Monthly Archives: février 2011

La situation actuelle est un exercice du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Finalement, nous devons réaliser que nous voulons nous unir, mais que nous ne pouvons pas le faire. Mais pourquoi ai-je tendance à oublier cela?

Réponse: Vous ne l’oubliez pas. Le Baal HaSoulam a un article intitulé «La qualité merveilleuse de la mémoire» qui explique comment il est impossible de se souvenir et ensuite d’oublier quelque chose. Ce ne sont que les Reshimot faisant surface et passant en moi.

Par conséquent, vous ne devez pas être désolé d’oublier une chose du passé ou d’oublier une nouvelle chose, que vous ne voulez pas. Vous devez accepter chaque état comme un exercice de travail et devez le réaliser. J’ai besoin de tout ce que j’ai. Je me perçois après que quelque chose ait surgi en moi et je commence à travailler à partir de ce moment-là.

Peu importe quels désirs ou pensées s’éveillent en vous, pour vous tromper avec ces « surprises » imprévues ou ces répétitions infinies, elles ne partiront pas et à la fin vous les réaliserez, jusqu’à ce que vous décidiez que ces pensées ne convienent pas et que vous ne voulez plus vous concentrer sur elles, ou qu’elles sont souhaitables et que vous voulez les réaliser jusqu’au bout. Rien ne s’en va, jusqu’à ce que vous fassiez cette analyse finale.

La vitesse de la réalisation de vos désirs et pensées dépend de votre volonté de les tolérer et de les surmonter, en travaillant avec la foi au-dessus de la raison. En d’autres termes, cela ne dépend que de la manière, dont vous êtes inclus dans l’environnement.

Question: Pourquoi dois-je tolérer cela?

Réponse: Parce que vous êtes obligés de ne pas fuir ces désirs, mais de les préserver et de les analyser, pour vous élever au-dessus eux.

Par exemple, j’ai une pensée désagréable. Puis, je suis inclus dans l’étude et le groupe, en gardant une distance entre moi et la perturbation qui me préoccupe. Et je décide pour moi que l’un est plus important que l’autre. Et je continue ainsi, jusqu’à ce que cette mauvaise pensée soit écartée au plus profond et disparaisse. C’est ainsi que je l’analyse. Après cela, elle revient encore et encore jusqu’à ce que je la «piétine» complètement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash

La correction de l’âme vient en premier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’un kabbaliste peut se conformer à deux idéologies en même temps et peut ainsi être un religieux et un kabbaliste?

Réponse: Non, il ne peut pas. La Kabbale prend le dessus sur l’idéologie religieuse. Un kabbaliste peut effectuer toutes sortes d’habitudes ou de coutumes religieuses par son éducation, la culture et les traditions de sa nation. Et je pense qu’il est bon de le faire. Je ne méprise pas la religion.

Toutefois, cela ne devrait pas remplacer la Kabbale, car la chose la plus importante pour une personne est de parvenir à la révélation et à l’union avec le Créateur. Tout ce qui interfère avec ce but, devrait être éliminé de cette voie. Ce qui interfère n’est pas la religion elle-même, mais la fausse conception qu’à celle-ci, en pensant qu’elle peut remplacer l’atteinte du Créateur, qu’au lieu de la révélation spirituelle, il suffit d’effectuer certains actes matériels, de prier selon les mots écrits, et de penser que cela est suffisant.

C’est complètement faux. Il est écrit que « Tout le monde doit connaître le Créateur du plus petit au plus grand. » Nous devons atteindre l’union avec Lui. Tout le monde dit être d’accord avec cette idée, parce que c’est ce qui est écrit et qu’il est impossible d’en débattre. Il est clair pour tout le monde, que nous devons atteindre «l’œuvre du Créateur » et se lier à Lui. Il est aussi écrit que la règle principale de la Torah est d’aimer votre prochain comme vous-même. Cependant, chacun ne fait qu’en parler, mais ne fait rien pour y parvenir.

Personne ne sait ce que signifie s’unir au Créateur, comment se rapprocher de Lui, ni comment devenir semblable à Lui. Le problème est que la religion a remplacé la science de la Kabbale, après la destruction du Temple, quand la nation d’Israël est tombée du niveau spirituel au niveau matériel et que tout ce qui restait à faire pour les gens, était de mener des actions uniquement physiques comme tradition afin de commémorer les actions spirituelles précédentes.

Maintenant nous devons apprendre à remonter au niveau spirituel et devons ajouter à ces traditions nationales l’atteinte du Créateur. La religion semble arrêter une personne, en lui disant qu’il suffit de faire des actions mécaniques, appliquées par des personnes religieuses.

Cependant, les textes de nombreuses sources disent qu’il n’est pas suffisant de faire uniquement des actions matérielles, que le Créateur ne se soucie pas comment on égorge un animal – de manière casher ou non, et que les commandements ont été donnés afin de corriger les créatures. Cela signifie que l’action doit être surmontée d’une intention correcte. L’intention est la chose la plus importante, en fait, c’est la personne elle-même. Ce qui est important sont ses pensées et ses désirs, plutôt que les actions. Une personne religieuse fait habituellement des actions par habitude, après avoir été éduquée dès l’enfance à les executer sans y penser. Il n’y a pas de correction en faisant ainsi.

C’est pourquoi nous souhaitons remplacer la tradition, le mode de vie habituel, ou ce que l’on appelle la religion, ce que nous percevons comme la culture d’une nation ou la tradition, par « l’oeuvre du Créateur», à savoir le travail intérieur d’une personne par lequel elle corrige ses désirs, afin de devenir semblable à son Créateur. Adam, homme, signifie «semblable».

Toute personne, aussi bien laïque que religieuse, doit comprendre que la Kabbale peut ajouter quelque chose à sa vie. Elle ajoute la révélation du Créateur, la Force Supérieure qui contrôle tout. Et lorsque vous le voyez, le comprennez et le ressentez, alors vous comprenez comment aller de l’avant sans faire d’erreur, dans ce monde et dans le «monde à venir » le monde spirituel qui se révèle à vous.

Nous n’atteignons pas la révélation du Créateur par des actions religieuses, mais en nous unissant  aux autres. Toutefois, ces actions ne sont pas annulées. Elles sont simplement une branche symbolisant la racine spirituelle, et une personne peut rester dans cette culture. C’est une coutume qui n’interfère pas avec l’avancement d’une personne, mais ne l’aide pas non plus. Cela vous rappelle simplement  qu’il existe des actions spirituelles, et c’est pourquoi cela fut préservé tout au long des années de l’exil.

Le Créateur ne se soucie pas de vos actions physiques. Il ne se soucie que de l’intention que vous mettez en elles.

 De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 20/2/11, « Introduction au livre ouMasbirot Panim Meirot »

Baisser la tête et prenez autant que vous voulez

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où allons-nous trouver la force pour supporter les corrections?

Réponse: De l’environnement. Une personne par elle-même n’a pas la force d’avancer d’un pouce. Si le groupe vous fait réaliser l’importance de l’objectif, en montrant combien l’état actuel est bas et méprisable, vous aurez alors la force de vous réveiller de cet état pour atteindre un meilleur état plus avancé.

Autrement dit, le désir de donner devient plus agréable à vos yeux, même si avant cela ne vous semblait pas le cas. Vous aviez l’habitude de penser: «Pourquoi dois-je donner et m’unir avec les amis? Je déteste cela. Je suis incapable de le faire. « Mais les amis vous montrent que tel est le développement. Vous voyez que tout le monde aspire à cela et alors l’envie, un désir passionné, et l’orgueil vous fera vous déplacer vers la même chose. Et ainsi, vous êtes déjà en mesure de le faire.

Cependant, cela n’arrivera qu’à la condition que vous baissiez la tête devant l’environnement. Pour cela, tout ce dont vous avez besoin vous est fourni. Vous avez la force de sortir de vous-même, mais si vous ne l’utilisez pas, il n’y a rien que vous puissiez faire. Vous avez été amenés vers un groupe et on vous a dit, « prenez-le » c’est là que commence votre libre choix: C’est à prendre ou à laisser?

« Prendre» signifie vous annuler, baisser la tête. Allez-y, faites-le et vous progresserez. Plus petit et plus humble vous vous sentirez par rapport aux amis, plus vous aurez besoin de leur aide. Ensuite, vous serez en mesure de réaliser, grâce à eux, votre propre bassesse et la grandeur du Créateur, afin de progresser conformément à cela.

Si, toutefois, vous ne vous abaissez pas vous-même devant eux, alors vous restez un «coq» avec la tête haute, et resterez au niveau animal.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash

« Femme » et « homme » sont deux forces conduisant au Créateur

Dr. Michael LaitmanIl n’y a rien dans l’univers hormis deux forces: le Créateur et la création. La force de don sans réserve est le Créateur, tandis que la force de réception est la création. Ces deux forces sont combinées à l’intérieur de la création afin de permettre à la création d’atteindre le degré du Créateur.
En d’autres termes, la création a un désir égoïste de se réaliser et un désir altruiste de donner sans réserve. La seule question est: Qu’est ce qui vient en premier, le désir de donner sans réserve afin de recevoir l’accomplissement de soi-même, ou le désir de recevoir du plaisir dans l’intérêt du don sans réserve ? Tout dépend de ce pour quoi nous utilisons la réception ou le don sans réserve.

Quand quelqu’un est au début de la trajectoire de sa correction, il est incapable d’entendre parler d’autre chose que comment gagner quelque chose pour lui. Jusqu’à ce qu’il passe la Makhsom, jusqu’à ce qu’il effectue une restriction (Tsimtsoum) sur ses désirs, il voit tout seulement comme une opportunité pour en extraire des avantages pour lui. Il ne peut tout simplement pas fonctionner autrement.
Par conséquent, tout son avancement se fait par le principe du « don sans réserve pour l’amour de la réception ». Il travaille dans le groupe, vient aux cours, travaille pour la diffusion , et il est sûr qu’il recevra le monde entier en récompense. Voilà comment progresse quelqu’un, et c’est ce qu’on appelle utiliser la force de la «femme» en lui.
Peu à peu, si quelqu’un met en pratique les conseils de l’enseignant, des changements internes ont lieu en lui sous l’influence de la Lumière qui corrige. Sa progression est accompagnée d’ascensions et de descentes en alternance, des états d’incertitude et de confusion.
C’est ainsi qu’il en vient progressivement à comprendre la valeur de la qualité du don sans réserve en soi, plutôt que pour en extraire un bénéfice. Pourtant, pour le moment cela se produit seulement de temps à autre. La Lumière Supérieure lui apporte la sensation que le don sans réserve est une grande qualité en soi.
Puis il commence à penser moins à lui-même lors de toutes ses actions et attribue une plus grande importance au groupe et au Créateur. Il pense plus à l’état du monde et change de l’état de se soucier de lui à  se souceir du bien commun. C’est ce qu’on appelle l’«homme» en lui, la force de surmonter (en hébreu «homme», « Guever », vient du mot « Hitgabrout », surmonter) s’élève au-dessus de la «femme » en lui.

Voilà comment une personne va progressivement à partir de Lo Lishma (actions pour lui-même) à Lishma (pour l’amour du don sans réserve). Cette révolution se produit de façon drastique et soudaine, mais le chemin d’accès est très lent et graduel.
Quand une personne remplace complètement la «femme» en elle par un «homme», qui détermine désormais le chemin de son développement spirituel, la progression vers le don sans réserve en vue du don sans réserve, puis à la réception en vue du don sans réserve , alors elle travaille déjà avec la force masculine.
Entre temps, la «femme» est à l’intérieur d’elle. Elle peut être soit son assistante ou un aide à son encontre. Tout dépend de son état. Ensuite, la bonne combinaison des forces mâles et femelles se produit en elle.

Du cours quotidien sur le 11/2/11 Écrits du Rabash

Envier le Créateur !

Dr. Michael LaitmanIl est écrit que «la jalousie, la luxure, et l’honneur» font sortir une personne hors de ce monde, ce qui signifie que nous devons utiliser ces qualités pour sortir vers le monde spirituel. Mais le problème est qu’une personne se disperse dans tous les sens et recherche toutes les désirs du monde matériel.
Si on employait toutes ses forces pour devenir un homme, s’élever au niveau spirituel, au degré humain, on réussirait. Mais au lieu de cela, on est à courir après l’argent, la célébrité et le pouvoir, et on ne jalouse pas les propriétés spirituelles qui nous permettraient de devenir un être humain.
Nous devons nous analyser et nous connecter à l’environnement qui nous moule de sorte que nous nous concentrions sur le désir le plus important de tous: devenir un être humain et réaliser les désirs de pouvoir, d’argent et de célébrité pour autant qu’il soit vital et nécessaire. Toutes ces propriétés ne doivent soutenir que notre aspiration à la bonne sorte d’envie: jalouser le Créateur et souhaiter être comme Lui! Et si je tombe et commencer à jalouser la fortune de quelqu’un, sa puissance, ou son honneur, je vais évidemment ne pas être réglé vers le haut, vers l’objectif.

Mais comment puis-je envier le Créateur si je ne Le vois pas ou ne Le ressens pas ? C’est pourquoi on nous donne le groupe : pour nous sensibiliser à l’importance des qualités spirituelles en nous. Vous ne saurez jamais qui est le Créateur avant d’atteindre son niveau. Et d’ailleurs, Ses propriétés sont opposées aux vôtres et vous rejettent. Ainsi, à ce point, seul le bon environnement où vous pouvez travailler peut vous aider. Seulement lui peut changer votre système de valeurs.
Mais le problème est que même après qu’une personne termine son développement préliminaire aux niveaux minéral, végétal, et animé et arrive à la Kabbale, au début du niveau humain et du libre arbitre, elle peut tout à coup sortir du chemin et errer dans d’autres directions pour plusieurs longues années, à la recherche de la richesse, de la puissance et de l’honneur. Et au moment où elle revient, sa vie est pratiquement terminée
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 17/02/2011 , «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot « 

Ce que les gens demandent quand ils descendent dans les rues

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ces dernières semaines, nous avons vu comment les gens dans plusieurs pays sont sortis pour manifester contre leurs gouvernements comme si elles protestaient contre l’incapacité de prendre part au gouvernement de leur pays. Comment pouvons-nous leur tendre des idées kabbalistiques sur l’unité intégrale afin qu’elles sentent qu’elles peuvent offrir une solution?
Réponse: C’est une question très importante qui devient progressivement de plus en plus indispensable de nos jours. C’est une question d’unité que demandent essentiellement les gens. En d’autres termes, une personne demande: «Comment puis-je, en tant qu’homme ordinaire qui vit avec deux dollars par jour (comme, par exemple, le font les masses en Egypte), décider quelque chose dans cette vie?
Ils ne peuvent pas quitter les rues et rentrer à la maison parce que sinon, ils devraient retourner à cette vie d’extrême pauvreté, qui « vaut 2 dollars par jour. » Mais pour l’instant, comme ils protestent, ils ont un sentiment d’être capable de contrôler, de faire quelque chose. Ils estiment que le pouvoir est entre leurs mains, et non pas entre les mains du gouvernement.
Cette demande ne peut être satisfaite par l’ajout d’un dollar quotidien de plus à leurs besoins. Il est nécessaire de réfléchir quoi donner à ces millions de gens afin qu’ils ressentent qu’ils ont reçu le pouvoir de gouverner et de faire des changements. Et aujourd’hui, c’est un problème véritablement universel, mondial, qui commence à associer de plus en plus de masses de gens dans le monde.
Les gouvernements commencent à réfléchir: Que devraient-ils faire? Les dirigeants politiques sont prêts à démissionner de leurs fonctions et à faire divers changements, mais cela ne pourra jamais satisfaire leur peuple. Nous allons encore voir de nombreuses manifestations et des révoltes, jusqu’à ce que la décision arrive enfin à la surface: nous devons nous assurer que la toute dernière, la plus simple personne se sente, elle aussi, en charge, et qu’elle a l’honneur, la puissance, et le respect de soi.
Les humains ont grandi! Ils descendent dans la rue et ont le sentiment qu’ilsmaitrisent la situation. Quand ils se sentent de cette façon, il est impossible de les corrompre, même avec de l’argent parce que ce statut ne sera pas suffisant pour eux. Et ils continueront de se réveiller, de créer une situation très menaçante. Je ne vois pas comment les gouvernements seront en mesure de les contrôler.
Même si un gouvernement remplace l’autre et accepte les représentants du peuple, alors dès qu’ils auront le pouvoir, ils vont se mettre à dos le peuple. Dès qu’ils auront pris la main et commenceront à profiter de là, en haut, une personne qui vit dans son bidonville ou un village à distance ne les trouvera pas plus longtemps comme son représentant.
Nous allons encore voir cette tendance dans l’évolution politique dans un très proche avenir. En fin de compte, aucune autre option ne sera disponible. L’humanité entrera dans un état où elle sera confrontée à une question: Que pouvons-nous faire pour être égaux? En vérité, c’est seulement lorsque chacun se sent égal, qu’une personne peut sentir qu’il ou elle est le chef du gouvernement, prend les décisions, et est importante.
Cela ne signifie pas que l’on doit avoir un pouvoir direct sur les autres, mais on a besoin de se sentir comme ça à l’intérieur. Et c’est possible à réaliser, sauf et seulement par l’union des gens vers laquelle nous nous dirigeons.
Les sociologues ne sont pas encore familiers avec ce phénomène, et ils font des prévisions très prudentes et superficielles. Mais je pense que dans les pays où ce processus a déjà commencé, il ne peut pas être arrêté. Un gouvernement doit craindre d’un peuple qui a déjà goûté à sa capacité de changer quelque chose et de se prendre en charge. Jusqu’à ce que tout le monde ressente l’égalité avec tout le monde, ils ne trouveront pas la paix. Et c’est vers là que le monde est dirigé.

De la 4e partie du cours Quotidien de Kabbale 17/02/2011, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot « 

Le degré de « virginité »

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, Article 29, « Le mariage d’une vierge »: Chaque fois qu’un homme recevra une femme, il recevra une vierge qui n’a jamais eu de mari. En d’autres termes, il n’a jamais utilisé cette Malkhout et elle doit toujours être une nouvelle femme. Dans le travail spirituel Malkhout est appelée «le royaume des cieux » qu’une personne doit tous les jours reprendre sur elle. Elle doit imaginer qu’elle commence maintenant le travail spirituel et ne se soucie pas de tout ce qui est arrivé avant.


Le Créateur a créé la création et existe dans l’adhésion et l’unité avec elle. Nous appelons cela l’état premier ou le monde de l’Infini. Toutefois, la création ne se perçoit pas dans cet état. Elle a été tout simplement créée de cette façon, mais elle n’est pas imprégnée de tous les détails de la perception en plus d’une sensation. Par conséquent, c’est comme le degré minéral, une goutte de sperme, qui n’a aucune perception de soi.
La volonté du Créateur est d’amener la création à réaliser qui Il est, de telle sorte qu’elle devienne semblable et égale à Lui. Par conséquent le véritable état de la création est caché et elle commence à la place à se percevoir dans l’état opposé. Cette phase, à son tour, se divise en plusieurs: la création se perçoit comme existant aux niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, et du parlant.
Vous et moi ressentons notre existence au degré humain de ce monde. Pourtant, nous ne sentons pas que nous nous sommes développés à partir du niveau minéral. Nous ne sentons pas nos cycles de vie passés sur le plan humain, mais simplement nous nous sentons comme existant, ici et maintenant.
Le fait est que toute analyse doit se faire par elle -même. Quelqu’un dans ce monde discerne l’adhésion, la connexion avec le Créateur, et se développe à un niveau où il commence à exprimer sa part dans la création, son attitude envers le Créateur.
Le Créateur l’amène à ceci, en lui donnant la sensation de vide dans sa vie, mais d’autre part en le motivant à se connecter à Lui, devenir semblables à Lui. Ainsi le Créateur réveille le désir de la personne dans le premier point spirituel. Si une personne réalise correctement ce désir au moyen de la méthode de la correction, c’est-à-dire la science de la Kabbale, si elle augmente son petit désir avec l’aide du groupe, en élevant l’importance de devenir semblable au Créateur et en s’unissant à Lui, si elle rend finalement son désir semblable au Créateur, alors elle acquière un nouveau degré. Le point de départ en lui grandit pour devenir Malkhout.
En hébreu Malkhout signifie royaume. C’est aussi appelé «le royaume des cieux», car une personne, le rend semblable à Bina, les cieux. C’est ainsi qu’est réalisée la première connexion entre Malkhout et Bina, entre la création et le Créateur.
Puis, afin de donner à une personne la possibilité de se développer plus, tout ce qu’elle avait avant s’efface et elle reçoit la partie suivante du désir égoïste qui doit être corrigé et rendu semblable au Créateur. Cette partie doit être apportée à l’adhésion de sorte qu’elle devienne une personne à un plus haut degré. Ensuite, plus une trace de l’état antérieur ne reste.
Ainsi, si une personne travaille correctement, alors elle reçoit en permanence « une vierge pour femme. » Puis encore une fois elle corrige son désir pour l’amour du don sans réserve, ce qui la rend similaire au Créateur et lui donne une plus grande équivalence et proximité avec Lui. Quand elle termine cette phase, l’adhésion disparaît à nouveau en elle et une personne reçoit encore un nouveau désir corrompu qu’elle a une fois de plus à travailler avec l’aide du groupe, soulignant l’importance de l’objectif, l’augmentation de son désir, et l’union avec d’autres âmes. Voilà comment une personne progresse.
Elle reçoit en permanence une nouvelle partie de Malkhout, une « nouvelle femme ». Si elle travaille pour le bien du don sans réserve, en souhaitant devenir semblable au Créateur, alors dans le tout nouvel état tout qui a eu lieu avant s’efface complètement et elle n’a plus rien pour s’appuyer sur des expériences passées. C’est en effet un nouveau degré, la «virginité».
De la 1ère partie du cours quotidien de kabbale 20/2/11, Écrits du Rabash

Un saut en vol

Dr. Michael LaitmanNous travaillons dans une forme « binaire » discrète, par le biais d’impulsions individuelles: oui ou non, avec connexion ou sans connexion, en montée ou en descente, à droite ou à gauche. De cette façon, peu à peu, nous ajoutons un pas après l’autre, et tout cela forme finalement un tout indissociable.Quand il est nécessaire de calculer la surface d’une certaine forme complexe, les scientifiques utilisent l’équation intégrale: ils remplissent cette forme complexe avec des carrés qui peuvent être mesurés et les rendent de plus en plus petits, et à la fin, ils les additionnent tous.


D’une part, la grille de connexion qui fonctionne entre les âmes dans laquelle nous résidons est distincte, avec des impulsions et des actions individuelles. Mais à la fin, comme résultat de notre atteinte, quand on y pénètre plus profondément, cela se transforme en un réseau intégré. En d’autres termes, il y a une telle quantité de liens et d’actions, qui dépendent tellement les uns des autres, que nous obtenons l’infini.

Ce n’est pas seulement une somme à l’échelon où je cumule toutes ces propriétés et actions, mais c’est aussi leur composant « résumé » qui a une autre essence, d’un degré spirituel supérieur. Inversement, à partir de la forme distincte nous nous dirigeons vers la forme intégrale. La « forme intégrale, » la somme de ces formes distinctes est le Créateur -l’Un, comme il est écrit: « . Lui et Son Nom sont Un  » Nous nous approchons de cette forme intégrale distincte, en accumulant cependant un peu plus à chaque fois, en ajoutant nos petites «briques», nous nous connectons à l’Un.

Nous, de nous-mêmes, ne pouvons jamais atteindre cet Un. Nous faisons tout notre possible à notre degré actuel, accumulons la somme nécessaire des efforts, et atteignons le degré égal à « 10 Sefirot.» Et enfin, le saut au degré suivant se produit.

Mais je ne peux pas sauter de moi-même, la Force Supérieure me donne une poussée. Cette force est le «facteur résumant » l’Un. Et alors, au lieu de « 10 », j’arrive à 1 (un), comme un compteur qui, au bout de 10 de mes clics saute au chiffre suivant.

C’est ainsi que nous continuons à accumuler tous nos corrections jusqu’à ce que la force de « Rav Paalim ou-Mekabtziel » arrive, et Gmar Tikkoun (La correction finale) se produit!

Valoriser les moyens autant que le but

Dr. Michael LaitmanL’homme par nature ne prendre seulement en considération que son propre désir égoïste. Partout où il peut le jeter, quelque soit la valeur qu’il peut apporter à ses yeux, il ne considère que ce qui est important pour son ego. Voilà comment une personne évolue.L’avancement par les ordres du désir de recevoir est menée à l’échelle du «doux ou amer. » Sans le savoir, une personne se tourne toujours dans la direction du déroulement de l’égoïsme. Elle exécute les ordres internes de l’égoïsme inconsciemment, n’ayant aucune idée d’où ils viennent. Voilà comment nous vivons notre vie, sans libre arbitre, obéissant à l’exhortation interne de nos Reshimot (Gènes d’information) égoïstes.

Si on présente à une personne la possibilité d’établir une connexion avec le Créateur et d’entreprendre un autre type d’analyse, à l’échelle du «vérité ou mensonge », alors pour l’exécuter, elle doit immédiatement organiser le soutien de cette analyse pour elle-même.

Le soutien est l’environnement. Sans lui, une personne restera toujours dans les expériences du « doux ou amer » et continuera certainement à choisir plutôt le doux que l’amer, sous diverses formes, selon le degré du développement de son égoïsme. Et elle aura toujours une illusion de progrès, même si en réalité, à chaque fois, elle choisit juste une douceur plus raffinée.

Si une personne veut vraiment se développer vers l’indépendance, elle ne peut le faire que si elle contre balance les sensations de «doux ou amer » avecl’analyse de la «vérité ou mensonge ». Cette analyse doit être effectuée selon les critères externes qui reposent hors de son l’égoïsme, qui ne peuvent être fournis que par l’environnement.

Dans ce cas, tout est dans les mains de la chance: est-ce qu’une personne entendra ce que l’indépendance implique en tant que chance de former et de mettre en œuvre? Si elle le fait, au moins dans à un petit degré, elle s’annule devant l’enseignant, les livres kabbalistiques, et le groupe (l’environnement).

Il met cela en face de lui, puis se rend compte que son avancement dépend uniquement de la prise de conscience de l’importance de la hauteur à laquelle il élève son point de vue sur l’importance de cet environnement par rapport à la douceur des désirs égoïstes.

Telle est la nature de notre travail. Un homme est-il en mesure d’employer la puissance de nos études, la prière, et l’analyse dans son intégralité et accepter l’avis de l’environnement correct ? Après tout, ce n’est pas quelque chose d’extérieur, et pas seulement les visages des amis. Il forme une image interne de l’environnement et est prêt à baisser la tête devant eux. Et puis, en vertu de l’environnement, l’homme reçoit une prise de conscience de la grandeur du Créateur.

Au départ, il n’y a que deux: un homme et le Créateur. Et maintenant, il commence à actualiser ce principe. Si l’environnement (les moyens) est aussi important pour lui que le But (le Créateur), il commence à travailler avec cet outil correctement.

Le travail d’une personne est de valoriser l’environnement aussi haut qu’il valorise le Créateur. Et cela nécessite un travail constant. Si une personne valorise l’environnement parce que cela l’amène à l’atteinte du Créateur, alors c’est dans cette mesure qu’elle avance.

Par conséquent, on peut se tester dans la pratique: qu’est-ce qui le motive à chaque instant? Est-ce une exhortation interne, telles que des sensations de «doux ou amer » ou des valeurs absorbée par l’environnement, telles que celles de la «vérité ou mensonge»? Et la «vérité» est la grandeur du Créateur. C’est ce pourquoi une personne travaille : la force intégrante de l’amour et du don sans réserve, à laquelle elle veut se connecter à jusqu’à ce qu’au point d’adhérence totale.

Par conséquent, l’avis de l’environnement doit être ferme et constant de sorte qu’il peut obliger chaque ami à se rappeler du but (l’atteinte de la grandeur du Créateur) et sur les moyens (l’atteinte de la grandeur du groupe. Si l’environnement pense à cela et place cette analyse comme étant obligatoire avant tous les amis à chaque instant, de ce fait, il fournit un grand soutien à tous.

Ici commence la garantie mutuelle, et une personne reçoit une chance de parvenir à la révélation du Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011, Écrits du Rabash

Grandir en jouant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous abordez des questions très élevées quand vous parlez du travail avec l’environnement.

Réponse: Je ne parle pas du tout de questions élevées. Je parle de réalisation immédiate, sur ce qui doit se passer entre nous. Ce n’est pas au dessus de nous, mais au niveau de nos yeux, au niveau de nos cœurs.

Question: Mais est-ce que je ne travaille pas sur moi-même artificiellement?

Réponse: Bien sûr, artificiellement. Nous reconnaissons et admettons notre hypocrisie. Oui, nous jouons, nous « mentons » ouvertement.

Par exemple, en ce moment, mon petit-fils joue avec un jouet camion à ordures. Il cherche des ordures ménagères dans la maison pour les mettre dans son camion. Est-ce un jeu? S’il était en mesure de vous l’expliquer, vous comprendrez que c’est la vie. Cependant, vous, les adultes, jouez avec vos jouets. Il le voit de cette façon: nous le voyons dans le sens contraire. Il s’agit de deux niveaux, et il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet.

Donc, je sais que je suis immergé dans le désir égoïste, que je hais autrui, et que je ne pense qu’à moi-même. Rien d’autre ne m’intéresse, et je suis venu au groupe pour recevoir encore plus parce que je ne recevais plus de satisfaction avec aucune des choses que j’avais auparavant.

Autrui sont satisfaits de leur position, et ils me regardent comme si j’étais fou : «Que veut-il dans la vie ?» Toutefois, cela ne me suffit pas, et c’est pourquoi je suis ici.

Jour après jour, je continue à découvrir de la haine et du mépris pour tout le monde. Je n’ai besoin de personne, et personne ne compte pour moi, sauf mon moi chéri. Je suis conscient de tout cela, mais en même temps, je sais que m’élever à un degré supérieur signifie sortir de l’intérieur de moi, de mon désir, de ma pensée, vers quelque chose de complètement différent. Je veux renaître à nouveau.

Ainsi, je joue à mon niveau dans mon égoïsme comme si j’étais déjà sur un degré plus élevé. Naturellement, tout cela c’est jouer à faire semblant. C’est un mensonge, mais c’est un mensonge utile. Je n’ai pas d’autre possibilité de me développer, sauf si je joue au jeu de quelque chose que je veux atteindre.

C’est ce que font les enfants, les plantes et les animaux. C’est la condition qui opère dans toute la nature. Chaque élément qui veut se développer dans la consommation et l’émission d’une certaine matière se transforme en une certaine image, un modèle de ce à quoi il aspire. Il doit s’efforcer d’atteindre sa forme future.

Ensuite, la Lumière Supérieure vient. Lorsque le développement est causé par la nature, il se transmet automatiquement. Les plantes et les animaux ne savent pas comment ils se développent, et pourtant la Lumière fonctionne également sur les niveaux du minéral, du végétal et de l’animé.

Il n’y a aucune autre force, mais nous devons évoquer cette Lumière avec nos forces, notre analyse, notre discernement, nos estimations, notre compréhension et notre rigueur. Non seulement avons-nous besoin d’être présents dans cette création, mais nous devons la contrôler.

C’est vraiment un jeu. Il est écrit que le Créateur joue avec le Léviathan. Il joue réellement. Toute modification qui se produit lorsque quelque chose ou quelqu’un passe d’un degré à l’autre est un jeu. Après tout, nous les évoquons en jouant un jeu de quelque chose que nous n’avons pas encore atteint ou acquis, quelque chose que nous n’avons pas encore transformé. C’est une chose très sérieuse.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/02/2011, Écrits de Rabash