Daily Archives: 3 octobre 2010

Les plus petites fluctuations dans l’intention

Dr. Michael LaitmanQuestion: La lecture du Livre du Zohar avec l’intention correcte se transforme en une «potion de vie ». Qu’est-ce que signifie « la potion de la mort» à la lecture du Zohar ? 

Réponse: Le Zohar peut fonctionner comme une «potion de vie » ou comme une « potion de mort», et en utilisant la lumière de la Torah, cela peut être bon ou mauvais. Tout ce qui ajoute de la force à notre nature peut se révéler utile ou bien nuisible, ce qui signifie se transformer en une «potion de vie » ou une « potion de mort ». C’est la raison pour laquelle nous nous référons toujours à l’intention (plutôt qu’à l’action) comme la chose la plus essentielle.

Nous ne réalisons même pas la mesure dans laquelle nous vivons tous dans le monde des intentions. Parfois, je suis repoussé par quelque chose, mais mon attitude change radicalement quand je commence à comprendre que cela a été fait avec une bonne intention. Qu’est-ce qui a changé ? Seule ma perception de l’intention qui sous-tend l’action.
Ainsi, la seule différence réside dans l’intention: Qu’est-ce que j’anticipe vraiment d’une action? La différence réside dans l’utilisation de la Lumière comme « potion de vie » ou « potion de mort. » C’est la différente entre les deux mondes.
Notre progression se produit seulement dans l’intention dans la mesure de notre capacité à partager, discerner, et ressentir les moindres fluctuations de notre intention personnelle plutôt que l’intention de notre environnement

De l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur

Dr. Michael LaitmanActuellement, le Créateur se dissimule à moi et je ne suis seulement en mesure de Le rechercher qu’au sein du groupe qui se dresse entre Lui et moi, comme il est écrit: « De l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur. «  Si je me dirige de moi-même vers le groupe et que je clarifie toutes les réponses à travers lui, à l’égard de notre connexion et de notre garantie mutuelles, alors je transfère mes désirs dans le groupe et je suis capable de voir si ses désirs sont de recevoir ou de donner sans réserve.En retour, le groupe me donne un sentiment de l’importance du Créateur, et ce sentiment devient important pour moi, que je le veuille ou non. Je commence à croire à la grandeur du Créateur et que la plus grande récompense est d’être près de Lui. Le groupe restructure l’ordre de mes valeurs, en plaçant le don sans réserve et le Créateur au-dessus et mes désirs égoïstes au-dessous.

Puis je commence à travailler pour augmenter la grandeur du don sans réserve, et ce sentiment ne cesse de croître jusqu’à ce qu’il se transforme en une véritable garantie mutuelle complète quand nous devenons tous comme un seul. Si nous parvenons à la sensation de «un homme», même dans la plus petite mesure, alors nous franchissons la barrière (Machsom) qui nous sépare du Monde Supérieur. Et puis, conformément à la loi de l’équivalence de la forme, nous commençons à ressentir le Créateur, la qualité qui définit l’univers entier.

Le groupe est mon seul moyen de définition spirituelle comme la Lumière et l’obscurité ou le jour et la nuit. Après tout, je viens au groupe tout à fait confus, sans une compréhension claire de ce que je veux de cette vie, de ce qui est important, de ce qui détermine l’avancement, et de ce que le Créateur veut de moi. Je me disperse dans toutes les directions sans même me rendre compte où je vais.

Je n’ai aucune direction claire que ce soit, et il n’y a que le groupe pour m’aider à trouver mon chemin. Les livres seuls sont incapables de le faire pour moi, ils peuvent même m’embrouiller en me donnant l’impression que j’ai avancé spirituellement par l’accumulation de connaissances, qu’en saisissant les informations dans un sens littéral, je vais atteindre la spiritualité. On m’a donné le groupe comme un modèle du monde spirituel temporairement, à la place du Créateur, et plus je vais me rendre compte que mon avancement a lieu au sein du groupe, plus vite je vais avancer

Rayons X spirituels

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale n’ajoute pas de souffrance à quelqu’un, mais lui révèle plutôt sa véritable condition. C’est comme quelqu’un qui consulte un médecin, et qu’une radiographie détecte un problème qui nécessite une intervention chirurgicale. De toute évidence, le patient ne blâme pas le médecin, mais le remercie de trouver la maladie. 

Dans le même temps, le médecin non seulement diagnostique la maladie de la personne, mais aussi informe le patient sur «tous les remèdes nécessaires pour guérir la maladie ». C’est parce que tout existe dans la Lumière, et tout ce qu’on doit faire est de clarifier ce qui est déficient ou endommagé. Dès qu’une personne se le représente, elle reçoit immédiatement un remède et se remet peu de temps après.

Avec les moyens dont nous disposons, nous devons découvrir nos points faibles par rapport au Créateur (la Lumière). C’est pourquoi nous avons besoin que la Lumière agisse comme un rayon X, en nous montrant ce qui est mal et, en particulier, ce qui n’est pas conforme à Elle. C’est ainsi que nous devrions examiner notre corps tout entier.

Si nous le faisons au moyen de la Lumière, nous allons clarifier et nous corriger en même temps grâce à la Lumière de AB-SAG (la Lumière qui pour but de trouver le mal et le transformer en bien). Ainsi, nous avançons avec plaisir et joie. Si nous n’avons pas de rayon X disponibles, alors chaque cellule de notre corps atteint un état quasi-mortel, et nous subissons de terribles souffrances jusqu’à ce que nous commencions à réaliser le besoin de correction et comment y parvenir, ce qui n’est possible qu’à partir de nous-mêmes, en changeant notre attitude envers le monde.

La méthode de la Kabbale révèle plus rapidement notre souffrance, ce qui permet de la corriger immédiatement. Nous avons le dispositif entre nos mains qui nous aide à découvrir nos problèmes qui ont toujours été présents, encore cachés jusqu’à présent car auparavant, il n’y avait aucun espoir de guérison.

Ne pas demander la mort des méchants

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je rester dirigé vers le but si j’ai un problème physique qui requière sans cesse mon attention?

Réponse: Il y a des cas différents. Toute personne a parfois des problèmes affectifs ou corporels, des préoccupations ou des craintes. Le Créateur s’adresse à une personne et lui envoie la totalité de ces problèmes afin de le réveiller.

Cela n’a aucun rapport avec l’état particulier d’une personne. Elle reçoit du Créateur tout son état, dans sa totalité, et elle doit se relier à Lui à partir de cet état. Chacun doit aussi comprendre que si il a des problèmes de santé, il devrait voir un médecin, et s’il a des problèmes avec son revenu, il a besoin de trouver un emploi, et ainsi de suite.

Toutefois, dans son ensemble, si les problèmes se résolvent, ce n’est que parce qu’il a besoin d’être dans un autre état afin de progresser. Chaque état est l’état correct pour de nouveaux progrès. Pourtant, on doit se rapporter à lui en le corrigeant comme un tout, tant sur le plan corporel que spirituel.

Il est interdit pour nous de séparer le monde en deux parties, telles que « c’est pour moi, et c’est pour le Créateur. » Il n’y a pas une telle chose comme: «Maintenant, je vais m’occuper de mon travail et participer à mes affaires corporelles. Ensuite, je vais me tourner vers Lui, faire un don, et, Dieu merci, je suis propre maintenant. « Si nous parlons de la correction des intentions, alors il n’y a pas une seule minute qui soit libre. Nous avons besoin d’élever un appel au Créateur dans tous les états et les situations où nous sommes avec tous ces problèmes qu’ils posent.

Cet appel ne devrait pas être sur le physique, la famille, ou un autre problème. Il doit toujours être sur le but le plus élevé, car il inclura sans aucun doute les niveaux de plus en plus bas des préoccupations, des peurs, des maladies et des malheurs.

Tous ensemble, dans leur ensemble, ils sont appelés «souffrance» et visent à ajuster une personne vers la bonne direction. S’il devait y avoir une occasion d’éloigner une certaine souffrance loin d’elle (comme des craintes concernant l’argent, la santé ou la famille), elle dévierait du chemin. Elle ne voudrait pas procéder comme le Créateur la dirige.

Par conséquent, il nous est interdit d’intervenir directement dans ce processus. Nous devrions aider une personne à gérer ces problèmes, mais elle doit savoir que tel est le chemin.  » Il n’y a rien hormis Lui » Tout est envoyé par le Créateur qui est «bon et fait le bien», et il faut accepter tous les états et les surmonter correctement: par tous les moyens possibles aux niveaux corporel et spirituel avec l’aide du groupe.

Toutefois, comme il est écrit, il est interdit de demander que « mon méchant » meure. Nous ne devrions seulement demander son retour vers le Créateur. En d’autres termes, nous devons corriger tous les états en utilisant de manière correcte les obstacles apparemment négatifs, car ils sont les plus utiles pour notre progrès spirituel.

Comment pouvons-nous entrer dans le monde du Zohar

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre « VeYechi(Et Jacob vécut), « Point 442: Il en est ainsi parce que, depuis le jour où le Temple a été détruit en-bas, le Créateur a juré qu’il ne rentrerait pas dans la Jérusalem d’En-Haut tant qu’Israël n’entrerait pas dans la Jérusalem d’en-bas. Il est écrit à ce sujet, « Un saint homme parmi vous qui est saint, et je ne vais pas entrer dans une ville. » Autrement dit, même si il y a un saint homme parmi vous, je n’netrerai toujours pas dans la ville- Jérusalem d’En-Haut -jusqu’à ce qu’Israël entre dans Jérusalem d’en -bas. 

Quand nous étions enfants, il était habituel que les adultes nous disent différentes choses que nous ne comprenions pas. Cependant ,à chaque fois, ils nous ont expliqué ce que nous devrions faire ou penser d’une façon ou d’une autre. La même chose arrive quand nous lisons le Livre du Zohar. On nous parle tout simplement de quelque chose qui nous est caché, quelque chose que nous ne connaissons pas ou ne reconnaissons pas, mais, progressivement, cela pénètre en nous.

 

C’est la forme la plus naturelle de l’enseignement pour tous les gens. Cela n’a pas d’importance dans quel monde il vit et ce qu’il étudie. Après tout, il n’a aucune préparation préalable pour de nouvelles connaissances et sensations. Il ne dispose pas d’instrument corrects ni des propriétés de la perception (Kelim, récipients). Une personne a besoin de développer son esprit et ses sensations. Ensuite, elle peut détecter un phénomène nouveau et plus tard étudier ce que cela signifie.

 

Par conséquent, la première étape est la lecture ou l’écoute de quelque chose d’inconnu et de se sentir stupide; nous devrions apprécier. C’est le processus naturel pour traiter nos enfants, et il est clair pour nous que c’est la façon dont cela doit être fait. Nous leur expliquons les choses encore et encore.

 

Le problème est que l’enfant a une aspiration à savoir, à apprendre, à nous voir comme de grandes personnes, et à suivre notre exemple. Dans notre éducation spirituelle, nous, adultes, devons créer par nous-mêmes une telle aspiration intérieure. Ceci n’est possible que lorsque vous utilisez l’envie dans le groupe.

Le chagrin de la Shechina en exil

Dr. Michael LaitmanIl est très difficile de ressentir l’exil spirituel. Pour cela, on doit ressentir l’état opposé à la rédemption spirituelle. Et pour cela, il faut sentir la Lumière environnante (Ohr Makif), une sensation implicite de l’attribut du don inconditionnel. 

Que signifie la « Shechina (Divinité en exil » ? Comment dois-je la pleurer, déplorer l’absence du lieu de la révélation du Créateur? Ou plutôt comment dois-je pleurer sur mon insuffisance et mon incapacité à La trouver au lieu de me sentir mal de ne pas La voir ?

 

Certes, tout le monde veut voir le Créateur. Mais seule une personne qui a reçu Ohr Makif peut souffrir d’être insuffisante pour Lui. Personne ne ressent le besoin pour la Shechina.Si le Créateur existe, qu’Il se révèle à moi, car, assurément, c’est mieux ! Cependant, personne ne ressent de la douleur sur la place où cette révélation doit se produire.
Il ya une énorme différence. La révélation du Créateur est perçue égoïstement comme une réception. Cependant, le lieu de sa révélation doit être construit à partir de notre désir égoïste de révéler le Créateur, à partir du désir de Le trouver, dans l’intention de le faire pour « Son bien « . C’est la préparation du lieu dont la propriété permettra au Créateur de Se révéler à nous.

 

C’est pareil dans notre monde: tout ce qui émerge en moi se produit selon mes propriétés. Ce n’est qu’après avoir ajusté ma perception à l’influence extérieure que je peux le reconnaître dans la mesure où nos propriétés (son organe d’exposition et mon organe de perception) sont les mêmes. Tout dépend de la correction des outils de la perception.

 

La Shechina est le lieu que nous devons créer à partir de la somme de nos aspirations pour le Créateur, en la corrigeant dans notre intention du don sans réserve. Tout d’abord, une personne a besoin d’un immense désir de révéler le Créateur pour son propre compte (Lo Lishma, pas pour Son nom).Ce n’est que plus tard qu’elle comprend la nécessité de la correction, ce qui arrive lorsqu’elle utilise l’environnement et attire la lumière qui ramène vers le bien en étudiant avec le groupe.

 

C’est alors qu’elle commence à réaliser que le succès réside uniquement dans l’équivalence de forme ou de l’intention du don sans réserve qui lui permettra de s’adapter à la révélation du Créateur, l’attribut du don sans réserve. Maintenant qu’il a quelque chose à corriger, la phase de correction commence.