Category Archives: Zohar

Entre deux limites

600.01Ces cinq Lumières sont la Lumière que le Créateur a créée le premier jour. Adam la regardait de la fin du monde à sa fin (Le Zohar pour Tous, « La Rose »).

Question : Pourquoi est-il écrit « de la fin du monde à sa fin » et non du début à la fin ?

Réponse : Dans notre perception, nous sommes entre les qualités du jugement et de la miséricorde, entre deux lignes. Notre monde entier s’inscrit dans les limites de ces formes frontières.

Et de ce fait, dans ce contexte, nous ne pouvons pas voir le monde du début à la fin. Dans chaque état, le monde est limité par les frontières de notre Kli (Récipient), que nous sommes capables de discerner.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar, « La Rose (Shoshanah) » du 29/11/2010

Entre le singe et le Créateur

294.2Commentaire : J’ai entendu parler d’un cas où les parents d’élèves ont intenté un procès contre les enseignants qui ont enseigné à leurs enfants que l’homme descend du singe.

Ma Réponse : Notre corps provient réellement d’un singe, et notre « moi » provient de la force supérieure. Vous ne pouvez pas y échapper ! Ils oublient la deuxième partie.

L’humain en moi ne vient pas d’un singe. Seul mon corps est une conséquence du développement animal.

Commentaire : Le fait est que ces parents ont exhorté les professeurs à donner à l’enfant une certaine liberté de choix entre le fait qu’il n’est pas seulement un corps et qu’il est possible qu’il y ait autre chose dedans.

Ma Réponse : Choisir entre un singe et le Créateur ? Bon choix. Mais comment le feront-ils ?

En fait, entre le singe et le Créateur, il y a le « moi » de l’homme. Si vous ouvrez les livres kabbalistiques écrits bien avant Darwin, vous verrez que le corps humain est issu du singe (du niveau minéral au niveau végétal, du végétal à l’animal).

Cela a été affirmé dans le Livre du Zohar il y a 2000 ans et dans les écrits du Ari il y a 600 ans. Et la théorie de Darwin n’a que 250 ans.

L’état intermédiaire entre le corps animal et le corps humain est le singe. Néanmoins, ce sera prouvé par la science. Mais ce n’est pas le problème !

Le problème est que le moi humain n’a aucun lien avec le singe. C’est juste notre corps, notre physiologie, notre chair.

Extrait de KabTV, « Gros Plan – Le Théâtre de l’Absurde » du 18/07/2010

Combien de vies devrons-nous vivre ?

631.1Question : Dans la Kabbale, les mots « naissance » et « mort » diffèrent-ils de nos concepts habituels ? Pour autant que je sache, les kabbalistes ne célèbrent pas leur anniversaire.

Réponse : Et pas le jour de la mort non plus. Cependant, il existe un exemple d’une telle célébration dans l’histoire. Le jour de Lag Ba’Omer (décompte de 33 jours, ndt), nous célébrons le jour du décès de Rabbi Shimon de ce monde, l’homme qui a écrit le Livre du Zohar.

Le fait est que Rabbi Shimon a totalement achevé sa tâche. Il a travaillé sa vie à cent pour cent et a transmis aux gens la source de vie, la méthode de correction. Dès qu’il a terminé cela, il a immédiatement quitté la vie. Que pouvait-il faire d’autre dans ce monde ? Il avait rempli sa mission.

Dans ce monde, nous existons autant de fois, autant de vies que nécessaire pour nous réaliser. Et ensuite, nous n’avons pas besoin de revenir. Ce monde est le pire état de tous ceux qui existent dans la nature.

Commentaire : Mais nous pensons que c’est quelque chose de merveilleux et beau.

Ma Réponse : Nous n’avons rien d’autre. Nous avons juste peur de nous en éloigner.

Où allons-nous ? Que nous arrive-t-il ? Nous ne le savons pas. En fait, une personne qui n’a pas atteint au moins les dix premières Sefirot du développement de son âme meurt tout simplement, c’est-à-dire que son corps animal meurt et qu’elle réapparaît dans une coquille animale. Elle ne se ressent pas dans d’autres dimensions.

Pour entrer dans le monde spirituel, il faut y entrer tout en vivant dans ce monde, et alors le corps animal vivant ou mourant n’affecte en rien votre état spirituel. C’est pourquoi il est dit : « Tu verras ton monde durant cette vie. »

Extrait de KabTV, « Gros Plan – Au-delà de la dernière ligne » du 03/05/2010

La pertinence du Livre du Zohar

610.2Le Livre du Zohar a été écrit au IIe siècle par dix kabbalistes qui se sont réunis dans une grotte, l’ont rédigé pendant une longue période, puis l’ont caché. Le Livre a été retrouvé au XIe siècle, mais il n’a été véritablement révélé qu’au XXe siècle. Depuis lors, il peut être compris et utilisé par les kabbalistes. Avant cela, même les kabbalistes ne pouvaient pas le comprendre.

Le grand kabbaliste du XXe siècle, Yehouda Ashlag (le Baal HaSoulam), a écrit Soulam (l’Échelle) Commentaire du Livre du Zohar, et il est devenu un livre de travail pour nous. Pourquoi ? Si nous nous réunissons dans des dizaines, comme le faisaient ceux qui ont écrit Le Livre du Zohar, en essayant de nous unir les uns aux autres afin de découvrir le monde supérieur et de le décrire, nous agissons de la même manière qu’eux, et nous commençons alors à comprendre ce qu’ils ont écrit.

À notre époque, Le Livre du Zohar devient particulièrement pertinent pour nous, car les âmes qui sont capables et prêtes à une telle compréhension sont descendues dans notre monde. Et bien que ce livre ait traversé de nombreuses générations, c’est à notre génération qu’il est vraiment devenu un outil pour comprendre le véritable univers et diriger notre propre destin.

Extrait de « Conversation sur Le Livre du Zohar » sur KabTV

Les conditions pour découvrir le Créateur

294.3Nous existons pour la réalisation correcte des connexions entre nous, la correction de l’âme, et la découverte du Créateur en elle. Afin d’aimer son prochain et de découvrir le Créateur dans la dizaine, il est nécessaire de remplir toutes les conditions de la connexion des amis entre eux, de révéler la grandeur du Créateur, de donner un exemple aux amis sur comment je peux m’annuler devant eux, combien je suis prêt à faire n’importe quoi juste pour les servir et soutenir le groupe.

Une condition nécessaire dans la dizaine est d’atteindre la solidarité (Arvout), lorsque chacun s’annule devant les autres. En même temps, tous ensemble nous formons progressivement une prière vers le Créateur pour qu’Il aide chacun à recevoir la qualité de l’amour pour les autres amis.

Ainsi, la sensation du Créateur apparaîtra à l’intérieur de nous comme dans une dizaine correcte, qui augmentera tout le temps jusqu’à ce que nous arrivions à une correction absolument complète de l’égoïsme.

Extrait de « Conversation sur Le Livre du Zohar » sur KabTV

Les descendants d’Ismaël : une perturbation et une aide

547.05Question : Il est dit que le Créateur a multiplié la descendance d’Abraham et lui a donné Isaac. Mais il y avait aussi Ismaël. Pourquoi ne s’agit-il que d’Isaac ?

Réponse : Cela dépend de la racine de l’âme. Isaac est le contraire d’Abraham. Abraham est la ligne droite, Isaac celle de gauche, et Jacob est la ligne médiane.

Ismaël n’a pas eu cette semence, il est resté proche mais pas plus que cela.

Question : Et qu’est-ce que « Ismaël » en nous ?

Réponse : Ismaël en nous est quelqu’un qui cherche le but de la vie et le Créateur mais qui prend toujours des chemins détournés. C’est comme s’il lui manquait quelque chose. Il est constamment près d’Abraham ou de ses descendants et interfère avec eux tout le temps. D’un côté, il les aide, et de l’autre, il les dérange.

Il est écrit dans le Zohar qu’à la fin des temps, lorsque les enfants d’Israël retourneront en Terre Sainte où le Créateur a fait venir Abraham d’Ur des Chaldéens, cette terre sera d’abord remplie de descendants d’Ismaël, qui empêcheront les descendants d’Abraham d’y entrer. Et nous le ressentons encore aujourd’hui.

Question : Cela signifie-t-il qu’ils veulent quelque chose des descendants d’Abraham ?

Réponse : Oui, bien sûr. Ils veulent quelque chose, nous voulons quelque chose, et au final, tout se passera comme le veut le Créateur.

Extrait de KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 06/09/2021

Le langage du Livre du Zohar

222Le Livre du Zohar est écrit dans une langue particulière, principalement en araméen. L’araméen est une langue ancienne parallèle à la langue hébraïque parlée dans l’État d’Israël aujourd’hui. Ces deux langues étaient populaires dans l’ancienne Babylone, et c’est pourquoi les kabbalistes les utilisent.

Le premier kabbaliste, dont le nom était Adam, a commencé à utiliser à la fois l’araméen et l’hébreu. Dans son livre Raziel HaMalakh (L’Ange Raziel), il a utilisé les deux langues.

La langue du Livre du Zohar n’est pas un langage physico-mathématique exact, mais un langage d’allusions que nous devons comprendre. Seule une personne qui est revêtue des images et des événements qui y sont décrits de manière allégorique peut le comprendre. Par conséquent, une personne ne peut pas comprendre immédiatement ce dont parle ce livre.

Cependant, si elle travaille sur elle-même, étudie la Kabbale, se trouve dans un groupe, et crée un groupe similaire à celui qui a écrit Le Livre du Zohar, alors elle commence à comprendre ce qu’ils ont écrit et les choses décrites dans le livre commencent à jouer dans son groupe. C’est-à-dire que Le Livre du Zohar commence à jouer comme un disque, se manifestant entre eux et leur montrant ce dont il parle.

Mais cela ne se produit que dans la mesure où ils ont les mêmes qualités que les auteurs du Livre du Zohar. Par conséquent, le langage même de ce livre appelé le « langage des branches » est allégorique, et seuls ceux qui sont à un degré spirituel peuvent le comprendre. Sinon, Le Livre du Zohar est perçu comme un recueil d’histoires, de contes de fées et de légendes.

Extrait de « Conversation sur Le Livre du Zohar » sur KabTV

Notre monde est un point d’ascension spirituelle

947Le monde où nous vivons a été formé par la descente successive du monde supérieur qui, se réduisant progressivement, a atteint le tout dernier point appelé « notre monde ». Et c’est le meilleur état pour l’ascension spirituelle.

En nous élevant, nous n’oublions pas cet état, mais nous commençons à le comprendre d’une manière nouvelle, à le ressentir, à l’approuver et à le justifier. Nous voyons que c’est grâce à ce monde très bas, éloigné de la perfection, que nous pouvons apprécier la perfection vers laquelle nous nous élevons.

En même temps, nous élargissons et ouvrons de plus en plus le monde spirituel et commençons à comprendre que notre état a été forcé, spécialement créé pour nous, non pas comme une punition, mais absolument opposé à la perfection. Et sur la différence entre les deux mondes, nous pouvons réaliser à quel point le monde supérieur est parfait.

Par conséquent, si une personne commence à voir correctement notre monde comme un point d’ascension, elle ne le maudit plus, elle sait comment l’utiliser, elle l’apprécie et le valorise. Ce monde est un très bon point de départ pour nous.

Question : Cela se produit-il uniquement au niveau de la perception, et non de la sensation ?

Réponse : Cela dépend de la façon dont on le comprend. Par exemple, si je tombe malade, le médecin me fait une piqure. Cela me fait mal, c’est désagréable, mais je le prends avec gratitude et je le paie pour ce service parce que je sais que cela donnera un bon résultat. Par conséquent, le médecin, en tant que médiateur, est justifié et désirable à mes yeux.

Il suffit donc d’ouvrir les yeux pour voir le résultat final. C’est ce que la Kabbale nous offre. Et alors, tout ce monde devient nécessaire, désirable et correct ; vous savez comment l’utiliser pour atteindre la perfection en fonction de l’état opposé.

Question : À cet égard, voulons-nous en quelque sorte améliorer notre monde ?

Réponse : Non. Nous devons seulement nous élever nous-mêmes. Il n’y a rien à faire pour transformer le monde. Nous essayons constamment de l’améliorer, mais il ne fait qu’empirer, car c’est à nous de changer, pas au monde.

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°20 sur KabTV

« Et ils retourneront à leur poussière »

260.01Lorsque l’esprit lui est ajouté et qu’il voit, alors il quitte ce monde, comme il est écrit : « Tu leur retires leur souffle, ils périssent et retournent à leur poussière. » (Le Livre du Zohar)

Lorsque vous gravissez les niveaux spirituels, l’étape précédente est mortifiée et l’égoïsme devient encore plus grand et ne passe que par les états de votre déni. Selon la loi du déni, de la négation, à l’étape suivante, vous l’utilisez dans une mesure encore plus grande, dans une expression égoïste encore plus grande.

Une personne voit cette mort, cette déchéance, cette immersion dans la « tombe » de son égoïsme. Elle se réjouit que son égoïsme pourrisse, qu’elle l’ensevelit, l’enterre.

La décadence de l’égoïsme est un refus de l’utiliser parce qu’il est sans vie, il ne vous insuffle pas la vie.

Question : Y a-t-il un lien entre la déchéance spirituelle et ce qui se passe en terre avec le corps humain ?

Réponse : Tous ces processus ont lieu dans le spirituel. Dans notre monde, seule une faible copie de ceux-ci est incarnée.

En fait, le monde spirituel est un immense système de niveaux, tandis que notre monde est le plus petit, le plus faible, le dernier niveau inanimé. Comparé aux satisfactions spirituelles, il y a ici un vide absolu.

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°20 sur KabTV

Découvrir une nouvelle vie

232.05« Lorsqu’une personne va mourir et que sa sentence a été rendue, l’esprit élevé lui est ajouté. » (Le Livre du Zohar)

Nous ne parlons pas de la mort physique. « Mourir » signifie s’élever d’un état à un autre.

Toutes les vies et les morts dont parle le Livre du Zohar, nous devons les endurer durant notre vie animale. Une personne doit mourir à l’étape précédente et s’élever à la suivante.

Le stade précédent semble mourir pour elle, comme on le dit parfois : « Tu es mort pour moi. Je ne te sens plus, je ne te ressens plus, je ne te perçois plus. » Il faut traiter cet état de la même manière : attendre et agir de telle sorte qu’il s’éteigne, devienne un stade obsolète, abouti.

La personne a l’impression d’acquérir une nouvelle vie. « Celui qui veut vivre (s’élever au niveau supérieur), qu’il se mortifie » à ce niveau.

Le Haut Esprit lui est ajouté dans une mesure qu’elle n’a jamais eue auparavant. L’esprit de l’étape suivante, sa Lumière, descend sur une personne afin de l’élever spirituellement, moralement et intérieurement à l’étape suivante. Cet esprit est au-dessus d’elle, semblable à la Lumière environnante (Ohr Makif).

Et puisqu’il est sur elle et s’attache à elle, elle voit ce qu’elle n’a jamais été récompensée de voir, car l’étape suivante s’ouvre à elle, une Lumière plus élevée entre en elle.

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°20 sur KabTV