L’intensificateur de lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie être transparent pour la lumière et la laisser passer à travers moi?

Réponse: Cela signifie être semblable à la Lumière. Puis elle passe à travers vous sans aucune interférence. C’est ainsi, vous en devenez le chef d’orchestre. Vous n’êtes pas seulement quelque chose de transparent de sorte qu’elle puisse passer à travers vous, sans obstacles, mais vous participez à son passage à travers vous.

Nous restons dans notre égoïsme devenu tellement plus léger qu’il laisse passer la lumière à travers nous. Cette Lumière passe et sort de vous encore plus fort en étant transmis aux autres. Supposons qu’à l’entrée, la puissance de la Lumière soit de «P1», et la puissance de votre égoïsme de « E. » Alors, « P1 » est multiplié par « E » c’est la puissance de la Lumière « P2 » que vous quitte.

The Light Intensifier

De cette façon vous êtes un intensificateur de la Lumière

L’amour est une rue à double sens

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous expliquer aux gens pourquoi l’amour est nécessaire?

Réponse: Vous pouvez aimer manger du poisson pour le déjeuner, vous pouvez aimer votre petit-fils, ou vous pouvez aimer votre prochain ou le Créateur. Les mêmes mots désignent des notions complètement différentes.

Est-il digne d’intérêt de faire l’éloge pour son prochain d’une personne qui aime le poisson? Comment pouvez-vous lui décrire le plaisir du don sans réserve? Que va-il comprendre? Qu’il doit donner son poisson à quelqu’un d’autre? Est-ce l’amour?

Que signifie aimer son prochain? Cela a un sens complètement différent. Aimer son prochain signifie inclure son désir au vôtre et travailler avec votre désir afin de satisfaire son désir. Puis tous deux nous fusionnons en un seul ensemble, dans lequel je le comble et il s’accomplit. En quoi il se réalise? Dans son désir. Son désir par rapport au mien est comme Malkhout par rapport à Zeir Anpin. Je suis comme le Créateur, et Il est la création. C’est ce qu’est mon travail.

Ainsi, «l’amour» est la relation entre le Créateur et la création. Seul cet amour- l’attitude de la création envers le Créateur. Si je peux construire ce genre d’attitude envers les autres, ou en d’autres termes, si je acquière la qualité du Créateur, la qualité du don sans réserve, et par ce moyen, je lie la volonté de mon prochain, tout comme le Créateur fait, il s’avère que le Créateur est à l’intérieur de moi, et je fais les actes nécessaires en relation avec mon prochain. Cela signifie que j’aime mon prochain.

Nous n’avons pas le droit d’utiliser le mot «amour» dans un autre sens, dans un autre contexte, ou dans un autre cas. Sinon, nous confondrons « l’amour » avec notre « amour du poisson. »

Nous parlons de la mesure dans laquelle le Créateur, la qualité du don sans réserve, me revêtit à l’intérieur. Tout d’abord nous devons appliquer le principe: «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. » Voilà comment je deviens neutre. Après cela, je dois acquérir son désir plutôt que le mien. Le désir d’une autre personne devient plus important pour moi et donc il devient plus élevé que moi. Je suis prêt à tout faire pour elle, tout comme je le ferais pour mon enfant malade dans notre monde. Je suis complètement «court-circuité » sur son désir, c’est ce qui me fait agir.

C’est exactement pourquoi je suis semblable au Créateur, comme Zeir Anpin qui reçoit une demande de Malkhout. Le plus grand désir d’une autre personne est capable de m’activer vers le don sans réserve, plus élévé je suis à lui. C’est l’amour. Voyez-vous comment cela est différent de nos conceptions actuelles?

Plus je peux donner sans réserve à une autre personne, plus je lui fournis la Lumière qui corrige. Après tout, il ya la garantie mutuelle entre nous. Je ne remplis pas son désir égoïste, mais je dévoile à l’intérieur de lui le désir d’être dans un seul système avec moi afin que la Shechina règne entre nous. Alors, que dois-je lui fournir? Je lui donne mon soutien de la garantie mutuelle, qu’il me fournit aussi  en la révélant dans son désir. C’est l’amour.

Personne ne cède à  l’égoïsme de l’autre. Je ne révèle pas le désir égoïste de l’autre personne, mais le désir de se soutenir mutuellement, afin de révéler le Créateur dans la relation entre nous. Le Créateur ne peut être révélé à une personne ou seulement dans mon attitude vis-à-vis d’une autre personne, sauf si c’est fortifié par la même attitude de sa part. L’amour ne fonctionne pas dans une seule  direction. C’est une voie à double sens. L’amour nécessite un réseau permanent à travers lequel les impulsions du don sans réserve se répandent, un réseau imprégné par des sentiments d’amour, de relations de garantie mutuelle et de réciprocité par lequel nous nous renforçons les uns les autres.

Pendant ce temps, l’égoïsme reste en dessous, sans faire de calculs pour être accompli. Après tout, nous nous élevons au-dessus de l’égoïsme, reliés par notre intention mutuelle dans l’intention du don sans réserve. Et quand il atteint un niveau spécifique d’unité, en créant un réseau au-dessus de nous, alors nous révélons le Créateur, la qualité mutuelle du don sans réserve et de l’amour entre nous.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, «Matan Torah (Le Don de la Torah) » le 20/06/11

Ne vous laissez pas corrompre dans votre recherche de la vérité.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on ne pas reculer face à demande de la vérité alors que nous révélons que nous nous mentons?

Réponse: Si une personne est capable de détenir la vérité, alors elle est très chanceuse. Nous voyons dans le monde qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas besoin de la vérité et qui ne demandent pas ce pourquoi ils vivent.

Pour d’autres, cette question se pose déjà, mais du point de vue de «Pourquoi je souffre? », ce n’est pas une question sur le sens de la vie, mais sur la façon de retrouver le goût de la vie maintenant que vous ressentez un goût amer au lieu d’un goût agréable.

Et il ya d’autres personnes qui ne demandent pas une vie agréable, mais de trouver la vérité dans la vie. Et il ya des gens qui ne demandent pas la vérité de la vie, mais qui nous a donné cette vie, au sujet du Créateur. Et cette question n’est plus à propos de moi, parce que je ne me soucie plus de qui je suis et de ce qui va m’arriver dans la vie, d’une façon ou d’une autre. Je veux parvenir à Le connaître, pour atteindre le Créateur, et exister en Lui dans la source, la racine.

Il y a plusieurs niveaux dans ce comportement en fonction de la demande d’une personne, de son ressenti et de sa réalisation. Ici, tout dépend de la racine de l’âme et du cycle de vie existant, ce qui signifie, à quel stade de développement, elle se trouve.

Mais même si dans notre état actuel nous n’avons pas encore admis la chance de se poser des questions sur la vérité, alors nous pouvons développer ces désirs à l’intérieur de nous par le biais de l’environnement, le « professeur, le groupe, et les livres », et avancer de cette façon. Cependant, ce n’est pas facile et cela vous oblige à révéler ce qui se trouve au plus profond de vous-même, à l’intérieur de vos gènes informatifs, Reshimot.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/06/11, Écrits du Rabash

Le désir des femmes comme moteur de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie renforcer le désir collectif des femmes? Comment puis-je ajouter mon propre désir au désir collectif des femmes?

Réponse: Dans la science de la Kabbale, nous étudions que l’univers entier est composé de deux parties: la Lumière et le Kli, le désir. Le désir est considéré comme la partie féminine, et sa satisfaction est considérée comme la partie masculine. C’est pourquoi le plus important est de renforcer le désir des femmes. Pratiquement tout se développe à travers ce désir, à la fois le désir supérieur et le désir inférieur.

Même dans notre monde, nous savons que si ce n’était pas pour les femmes et leurs désirs, le monde aurait cessé d’exister il y a longtemps. Une femme pousse un homme, l’oblige à travailler, à obtenir, à construire une maison. Elle dirige le ménage: Elle soutient, donne naissance, et nourrit.

Ainsi, selon la nature, l’homme est le principal fournisseur d’énergie, de force, et la femme est la force qui crée tout, élève les enfants, éduque, et prend soin d’eux. Donc, peu importe ce qu’un homme fait, par définition, et même sans s’en rendre compte, il le fait parce que les femmes ont réveillé ces désirs en lui. Le moins, la partie femelle, provoque toujours l’action du plus, la partie mâle.

Tout dans la nature est organisé de cette manière: animaux, plantes, et, naturellement, nous. Peut-être que nous sommes incapables de le ressentir à cause de nos propriétés égoïstes, nous le fuyons, nous l’occultons. Cependant, en réalité, la partie feminine est toujours la fondation, le principal déterminant de notre mouvement vers l’avant. L’homme inconsciemment, sans le savoir, se demande s’il va obtenir l’approbation de la femme suite à ses actions. C’est vraiment comme cela, c’est la nature.

Ainsi, les femmes devraient prendre sur elles-mêmes la responsabilité de diriger, d’encourager, en réajustant les hommes correctement, comme une mère avec ses jeunes enfants. Dans la mesure où les femmes assument cette responsabilité et soutiennent les hommes, c’est dans cette mesure que les hommes se comportent différemment, étudient, communiquent les uns avec les autres, et s’investissent.

Nous devons radicalement, catégoriquement rompre avec ce qui se passe dans notre monde parce qu’il est tout le contraire. Nous avons besoin de faire de la partie féminine un élément décisif, ce qui signifie de ressentir le besoin des femmes pour atteindre le but, pendant que la partie masculine doit remplir ce besoin, ce désir d’accomplissement.

 

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le lien de connexion

Dr. Michael LaitmanLa Torah, la méthode de correction, a été révélée dans l’ancienne Babylone, où les désirs ont émergé, à la fois liés et non liés à la correction. Depuis lors, cette méthode de correction a existé dans l’humanité.
Pourquoi seulement une petite partie de l’humanité l’apprennent ? A Babylone, elle a été absorbée par ceux qui étaient attirés par elle à l’origine, ceux qui, par la loi de l’équivalence de forme ont estimé qu’elle était pour eux. D’autres ont pris « un détour ».
La question ici n’est pas au sujet d’une nation donnée, mais au regard du monde entier. Pourquoi tout le monde ne trouve-t-il pas cette méthode? Pourquoi les désirs, les intentions dirigés vers la correction ne se manifeste-t-ils pas dans tous les peuples?
Pour trouver la réponse, nous devons nous tourner vers la brisure des récipients et voir pourquoi tout s’est passé de cette façon. Ccertains récipients ont trait aux désirs de réception et d’autres contiennent plus de désirs de donner sans réserve. Ils se sont mélangés les uns avec les autres, et comme résultat, disons, à 99 pour cent de tous les récipients sont incapables d’aspirer à la correction eux-mêmes. Ils exigent le point dirigé directement vers le Créateur pour les tirer vers l’avant, pour devenir le lien entre eux et la Lumière qui ramène vers le Bien.
De même, les gens avec le point dans le cœur aussi besoin du lien de la connexion: les livres à travers lesquels la Lumière est tirée. Un « livre » signifie la révélation dans la Kabbale. Le livre permet d’attirer la Lumière vers le groupe, c’est-à-dire le désir d’être uni. Ainsi, sur le chemin spirituel, le rôle d’un « adaptateur » est joué par l’enseignant, le groupe, et les livres. Cependant, les personnes sans la base préparatoire ne font que souffrir et ont besoin d’être connectées avec les gens qui sont maintenant prêts pour le développement.
Cet ordre est le résultat de la brisure des récipients. Le fait est que les récipients de réception ne peuvent pas se corriger eux-mêmes avant que les récipients du don, la Lumière de Bina, se connecte avec eux, ce qui signifie avec Malkhout. Seule cette combinaison entre Bina et Malkhout leur permet de s’élever.

Certains des récipients du don sont liés au monde d’Atsilout, de Galgalta ve Eynaim (GE). Toutefois, les récipients des mondes de Bryia, Yetsira, et Assiya sont liés à AHP (Ozen-Hotem-Peh). En raison de la brisure, GE est tombé dans AHP. En faisant des corrections, nous élevons à nouveau GE et AHP monte s’ils adhèrent à GE. D’abord, seuls les récipients de Galgalta ve Eynaim s’élèvent parce qu’Israël se corrigent. Puis, cela corrige AHP aussi bien.

C’est l’ordre de la correction. Initialement, elle est destinée à AHP et le but est de le corriger.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11 «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

 

Qui es-tu Abraham?

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part, vous dites que la Torah n’est pas un récit historique, mais de l’autre, vous vous reportez à notre ancêtre Abraham comme une personne réelle qui a commencé à diffuser la Kabbale à un certain moment de sa vie. Donc, Abraham est-il une personne réelle de l’histoire ou une force particulière?
Réponse: La Torah nous décrit le chemin du développement spirituel de l’âme, toute âme. Par ailleurs, tout ce qui y est décrit s’est également une fois manifesté au niveau de notre monde, selon le principe: «. La racine spirituelle doit se manifester en une conséquence corporelle » Pour cette raison, tous ces degrés spirituels se sont également manifestés dans notre monde chez des personnes et des événements spécifiques.
C’est pourquoi notre approche à l’étude de la Torah doit être fondée sur deux aspects: D’une part, nous étudions notre histoire. Toutes ces personnes, comme Adam HaRishon, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, et ainsi de suite, ont vraiment vécu à des époques différentes. Mais d’autre part, le fait que tous ces événements historiques ont vraiment eu lieu n’a pas d’importance pour nous. Plus important encore est le fait que cela se réfère aux propriétés intérieures de nos âmes. Quand nous avons commencé à nous corriger, nous avons révélé ces propriétés, les forces et les états appelés «Abraham», «Égypte», «Isaac», et ainsi de suite en nous.
Question (suite) : S’agit-il de forces présentes en chaque personne?
Réponse: Absolument en chacun de nous.
Question (suite) : Alors qui est «Abraham? »
Réponse: Il est la propriété du don sans réserve, Hessed, la ligne droite. La propriété de « Hessed» dans l’homme est appelé «Abraham», tandis que la propriété de « Guevoura » « Isaac » « Tifferet » est « Jacob »; « Yessod » est « Joseph » est dans l’état de Katnout (le petit Etat) ou « Israël » dans l’état de Gadlout (adulte), et ainsi de suite.
Question (suite) : Est-ce à dire que je vais soudain commencer à ressentir en moi Abraham pendant le processus de mon développement spirituel?
Réponse: Vous ressentez la propriété appelée «Abraham» en vous. Vous arrêtez de connecter le texte de la Torah avec des gens et des événements réels. Au lieu de cela, vous commencez à ressentir ces actions qui se passent en vous, vous révélez vos propriétés intérieures et des changements derrière tous les personnages historiques. C’est ainsi que vous lisez le Zohar, la Torah, et tous les autres livres saints.
En regardant les mots: «Au commencement Dieu créa le ciel et la terre», vous comprenez que cela se réfère à Bina et Malkhout, et Dieu ou Elohim est la force générale. Vous ressentez toutes ces propriétés!
Question (suite) : Qu’est-ce que ce sentiment me donne ?
Réponse: Vous expérimentez intérieurement toute la Torah. Vous vous corrigez de telle manière que vous commencez à percevoir l’histoire que vous lisez comme si elle se passait en vous. Et cela continue jusqu’à ce que vous «terminiez toute la Torah», c’est-à dire à atteindre votre correction individuelle finale par la correction complète de votre âme.

A partir d’un programme TV « Demandez au kabbaliste » n°186, du 07/07/2010

Une question de proportion

Dr. Michael LaitmanQuestion: La vie dans notre monde apparaît comme un chagrin d’amour sans fin, avec de petites pauses pour donner à une personne le temps de revenir sur ses pieds après un coup, juste pour recevoir le prochain. Ceci est l’histoire humaine en général et la vie d’une personne en particulier. Quel genre de progrès est-ce là, et où sont les dons que le Créateur donne à la création?

Réponse: Imaginez que je sois dans une galaxie lointaine, où je regarde l’infini de l’espace et cherche quelque chose dans cet infini. J’accélère à la vitesse de la lumière et me déplace lentement à travers des milliards d’années lumière, en me rapprochant de notre galaxie, de notre système solaire, et de notre terre. Je me pose sur la surface de la terre, et là je découvre des gens.

Il est difficile d’imaginer l’échelle à laquelle je pourrais comparer des proportions si différentes. De façon analogue, nous ne comprenons pas dans quel genre de système nous sommes. Nous savons comment faire des mesures et faire des recherches à notre propre échelle, en fonction de nos proportions. Nous comparons le poids de quelque chose par rapport à ce que nous pouvons soulever, la distance par rapport à jusqu’où nous pouvons voir, le bien et le mal-avec ce qui est bon ou mauvais pour nous. Notre spectre est un minuscule fragment de l’énorme échelle totale et nos distinctions sont minuscules.

Cependant, maintenant nous parlons du système spirituel dans lequel notre univers entier est imperceptible. Nous parlons des mécanismes qui sont énormes en raison de leurs caractéristiques qualitatives. Comparé à eux, notre monde tout entier est dans une seule qualité- un petit désir égoïste qui est animé par une petite étincelle de Lumière. La matière de ce désir est créée comme « quelque chose à partir de rien» par la Lumière qui a traversé jusqu’ici, ébauchant une projection exacte de la création spirituelle.
Et maintenant, à partir de cet état, vous êtes à spéculer sur la souffrance de l’humanité toute entière. C’est vrai, c’est comme cela que nous ressentons. Toute personne nie les choses selon sa propre imperfection et les juges en fonction de ce que ses yeux voient. Mais que pouvez-vous faire? C’est ainsi que nous devons avancer, et maintenant nous sommes incapables de percevoir quelque chose de plus. Il y a un gigantesque canevas défait devant vous, mais vous ne pouvez pas vous en sortir.

Nous sommes seulement en mesure de nous rattraper un peu sur le simple fait qu’il ya un manque de désir, un manque de récipients. Les questions abondent, « Le Créateur immuable peut-il changer ? Peut-Il créer une pierre qu’Il ne peut pas soulever? Pourquoi nous a-t-Il initialement rendus imparfaits? » Mais toutes ces énigmes sont inutiles.
Nous devons comprendre un principe de notre vie: nous devons passer par des états opposés. Ce n’est qu’à partir de ces opposés, en reconnaissant l’avantage de la lumière à partir des ténèbres, que nous formons les récipients pour des sensations plus hautes, plus élevées. Quand j’acquière les récipients qui sont prêts pour cela, le monde s’ouvre à moi. Rien ne m’est caché derrière un mur de pierre. Je dois simplement construire des récipients à l’intérieur de moi afin de voir la réalité.

Ce développement est nécessaire et le Créateur ne peut pas le faire arriver à l’avance. Pourquoi? Pour l’instant, je ne sais pas pourquoi. Je peux faire certaines conjectures, mais cela ne me donnera rien. Je vais tout mettrte de côté, en disant: «Je ne le crois pas! Il pourrait le faire! »Et il n’y a pas d’autres faits en face de vous.

Pourtant, il y a une règle: l’avantage de la Lumière est atteint à partir de l’obscurité. Toute chose est évaluée uniquement à partir de son opposé. C’est pourquoi nous devons passer par ces étapes pas à pas, en formant les récipients pour révéler la réalité où nous sommes.

Nous sommes dans le monde de l’Infini, mais vous ne le ressentez pas. Alors développez vos récipients. On vous a donné l’occasion de les développer, ou dit autrement, de les corriger. On vous a donné délibérément des désirs brisés qui sont opposées à ceux corrigées. Pour quoi faire? De sorte que vous puissiez les faire grandir et les collecter, en comprenant et révélant le monde.

Il n’y a pas d’autre moyen d’aller. Et plus tard, vous justifierez la création. Le long processus, qui dure depuis plusieurs milliers d’années durant lesquelles nous souffrons, c’est la vérité à notre échelle. Cependant, en réalité nous ne réalisons pas ce genre de proportions où nous sommes. Outre cette petite « pièce », il ya tout un monde en-dehors que vous n’avez jamais vu. Vous êtes comme un ver vivant dans un radis c’est l’exemple que le Baal HaSoulam donne.

Question: Mais pourquoi ce ver a-t-il parlé du Donneur et de Son amour?

Réponse: Dans le but d’aspirer à cela, afin de lui faire comprendre qu’il y a un objectif pour lequel cela vaut la peine de sortir du radis. En outre, non seulement vous recevez la compréhension de cela, mais aussi les moyens de le faire. Nous sommes tous comme des vers dans un radis, mais si chacun de nous commence à pousser les autres vers l’extérieur, nous allons vraiment sortir.

Par conséquent, il ya une solution. Tant que vous avez été satisfait par la vie dans ce monde, personne ne vous l’offrira. Mais maintenant vous êtes placé dans un nouveau système mondial et la solution vous est donnée.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La formule des désirs concensuelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur n’a-t-il pas créé la volonté de profiter du don sans réserve tout de suite? Pourquoi n’a-t-Il pas seulement créé le don sans réserve sans la réception? Pourquoi devons-nous révéler cette propriété du don sans réserve nous-mêmes, en exerçant notre libre arbitre? Pourquoi avons-nous besoin de cette attitude « double » envers la créature où la matière elle-même, la volonté de profiter, est égoïste et mauvaise, et la forme qu’elle doit acquérir est bonne ?

Réponse: Si je traite ces deux formes opposées correctement, c’est grâce à elles que je dispose d’une attitude correcte envers l’Hôte. L’attitude correcte ne peut pas apparaître si je n’ai pas de contraste l’une envers l’autre, ce qui signifie le désir de donner sans réserve que je peux développer en moi-même contre le désir de recevoir qui est incorporé en moi dans la forme négative opposée au don sans réserve.

Ainsi, je remercie la qualité négative comme la qualité positive, pour le mauvais état comme pour le bon. Après tout, la forme négative est nécessaires et correcte, et ensemble, elles se combinent en une seule forme et mènent au but.

Nous voyons dans le monde corporel que les atomes sont construits avec une combinaison de deux charges opposées, le moins et le plus, et avec des particules neutres. Ainsi, les connexions se produisent entre différents éléments opposés.

Ensuite, les atomes se combinent dans différentes structures, les molécules et les cristaux. Les éléments chimiques deviennent connectés en fonction de leur valence, c’est à dire le nombre d’électrons (les particules négatives) en orbite qui sont libres d’établir une connexion.

Toute vie est basée sur l’union et la séparation, la connexion à toutes sortes de formes. Toutes ces manifestations sont le désir de plaisir. Si une molécule possède deux électrons qui sont libres d’établir une connexion avec d’autres, ceci indique sa capacité à se connecter. Nous parlons toujours de désir que nous mesurons soit par le nombre d’électrons libres ou selon des forces ou d’autres qualités, telles que les forces d’attraction et de répulsion.

En conséquence, il s’agit toujours du désir. Les lumières jaunes et vertes, des sons différents, l’eau et le ciel sont différentes sortes de désirs. Nous sommes à l’intérieur de ce désir. Seul le désir a été créé.

Toutefois, dans ce désir, j’ai une sensation de moi et du monde extérieur: les niveaux inanimé, végétal, animal, et parlant, ou en termes de qualités spirituelles: « racine, âme, corps, vêtements, palais», qui sont aussi des désirs. Je dois tous les unir et les gérer afin que je puisse, avec leur aide, donner sans réserve.

L’image entière de la réalité, les milliards de personnes, l’univers et les mondes spirituels révélés dans le lien entre nous sont des formes du désir. Je ne peux pas faire autre chose que révéler de plus en plus de ce qui est à l’intérieur de ce système, cette sphère. Cela se révèle à moi en fonction de combien je suis capable de donner sans réserve avec l’aide de toutes ces formes de désir.

Nous vivons dans nos sensations, et c’est pourquoi nous ne comprenons pas ce qu’est désir lui-même. Plutôt, nous comprenons: «Je sens, je veux ». Le désir n’existe pas séparément, mais seulement comme je le ressens. Le désir perçu est déjà le « Moi ».

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/06/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

L’égoïsme: Un essor interrompu

Dr. Michael LaitmanPendant des millénaires, nous avons avancé avec la lente croissance de l’égoïsme et nous avons développé la société, les technologies et les diverses sciences en conformité avec lui. Puis, durant la Renaissance  une ascension a commencé qui a atteint son apogée à notre siècle, avec notre société de consommation.

Lorsque l’égoïsme ateint un certain niveau, il s’arrête soudainement, « interrompant son essor » et sa courbe se transforme désormais en une ligne horizontale. Il ne pourra pas aller plus loin.

 

Dans cet état, l’humanité commence à sentir une dépression car elle ne peut plus voir de quelles façons elle peut se satisfaire. Dans le passé, étant à des stades intermédiaires de notre développement, nous avons toujours aspiré à quelque chose de plus. Chaque fois, il nous a semblé que le prochain état serait meilleur que l’actuel, et nous voulions y parvenir. Nous avons élevé les enfants, en espérant que ce serait mieux pour eux que pour nous, que leur monde serait plus élevé, plus sage, et ainsi de suite.

Cependant, aujourd’hui, nous ne voulons pas avoir d’enfants parce que nous ne voyons pas comment leur vie pourrait devenir meilleure. Nous pensons que l’égoïsme ne peut plus croître, il n’a nulle part où se développer. Nous avons même commencé à limiter nos programmes spatiaux les plus ambitieux. Tout est en déclin. Outre cela, les ressources ne nous permettent pas de nous développer librement. Nous commençons à nous épuiser en termes d’énergie, de ressources et en termes de notre potentiel intérieur. Nous n’avons nulle part où nous développer, rien à espérer. «Je ne veux rien. »

Plus de 50% des gens dans le monde éprouvent une certaine forme de dépression. Nous ne parlons pas de drogue, de terrorisme, de divorces, d’éloignement mutuel, ou de conflits entre parents et enfants. Tous ces symptômes sont une indication que l’égoïsme commence à « manquer. » il ne peut plus se satisfaire au niveau actuel, sur notre petite Terre.

Les désirs égoïstes se composent en deux groupes:

1.La nourriture, le sexe, et la famille. Ces désirs sont naturels, ils sont présents dans tous les animaux et dans tous les humains.
2. La richesse, la puissance, l’honneur (qui sont essentiellement la même chose), et la connaissance. Ces désirs sont d’ordre social.

Aujourd’hui, ces deux groupes de désirs ne grandissent plus. Ils semblent avoir atteint leur pic et restent au même niveau.

Bientôt, ils vont commencer à diminuer. Un être humain n’aura plus besoin de tout cela: il va commencer à abandonner ses «conquêtes», pour se vider à l’intérieur, car il ne pourra pas s’attendre à de nouveaux désirs ou à de nouvelle réalisation. Dans notre monde, ces six désirs s’épuisent, et c’est aussi l’une des raisons, l’une des composantes, qui nous pousse vers le passage de la «Makhsom », la barrière entre les mondes. Ils nous poussent par les souffrances.

 

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, partie 7

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont les miens.
L’égoïsme est ancré dans la nature de chaque personne
La nature de chaque personne est d’exploiter la vie de tous les autres gens dans le monde pour son propre bénéfice [sans tenir compte du tout du profit de l’autre]. Et tout ce qu’il donne à l’autre [en l’utilisant] est seulement par nécessité, et même alors, il y a exploitation des autres, mais cel se fait astucieusement[en distribuant des prix ou des récompenses, des privilèges pour dissimuler l’exploitation], de sorte que son ami ne le remarque pas et lui concède volontiers.
– Baal HaSoulam, « La paix dans le Monde »
Toute chose en dehors de son propre corps est considéré comme irréelle et vide. Et tout mouvement que fait une personne pour aimer l’autre se fait seulement … pour recevoir une récompense. Ainsi, un tel acte ne peut pas être considéré comme «l’amour d’un autre », car il est jugé par sa fin. … Mais faire tout type de mouvement seulement comme un résultat de l’amour pour les autres, sans aucun espoir … d’aucune sorte d’autosatisfaction en retour, est totalement impossible par nature.

– Baal HaSoulam, Matan Torah (Le Don de la Torah), point 13