit par elle-même et découvre le Créateur en elle.

Le Créateur lui montre qu’il est caché d’elle: Il place une « partition », Il fait tomber un «rideau», entre eux, de sorte qu’une personne sente sa présence dans la dissimulation. Dans ce cas une personne doit faire des calculs: Cela arrive parce que je suis dans mon désir égoïste. Si je crée ce rideau maintenant, pas sur ma reconnaissance, mais seulement sur mon ego, je serai en mesure de m’élever au-dessus du «rideau» en partie, au-dessus du Massakh (l’écran), et là, je vais découvrir le Créateur. Seulement mon ego restera dans la partie inférieure qui est en dessous du Massakh, le désir de recevoir afin de recevoir. Quand je construis un tel Massakh, un tel rideau au-dessus mon ego, je dévoile le rideau qui cache le Créateur.

Par conséquent, nous travaillons dans la dissimulation et nous ne devons pas l’annuler immédiatement. Tout les Masachim (écrans) sont dissimulations: je vérifie ce que je dois couvrir et ce que je dois révéler et dans quelle mesure et de quelle manière. C’est tout mon travail.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Crédit pour l’avenir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le niveau que nous avons atteint à la convention est-il le crédit pour lequel nous devrions travailler, ou bien est-ce le résultat de nos efforts précédents?

Réponse: Il y a ceux qui l’ont reçu à titre de paiement et il y a ceux qui l’ont reçu comme un acompte. Tout le monde a eu les deux aspects dans une certaine mesure. Une grande partie de ce que nous avons reçu est pour  nous combler à partir de maintenant, comme un acompte. On nous a donné l’occasion de sentir quelque chose dans l’unité, dans la connexion. On nous a donné du ciel différentes choses spéciales exprès, et grâce à elles nous avons senti des phénomènes nouveaux dans la connexion entre nous. Nous devons comprendre que c’est un vrai cadeau. Maintenant, nous devons traiter ce cadeau à l’intérieur et le réaliser.

Personnellement, je vois plus que c’est le crédit pour l’avenir que nous devons remplir maintenant. Je ne sous-estime pas tous nos efforts, mais en fonction de l’état où nous étions, nous ne le méritions pas. Nous avons reçu ce crédit car nous avons fait des efforts, mais nous l’avons reçu, non comme un paiement, mais comme un acompte, avec lequel nous devons maintenant travailler.

 Du Cours quotidien de Kabbale 26/02/12 , « Le but de la société »

Scier la souche de mon égoïsme

Dr. Michael LaitmanUne personne devrait atteindre un état dans lequel elle ressent qu’elle est le partenaire du Créateur: je fais la moitié du travail et Il fait l’autre moitié. La moitié pour moi et l’autre moitié pour Lui. Il est comme une scie à deux poignées que deux personnes détiennent, chacun à son tour tire de son côté: Une fois la première personne, puis l’autre personne, et elles scient la souche.

Une personne doit également ressentir qu’ils agissent en alternance: Une fois, elle agit et une fois le Créateur agit. Bien sûr, je ne fais pas le travail par mes propres forces. Le pouvoir vient d’en Haut. Le Créateur exécute l’action et la demande vient de moi, puis de nouveau une action de sa part et une demande de ma part. Ainsi, nous nous complétons l’un l’autre à chaque fois.

Le meilleur état, c’est quand une personne ressent qu’elle peut effectuer cette rotation, sans s’arrêter. Cela signifie que nous sommes en train de travailler « face à face», et c’est comme ça qu’un « cheval et son cavalier» travaillent ensemble comme un tout à un point tel qu’une personne commence à ressentir de plus en plus quel pouvoir, elle recevra, et exactement ce qu’elle devra donner de son côté.

Après tout, nous élevons une prière, MAN, jusqu’au monde de Ein Sof (Infini), jusqu’à ce que le dernier accouplement avant Gmar Tikoun (la fin de la correction), qui est l’accouplement de « Rav Pealim Mekabtziel » dans lequelle toutes les prières antérieures se réunissent. A chaque étape de l’échelle spirituelle, la prière devient de plus en plus précise, plus détaillée et plus claire, parce qu’une personne comprend et ressent davantage. C’est toute l’atteinte.

Elle ne ressent plus aucune honte, car elle donne sa part et c’est pourquoi elle est la première partenaire du Créateur, dans l’adhésion. Ainsi, elle permet de surmonter les « juges et policiers » qui la rejettent et la séduisent, et elle les rend ses assistants. Elle ressent déjà leurs actions comme de l’aide.

Nous pouvons décrire cela si une personne et le Créateur travaillent ensemble sur le désir de recevoir. Une personne ressent qu’elle est ensemble avec le Créateur au-dessus de ce désir, ou que ce désir est entre eux, que la personne est d’un côté et le Créateur est de l’autre côté, et entre eux est le désir de recevoir qui les sépare. Une personne ne voit pas le désir d’elle-même. La véritable première chose est de se déconnecter du désir égoïste et de recevoir au-dessus de lui, pour être séparé de lui.

Ensuite, nous devrions déjà voir l’ego qui nous sépare, ce qui est entre les amis et une personne et le Créateur, comme notre obstacle commun. Par conséquent, nous travaillerons dessus ensemble quand nous nous connectons avec le Créateur ou des amis afin de travailler ensemble contre l’ego qui nous dérange, sans essayer de l’effacer parce que nous ne pouvons pas faire sans lui, mais j’aspire à m’élever au-dessus.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/02/12,