Avec quoi peut-on faire appel à la Lumière?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de ressentir au moins une infime partie du monde spirituel par le point dans le cœur?

Réponse: Comment est-il possible de ressentir quoi que ce soit dans un point sans volume? Pour ce faire, vous devez y ajouter le désir et l’intention. Le point en lui -même est sans forme, il n’a ni intention ni désirs. C’est juste un point.
Quel désir puis-je lui adjoindre ? Les kabbalistes répondent ceci: en plus du point, vous avez des désirs corporels (nourriture, sexe, et famille) et les désirs humains (l’argent, l’honneur et la connaissance). Pouvez-vous les combinez avec le point dans le cœur? Faites un essai, mais sachez que tous appartiennent à ce monde.
Où pouvez-vous obtenir les désirs, les aspirations pour le monde spirituel? Vous pouvez seulement les obtenir de l’environnement si vous le valorisez et le louez. Vous n’avez pas d’autre possibilité. Vous ne serez pas en mesure d’atteindre le point dans le cœur et d’entrer dans le monde spirituel avec vos désirs matériels. Votre seule chance est d’adhérer à un bon environnement et d’obtenir des amis leur désir, leur aspiration à cet objectif important.
Ensuite, vous allez commencer à avancer vers lui, pour former un récipient spirituel. Le point devient la base, et le désir que vous avez reçu devient le récipient. Vous demandez à la Lumière de venir. Cela vous influencera et vous donnera un écran. Ensuite, vous aurez la Lumière Réfléchie. De cette façon, vous aurez tous les éléments nécessaires.
La Lumière est en attente, l’environnement est présent, le point s’est réveillé, et les désirs du corps et de l’homme sont inhérents. Tout est prêt. Allez-y!
Question: Y a t-il des étapes sur ce chemin? Est-il possible de vérifier la direction ? Comment puis-je appuyer seulement sur ce point, pour le stimuler lui et non pas des désirs égoïstes?
Réponse: Pour ce faire, vous vous tournez vers l’environnement qui vous influence. Cet appel augmente votre point dans le cœur, et en réponse, vous recevez un nouveau désir, le seul désir avec lequel vous pouvez faire une demande vers le Haut.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash

Du don de la Torah au Donneur de la Torah

Dr. Michael LaitmanShamati (« J’ai entendu ») n°161, « La question du don de la Torah » : En ce qui concerne le don de la Torah sur le mont Sinaï: cela ne signifie pas que la Torah ait alors été donnée et que maintenant elle ne l’est pas. Au contraire, le don de la Torah est une chose éternelle que le Créateur donne toujours. Cependant, nous sommes inaptes à la recevoir. Mais alors, sur le mont Sinaï, nous avons reçu la Torah. Et le seul mérite que nous avions alors, c’est que nous étions comme «un homme dans un seul cœur ». Cela signifie que nous n’avions tous eu qu’une seule pensée: la réception de la Torah.Cependant, du point de vue du Créateur, Il donne toujours, comme il est écrit … « l’homme doit entendre les dix commandements sur le Mont Sinaï chaque jour ».
Cela signifie que la Torah nous est donnée maintenant et l’a toujours été, mais alors nous avions été comme un seul homme dans un seul cœur. C’est pourquoi nous avons pu recevoir la Torah, mais maintenant nous ne pouvons pas parce que nous sommes séparés. Une fois que nous serons unis, le don aura lieu à nouveau.
Les dix commandements reçus du Créateur sont toujours devant la personne, et il y a toujours la possibilité d’utiliser la Lumière appelé Torah dans son intérêt ou à son détriment. Le travail correct et le grand désir de parvenir à un état plus avancé attirent à nous la Lumière environnante. C’est ce qu’on appelle étudier la Torah et aspirer à apprendre ce qui y est écrit, de ressentir ce qui est dit sur son utilisation, sur nos états et nos qualités.
Je dois les ressentir quand j’étudie et devenir semblable à eux. Je veux entrer dans cette image qui parle de moi et commencer à y vivre, à laisser se réaliser à l’intérieur de moi cette histoire que je lis maintenant. Ce sont les efforts que nous devons faire valoir, vouloir devenir des adultes. Si nous acceptons ces conditions et que nous les utilisons correctement, cela signifie que nous avons fait les efforts, comme il est écrit: «j’ai travaillé et j’ai trouvé ».
Ensuite, ma réalité change, parce que mon désir change. Il commence à se construire à partir de la Lumière Environnante et à percevoir en lui-même l’image du Dieu de la Torah, l’image du Créateur. La lumière corrige mon désir, et donc je commence à réaliser l’attribut du don sans réserve ; je vais du don de la Torah à la réception de la Torah et de là, au Donateur de la Torah.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Shamati # 161

Offrir une solution au monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Des millions de personnes dans le monde entier souhaitent grandir spirituellement. Mais qu’en est-il du reste?

Réponse: Tout le monde souffre, tout le monde se sent mal. Regardez comment l’agitation se développe partout dans le monde. N’est-il pas évident que nous sommes sur le versant de l’adversité? Ce processus s’accélère à une vitesse remarquable. J’ai récemment reçu une lettre d’Espagne où les gens ordinaires sont confrontés à des problèmes graves. Le chômage est vertigineux.
C’est ainsi que le Créateur est en train de pousser et de tourner tout le monde à Lui faire face. Qu’ils le veuillent ou non, les gens commencent à se demander: «Que faisons-nous? ? Comment pouvons-nous sortir des difficultés ? » Tout d’abord, voici la clé pour éviter la crise : si une personne n’a rien à manger et pas d’argent pour payer le loyer, si il ou elle n’a pas les premières nécessités, les choses spirituelles ne l’intéresseront guère. Mais vous pouvez leur montrer quelle est la solution.
Lisez ce que les analystes écrivent, cherchez où vous voulez: aujourd’hui, personne n’a de solutions aux problèmes auxquels le monde est confronté. Au moins, c’est déjà bien évident. Ceux qui sont encore au pouvoir ainsi que les commentateurs politiques sont pleinement conscients que nous sommes arrivés dans une impasse. Personne n’a le courage de lever la main pour offrir une solution venant de lui. Il est effectivement bien évident que tout ce qu’il pourrait offrir est irréaliste et impraticable. Dans ce type de situation, c’est à nous de parler. Et nous devons nous dépêcher de le faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le moteur alimenté par la honte dévorante

Dr. Michael LaitmanLe pire état et le plus douloureux expérimenté par Malkhout est l’état d’accomplissement total de la Lumière dans le monde de l’Infini, car elle n’a rien avec quoi se couvrir. Tout cela force Malkhout à subir de multiples transformations que nous appelons mouvements, actions.Cette chaîne de réactions par laquelle doit passer Malkhout est considérée comme un mouvement de sa part. Par conséquent, tout se rapporte aux sensations internes, à la sagesse intérieure, au mouvement interne, et au fait que tout est fait uniquement par le désir et l’intention qui l’accompagne. Rien d’autre n’est vrai, sauf cela !

Notre monde que nous observons tout autour est imaginaire. Tout se déroule à l’intérieur de Malkhout du monde de l’Infini, jusqu’à ce qu’elle se complète et commence à recevoir dans le but de donner sans réserve, ce qui signifie abandonner le sentiment de recevoir de l’autosatisfaction comme c’était l’habitude avant la première restriction. C’est ainsi, même si cette première sensation n’est pas considérée comme égoïste puisque Malkhout n’a pas commis cela consciemment et ne savait pas dans quel état elle entrait.

Ainsi, le mouvement spirituel n’est pas mesuré et évalué par le nombre d’actions corporelles, mais seulement par les états intérieurs qu’une personne traverse. C’est pourquoi c’est si difficile à mesurer. Tout le monde ne cesse de demander: comment puis-je savoir jusqu’où j’ai avancé? En fait, cela peut seulement être mesuré lorsque vous êtes entré dans le monde spirituel et que vous pouvez compter précisément le nombre d’actions spirituelles que vous avez effectuées.

Regarder un petit enfant, on voit qu’il n’a aucune idée de là où il se trouve et de ce qu’il fait. Seulement, comme il ne cesse de grandir, il perfectionne la qualité de son esprit et commence à compter ce qui s’est passé hier, aujourd’hui, et ce qui sera pour demain. Il apprend la perception du temps et plus tard, le mouvement. On l’enseigne: fais ceci et ne fais pas cela. En d’autres termes, il commence à atteindre certaines choses et la connexion entre elles, il apprend comment faire la transition d’un état à l’autre consciemment, à écouter et à suivre ce que les adultes peuvent recommander.

C’est pareil dans le monde spirituel, et nous en venons à accomplir les actes spirituels. Mais tous ont lieu uniquement à l’intérieur d’une personne. A l’extérieur, rien ne se passe, et rien ne dépend de l’action extérieure. Et pourtant, nos actes extérieurs peuvent influencer notre état intérieur, car cela est en rapport avec la psychologie humaine.

Nous nous impliquons dans la société environnante par le biais de notre participation personnelle, certaines actions corporelles, et grâce à cela, nous nous unissons avec cela intérieurement. Et ce lien interne nous impacte et est compté comme notre travail spirituel.

Par conséquent, tout dépend de notre conscience du mal-c’est pourquoi nous étudions et travaillons spirituellement. L’instant où une personne ressent son égoïsme, elle est prête à prendre des mesures spirituelles, ce qui signifie se changer intérieurement, afin de se débarrasser de ce mal. Et puis la question est de savoir de quel mal il s’agit : quelle est sa taille en qualité et en quantité par rapport au don sans réserve ou à la réception.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 6/6/201, Talmud des dix Sefirot Dictionnaire

Attention au chien !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ressens de la haine envers les autres, je sens comme si un «animal» était caché en moi, plus fort que moi. Comment puis-je prendre le pouvoir sur cet «animal»?

Réponse: Il impossible de prendre le pouvoir sur son ego sauf à une seule condition : si nous voyons combien nous perdons à cause de cet «animal» qui nous contrôle. Nous sommes gouvernés par notre ego, et il ne nous permet pas de parvenir à une vie éternelle et parfaite dans un monde bon et gentil.

Si je voyais à quel point mon ego me vole, combien il a m’a pris et qu’il ne me donne pas, alors je le détesterais. Mais je ne le déteste pas et même je l’aime, je m’identifie avec lui parce que ma vie entière est, en fait, pour le combler. Comment puis-je ressentir que mon ego est en fait ma mort?

La chose la plus importante que je puisse faire est d’entrer dans le groupe, l’environnement, de sorte que s’élève pour moi l’importance de la spiritualité, l’importance du don sans réserve et de l’unité avec les autres parce que c’est grâce à ceci en particulier que je dévoile la vie sur le plan humain. Si je suis impressionné par l’environnement et qu’il peut m’influencer, alors je vais atteindre assez de force pour surmonter mon ego.

Tous nos travaux et nos efforts sont nécessaires pour parvenir à la réalisation du mal, notre désir égoïste. Aujourd’hui, ce qui me semble utile c’est : plus je désire et plus je gagne, je gagne le pouvoir, je vole. Plus, plus, plus … Dans notre société, ceux qui ont un grand ego semblent avoir plus de succès.

Je dois me convaincre que l’obtention d’une bonne vie dans ce monde me prive d’une belle vie spirituelle, et me trompe en me présentant une belle vie ici, dans ce monde. Cela n’est possible que dans un environnement qui peut « me laver le cerveau», m’influencer, me persuader. L’avis de l’environnement peut tellement travailler sur moi que je veuille aller au-delà du pouvoir de mon égoïsme.

Ensuite, je vais commencer à expérimenter la vie à un niveau différent que je ne ressentais pas avant. Cela se produit instantanément, il n’y a pas de transition. Je ressens immédiatement qu’il y a une vie en dehors de moi, pas à l’intérieur de moi quand je ne cessais d’avoir envie de profiter autant que possible. Au contraire, je sens la vie quand je sors de cet «animal» qui ne peut rien absorber du tout.

En faisant le premier pas, je dévoile le monde Supérieur d’un coup. Qu’est-ce que «le monde Supérieur ? » La réalité dans laquelle je vis maintenant est appelée «ce monde ». Mais la réalité que je ressens hors de moi, dans la connexion avec mon ami, avec un autre être humain, est appelé «le monde Supérieur » parce que c’est le niveau de l’homme qui est plus élevé que le niveau animal.
Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

La nécessité de se connecter

Dr. Michael LaitmanQuestion: où réside notre connexion par rapport aux enregistrements spirituels, les Reshimot?

Réponse: Ce que je tire de l’environnement est un nouveau désir avec lequel je fais appel à la Lumière. Ce désir est ce que nous appelons la nécessité de se connecter.

Plus fort est le lien qui nous unit, plus nous nous élevons sur l’échelle des mondes spirituels, en nous rapprochant, nous unissant, nous reliant les uns aux autres, jusqu’à l’Infini même où tout est uni. Là, nous devenons une seule âme.

Chaque âme individuelle dépend du degré atteint de la connexion intégrale. Par exemple, je vois juste une petite partie de ce qui m’entoure, et c’est ce qui définit mon âme, alors que tu as révélé quelque chose de beaucoup plus grand à côté de toi, et cela m’inclut probablement aussi. Tout le monde travaille avec son âme jusqu’à ce que tous les désirs se lient en une seule âme.

Béni avec le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit: « Soyez béni dans toutes vos actions. » Que signifie être «béni»?

Réponse: « Heureux » signifie qu’il m’est attribué la propriété du don sans réserve dans mon désir de recevoir. Je trouve sa faille et je travaille dur pour me préparer, après quoi je reçois du Créateur « la bénédiction », l’intention de donner davantage sans réserve dans tous mes désirs.

La bénédiction est Bina. Avec quoi d’autre une personne peut-elle être bénie? Que peut-il nous manquer d’autre à part, la lumière qui corrige? Il n’y a rien. La création tout entière est faite de désir, et si elle augmente l’intention de donner sans réserve, nous sommes déjà bénis car il n’y a pas d’état aussi parfait que ça. C’est tout ce dont nous avons besoin.

On dit qu’une personne devrait recevoir cent bénédictions par jour. En d’autres termes, il faut corriger son récipient tout entier pour s’adapter au don sans réserve, les dix Sefirot, dont chacune se divise en dix. Ces cent bénédictions deviennent l’une des cent portes (Shaarim) parce que dans son état ​​actuel, une personne évalue (Meshaher) le Créateur avec son récipient corrigé qui est rempli de la lumière.

 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/06/2011, Écrits du Rabash

Vivre selon des règles différentes

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique que si nous voulons revenir à notre racine (ce qui est exactement ce à quoi nous aspirons, ce qui est important pour nous), nous devons nous élever au dessus de notre univers à la dimension supérieure, au-dessus du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). En d’autres termes, nous devons effectuer une action opposée à la brisure de ce seul désir créé : nous avons à nouveau besoin de nous connecter les uns avec les autres. 

Notre égoïsme ne disparaît pas dans notre connexion, mais plutôt, nous obtenons la force de le surmonter. Ainsi, la force de notre unité est 620 fois supérieure à ce qu’elle était initialement, au moment de notre création, et c’est pourquoi nous ressentons et nous comprenons : nous-mêmes, la réalité, et le Créateur comme ils sont. C’est pourquoi nous grandissons dans notre monde et nous nous développons du niveau minéral, au végétal, animal et humain, où le niveau de l’homme implique la similitude avec le Créateur.

Nous nous sommes développés depuis de nombreuses années sur le plan humain, jusqu’à ce que notre ego soit devenu si énorme que nous n’ayons pas pu nous entendre les uns avec les autres comme avant. Dans les générations précédentes, nous étions connectés les uns avec les autres. Chacun se ressentait comme s’il appartenait à une famille, avait une maison, des parents, enfants et petits-enfants. Il savait qu’il avait des parents et amis qui pourraient l’aider dans les moments difficiles. Les gens étaient attachés à leur famille, et ils vivaient dans de grandes familles, clans, et tribus.

Aujourd’hui, nous nous sommes rapidement déconnectés de nos proches et nos enfants grandissent loin de nous encore plus rapidement. La connexion entre nous est perdue, et nous n’en ressentons aucun besoin. La famille ne semble pas une chose obligatoire. Cela n’a pas d’importance si nous sommes seuls; nous nous sentons libres de cette façon. Notre désir égoïste a tellement grandi que nous ne se soucions pas de nos parents, et nous ne sommes guère intéressés par nos amis.

Avant, nous avions l’habitude d’avoir beaucoup d’amis. Nous étions membres de divers clubs et rencontrions des gens qui avaient des intérêts similaires. Aujourd’hui, on a à peine un ami. Les gens préfèrent se tenir de leur côté. Ils sont indifférents à leur pays et peuvent se déplacer à différents endroits d’un cœur léger. Le monde est devenu rond et sans frontières.

En outre, le développement de l’ego nous a amené à un point où nous avons perdu entre nous la connexion égoïste naturelle. L’ego nous a préparés à un état où nous pouvons nous unir par les liens d’une nouvelle connexion que nous réalisons et complétons, afin que disparaissent toutes les frontières et les différences naturelles entre nous qui ont été causées par l’égoïsme, et que nous puissions remonter au niveau de «l’homme», organisée non pas par le degré de parenté, mais en fonction de l’affinité spirituelle.

Du cours n°2 de la Convention de Madrid, du 03/06/2011

Le déclin de développement égoïste

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans la première génération de personnes qui se réveillent pour découvrir le sens de la vie et pour comprendre pourquoi ils vivent. Dans les générations précédentes, nous avions l’habitude de vivre comme des animaux. Nous n’avions que l’égoïsme, le désir de profiter, qui ne cessait de nous pousser vers l’avant, et à travers lui, nous avons essayé de nous satisfaire par une course sans fin d’un plaisir à l’autre. Cependant, nous n’avons jamais été satisfaits parce que le plaisir est opposé au désir de recevoir, comme les deux pôles dans un circuit électrique, qui sont opposés l’un à l’autre.

The Decline Of Egoistic Development_1

Dès que la Lumière touche le récipient en désirant y entrer, se produit immédiatement un anéantissement, un «court-circuit », et ils s’annulent l’un l’autre. Chaque fois que nous voulons profiter de quelque chose, il suffit de toucher juste le plaisir, et il disparaît. On sent le goût des aliments, mais il s’en va. Nous voyons quelque chose de beau, mais le charme se dissipe. Les sentiments positifs ne restent pas avec nous, et nous ne sommes pas en mesure de les accumuler ou de les ajouter de jour en jour à notre « tirelire ».

En fin de compte, nous voyons que notre génération est au désespoir. Les gens n’ont rien avec quoi se satisfaire ; ils ne ressentent pas la saveur ni le plaisir. Ils utilisent des drogues pour échapper et ils se calment avec des médicaments et des antidépresseurs. Pourquoi?

Notre désir égoïste qui a été de plus en plus important à travers l’histoire a cessé son développement. Depuis des milliers d’années, il gagnait de la force, et il nous a semblé que nous allions continuer à trouver de plus grands plaisirs dans de nouveaux désirs. Le sentiment de plaisir est le sentiment de la vie. Mais aujourd’hui, notre désir de recevoir est devenu complètement rassasié, et nous sommes tombés dans le désespoir de l’impuissance, ne voyant aucune possibilité de nous déplacer ailleurs.

C’est un moment particulier, une condition spéciale, et c’est pourquoi le Baal HaSoulam a écrit qu’il était heureux d’être né à l’époque où il est possible de diffuser la sagesse de la Kabbale. Pourquoi est-ce possible? «Kabbalah» signifie réception en hébreu. Elle nous enseigne comment atteindre la sagesse, à nous remplir avec un plaisir infini, ne ressentant pas le plaisir disparaître ni notre mort lorsque les plaisirs disparaissent. La sagesse de la Kabbale nous conduit au plaisir sans fin ce qui signifie la vie éternelle.

The Decline Of Egoistic Development_2

En outre, la Kabbale nous amène à un degré où nous devenons maîtres de nos vies. En même temps que le désir de recevoir est devenu trop rassasié, le «point dans le cœur» (•) s’est révélé dans une personne, qui est une propriété supplémentaire, le désir de donner sans réserve.

Le plus et le moins, le désir de donner sans réserve et le désir pour les plaisirs existent dans la même personne, et elle acquiert la liberté de choix. Aujourd’hui il a deux forces, et en les développant l’une contre l’autre, on commence à les contrôler, c’est-à dire à se contrôler. On décide quel chemin prendre et quelle mesure de désir utiliser.

Ainsi, on évolue en trois lignes: on fait la ligne médiane à partir des lignes droite et gauche. En fait, cette ligne du milieu est appelé «l’homme» (Adam), car il l’a faite, il a formé son essence intérieure, et, par conséquent, elle lui appartient. Avant cela, dans toutes nos réincarnations nous nous sommes développés de la même façon que les animaux, poussés par notre désir égoïste, et avons reçu d’avantage de plaisirs en fonction de ses ordres.

Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore contrôler nos désirs parce que nous avons seulement un petit point dans le cœur. Nous nous réunissons et étudions la sagesse de la Kabbale qui explique la façon de développer ce point pour avoir deux grands désirs. Ensuite, nous ne serons plus régis par En-Haut par la force de l’égoïsme; au contraire, nous tiendrons deux forces dans nos mains et seront en mesure de nous élever au-dessus de cette vie.

Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

Déversez la chaleur de nos cœurs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Aujourd’hui, beaucoup de gens viennent à nous pour la fête de Chavouot. Certains d’entre eux ne sont pas liés à la Kabbale en aucune façon. Comment doit-on les traiter?

Réponse: Il est très important de les enflammer avec l’inspiration à travers des chansons, des danses, et la chaleur des cœurs ouverts. Parler avec eux n’est pas si important car les gens ont du mal à sentir la différence par l’ouïe. Vous pouvez penser que ma conférence est la chose la plus importante dans tout cela, mais ce n’est pas le cas. Les gens ont besoin de rentrer chez eux de bonne humeur grâce à de tels rassemblements.

Je ne serai pas en mesure de leur donner une bonne humeur ou de l’inspiration autant que je voudrais. Tout cela est «l’esprit sans élévation ». Vous devez y apporter votre esprit. D’ailleurs, parmi les gens, il y aura beaucoup de nos amis avec le même «bagage».

La chose la plus importante est la sensation intérieure qui va rester chez les gens quand ils partent, même si elle n’est pas revêtue de tous les mots. Si une personne est incapable de rester en place, cela signifie que le résultat a été accompli.

Question: Est-ce que cela les influencera spirituellement?

Réponse: Oui, car ils veulent néanmoins nous rejoindre et faire partie de cela. Il s’agit de la façon dont cela fonctionne. Rien ne passera par l’esprit de toute façon.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 06/06/2011, Écrits du Rabash