Category Archives: Similarité avec le Créateur

L’étape nécessaire

The Necessary StepLes congrès constituent l’étape nécessaire pour créer un Kli unifié (récipient, désir).  Si au-dessus de tous nos problèmes, contradictions, distances, et différences de mentalité et de compréhension nous essayons de nous unir, alors en raison des différences entre nous et de la connexion au-dessus d’elles, nous parviendrons à un puissant désir mesuré par les contradictions en son sein et la connexion au-dessus. Tel est l’objet de congrès. 

Je comprends qu’il y ait des problèmes énormes dans tous les groupes et des distances internes entre les groupes. C’est pourquoi la chose principale aux congrès est d’essayer de s’élever au-dessus. Ne pas détruire, mais apprendre à surmonter les problèmes en s’unissant au-dessus d’eux par «la foi au-dessus de la raison » ou « l’amour qui couvrira tous les péchés ». Couvrons tout en nous avec cette «couverture» et construisons notre désir commun vers le Créateur au-dessus de ceci. Cela devrait être exactement comme cela, au sommet, au-dessus de toutes les contradictions. 

Tout ce que  par quoi nous sommes passés, tous les problèmes, le durcissement du Pharaon intérieur – le Pharaon intérieur de chacun et le Pharaon commun entre nous-, tout cela nous a été donné d’En-Haut, du Créateur. Et maintenant, nous avons seulement besoin de penser à l’unité, comment, dans cette unité, conformément à la loi de l’équivalence à la Lumière, nous découvrons la Lumière supérieure en  nous-mêmes, dans notre connexion entre nous.

Les congrès, comprenant des cours et exercices divers sur la connexion, sont consacrés à cela.

 D’une conférence sur la  Journée de l’unité mondiale, « Préparation du congrès », 22/04/2012.

Le point de référence spirituel

Dr. Michael LaitmanIl est dit : «Ceux qui aiment le Seigneur, haïssent le mal. » C’est-à-dire, on nous donne un point de référence : Si vous êtes dans un état d’amour pour le Créateur, alors vous détestez le mal, l’égoïsme, et cela devrait être ressenti simultanément, sinon, vous vous écartez de la direction. Vous pensez que vous aimer le Créateur, mais si vous ne ressentez pas en même temps une haine pour l’égoïsme, alors, vous n’avez pas de direction, celle-ci disparaît. Afin de l’aligner, pour en faire une ligne droite, vous devez d’une part, la renforcer dans une haine pour le mal, et ensuite la deuxième étape sera précisément d’atteindre l’amour pour le Créateur. Nous ne savons pas ce qu’est le Créateur, ni l’amour pour Lui. Mais si nous commençons par la haine de l’égoïsme, on a alors déjà une direction.

Il est dit dans ce cas : «Ceux qui aiment le Seigneur haïssent le mal», et ils sont ceux que le Créateur sauve de ce mal. Par conséquent, notre travail est de rejeter et de repousser l’égoïsme et d’attirer le bien, le don et l’amour.

Du Congrès de Vilnius 25/03/12 , Leçon 5

La partie humaine du moteur

Dr. Michael LaitmanEssayez de voir en permanence deux états : l’état réel que vous voyez et l’état désiré. La plupart du temps nous sommes dans un état plutôt latent, et la façon dont une personne se définit dépend d’elle. Si vous recevez d’En-Haut des éveils positifs ou négatifs, vous commencerez à agir. Mais si vous n’êtes pas poussés par derrière, vous êtes à moitié endormi, comme dans un rêve. C’est ici que se concentre la majeure partie du travail, la recherche sur la façon de vous motiver. C’est de voir votre état sous une vraie Lumière et d’imaginer l’état souhaité, de sorte que l’écart entre les deux vous indiquera à quel point vous avez tort et combien il reste encore à faire. Ainsi, vous commencerez à chercher les moyens de changer votre état.
Tout dépend de l’éveil d’en bas, mais vous tirez votre énergie de de l’extérieur, parce qu’il n’y a rien en vous, à l’exception d’une machine qui se réveille sous l’influence d’une force extérieure. Tout comme un moteur qui ne fonctionne que s’il reçoit en permanence du carburant ou de l’électricité. Au moment où l’approvisionnement énergétique est coupé, il s’arrête immédiatement. Cette énergie d’exploitation peut provenir de la source réelle, du Créateur, et obliger notre moteur à fonctionner, ou elle peut venir sur appel de la personne elle-même. C’est la partie humaine du moteur, quand une personne se connecte au réseau d’électricité et fonctionne d’elle-même.

Vous ne pouvez vous mettre en marche que grâce au groupe, grâce à l’équivalence de forme. Plus vous êtes adaptable à la source d’énergie supérieure, au fournisseur d’électricité, dans le don et dans un désir de faire du bien aux autres et au Créateur, plus vous pourrez facilement vous connecter à la source de l’électricité, à la Lumière. Et puis la lumière vous influencera et fera fonctionner votre moteur.

L’énergie de la vie vient toujours de l’extérieur, de la Lumière. Nous recevons constamment une petite étincelle de vie qui nous ravive et nous permet d’exister. En plus de cette étincelle, nous recevons un éveil de l’En-Haut, en fonction du temps, des différentes périodes, et des changements individuels et mondiaux que l’on doit traverser.

Tout dépend toujours de notre éveil ici bas, qui est le principal. Tout notre avancement se fait par l’éveil ici bas, les 125 degrés, que nous devons traverser, alors que nous percevons une carence en nous. Nous devons faire fonctionner nous-mêmes notre machine, en désirant ardemment l’attribut du don. En opérant de cette façon nous avançons étape par étape et à chaque fois nos actions deviennent plus qualitatives.


De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/12, Écrits du Rabash

L’invitation à nous élever est partout

Dr. Michael LaitmanUne personne ne peut être corrigée avant de comprendre qu’elle doit s’élever à l’étape suivante.  Elle doit toujours imaginer cette solution dans son esprit comme si elle n’était pas dans son état ​​actuel, mais déjà dans l’état suivant après avoir atteint le niveau supérieur auquel elle s’est élevée par la Lumière qui ramène vers le bien.

Habituellement, nous voulons corriger notre état actuel. Ceci  nous arrête parce que nous pensons que l’état actuel est arrivé afin que nous le corrigions.

Ainsi, nous  sommes désorientés, car tous les états viennent pour que nous nous élevions au-dessus d’eux pour les états suivants. Il n’y a rien à corriger dans l’état actuel. La correction arrive en passant de l’état actuel vers le haut.

C’est très difficile à accepter, parce que cette approche n’existe pas dans notre monde, mais c’est ce qui arrive dans la spiritualité. C’est parce que tous les états sont donnés non pas pour qu’une personne les corrige, mais pour qu’elle se corrige. Il n’est possible de vous corriger vous-même  qu’en vous élevant au-dessus de chaque état, qui est appelé progresser par « la foi au-dessus de la raison ».

Chaque fois que je ressens un certain discernement ou un attribut mauvais et irréel, je le vois comme une invitation à m’élever au-dessus. Ainsi, je vois que tout ce qui se passe pour moi ne vient que pour me montrer mes lacunes. Leur remplissage et leur correction a lieu au niveau suivant, et jamais dans l’état actuel.

Tout ce que je vois quant à moi, en ce qui concerne ce monde, en ce qui concerne les amis et le Créateur, qui semblent aussi mauvais et imparfait, sont les discernements des lieux au-dessus desquels je dois m’élever pour me  conformer à un plus grand don sans réserve. C’est ainsi que je peux avancer jusqu’à ce que j’atteigne complètement le don sans réserve.

De la  1 er partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2012, Écrits du  Rabash

Lorsque tous les doutes se dissiperont

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je vérifier que mes actions sont en fait en vue de donner sans réserve, et non pas une illusion?

Réponse: Si elles étaient vraiment une action de don sans réserve, vous n’auriez aucun doute parce que le Créateur serait révélé en elle, en participant à elle, au point même que vous vouliez Lui donner sans réserve.

Le but d’une action du don sans réserve est de donner sans réserve au Créateur. Il est impossible de le faire sans le destinataire ultime. Si une telle action a lieu, vous découvrirez à quel point vous avez réellement donner sans réserve au Créateur, qui signifie que vous le découvrirez.

Dans un premier temps la révélation sera dans la dissimulation, de donner sans réserve dans le but de donner sans réserve. Il est difficile pour nous de comprendre ce que c’est parce que l’intention de donner sans réserve en vue de donner sans réserve est Bina, une action qui se détache de notre désir de recevoir. Nous pouvons en quelque sorte imaginer l’intention de recevoir en vue de donner sans réserve comme quelque chose d’opposé à nous. Mais si c’est seulement en vue de donner sans réserve, il est impossible de comprendre comment vous pouvez vivre sans aucune connexion de votre désir, comme si vous étiez suspendus dans l’air.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/04/2012, Les Écrits du Rabash

Un tournant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi avons-nous besoin de transférer le trésor du roi d’un endroit à l’autre?

Réponse: En raison du fait que vous devez porter la coupe remplie de pièces d’or d’un endroit à l’autre, chaque fois que vous accédez à Sa grandeur, et ainsi, vous Lui faites plaisir.

Il n’a pas besoin d’avoir son trésor transféré quelque part, et Il n’a pas besoin de votre travail. Son plaisir est que vous Le compreniez, Le sentiez, et deveniez semblable à Lui, et que vous grandissiez à travers cela. C’est en cela que vous Lui apportez la joie.

Et votre plaisir est dans l’accomplissement de Sa volonté: vous montez, grandissez, et faites tout ce qu’Il veut. Et vous faites cela, non pas pour recevoir une récompense agréable et attrayante que vous avez gagnée dans toute cette voie, mais dans le but de faire plaisir au Créateur.

Nous devons ressentir ce point dans lequel nous remplaçons Son attitude envers nous  par  notre attitude envers Lui. C’est le point où nous Le rencontrerons. Il y a l’un et il  ya l’autre, et entre les deux est le lieu de notre réunion, où nous transformons l’un en l’autre: Il nous donne sans réserve, et nous à Lui. Et c’est là où est le point du Massakh (l’écran), le point de notre connexion.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 27/03/2012, Shamati N°52

Entre moins l’infini et plus l’infini

Dr. Michael LaitmanNous faisons partie d’un système appelé le monde de l’infini .Dans cet Infini, existe le désir sous diverses formes et les modes de réception et de don sans réserve, ainsi que la Lumière qui se révèle dans le désir dans la mesure où le désir accorde une importance à l’attribut du don sans réserve. Plus le désir exprime le don sans réserve, plus la Lumière se révèle. Si le désir n’aspire pas au don sans réserve, la Lumière n’est pas révélée.

C’est appelé le monde de l’Infini car toutes les formes possibles de la création, de la plus égoïste à la plus altruiste, du moins de l’infini au plus de l’infini, existent en lui.

Le désir lui-même a été créé par le Créateur, et toutes ses formes sont révélées selon le plan de développement qui vient aussi du Créateur. Toutefois, en raison de toutes les métamorphoses et des changements que traverse le désir, qui tourne et bouillonne dans ce chaudron, un nouveau point spécial de la conscience de soi, d’indépendance, est formé. Et ce point commence à se développer dans tous les  états que le désir traverse: pour ressentir plus, pour mieux comprendre, pour se sentir comme existant, et atteindre son indépendance.

Ce point est très important car il a grandi à partir de la ligne médiane, la troisième. Cela n’existe pas dans la nature du Créateur, ni dans la nature de la créature, qui est opposée au Créateur et complètement subordonnée à Lui. Bien sûr, c’est un dérivé, le résultat de l’affrontement entre ces deux attributs opposés, mais la créature est absolument indépendante.

Il nous est difficile d’imaginer comment cette indépendance est possible si tout a été créé par le Créateur. Mais imaginez deux domaines complètement opposés, divisé par un fossé le long de la gamme entière du moins au plus de l’infini, là où ni l’un ni l’autre ne peut exister. La frontière, où à la fois ces deux attributs se rencontrent et bataillent l’un avec l’autre est l’endroit où la créature ne peut exister indépendamment.

D’une part, elle est toujours considérée comme l’être créé, ce qui signifie qu’elle a été créée par la force supérieure. D’autre part,  elle possède un attribut qui lui permet de se tenir à l’opposé de la force supérieure, n’étant pas sous son contrôle total. Dans l’intervalle, nous sommes incapables de saisir comment cela est possible. L’homme ne comprend pas comment, étant sous le contrôle intégral du Créateur tout le temps, il peut néanmoins rester libre!

Deux attributs complètement différents, opposés existent, et la créature ne peut exister que dans l’abîme entre eux. Elle devient seulement créature dans la mesure où elle  fait des efforts pour acquérir la conscience. Cette prise de conscience est quelque chose de tiers qui n’existait pas auparavant.

Tout le reste avait déjà existé dans la créature: toutes les forces, les attributs, et le caractère qui détermine qui je serai. Pour tout cela, il est écrit: « Allez à l’artiste qui m’a fait ». Cependant, au-dessus de tout cela, je crée quelque chose de tiers, d’indépendant. C’est comme un enfant qui grandit et devient tout à coup indépendant, avec ses propres opinions. De toute évidence, il est créé sous l’influence de l’hérédité, de l’éducation, et de l’environnement, mais il est la manifestation de sa personnalité, et pas seulement une simple somme de paramètres fixes selon un plan inscrit en  lui.

C’est comme quand on fait cuire la soupe, on ajoute tous les ingrédients dedans, et à la fin on a une nouvelle essence appelée soupe. Ou bien nous coupons et mélangeons cinq ingrédients: tomate, concombre, oignon, sel et poivre. En fin de compte, une nouvelle essence apparaît, appelée salade.

Aujourd’hui, nous vivons dans ce monde, inconsciemment, en réalisant des commandes de notre nature. D’où peut apparaître quelque chose de nouveau pour nous? Seulement si vous vous placez entre les deux mondes de  la réception et du don sans réserve , voulant appartenir aux deux à la fois afin de ne pas vous détacher d’aucun d’eux, mais de les utiliser ensemble à la fois,  ainsi vous créez une nouvelle essence, comme un nouveau plat, la « salade » . Vous prenez tout le désir du monde de la réception et vous lui donnez la forme du don sans réserve, qui est appelé Adam.

Le fœtus est composé de la matière, c’est-à-dire le désir de recevoir du plaisir, mais à partir de l’extérieur, il adopte la forme du Créateur, la Lumière. Ensuite, le fond et la forme ensemble sont appelés homme.

Il semble qu’il n’y ait rien de nouveau ici car  tout existait déjà. Mais vous avez fait le travail – vous a prêté à la matière la forme du Créateur. Vous avez pris la matière d’une zone, la propriété de l’autre, et vous avez combiné les deux ensemble. En conséquence, une nouvelle essence a été formée. Ce n’est plus le premier ou le second, mais quelque chose de tiers. C’est comme la salade qui a une signification d’elle-même. Il s’agit d’un nouveau goût, d’une nouvelle existence

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/03/2012, Etude des dix Sefirot

La honte pire que la mort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit: « Moi, HaVaYaH, Je ne change pas ». Qu’est ce que cela symbolise dans notre travail?

Réponse: La Lumière vient d’En Haut, et Elle toute entière don sans réserve. Elle est bonne et bienveillante, et Elle a créé «l’existence à partir de l’absence » quelque chose à partir de rien, un désir qui est absolument contrôlé par la réception. Ce désir ne veut seulement que se sentir bien.

Puis, la lumière commence à développer le désir en le disposant en quatre phases. En conséquence, il ne se sent pas  simplement comme la Lumière, mais comme celui qui reçoit, qui est opposé à la source. C’est une honte immense, un sentiment terrible, et il n’a rien de plus que cela.

Il s’avère que la réception est une bonne chose, et il n’y a rien de mal à être à l’opposé, mais ces deux facteurs réunis créent un sentiment en moi que je ne peux pas supporter. Cela me déchire, et je suis prêt à faire n’importe quoi juste pour ne pas rester dans cet état, même  pas une seconde de plus. Je suis prêt à faire n’importe quoi. Même me suicider n’est pas un problème. La chose principale est de ne pas souffrir, pour ne pas supporter cette opposition.

C’est une vraie honte. Nous ne la connaissons pas. Nous utilisons le mot, mais nous ne savons pas ce que cela signifie. Dans la première partie de Introduction à l’étude des dix Sefirot , dans « Introspection »,  le Baal HaSoulam dit que la honte a été préparée pour les âmes élevées, et ce sont eux qui la découvrent. C’est parce que, dans le but de le faire, on doit ressentir le Créateur, Son pur don sans réserve, et sa propre réception pure au maximum. L’un contredit l’autre.

Le processus qui est décrit ici coule de haut en bas et est appelé « les quatre phases de la Lumière directe ». Donc, par son influence, la Lumière conduit l’être créé  à travers son développement.

Il s’agit de la structure de HaVaYaH : la pointe de Youd, Youd , Hé, Vav, Hé . Cette structure est fixe, et apparaît de cette façon de haut en bas.

Jusqu’à présent, le développement a été fait par la Lumière Directe. A partir de ce moment-là, c’est à votre tour. Cependant, vous vous sentez terrible honteux. Elle  vous brûle tout simplement de l’intérieur, et vous ne pouvez pas le supporter. Par conséquent, à partir de maintenant, vous ne serez pas en mesure de  vous détendre jusqu’à ce que vous équilibriez  la honte.

Tout d’abord, vous voulez y échapper, mais cela ne change rien. Tout reste de même. Il n’est pas possible de se détendre, et vous devez  vous changer vous-même, mais comment pouvez-vous le faire ?

L’être créé «devient fou » tout simplement. Les larmes de honte lui venant de sa place, le déchire à partir de son désir, et continue à le pousser vers l’avant  jusqu’à la fin de la route. Il ne peut pas se reposer jusqu’à ce que celui qui reçoit et celui qui donne sans réserve deviennent égaux dans leurs  dons sans réserve.

Ce n’est que lorsque nous atteignons Gmar Tikoun (la fin de la correction)  que nous allons nous arrêter de changer. Puis, la honte va disparaître, et l’opposition entre le Créateur et nous va disparaître.

Ainsi, le Créateur dit: « moi, HaVaYaH, Je ne change pas », ce qui signifie seulement que j’ai apporté ce processus vers le bas. Cependant, cela est suffisant pour ne pas nous permettre de nous reposer avant Gmar Tikkun .

C’est alors seulement que nous arrivons à l’harmonie et que nous commençons à changer avec Lui, selon lui. Le Créateur ne sera pas le premier. Nous allons fusionner avec Lui en un seul, à un point tel que toutes les différences, dans la pensée, dans notre désir, et de  toutes les autres manières, vont disparaître. Nous allons tout commencer ensemble dans la coopération.

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale  du 30/03/2012, « Introduction à l’étude des dix  Sefirot »

Passer d’une demande capricieuse à une demande valide

Dr. Michael LaitmanIl n’existe rien d’autre que les relations entre nous, les relations de réception et de don. Le résultat de ces relations devrait être de faire plaisir au Créateur. Les Partsoufim supérieurs coopèrent : Aba et Ima, et ZON effectuent différentes actions sans fin, les Reshimot (réminiscences) changent, mais l’essentiel est l’intention de la personne qui dirige tout ce système.

 

Avant que l’intention ne dirige tout le système, tout y est mort, inanimé. Alors une personne vient et la première chose qu’elle fait est d’éliminer les épines sèches du vignoble, ce qui signifie qu’elle coupe et sépare le «cœur de pierre » qui ne peut pas être corrigé. Puis elle commence à travailler avec tout le reste. Avant cela, l’ensemble du système est au repos et la personne le fait fonctionner par son effort : elle « appuie sur l’accélérateur, » elle veut que le système fonctionne avec l’intention de donner.

 

Une table est dressée en face de moi et je dois prendre progressivement tout ce qu’il s’y trouve et profiter des rafraîchissements, afin de donner satisfaction à mon hôte. Donc, je vérifie mes récipients et m’aperçois qu’ils sont des désirs de recevoir. Je ne dois pas recevoir même un gramme de plaisir. D’abord, je dois me restreindre. Si l’hôte est important pour moi, je n’aurai pas de plaisir moi-même, mais je n’aurais de plaisir que pour son bien.

 

Mais comment puis-je lui donner, où puis-je trouver le pouvoir de le faire ? Je commence à chercher des méthodes différentes et des conseils, et finit par atteindre la demande. Afin de recevoir un tel pouvoir, le Créateur doit m’être révélé comme Celui qui donne, et ensuite, Il me révélera sa grandeur et Son importance. Mais quand la force du don atteint une personne, elle ne la domine pas, mais selon la demande d’une personne, elle ne dirige que ses désirs de recevoir.

 

Je suis entièrement fait de ce désir de recevoir, alors comment ma demande pour que le désir de donner me régisse peut-elle être réelle ? Je peux toujours crier, mais mes larmes seront alors vides, parce que je ne sais pas quoi demander. C’est comme un bébé qui pleure à haute voix, mais personne ne lui donne ce qu’il veut. Nous sommes en colère parce que nous ne recevons pas la révélation spirituelle, tout comme ce bébé.

Je dois savoir exactement que demander. Si je sais que demander, comment demander, et pour quelle raison, alors ma demande sera efficace. Comment puis-je demander l’attribut de don ? Je dois d’abord acquérir son importance. Cela signifie que je demande le Créateur et Sa révélation. Je ne demande pas à jouir de lui, mais seulement à atteindre la grandeur du don : «Permettez-moi de vous respecter ! » Telle est la demande finale. Ce n’est pas de me sentir bien et de recevoir du plaisir. Je veux seulement Le respecter sans me prendre en compte. Nous pouvons recevoir et demander ce désir de l’environnement.

 

Cette demande ne devrait pas être exprimée en mots, dans un discours enflammé, ou un télégramme composé avec soin. Elle se révèle dans le cœur, elle brise les parois du cœur et se déverse. Je ne demande pas pour profiter de la sensation que je donne, que je suis grand et égal au Créateur. Je veux acquérir l’attribut de don lui-même et je vérifie mon intention d’améliorer mon attitude envers les amis.

Alors, je comprendrai ce que les kabbalistes écrivent et je serai délibérément inclus dans ce qui se passe dans Malkhout de Atsilout. Toutes ces choses surviennent en moi de manière claire et précise, selon le processus que les kabbalistes décrivent et le révèlent en petites portions l’une après l’autre. Nous sommes très proches de cela.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 28/03/12, L’étude des dix Sefirot

Développer une sensation pour le Créateur

Dr. Michael LaitmanMaintenant, nous créons un nouvel organe sensoriel. La science de la Kabbale n’est pas seulement la science de la réception, c’est la méthode d’élaboration de l’organe sensoriel le plus élevé en nous.

Il n’existe pas chez une seule personne, mais se révèle entre les gens, lorsqu’ils essaient de créer cette interaction entre eux qui révélera la Force Supérieure, Force qui remplira tout l’espace entre eux.

Nous ne pouvons que stimuler ce détecteur, ce capteur. Il ne peut apparaître qu’entre nous, non pas en chacun de nous, mais entre nous. Dans la mesure où nous nous efforçons de nous rapprocher les uns des autres et où nous nous transformons en un tout, nous découvrirons cette force qui nous remplit selon la loi de l’équivalence de forme, la loi de la similitude, de l’équilibre et de l’homéostasie. Telle est la méthode de la Kabbale.

Je me souviens quand j’ai commencé à étudier avec Rabash et ne comprenais encore rien, il m’a dit quelques phrases que j’ai mémorisées, bien que je ne comprenne pas ce qu’il voulait dire. Il a dit : « La chose la plus importante est de développer un sens pour le Créateur, Qui remplit tout, pour cette force de la nature qui nous entoure. »

Développer une sensation? Je ne savais pas ce que signifiait  » Développer une sensation ».  En général, je suis par nature un scientifique, je veux comprendre au lieu de se ressentir.

Il m’a fallu longtemps pour que je réalise que cela ne se fait pas par l’esprit, mais seulement par l’élaboration d’un organe sensoriel supplémentaire.

Mais la sensation ne se développe que si nous coopérons entre nous, si nous nous transformons en un tout, comme cette grande force qui nous entoure.

Nous sommes réunis ici pour nous unir, pour créer ces conditions entre nous, afin que cela  se réalise. En fonction de notre connexion, de notre rapprochement les uns des autres, cette force se manifestera.

Du congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 1