Category Archives: Similarité avec le Créateur

Une joie désespérée

Rabash, l’article 19,«La question de la joie»: cela signifie que la joie est le résultat d’une certaine raison. Alors, quelle est la raison, de sorte que la raison peut être invoquée pour nous apporter la joie?

Et une personne est déjà dans un état de plénitude, qui est appelé«l’équivalence». Ce qui signifie que cet ensemble qui est la personne, a maintenant adhéré au Tout, comme il est dit: « les bénis adhèrent aux bénis et les damnés adhèrent aux damnés.

Bien sûr, nous ne pouvons sentir quelque chose de spirituel, si ce n’est par sa forme contraire. Intrinséquement nous manquons d’intégrité, nous n’avons pas de contrôle, nous sommes impuissants et sous le contrôle total du désir égoïste de recevoir qui appelle à la domination de tout le bien dans le monde, mais nous transcendons cela et nous nous «restreignons», nous accrochant seulement au désir de donner auquel nous accordons de plus en plus de valeur.

Cela signifie que la joie est le résultat de notre sentiment de grande frustration, de la déception dans nos propres désirs. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un désir, l’intention du Créateur, que nous pouvons utiliser pour contrôler nos désirs. Il y a un grand fossé créé entre ce que nous sommes et l’essence du Créateur. Nous acquérons Ses récipients et nos récipients peuvent se connecter à Ses récipients.

Ainsi, un grand vide est formé entre les deux opposés, que nous pouvons maintenant remplir avec le don sans réserves. Nous sommes comblés par ce don et cela nous apporte la joie.

Dans le Livre du Zohar il est écrit (Genèse. Article 159): «l’induction de la partie postérieure, qui est un appel, était si fort, au point que tous ses niveaux ont été perdus et il est devenu un homme ordinaire, Shimon du marché, et il a reconnu qu’il s’agit d’un appel et une invitation à un niveau très sublime. « 

Tous les discernements spirituels sont sur les grands contrastes. C’est dans le fossé, dans la disparité entre eux et le lien entre eux au-dessus de la raison, que le nouveau récipient est révélé, ce n’est pas une partie de notre nature, c’est un récipient du don sans réserve dans lequel la joie se révèle.

La lumière qui se révèle dans le récipient qui reçoit dans le but de donner est la « Lumière de la Vie. » Et son essence intérieure qui est créée par l’identification et l’adhésion au Créateur est ressentie comme de la joie. Ceci est le résultat d’une bonne action, ce qui signifie de l’acte du don sans réserve.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/02/13, Les écrits du Rabash

Demandez Haman et faites le contraire

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, « Et il devra penser dans Sa Torah (Enseignements) »: Et si nous le lisons dans la Méguila « Et après tout cela, le roi leva Haman. » Littéralement, c’est difficile à comprendre, après tout, après ce que Mardochée fit, ce qui était bon pour le roi, le roi devait lever Mardochée et non Haman, et cela doit être expliqué …

Quand une personne ne peut voir le vrai visage de son mal, ce qui signifie la vraie forme de Haman, alors une personne ne peut prier le Créateur, de sorte qu’Il doive la sauver du mal. Seulement quand une personne voit la grandeur de Haman, qui veut tuer et détruire tous les Juifs, ce qui signifie que Haman voulait détruire tout ce qui appartenait au judaïsme, qui ne le laisse rien faire de ce qui est lié à la Sainteté, alors il peut élever une véritable prière. Alors le verset « le Créateur l’aide » est accompli.

Seulement si nous désirons l’unité comme Mardochée qui a évoqué le fait de désirer l’unité en découvrant le complot contre l’unité et en les tuant (deux des courtisans du roi qui l’ont trahi), alors Haman est évoqué. La mauvaise inclination face à la bonne inclinaison, le désir de recevoir monte face au désir de donner sans réserve, et une lutte entre eux commence à l’intérieur d’une personne.

Seulement en levant et renforçant la bonne force, la force du mal grandi, et puis nous soulevons la bonne force encore et le mal grandit aussi. Ce processus se poursuit jusqu’à ce que nous atteignons un état dans lequel nous devons prendre une décision dans cette lutte. Nous ne pouvons pas demander à la bonne inclination, car elle n’a besoin de rien, elle ne veut rien, mais seulement donner toutes les chances qu’elle obtient. Donc, nous demandons toujours la mauvaise inclination, puis nous faisons le contraire.

C’est ce qu’on appelle travailler dans la foi au-dessus de la raison. Nous savons comment notre désir de recevoir ressent et la foi au-dessus de la raison suit. Sinon, nous n’avons aucun moyen d’imaginer ce que le monde spirituel est, ce qui signifie d’être au-dessus de moi-même, ce qui signifie de donner sans réserve. Mais nous savons que c’est à l’opposé de notre désir égoïste de recevoir, que nous connaissons très bien.

Ainsi, lorsque le désir de donner sans réserve se développe, nous devons élever le désir de recevoir et lui demander ce qu’il pense pour ce qui doit être fait, et ensuite faire le contraire! C’est comme ça que ça fonctionne.

C’est en raison que nous ne voyons pas l’image du bien, nous n’avons pas une image qui nous permet de ressembler au Créateur. La seule façon est de la former comme une image contraire au désir de recevoir. Par conséquent on nous a donné un environnement qui devrait nous aider à transformer le désir de recevoir, ce qui signifie que l’intention de recevoir dans l’intention de donner sans réserve. C’est ce qu’on appelle « se repentir », pour revenir au Créateur, l’élévation de Malkhout à Bina.

Nous n’avons aucune idée ce que l’image du bien est, mais seulement quel est le contraire du mal.

 

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 25/02/13

Le premier niveau d’éternité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La Liberté”: C’est pourquoi, ils ont été assurément libérés de l’ange de la mort. Car la mort est obligatoirement une forme d’absence ou de négation de l’existence d’un certain objet. Car ce n’est seulement que lorsqu’une étincelle désire vivre pour son propre plaisir, que l’on peut dire qu’elle n’existe pas et qu’elle est absente et morte.

Alors que si nous ne trouvons pas chez l’homme une telle étincelle, mais que toutes les étincelles en lui aspirent à contenter leur Seigneur, elles ne sont alors ni absentes ni mortes. Car même si le corps s’annihile, c’est le côté réception pour sa propre satisfaction avec laquelle le désir de recevoir se pare et qui lui donne le droit d’exister, qui s’annihile.

Cependant lorsque l’homme vise au but de la création et que le Seigneur est satisfait de lui, car Sa volonté est faite, l’essence de l’homme se pare alors de Sa béatitude et il parvient à une complète immortalité, tout comme le Seigneur. Il se trouve qu’il est libéré de l’ange de la mort.

Le désir de recevoir doit seulement se débarrasser de l’intention de recevoir pour lui-même, mais le désir lui-même n’est jamais raffiné et ne disparaît pas, il acquiert l’intention de «dans le but de donner». Si une personne peut remplir cette condition à l’intérieur à son niveau minimum, au premier degré, si elle veut que cela se produise, alors la Lumière vient à elle et l’éclaire.

Pour ce faire, elle doit accepter toutes les conditions, s’élever au-dessus de tout le durcissement du cœur, tous les soucis et toutes les interruptions qui lui avaient été envoyés en vue d’attribuer tout à la domination du Créateur, à «il n’y a rien hormis Lui », et de décider qu’Il est bon et bienveillant -d’accepter tout cela dans la foi au-dessus de la raison et d’annuler tout ce qui lui appartient afin d’aspirer autant qu’elle le peut au Créateur.

Si une personne souhaite se détacher de toutes ses affaires dans ce monde, non pas parce qu’ils lui sont désagréables ou menaçantes comme c’était le cas pendant le temps de préparation, mais plutôt le contraire, quand elle peut recevoir tous les bienfaits, mais renonce encore à tout et elle-même s’attribue au Créateur, alors la lumière vient et construit le premier niveau du don sans réserve, de Lishma (en Son nom) en elle. C’est ce qu’on appelle le don de la Torah, car, pour la première fois, elle voit comment la Lumière en elle la ramène vers le bien.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 21/02/13

Les secrets de la lecture du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce vrai ce que les gens disent, à savoir que lorsque l’on regarde les lettres du Livre du Zohar écrit en araméen, il nous connecte automatiquement à la Lumière même si nous ne comprenons pas la langue ?

Réponse : Rien ne se passe automatiquement. On peut comparer cela à un bébé qui est né et vit dans ce monde et qui se développe parce qu’il est pris en charge depuis qu’il s’annule lui-même devant les adultes. Il s’agit d’un attribut inné, et par là, il permet aux parents de prendre soin de lui. Ils prennent soin de lui, et il se développe.

Si une personne s’annule elle-même au cours de l’étude en lisant le Livre du Zohar, elle est sous l’influence et la garde des amis, même si elle ne comprend pas et ne ressent rien mais veut se placer sous l’influence des Lumières, des amis, et du groupe majeur qui traite de cela. Cependant, elle a besoin d’avoir cette intention. Même si elle l’oublie, elle a encore besoin de sentir qu’elle est à sa place.

Question : Comment pouvons-nous suivre le texte lors de la lecture du Livre du Zohar et garder la bonne intention en même temps ?

Réponse : La chose principale est l’intention, et le texte est important dans la mesure où une personne peut l’attribuer à une intention correcte. Peu à peu, elle commence à voir le sens exact des mots en lui : un « enfant », les « sages », les Sefirot, Malkhout et Bina. Elle va le voir. Sous l’influence de la Lumière qui Ramène vers le Bien, qui fonctionne très lentement, une personne va peu à peu commencer à ressentir différentes impressions. Elle sentira une connexion avec ce qu’elle lit.

Question : Quelle devrait être notre approche lors de la lecture du Livre du Zohar ou qu’est-ce qui devrait changer en elle afin que la Lumière nous influence et nous change ?

Réponse : Nous devons nous connecter. Une personne doit sentir qu’elle est dans un groupe uni comme un commando, comme dans un tout qui est fait de parties distinctes. Elle a besoin de sentir cela naturellement. Dans le cas contraire, ses intentions ne sont pas les bonnes intentions.

Ainsi, en ressentant toute la réalité connectée en elle, elle veut appartenir au Créateur, ensemble avec cela, et se connecter et se conformer à Lui. Elle comprend que cela arrive à la suite de son changement intérieur et elle l’attend avec impatience.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Le Zohar

Les concessions sont un signe de force et non de faiblesse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous parlez de l’annulation de soi comme un moyen pour la croissance et l’avancement. Cependant, est-ce que je ne fais de concessions lors d’un argument qui souvent montre que je suis faible?

Réponse: Je n’ai certainement pas concédé en raison de faiblesse, mais parce que je veux avancer dans ma relation conjugale et dans la vie en général.

De cette façon, je me développe et m’approche d’un état positif. Je gagne étant donné que, par là, je me développe et ressens la vie plus finement.

Je donne à mon conjoint une tasse de thé, mais je ne perds pas, plutôt, je reçois une tasse qui est deux fois plus grande. Après tout, en ce que, j’acquiers ses désirs, ses aspirations, ses rêves et ses sentiments!

Je me réjouis du plaisir qu’elle reçoit comme une mère qui a le plaisir de donner à son bébé. Nous savons tous que la mère bénéficie de la douceur qu’elle amène son enfant à faire et beaucoup plus que le bébé ne fait.

Merci à mes concessions, j’acquiers de nouveaux récipients, les possibilités d’éprouver du plaisir. Vous pouvez demander pourquoi les gens vont dans les stades pour encourager leur équipe favorite s’ils peuvent regarder le match tranquillement chez eux à la télévision.

Mais dans le stade, vous êtes entouré par des milliers de personnes et vous prenez plaisir à l’excitation collective, l’incorporation. Cela élargit les récipients de perception, vos sens. Vous devenez aussi gros que des milliers autour de vous qui acclament et sautent.

Je suis sûr que vous êtes d’accord que ce n’est pas la même chose que de rester à la maison, allongé sur le canapé et regarder un match de foot à la télé.

Question: Quelles seront les concessions à la maison qui m’apporteront mon succès?

Réponse: Si vous rentrez du travail affamé, assis pour dîner et que votre enfant vous demande un morceau de ce qui est dans votre assiette, vous le lui donnez volontiers, ce n’est pas une concession.

Après tout, vous agissez selon votre volonté. Une mère ne doit-elle pas aller contre sa volonté afin de prendre soin de son bébé? S’il en était ainsi, il faudrait placer un policier à côté de chaque mère pour s’assurer que l’enfant ne meurt pas de faim.

Ainsi, de telles actions ne sont pas appelées l’annulation de soi. Toutefois, si votre femme vous demande de faire quelque chose et que vous êtes réticent, c’est une chose différente. Dans le premier cas, l’annulation de soi vous apporte le plaisir, et dans le second cas, c’est un fardeau.

Il n’est pas nécessaire d’apprendre aux gens à concéder à leurs enfants bien-aimés. C’est naturel.

Cependant, vous devez apprendre à concéder à votre conjoint afin de ne pas agir instinctivement, mais plutôt de commencer à gérer votre propre développement par vous-même.

Question: Mais si je concède, cela signifie que je ne contrôle pas, mais c’est ma femme.

Réponse: Vous allez le percevoir d’une manière totalement différente. Tout dépend de l’importance que vous ressentez que cela a. Si un bébé étaient moins important pour une mère, qu’elle-même, elle refuserait de prendre soin de lui et penserait qu’à elle-même. Cependant, parce que la nature a fait le bébé plus important pour elle, qu’elle-même, la mère est prête à faire n’importe quoi pour lui.

Maintenant, nous devons penser à la façon dont nous devons faire des concessions et accepter la volonté de notre conjoint au-dessus de nos propres désirs. Pour ce faire, la récompense que vous obtiendrez doit être supérieure afin qu’elle fasse pencher la balance.

 

Supposons qu’elle dise, « Si tu laves la vaisselle maintenant à ma place, nous irons ensemble à l’endroit où tu voulais aller. » Ensuite, vous l’admettez, lavez la vaisselle, et vous sortez ensemble. Cela signifie que la fin justifie les moyens. Si c’est le cas, nous aurons augmenter l’objectif de sorte que ce sera la justification de nos actions.

Nous avons besoin d’un environnement qui favorise l’objectif et qui nous montre les avantages d’avancer dans cette direction. En plus de cela, nous verrons aussi qu’en suivant cette voie nous pouvons éviter des problèmes différents qui ne cessent de nous troubler.

Toutes ces revendications devraient former un tel lien que je ne sois plus en mesure de briser la volonté d’accomplir cela. Il doit avoir une pression sociale constante qui me soutient et me rappelle que cela vaut la peine d’agir de cette façon.

Ainsi, j’avance dans tous les aspects: Intérieurement, je développe ma personnalité et améliore ma relation avec l’environnement, au travail et avec le monde entier. L’essentiel dans tout ce processus, c’est l’influence de l’environnement car une personne a du mal à lever le petit doigt, même lorsque sa femme le lui demande.

S’il avait fait quelque chose pour lui-même, il n’aurait pas rencontrer de tels problèmes. Il serait prêt à se servir. Cependant, pour servir quelqu’un d’autre et accepter sa volonté c’est déjà un gros problème. Cependant, il faut penser tout de suite à ce qu’il fait pour et ce qu’il gagne. Le gain doit être réciproque. Donc, soyons d’accord et agissons constamment l’un par rapport à l’autre. Je suis pour toi, et tu es pour moi.

D’une « Discussion sur la nouvelle vie » du 25/07/12

Les trois composantes de l’ascension

Dr. Michael LaitmanIl y a un système qui, dans notre perception de la réalité, est décrit comme la réalité actuelle de ce monde. A l’intérieur de lui, une personne a des livres qui ont été écrits par des kabbalistes dans le passé, un enseignant qui est un kabbaliste, les amis, le monde entier, et le Créateur qui est caché, ce qui signifie l’attribut du don sans réserve qui est à l’opposé de tout ce qu’une personne découvre à l’intérieur de ses cinq sens. A l’exception de cet attribut, tout est à sa disposition.

Alors, comment pouvons-nous utiliser tous les moyens dont nous disposons correctement, afin d’atteindre l’attribut général du don sans réserve ?

Il est extérieur à une personne, en dehors de son « récipient », et il peut l’acquérir avec l’aide de trois éléments : les livres, le groupe et l’enseignant. Avec leur aide, il réalise l’étude, la diffusion et la connexion.

La combinaison de toutes ces choses amène une personne à transformer ses récipients, ses désirs, de la réception au don sans réserve. Elle découvre des récipients de plus en plus égoïstes qu’elle tourne vers « dans le but de donner », selon ses efforts et sa peine.

Quels sont ces efforts ?

Une personne garde la bonne intention au cours de l’étude, se connecte avec les amis dans le groupe, et suit les conseils de l’enseignant sans lequel il ne sait pas comment travailler avec les livres et le groupe. Dans l’ensemble, ces trois éléments sont appelés « Torah », ce qui signifie une étude, une méthode, un moyen d’atteindre l’attribut du don sans réserve.

A partir de cela, nous choisissons les bonnes actions et les bonnes relations en combinant entre eux les livres, le groupe et l’enseignant. Ainsi, une personne atteint une opposition, en élevant « au-dessus de sa raison » au-dessus de son esprit et de ses sentiments, vers le prochain niveau…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, « Un discours de conclusion  du Zohar »

La visite du président

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dites-vous que l’importance de l’enseignant ne doit pas être tenue pour acquise par ses élèves?

Réponse: Imaginez que le président vienne en visite spéciale afin de vous rencontrer. Il nous demande à propos vous et dit qu’il a été à la recherche d’une personne comme vous pendant des années jusqu’à ce qu’il devienne clair que vous êtes ici. Il vient à vous avec son entourage, vous serre la main, puis vous allez dans la salle de conférence ensemble pour un entretien, après quoi vous sortez avec des visages illuminés, et il monte dans sa voiture présidentielle et rentre chez lui.

Après cette visite, vous continuez comme d’habitude avec vos amis, mais nous vous regardons déjà différemment. Que nous le voulions ou non, mais nous devons être prudents. Quelque chose de nouveau a été créé au milieu de nous et nous ne savons pas comment nous comporter avec vous, comment nous comporter à côté de vous. Vous dites quelque chose et on vous écoute avec scepticisme, mais nous prêtons une attention particulière à chaque mot que vous dites. Notre attention se porte sur vous, nous dépendons déjà de vous, notre ego est«bloqué» sur vous, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Ceci est la façon naturelle de prostration, de respect, qui est une partie de nous naturelle et innée.

Mais cela n’est pas le vrai travail. Si je veux me connecter au Créateur et parvenir à une équivalence de forme avec Lui, je dois m’élever au-dessus de ma nature, pour la transformer en quelque chose qui est à l’opposé et inconnue dans sa qualité d’opposé absolu. Bien sûr, il sera très difficile de remplir cela car c’est comme si je me retournais à l’envers, comme un gant, sortir de ma peau, me tuer.

Mais cela peut se faire facilement. Les kabbalistes disent que ce n’est pas du tout un problème. Si j’ai assez de carburant, alors tout le chemin peut se transformer en une aventure agréable, une promenade dans le zoo. Je vais passer d’une cage à l’autre, d’un animal à l’autre, et corriger mes désirs jusqu’à ce que je quitte le « règne animal » comme un être humain, Adam.

Ici, il ne s’agit que carburant qui vient à moi dans une chaîne: du Créateur, à travers les kabbalistes, l’enseignant et les amis. Je dois donc être intégré dans le groupe afin d’être impressionné par les amis et accepter ce qui est important pour eux. C’est l’enseignant qui est important pour eux, une personne que je n’aime pas vraiment, qui me repousse et que je trouve antipathique. Je la méprise automatiquement et ne vois rien en elle que j’apprécie.

Mais je comprends que tout cela est présenté à moi de cette façon intentionnellement, et j’utilise donc ces moyens pour m’examiner selon le critère simple: Ai-je envie d’écouter ce que le professeur dit et le réaliser? Pour m’acquitter de ce qu’il dit, non pas par un engagement « animal », mais dans le but d’atteindre le Créateur qui est derrière lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

Zone de haute tension au centre du groupe

Nous pouvons trouver le Créateur uniquement dans le récipient que l’on stabilise par nous-mêmes. Par conséquent, il est dit que l’être créé constitue le Créateur. Qu’est-ce que ça veut dire, parce que ça sonne comme une hérésie? Mais le fait que nous construisons le récipient dans lequel nous voulons découvrir par nous-mêmes l’attribut du don sans réserve signifie que nous formons le Créateur.

High Voltage Zone In The Center Of The Group

Nous le sentons seulement dans la forme qui est habillée dans la matière, appelé Bo-Ré (viens et vois), qui est le Créateur (Boré) et non dans ce qui Lui est extérieur. Ce « habillement » existe dans une racine antérieure, bien sûr, dont nous ne parlons pas et n’atteignons pas, notre réalisation n’est possible que jusqu’à la frontière appelé Bo-ré.

Ainsi, dans l’atelier que nous avons eu la nuit dernière sur le thème: «Il n’y a rien hormis Lui», j’ai essayé d’expliquer que ce concept n’est atteint que dans le centre du groupe. Il n’y a pas d’autre endroit où il peut être atteint, et nous ne pouvons pas le prouver à nous-mêmes d’une autre manière. Seulement si nous tous, avec notre ego négatif, aspirons à la révélation du lien positif entre nous, nous pourrons créer une telle haute tension entre les deux forces opposées qui sont en chacun de nous: un «moins» et un «plus», ce qui peut être atteint seulement dans le groupe. Il devient alors compatible avec la hauteur du niveau spirituel, et nous pouvons nous relever vers lui.

Le Créateur n’a pas eu d’autre choix que de commencer par briser le récipient, et lui permettre de développer la sensibilité à l’attribut du don sans réserve. Il est impossible de faire cela sans le ressentir et sans le désir de recevoir à l’intérieur du récipient.

Le Créateur est seulement la force du Don sans réserve. La créature est initialement seulement désir de recevoir. Alors pour ressembler au Créateur, la créature doit inclure ces deux forces en elle : la force du don et la force de la réception, l’une au dessus de l’autre. Nous pouvons créer cet état seulement dans le groupe. C’est cela que je voulais vous faire sentir dans l’atelier pour que vous compreniez qu’il est impossible de le réaliser sans un groupe.

Entre temps, le balance des pouvoirs est telle que nous restons avec un grand moins, nous n’avons pas encore pénétré dans les frontières du groupe encore. Chacun de nous est quelque part sur son chemin envers cela, se préservant et ne désirant pas tellement d’y entrer.

Nous devons préserver nos moins, et ils doivent être grands. Ils doivent continuer de grandir puisque ce moins est crée par les Reshimot (gênes spirituels). Au même moment où l’on arrive à se connecter d’une certaine façon, des nouveaux Reshimot apparaîtront immédiatement. Mais tant que tu ne te jettes pas dans le travail et ne remplis pas le Reshimo précédent, le nouveau Reshimo n’apparaîtra pas.

Les Reshimot se révèlent dans une chaîne. L’une après l’autre, suivant un plan. Mais le problème est que nous ne développons pas nos “plus”, et alors entre temps nous restons au niveau de connaissance potentielle, mais ce n’est pas une réelle atteinte. Pour que cela soit ressenti comme une partie de notre réalité, nous devons créer un groupe, un espace partagé entre nous, dans lequel nous pouvons former le Créateur (« viens et vois »).

Le Créateur se forme en nous quand le désir de recevoir est laissé dedans, et à l’extérieur cela prend la forme du don sans réserves, ce qui veut dire “recevoir dans le but de donner”. La réception en dessous et le don en dessus, et ensemble cela s’appelle le Créateur.

Pour ce faire, nous devons courber la tête et annuler notre orgueil, nous aurons à ramper vers le groupe «à quatre pattes», comme nous reconnaissons le fait que nous sommes un «animal» dont la tête est encore moins valorisée que son corps, car il ne se soucie constamment que de la façon de servir le corps. Lorsque vous vous courbez votre tête au dessous du corps, cela signifie que vous avez atteint la compréhension qu’il ne vaut rien et vous serez alors en mesure d’être Adam, un être humain.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une grande responsabilité et fierté pour notre mission

Dr. Michael LaitmanShamati n° 69, « D’abord la correction du Monde »: Ainsi, quand les individus dans l’ensemble d’Israël sont corrigés, le monde entier sera naturellement corrigé. Il s’ensuit que les nations du monde seront corrigées dans la mesure où nous nous corrigeons. Tel est le sens de ce que nos sages ont dit: « récompensés du verdict lui-même et le monde entier pour l’acquittement. » Et ils n’ont pas dit: « de tout Israël », mais « du monde entier pour l’acquittement. » En d’autres termes, l’intériorité corrige l’extérieur.

Par conséquent, nous devrions être plus intéressés et plus inquiets que nos actes ne restent pas comme des actes privés qui appartiennent à la personne qui les fait envers les amis, le groupe, et même pour toute la nation d’Israël, mais qu’ils soient dirigés vers le monde entier.

Chacun qui a la possibilité de se corriger est appelé « Israël » « Yashar-El – droit à Dieu », et il doit savoir qu’il a reçu cette capacité à provoquer la correction du monde entier.

Selon cet objectif, il lui a été donné d’En-Haut, et en fonction de cet objectif, il est également exigé de lui. C’est son destin et il n’y a pas de libre choix. Le choix est seulement dans la façon dont l’homme se rendra compte que cette mission lui a été donnée. Par conséquent, nous devons créer une telle atmosphère qui aidera chacun de nous à réaliser son destin à 100%, pour exécuter ce que le Créateur exige de lui et de le mettre sur lui en le choisissant pour être la correction du monde et non la partie qui est corrigée.

C’est une très grande responsabilité. Chacun a besoin de se voir dans un rôle et pas seulement ce qui vient dans son esprit et en refusant de recevoir le travail qu’il n’aime pas. C’est un travail qui ne s’arrête pas, même pour un instant, tous les jours. Et dans ce travail nous tomberons sur des troubles qui nous jetteront dans une approche égoïste privée. Par conséquent,cela doit être l’avis général de la société qui maintiendra l’homme qui verra toute sa vie et toutes les heures comme dans l’exécution d’une mission importante, comme une mère qui est responsable de ses bébés et qui tout le temps doit penser à eux.

Et avec une si grande responsabilité on doit également avoir l’importance du but et une fierté envers la tâche qui nous oblige à la réaliser et servir le monde entier. Nous avons reçu cette mission et nous devons la réaliser.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 11/02/13

“Avec une main puissante et en répandant ma fureur »

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 70: “Avec une main puissante et en répandant ma fureur »: Il faut savoir que de ceux qui veulent entrer dans l’œuvre de Dieu pour s’attacher à Lui vraiment et entrer dans le Palais du Roi, tous ne sont pas admis. Au contraire, on est testé, s’il n’a pas d’autres désirs, mais seulement un désir de Dvekout (adhésion), il est admis.

Et comment peut-on tester s’il n’a qu’un seul désir? On lui donne des obstacles. Cela signifie qu’on lui envoie des pensées étrangères et des messagers étrangers pour favoriser l’obstruction du chemin, afin qu’il quitte cette voie et qu’il suive le chemin de la populace.

Et si l’on surmonte toutes les difficultés et on brise tous les obstacles qui le bloquent, et les petites choses ne peuvent pas le désactiver, alors le Créateur lui envoie des Klipot encore plus grandes et de chars, pour le détourner de l’admission dans l’adhésion avec Lui seul, et rien d’autre. Ceci est considéré que le Créateur le rejette avec Sa main puissante.

Il faut beaucoup de temps pour finalement se rendre compte que tout ce qu’une personne ressent vient du Créateur et que cela est uniquement destiné à la diriger vers le but. Il n’est pas une action ou un événement qui ne dirige pas une personne vers le but, ce qui signifie à l’adhésion au Créateur. Une personne ne peut changer cela en aucune façon, puisque tout se passe selon les Reshimot (gènes spirituels). Seule l’intensité, la façon dont les Reshimot sont révélées, est déterminée par la façon dont nous nous sommes acquittés des Reshimot précédentes.

Mais tout est fonction du plan d’après lequel une personne doit découvrir un fort désir d’adhésion, selon le désir spirituel, ce qui signifie le désir intense, fixe, qui vise à un seul but. « Il n’y a pas un peu de spiritualité», mais seulement le maximum, et une personne doit avoir un tel désir.

Ainsi, le Créateur révèle sa main puissante en mettant la devant des épreuves et des problèmes, en confondant une personne de toutes les manières possibles et imaginables, afin qu’elle se renforce en surmontant ces obstacles. Elle doit examiner ses options et ne laisser qu’une seule direction et l’intensifier de sorte qu’il est impossible de la détourner du droit chemin. Pour ce faire le Créateur lui envoie des problèmes de plus en plus sévères, comme dans la fable de la personne qui, quand elle gravit la montagne vers le Palais du Roi, elle rencontre des gardes qui sont de plus en plus cruels sur son chemin. Tout cela est fait de telle façon, qu’un seul désir soit laissé à une personne, un désir qui est en train de brûler, le désir d’entrer dans le monde spirituel, ce qui signifie le désir d’atteindre l’attribut du don, de l’annulation de soi, de sortir enfin.

C’est comme le processus de naissance dans lequel il y a deux forces actives: la force de poussée de l’intérieur et de la force qui bloque la sortie. La tension entre ces deux forces se développe jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour forcer l’ouverture des portes et permette la percée de se produire. Alors, le fœtus peut sortir.

Ces deux forces opposées, la force du Créateur et la vigueur de la créature ayant éventuellement atteint une tension suffisante pour la percée. Comme il est dit, « au même endroit, au même moment, dans la même femme » une telle concentration de tension est créée qu’elle mène à la délivrance.

De la Préparation au Cours quotidien de Kabbale du 19/02/13