Au nom de sauver des vies

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles sont les valeurs que la société devrait inculquer à une personne?

Réponse: La société doit prêcher par l’exemple au lieu de parler parce que tout l’enseignement est basé sur l’exemple. Dans l’ex-URSS il ne manquait pas de belles paroles, mais les exemples ont été absolument les pires qui soient. Par conséquent les gens riaient du contraste entre les slogans et la réalité.

Les gens ont besoin d’exemples qui ne peuvent être fournis que par les médias comme la radio, la télévision, Internet, et la presse. Les gens doivent entendre de toutes les sources qu’il n’y a rien de mieux ou de plus important que l’unité, la participation, et l’intérêt commun; que cela est d’une importance vitale et que c’est la principale préoccupation de tous.

Et même si ce processus n’a pas encore commencé et que nous ne faisons que les premiers pas, néanmoins, nous le disons en concorde, tous ensemble ; nous envoyons un avertissement très semblable à celui contre le tabagisme: la haine et les conflits signifient la mort et doivent être éradiqués. Ainsi, en l’espace de quelques années la haine, semblable au fait de fumer, deviendra tout à fait inacceptable et mal vu dans la société.

La clé est de commencer le processus de l’éducation globale. Les gens doivent réaliser que la nature veut nous unir. Vous n’avez pas à demander l’impossible aux gens, vous n’insistez pas sur n’importe quoi: il vous suffit d’organiser pour eux un environnement adéquat qui ne parle que de ça.

Dans ce cas, personne ne sera pas capable de montrer ouvertement qu’il s’oppose à l’unité, tout comme aujourd’hui on ne peut pas contester l’interdiction de fumer dans les transports publics. C’est ainsi que les lois sont introduites dans la société.

Il est important de souligner le fait que la nature l’exige de nous et que c’est le cours de notre développement. Nous ne disons pas simplement : «Mes amis, vivons en paix! » Nous sauvons la vie des gens ici sur Terre.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Les principes de l’éducation globale.

Qui décide : le désir ou la lumière?

Dr. Michael LaitmanCe n’est qu’après que nous ayons appliqué tous les efforts pour nous unir les uns avec les autres que nous pouvons accélérer notre développement et retourner à la sensation authentique et corrigée de la réalité, afin de nous réveiller de ce rêve, de cette dissimulation, dans lesquels nous vivons. Nous pouvons aller selon le chemin de la souffrance, mais ce n’est pas un développement! Nous n’arrivons pas au désir autonome pour revenir à la Lumière, à l’état d’adhésion avec Lui, dans lequel nous avons déjà existé dans le monde de l’Infini.Nous devons revenir au monde de l’Infini et fusionner avec le Créateur en un tout, mais le faire par notre propre désir et par nous-mêmes. Cela ne devrait pas être comme c’était plus tôt, lorsque, n’ayant pas l’intention, nous étions sous le règne de la Lumière qui soutenait notre relation avec sa force, en dépit de l’opposition complète de nos désirs. La Lumière tout simplement nous avait remplis sans notre accord: C’est ainsi que nous avons existé pareils à Elle, soutenus par sa force.

Mais maintenant, nous devons y venir par notre propre autorité. Premièrement, il y a eu le désir et puis son contact avec la Lumière. Dans le premier état 1, la Lumière précède le Kli(récipient). Dans l’état final 3, lorsque nous revenons à cette même âme unifiée, le désir précède la Lumière.

Et toutes les souffrances et les afflictions qui nous poussent vers l’avant ne mènent pas à l’avancement réel; nous ne corrigeons rien ainsi. Après tout, nous n’avons rien fait nous-mêmes. Et si seulement nous essayons d’agir, ce qui signifie travailler sur notre union que nous atteignons à l’encontre de notre désir égoïste, contre notre résistance, alors seulement, alors seulement nos efforts sont considérés comme notre contribution à la correction.

Ainsi, la Lumière ne nous concédera et ne nous permettra jamais de progresser sans notre participation libre et le désir de revenir à l’état de l’unité. Nous devons nous-mêmes décidé que nous sommes de retour au don sans réserve -dans la mesure où nous avons l’unité contre la force de la brisure, qui demeure parmi nous.

Quelqu’un doit comprendre que, dans ses efforts pour s’unir avec les autres, il y trouvera tout: la force de séparation, de rupture, et la haine, ainsi que la force de surmonter cette division: la force de l’amour et de la connexion. Et que de tels actes vont à son compte et le font se rapprocher de la correction finale. Ils sont la seule indication de ses progrès.

Dans toute situation, nous devons essayer de nous voir comme un homme dans un seul cœur qui représente notre âme collective.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

Le chemin vers le groupe

Dr. Michael LaitmanNotre monde est construit du désir de recevoir et est contrôlé par le plaisir, après lequel ce désir continue de courir. Nous sommes constamment tourmentés, soit par l’absence de plaisir soit par l’absence d’un signe de sa Lumière venant du futur, qui nous oblige à nous développer.Quand une personne prend plus ou moins conscience de ce qu’il ou elle veut, c’est considéré comme le « gène du développement » (Reshimo), qui est la partie du désir, qui voit en quelque sorte le bonheur futur et aspire précisément à cela. Dans notre monde, ce développement se produit naturellement. De nouveaux désirs continuent de se dérouler en nous, tandis que contre eux, il y a la Lumière Environnante qui attire les désirs à elle -même, au plaisir.

Essentiellement, l’homme est le désir qui aspire à se sentir bien. Et si l’on s’arrête soudainement de ressentir tout plaisir, nous allons immédiatement sentir un arrêt et un manque d’énergie pour passer à autre chose car le plaisir désiré était précisément notre source d’énergie.

Ainsi, nous continuons à nous développer, en nous déplaçant en avant le long de la chaîne des Reshimot qui ont été actualisés automatiquement en nous, sans nous en rendre compte. Mais cette chaîne est finie, et elle est arrivée à sa fin! Et maintenant, elle cède la place à un gène spirituel tout à fait unique, dans lequel le Reshimo (désir) et la Lumière Environnante qui l’éclaire ne se correspondent pas et sont même opposés l’un à l’autre.

Et il s’avère que je ne vois pas comment je peux recevoir cette Lumière qui me tente. Quelque chose fait m’appelle, mais je ne sais pas comment y arriver parce que d’abord, je dois devenir semblable à Elle, je dois recevoir un écran anti-égoïste pour cette Lumière.

À ce stade, quelqu’un s’arrête dans son élan et ne peut pas bouger. Tout ce qu’il peut faire est de demander: « Dans quel but ai-je besoin de cette vie, et que dois-je faire après ? » comme s’il était acculé dans une impasse. Cette période peut durer longtemps parce que tout le développement spirituel exige de nous de nombreux efforts internes, jusqu’à ce qu’on s’y habitue et qu’on devienne réceptif.

Et enfin, on fait encore un certain changement dans sa vie: on arrive à l’endroit où on entend qu’il est possible d’actualiser ce nouveau désir, afin de parvenir à l’accomplissement. On ne comprend pas encore comment l’accomplir entièrement, mais on commence déjà à aller de l’avant le long des degrés de compréhension: 0-1-2-3-4 qui doivent être parcourus jusqu’au bout, au dernier degré 4, de sorte qu’on puisse comprendre quelque chose à partir de ce segment de son développement.

Et puis, on recommence un nouvel autre cycle : 0-1-2-3-4, et ainsi de suite. Et tout cela peut prendre plusieurs mois. Mais maintenant, tout en se déplaçant le long de ces étapes préliminaires: 0-1-2-3-4 quelqu’un ressent qu’un secret est caché dans ce lieu, qui l’attire et ne le laisse pas partir.

Ainsi, peu à peu on devient prêt à entendre des termes tels que «groupe» et «correction» qui doit être effectuée avec son aide, ainsi que la correction du monde entier. C’est un processus assez long. Mais le fait est qu’une personne obtient finalement de savoir qu’il lui manque une nouvelle force : l’équivalence entre la nature de son désir et son accomplissement.

Le désir doit correspondre à sa réalisation! C’est le désir de recevoir du plaisir, mais il doit apprécier le don sans réserve, et alors il sera comblé. Après tout, un accomplissement qui se tient devant, c’est l’accomplissement dans le don sans réserve. Et pour apprendre à apprécier le don sans réserve, une personne est amenée à un groupe où elle commence progressivement à comprendre le lieu où elle a été ramenée et ce qui s’y passe.

On comprend soudain de quoi parlaient tous les articles, qu’on avait l’habitude de lire et de discuter sans aucune idée de ce qu’on disait, dans quel genre de groupe on se trouvait, et sans comprendre pourquoi on était là et comment on s’y était retrouvé. Mais maintenant, on peut progressivement comprendre que le groupe est, en effet, le lieu de l’actualisation de son accomplissement spirituel, on se rend compte que ce n’est qu’avec son aide, qu’on sera en mesure de changer le type de son accomplissement, allant de la réception au don sans réserve.

Si on fait ainsi, on sera en mesure de profiter de la Lumière qui viendra nous combler tant qu’on étend son désir de profiter du don sans réserve.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

La joie nous donne de la force sur le chemin

Dr. Michael LaitmanDans notre monde « faire semblant » ressemble à quelque chose de sale. Nous faisons des reproches aux gens pour cela, «Pourquoi êtes-vous si peu naturel ? Pourquoi faites-vous semblant et mentez-vous ? »Mais dans notre cas, nous faisons semblant ou nous jouons avec les actions les plus naturelles et authentiques, car elles nous aident à nous élever au-dessus du monde matériel. Tandis que je « joue » des états spirituels, je m’imagine là-bas et je m’élève vers eux.

Je ne veux pas seulement divertir les autres en leur transmettant ma joie. La joie n’est pas tout simplement rire, mais c’est l’accomplissement par la confiance et l’exactitude de la voie, le but auquel je crois et cette joie me donne de la force.

C’est l’accomplissement même qui doit régner à l’intérieur de chacun d’entre nous, en vertu de notre unité, ce qui signifie dans l’état véritable et corrigé, dans le monde de l’Infini. En le jouant, je fais des efforts pour réaliser notre désir commun (le récipient spirituel ou Kli) tout comme dans l’état du monde de l’Infini.

Il s’agit d’un jeu exalté et très intéressant qui rappelle le jeu du Créateur avec le Léviathan (la baleine mythologique). Le Créateur, le désir de donner sans réserve, joue avec la création qu’Il a créée, le désir de profiter, en la faisant tourner dans toutes les différentes directions et en la remplissant avec la Lumière de Hokhma.

C’est ainsi que je veux remplir tout le désir commun de notre groupe commun de profiter de la Lumière de Hokhma. Cela signifie que je joue avec des choses très élevées, même si cela paraît comme une action très simple que toute personne est capable de faire.

Nous devons comprendre que du point de vue d’une personne, ce jeu est une action très sérieuse. Et notre ego ne nous permet pas d’abaisser notre orgueil, afin de faire partie de ce jeu et de commencer la réalisation de ces actions par rapport au groupe. Certes, il y a des gens qui trouvent cela facile à faire à l’extérieur, alors que d’autres trouvent plus facile de s’exprimer intérieurement. Mais le travail intérieur est l’obligation de chaque personne et doit se traduire par une excellente humeur maintenue dans le groupe.

Extérieurement les choses peuvent varier. Il y a des moments où à l’extérieur il faut faire semblant d’être inspiré tout le temps parce que si vous êtes entouré de « petits enfants », vous ne pouvez vous permettre de prendre la liberté de leur montrer le véritable état. Toutefois, s’il s’agit d’un groupe d’étudiants de niveau avancé, ils peuvent faire l’inverse: au lieu de jouer à l’extérieur, ils peuvent rester sérieux et même exprimer leur tristesse en vue de créer une opposition entre l’intériorité et l’extériorité. C’est ainsi que les grands kabbalistes du passé se comportaient. Cependant, nous sommes encore petits et devons jouer ou à faire semblant à l’extérieur, en exprimant la joie.

Naturellement, toute notre diffusion doit consister en des programmes qui apportent la joie et laissent les gens dans la bonne humeur. Il devrait y avoir moins de chansons qui soient tristes et douloureuses, et plus de bonheur! Nous devons sentir le cœur de l’ami ou du large public et prendre soin de ne pas les abattre ou de leur faire ressentir une profonde tristesse, mais plutôt de leur faire sentir la joie et l’union. C’est toute la sagesse.
De la première partie du cours quotidien de Kabbale, Préparation à la Convention WE!

Le rayonnement de l’âme intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie pénétrer dans le système intégral des âmes dont parle le Zohar ?

Réponse: Cela ne peut pas être expliqué par des mots. Si nous pouvions pénétrer à l’intérieur de ce système, nous expérimenterions des phénomènes spirituels derrière les mots du Zohar et nous ressentirions ce que signifie chaque mot. Nous serions en mesure de reconnaître l’ensemble de ces propriétés et de ces désirs. Nous comprendrions pourquoi ils ont ces appellations et sont définis par ces types de relations entre eux. Tout deviendrait clair.

Cependant, tout cela se déroule à partir de la vision intérieure du système. Les âmes sont reliées les unes aux autres dans un seul organisme, dans un soutien mutuel, la garantie, le partenariat et l’annulation de chaque âme devant toutes à un degré plus ou moins grand, à tous les niveaux possibles, tandis que chaque âme fonctionne encore au-dessus de son ego.

Dans le système où nous sommes liés les uns aux autres sur le plan interne, nous nous unissons au dessus de notre égoïsme. Dans ce cas, vous pouvez voir l’ensemble du système. Dans le même temps, vous êtes également en mesure de voir ce monde comme plus externe en comparaison avec le système interne puisque ce monde est dans l’égoïsme et est contrôlé par celui-ci.

Dans le système spirituel, nous sommes motivés par l’aspiration à l’unité alors que dans ce monde, nous sommes gouvernés par l’inclinaison vers le séparatisme, le retrait de l’autre, le désir de pouvoir personnel, et l’orgueil vain. Ce sont deux forces opposées.

Dans ce monde, j’annule les autres et je m’exalte, alors que dans le système interne, je m’annule moi-même et j’exalte les autres. C’est la tendance, et c’est pourquoi ces deux systèmes semblent si différents.

Dans la mesure où une personne est impliquée dans le système interne, elle arrive à voir les liens entre toutes les âmes. Elle sent combien tout est entièrement harmonisé et la force de vie, le don sans réserve mutuel qui forme des milliards de canaux entre les âmes, circule entre elles, alors que cette multitude de canaux lumineux se transforme en Lumière parfaite qui remplit les relations entre toutes les âmes.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale, Le Livre du Zohar

Un adieu à l’ancien monde

Dr. Michael LaitmanLe développement matériel de l’homme s’arrête et libère de l’espace pour une nouvelle étape de l’évolution.
Aujourd’hui, toutes les sphères de notre vie sont imprégnées de désespoir. C’est arrivé à un point où nous ne savons pas quoi faire avec nos enfants. Après tout, nous les avons amenés dans ce monde pour une bonne vie, mais ce n’est pas ce que nous voyons approcher dans le futur.

Pourquoi une personne s’harnache-t-elle d’elle-même à une vie de famille si elle ne lui apporte pas de changements positifs? Il devrait y avoir une raison pour prendre sur soi un tel fardeau.

Être attaché à un lieu particulier ou à un pays est devenu une chose du passé. Les gens veulent simplement une vie meilleure, et ils sont prêts à aller partout où ils peuvent la trouver. C’est ainsi que nous brisons toutes les frontières, les limites, et les vieux « emballages », dans lesquels nous nous sommes développés pendant des milliers d’années.

Dans le passé, il était clair pour une personne qu’elle appartenait à une certaine nation, un lieu et une culture, qu’elle était attachée à sa famille et à tout ce qui représentait la fondation de la vie à cette époque. De génération en génération les pères enseignaient à leurs enfants une profession: un fils de forgeron finissait par devenir forgeron, et un fils de berger devenait berger. Un jeune homme savait qu’il allait épouser une fille d’un village voisin, et la vie se déroulait conformément à ces règles.

Aujourd’hui tout a changé. Les gens à travers le monde abandonnent les anciennes règles. Notre égoïsme, nos désirs intérieurs, et notre conscience se transforment rapidement, alors que nous nous ne savons même pas en quoi ils se transforment.

Nous sommes dirigés par notre désir de réalisation, et ce désir est de détruire tous les obstacles qui servaient à nous maintenir dans les limites généralement admises. A notre époque, rien n’est généralement reconnu ou évident. Tout est instable et éphémère. Tout ce qui est commode sur le moment est considéré comme acceptable.

Les gens ont dépassé les limites, dans lesquelles ils existaient à travers l’histoire. Dans les hauteurs de ce processus, nous ne réalisons pas l’ampleur des changements qui s’opèrent. Les frontières ont été effacées et les gens sont prêts à se sentir à l’aise dans n’importe quel pays donné. Que nous le voulions ou non, la terre devient un territoire commun. Et même si nous sommes au début de cette nouvelle tendance, elle est néanmoins irréversible.

Avec ce processus, nous révélons un nouveau type de vide qui ne peut pas être rempli, peu importe où nous vivions ou ce que nous fassions. Notre élévation au-dessus des limites anciennes et le fait que nous soyons prêts pour de nouvelles formes de développement ne nous permettent pas de réaliser notre désir croissant. C’est ce désir qui nous élève au-dessus du vieux monde et qui nous a jeté en plein dans la tempête des changements. Elle exige le genre d’accomplissement qui ne peut pas être trouvé n’importe où.

L’humanité est en crise: soit elle trouvera une nouvelle forme d’accomplissement ou bien elle devra se calmer avec l’alcool, la drogue, et les antidépresseurs. En fait, c’est déjà le cas à une échelle grandissante. Mais ce n’est pas une solution, et tôt ou tard (le mieux est le plus tôt), nous nous rendrons compte qu’il est temps de remplacer l’accomplissement matériel par celui spirituel.

De la quatrième partie du cours quotidien de Kabbale du 22/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Cherchez mes frères ….

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, «L’amour des amis »: Un homme le trouva alors qu’il errait dans le champ et il lui demanda, « Que cherches-tu ? » A quoi il répondit: «Je suis à la recherche de mes frères. Dis-moi, où sont-ils? »… Nous parlons ici d’un homme qui a dévié de la trajectoire du développement spirituel, qui ne connaît pas le véritable chemin là-bas, qui a déjà atteint le désespoir et pense qu’il n’atteindra jamais son but. C’est pourquoi il répond: «Je veux être dans le groupe où il y a l’amour des amis parce qu’alors je serai capable de monter par la voie qui mène vers le Créateur. »

Voilà comment nous errons, ne sachant pas comment atteindre le bon état. Nous ne comprenons pas comment établir la connexion avec la spiritualité ni où la trouver. Cependant, en fait nous sommes déjà maintenant dans le monde spirituel, c’est pourquoi nous sommes en train d’errer dans ce champ. Nous avons déjà la possibilité d’établir une relation avec le groupe et de nous connecter avec les amis, mais nous sommes incapables de le faire. Ainsi, nous marchons de ci de là, comme des aveugles. Nous sommes déjà à la bonne place, mais nous ne pouvons pas trouver cette connexion, comme si nous errions dans l’obscurité.

Cette obscurité n’est pas en dehors, mais à l’intérieur de nous, à la suite de notre aveuglement et de notre manque de compréhension. Ce qui manque ici est une sorte d’épiphanie dans le sentiment et la raison, pour que je puisse comprendre sous quelle forme je dois me connecter avec les amis. Ensuite, je vais trouver comment faire la percée vers le développement spirituel, vers le premier contact avec la spiritualité qui est appelé «trois jours de l’absorption de la semence spirituelle. »

Pour cela je dois comprendre comment me lier à l’environnement de la bonne façon, et c’est la chose la plus difficile à faire. Dans notre monde que nous connaissons des cas où une femme est incapable de tomber enceinte. Et il est beaucoup plus difficile encore d’entrer dans le monde spirituel.

La Torah parle des grands problèmes de stérilité que chacune des futures mères avait et combien il était difficile pour elles d’être enceinte. Ceci est un symbole de la façon dont il est difficile de se lier à l’environnement.

Comment, alors, est-il possible d’aider une personne qui se sent perdue et ne voit aucune chance de progresser spirituellement? Elle y a mis des années et semble tout savoir et tout comprendre, sauf la direction. Au début, elle pensait que la connaissance qu’elle recevait l’aiderait à certains types d’actions, ou peut-être que le temps ferait son travail.

Mais plus tard, elle révèle que rien ne l’aide, puis elle devient confuse. C’est à ce moment qu’un ange vient à elle et lui demande enfin: «Que demandes-tu ? Que cherches-tu ici? » Ensuite, la personne se vérifie elle-même et commence à comprendre qu’elle manque précisément de connexion avec l’environnement, « Je suis à la recherche de mes frères! »

C’est déjà un grand accomplissement, lorsque vous comprenez que vous serez en mesure de réaliser votre développement spirituel seulement sur cette voie, à l’intérieur de la connexion avec les autres. Le groupe se transforme en un lieu spirituel. Au lieu du groupe matériel, physique qu’on voit maintenant, on ressentira la connexion interne entre tous les gens et on transformera cette connexion en don sans réserve mutuel. On révèlera le filet qui les relie, qui est appelé le système des mondes supérieurs, et tous les mondes vont y entrer.

Ce groupe deviendra le lieu où quelqu’un révélera peu à peu tous les niveaux spirituels, jusqu’à ce qu’il vienne si près des 125 autres niveaux qu’il s’unira à eux dans un seul tout. Ce sera appelé la fin de sa correction (Gmar Tikkoun).

Si quelqu’un commence à sentir qu’il sera en mesure de réaliser son développement spirituel précisément de cette manière, à travers les relations avec l’environnement, cela signifie qu’il se promène dans le champ du Créateur en cherchant, tout en sachant ce qu’il faut chercher et ce qu’il faut demander. Il doit encore passer par un chemin difficile qui monte devant lui, mais ce point où il décide que le monde spirituel ne peut être atteint que grâce à l’unité avec l’environnement est extrêmement important. C’est parce qu’il est contraire à tous son développement précédent, matériel, égoïste.

Ce point marque le début de son développement et de sa connexion avec les autres « de lui-même vers l’extérieur, pour l’amour du don sans réserve. » Par conséquent, ce point est le début de la nouvelle voie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/03/11, Préparation à la Convention WE !

La Lumière du futur nous fait signe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie sentir que vous êtes déjà à la Convention actuellement, en lisant le Livre du Zohar, pour faire en sorte que la Convention puisse se passer de la meilleure façon possible ?Réponse: Préparez-vous. Si vous êtes sur le point d’assister à un événement agréable, joyeux et merveilleux, alors vous vous préparez à l’avance. Vous l’anticipez et vous vous réjouissez de cet éclairage attirant du futur. Et vous en recevez une grande source d’inspiration.

Par conséquent, comme nous nous rapprochons de la Convention internationale qui aura lieu dans le New Jersey, nous devons nous préparer dès maintenant. Tout dépend de la préparation du désir, «Qu’est-ce que j’ai l’intention de corriger? Qu’est-ce que je veux? Que vais-je en tirer ? Comment je tiens à y paraître? « Je dois imaginer tout cela en détail, comme si j’y étais déjà. Par conséquent, nous devons rendre disponibles toutes les chansons sur le site internet, ainsi que tout ce qui va se passer dans les programmes culturels et les autres événements de sorte que les gens puissent se familiariser avec cela, le comprendre, et d’être déjà en mesure d’imaginer comment cela va se passer.

Un enfant grandit en imaginant l’avenir, et ensuite il se réalise. Si une personne n’expérimente pas ce désir respectueux tout le temps, s’il n’augmente pas ses désirs, et même ses soucis et ses craintes, alors il ne gagne rien. Il doit d’ores et déjà attendre avec impatience, se demandant: «Comment cela se produira? Quand? De quelle manière? Comment vais-je être inspiré? Comment vais-je y participer? »

Ceci est nécessaire afin de grandir. Si les enfants ne recevaient pas de la nature l’aspiration vers l’avenir, alors ils ne seraient pas capables de se développer. Mais pour nous, cette aspiration est donnée comme une liberté de choix. Voulez-vous grandir? Alors, trouvez un moyen de recevoir de l’environnement la grandeur du but, et puis vous vous développerez. Il n’y a pas d’autre méthode! Si nous n’apprenons pas de l’exemple des petits enfants, si nous ne mettons pas en œuvre ces actions dans la pratique, il serait dommage de laisser nos vies se gaspiller en passant.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/11, Le Zohar

Changer l’amer en doux

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam – «L’essence de la religion et son but »: Plus le fruit est doux à sa fin, plus il est amer et inesthétique dans les premières phases de son développement.Personne n’est aussi sage qu’une personne expérimentée. Dans la phase initiale, elle voit déjà la perfection finale. Mais comment pouvons-nous être sages, si nous ne voyons pas la fin?

Nous devons apprendre sur les exemples donnés par les kabbalistes et trouver des éléments de preuve pour eux à chaque pas que nous faisons. Nous devons réduire l’ensemble des états par lesquels nous passons à un seul tandis que nous les atteignons par notre petite expérience spirituelle.

Tout se passe progressivement, par des montées et des descentes: un peu d’amertume, et un peu de douceur. Nous devons surmonter les problèmes un temps après l’autre pour nous développer de plus en plus. Toute notre croissance réside là où nous surmontons les états amers du fruit jusqu’à ce que l’on commence à discerner ce qui est sucré.

Se développer ne signifie pas renforcer notre état initial, car il deviendra de plus en plus amer. Plutôt, nous devons transformer l’amer en doux, créer l’opposé, en acquérant la qualité du don sans réserve au -dessus de la qualité de la réception de sorte qu’il puisse se mettre à croître. Ensuite, nous adoucissons l’état initial, les phases de la maturation du fruit, le récipient spirituel.

A chaque état, nous devons nous concentrer non pas sur la croissance quantitative, mais sur l’amélioration qualitative. Nous changeons tout ce qui est amer en doux, en comprenant que l’amertume nous a été donnée afin de la surmonter. Nous travaillons dessus, puis une plus grande douceur se dégage en nous en sortant de cette amertume croissante, jusqu’à ce que le fruit(récipient) soit mûr.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/11 sur l’éducation globale

Moments de votre vie

Dr. Michael LaitmanNous venons de lire le Zohar pendant une demi-heure. Je vous demande, pendant tout ce temps, combien y-a-t-il eu de moments où chacun de vous aspirait à l’arrivée de la Lumière que les ramène vers le bien, en espérant que quelque chose arrive? Il est écrit que les anges demandent à une personne après sa mort, «As-tu étudié la Torah et as-tu attendu le salut? »Combien de moments avez-vous dépensé en efforts, en essayant de ne pas manquer et tentant d’« attraper » quelque chose de très important, comme un goal qui garde le but, ou comme un chasseur poursuivant une proie ? Étiez-vous en train d’anticiper avec passion, de la façon dont vous pourriez vous sentir avant un rendez vous tant attendu avec votre bien-aimée? Combien de temps êtes-vous restés dans cet état? Combien de fois êtes-vous revenus à nouveau à cette aspiration ?

Seuls ces moments comptent dans la vie. Ils sont résumés et ils déterminent la vitesse de la vie. Les autres moments n’existent pas vraiment ….

De la 2e partie du coursquotidien de Kabbale du 23/03/11, Le Zohar