Daily Archives: 18 octobre 2010

Le premier degré de mon âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y a-t-il une différence dans les efforts que je suis tenu d’exercer lorsque je remplis les conditions de la garantie mutuelle pour la première fois et quand cela arrive pour la deuxième fois ?Réponse: La différence est dans une sensation de manque, qui consiste en ce que j’ai maintenant l’intention d’atteindre le deuxième degré sur la base du premier. Le premier degré reste en moi comme un Reshimo (enregistrement interne, empreinte), un état que j’ai connu, mais que je n’ai pas pu préserver en raison d’un désir supplémentaire de recevoir. Je dois maintenant surmonter ce désir supplémentaire afin d’atteindre le degré suivant. Le degré précédent m’aide à atteindre le suivant.

Ces degrés ne sont pas ceux d’une descente, mais ceux d’une ascension. En d’autres termes, même si je tombe, je comprends pourquoi je suis tombé et je sais ce que j’ai à faire. Sur la base de ma propre expérience je sais déjà comment je suis parvenu à atteindre l’état de la garantie mutuelle au premier degré, et maintenant je vais faire la même chose au degré suivant.

C’est ce qu’on appelle «l’âme d’une personne lui enseignera », ce qui signifie que j’ai acquis une expérience et je sais quoi faire. Il est clair pour moi maintenant que mes descentes ne sont pas les états où je me suis tout simplement perdu. Je me rends compte que je suis dans une descente maintenant et que je manque de force (de contact avec le Créateur).

C’est déjà une prise de conscience que je suis dans les ténèbres, que j’ai perdu le contact avec le Créateur. En d’autres termes, le point d’éveil ou de contact avec la spiritualité est préservé, et c’est très important. Maintenant, je commence mon travail à partir de ce point au lieu d’un état complètement détaché de la spiritualité.

Exprimé différemment, vous ne perdez pas votre niveau précédent en raison d’un «péché», mais plutôt, vous tombez du premier degré parce que vous avez eu un désir d’un deuxième degré plus élevé. L’ampleur du désir non corrigé au deuxième niveau, le péché qui vous est révélé maintenant, éclipse le degré corrigé, bien que le premier degré reste à l’intérieur du second dans une forme corrigée.

C’est en fait une ascension, et non une chute, vous avez atteint le premier degré et avez maintenant révélé le second degré, son côté opposé. Dans le AHP du Supérieur, vous vous sentez comme «tombé», comme un «pécheur». Toutefois, c’est la façon dont vous vous définissez vous-même du point de vue de la première mesure corrigée.

Cela illustre l’adage « l’âme d’une personne lui enseignera » parce que j’ai déjà une âme. En effet, le premier degré est mon âme. Ensuite, je vais développer une âme d’une grandeur qui correspond au second degré, puis au troisième degré, et ainsi de suite.

Chaque fois que des degrés plus élevés émergeront en moi, ils vont cacher les degrés antérieurs dans une plus grande mesure, mais je vais toujours avoir la force, la connexion avec la Lumière, afin de monter. Je discerne toujours chaque degré ultérieur d’une ascension en fonction du degré que j’ai déjà réalisé. Cela signifie que je vais avoir l’occasion de diagnostiquer correctement ce qui se passe en moi et la façon d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien.

Mon état n’est pas celui d’un patient inconscient, parce que je suis constamment muni de la force de la garantie mutuelle. J’ai déjà signé ses conditions, je les observe, et je suis dans un état dans lequel je ne la perds pas, mais selon un point de vue personnel, cela peut encore arriver. Et puis je m’aperçois que je « perce un trou dans le bateau. »

Je ne l’ai pas encore percé entièrement, je viens de commencer, mais dans un moment ce sera achevé, et à cet instant précis, commence l’aube sur moi. C’est la révélation de l’égoïsme du degré suivant. Toutefois, le degré précédent, le lien entre les amis, reste à l’intérieur de moi et est appelé « on monte dans la sainteté, et on n’est pas abaissé dans la sainteté. »

Par conséquent, le Baal HaSoulam écrit que la véritable pierre d’achoppement est la réalisation du premier degré. Jusqu’à ce que cela survienne, on se sent complètement confus.

Comment arrêter de penser à soi-même, partie 2

Dr. Michael LaitmanTout Israël est responsable les uns des autres (Sanhédrin 27b, Shavout 39)

Suite de la première partie…

7. Si tout le monde dans le groupe pense à tous les autres, le groupe devient un système parfait qui existe dans l’état d’Arvout (garantie mutuelle) ou une seule âme. Tous les amis s’élèvent au-dessus de leurs désirs et entrent entre eux dans une interconnexion unique, devenant ainsi garants les uns des autres dans le don sans réserve.Chaque personne s’est détachée de son «point dans le cœur » de son égoïsme et s’est connectée avec les «points dans le cœur» des autres. Ainsi, les désirs sont restés «en bas», et la connexion est établie entre les « points dans le cœur ». Dans une telle connexion du don sans réserve mutuel, là agissent des lois essentiellement différentes, des lois altruistes. Un nouveau monde ouvre ses portes devant une personne.

8. Une fois qu’une personne a dépassé son égoïsme, la correction de sa connexion avec les autres commence au moyen du désir précédemment rejeté. Au début, cela se passe dans « le don sans réserve pour l’amour du don inconditionnel », puis dans « la réception dans l’intérêt du don sans réserve ». Toutes les relations sont effectuées uniquement pour le plaisir du Créateur. Cet esprit collectif qui est présent parmi les amis se manifeste en chacun, ils sont maintenant en mesure de détecter et diriger leur intention uniquement sur cela.

Il apparaît une sensation d’interaction, ni avec soi-même, ni avec les autres, mais avec l’ensemble unifié. La relation avec le Créateur qui est révélée dans l’ensemble unifié se dégage de cette unité.

Déboucher les artères spirituelles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je donner la garantie au groupe? De quoi dois-je me soucier ?

Réponse: Vous vous souciez des amis, désireux de leur donner un sentiment de confiance. Dans toute la réalité il n’y a pas de manque sauf notre volonté visant à l’interdépendance mutuelle.

La Lumière est prête à remplir chacun d’entre nous, mais nous nous tenons sur son chemin. Je ne pense pas à vous, je vous hais même, bloquant ainsi le canal par lequel la Lumière doit venir à vous. Il s’avère que vos problèmes existent à cause de moi et ainsi je ne permets pas à l’abondance infinie de vous atteindre.

C’est, en fait, le système brisé. Le Créateur a créé le monde de l’Infini, toutes les âmes, et tous les canaux entre elles, et nous à qui ont été confiés ces canaux. Mais moi, avec ma haine, je bloque tous les canaux pour tout le monde. Et chacun de nous en fait autant.

Maintenant, disent les Kabbalistes, le moment est venu où nous devons, ensemble, ouvrir les canaux à la circulation de la Lumière. Grâce à l’effort collectif, la Lumière va commencer de nouveau à jaillir en eux, et chacun se rendra compte qu’il ne ressent aucun manque. Telle est la loi du système fermé de la nature. Et nous, dans notre monde, nous ressentons de plus en plus son effet négatif.

Il n’y a pas de choix: Les voies de connexion entre nous ont été bloquées d’En-Haut, et nous devons briser ces blocages avec l’effort individuel. Après tout, ces canaux représentent notre égoïsme, malgré mon souhait d’élargir le canal bouché. En exerçant l’effort, je voudrais attirer la Lumière et lui permettre de travailler, et Lui permettre de s’écouler dans les canaux en un mince filet, et de relancer l’ensemble du système.