Daily Archives: 17 mars 2011

Un espoir de salut

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile de garder l’intention lors de la lecture du Livre du Zohar, ou d’imaginer le lien entre nous et de s’accrocher au texte? Que devrions-nous faire? 

Réponse: Si une personne se trouvait dans un grand désastre et qu’on lui disait : «Lisez ce texte pendant une demi-heure et il vous révélera comment sortir de la catastrophe », alors vous pouvez imaginer comment elle va passer cette demi-heure. Serait-il difficile pour elle de se concentrer dessus ? Quel genre de pression et d’espoir ressentirait-elle en essayant de pénétrer à l’intérieur du texte, de comprendre ce qui est exigé d’elle, ce qu’elle peut y trouver, quel type de salut s’y trouve, et comment y arriver ….

Tout dépend de l’environnement, de combien il «réchauffe» cette attitude intérieure envers le texte du Zohar. Tous les autres textes kabbalistiques sont bénéfiques dans une moindre mesure en ce qui concerne leur influence du texte sur le lecteur, car en les lisant on peut associer l’esprit et les sentiments, et en quelque sorte les relier à nous-mêmes.

La Torah, à son tour, est parfaite, pure, inaccessible, «dans les cieux ». Qu’est-ce que « pure » (Tmima veut dire? Nul ne la touche. C’est la Lumière Supérieure. Nous devons seulement attendre les résultats de ce que va se manifester en nous.

Seul le groupe peut me donner cette attitude à la lecture du Zohar et je voudrais donc vraiment souhaiter en recevoir un résultat. Sinon, il ne se produira pas.

Nous sommes déjà passés par cet état ​​quand nous avons juste commencé la lecture du Zohar. Pendant les quelques premiers mois, les gens étaient tellement inspirés que cette émotion commune a influencé chaque personne et chaque personne a senti l’illumination environnante dans une certaine mesure, en ressentant la puissance de l’influence du Zohar sur elle.

Maintenant, cette inspiration a diminué parce que d’abord nous l’avons reçu d’En Haut, alors que maintenant nous devons la développer par nous-mêmes. Rien ne se passe en soi dans la nature. Vous recevez une première prise de conscience, puis c’est parti de sorte que vous devriez l’ajouter à partir de votre propre fin, de sorte à compléter par vos propres efforts l’espace qui a été vidé de linspiration d’en haut.

Si nous ne l’ajoutons pas par nous-mêmes, nous ne pouvons pas garder l’intention de correction au cours des 45 minutes de lecture du Zohar, et nous attendons seulement que lecours se termine. Si l’on ne réveille pas une personne, si on ne stimule pas les vibrations intérieures en elle de sorte qu’elle se sente comme un malade face à l’unique moyen de salut, la seule possibilité d’être guéri et sauvé du désastre, alors bien sûr il est difficile pour elle de garder l’intention et à s’accrocher au texte. En substance, elle nous reproche que nous ne lui en fassions pas sentir la nécessité vitale, ce qui signifie l’importance du but.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

La réalité éternelle c’est moi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui reste immuable chez une personne qui se développe spirituellement et quels sont les changements en elle ? 

Réponse: La seule chose qui ne change pas c’est l’intention vers le but correct qu’elle essaie de créer parfois. A côté de cela, toute autre chose change et rien ne reste. Vous perdez tout à côté de l’intention correcte, si vous l’avez créée. Tout le reste semble seulement vous appartenir, y compris votre existence, et vous est donnée seulement pour créer l’intention.

Ce monde et le monde spirituel ne sont pas pris en compte. Seule l’intention reste que nous pouvons créer à la suite de nos efforts. C’est le récipient spirituel, l’âme.

Dans cette intention que vous voyez la réalité éternelle, c’est-à-dire vous-même. Quelle est la vraie réalité? C’est le degré de votre révélation de vous-même dans la Lumière supérieure, en équivalence avec Elle, en devenant identique à Elle. Tout cela ne se révèle que dans l’intention, et rien ne reste à côté de cela.

Il n’y a rien en dehors de l’intention. Cela signifie que rien d’autre n’existe en réalité. Tout le reste est imaginaire et ne semble exister à l’heure actuelle que pour que vous puissiez atteindre le but. Après tout, vous devez vivre dans quelque chose. Qui crée l’intention? C’est la personne que vous percevez maintenant comme vous-même, vivant et existant dans ce monde. Pourquoi avez-vous besoin de cela? C’est dans le but de former l’intention.

Lorsque vous avez terminé la création de votre intention depuis le début de l’échelle des degrés spirituels et jusqu’à sa fin, alors tout ce monde, cette réalité tout entière disparaît parce que, en réalité, elle n’existait pas. Elle ne semblait exister pour vous afin que vous puissiez mettre au point l’intention correcte.

Maintenant comprenez quelle est l’importance de l’activité dans laquelle vous vous engagez- la création de votre image éternelle, l’humain qui est semblable au Créateur.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

Une formule très simple

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous lisons Le Zohar avec la bonne intention et que nous demandions deux fois plus de temps – une heure et demie par jour au lieu de 45 minutes, allons-nous atteindre la correction complète deux fois plus vite? Ou y a-t-il une autre formule à l’œuvre ici?Réponse: La formule est très simple. La coutume chez mon professeur, le Rabash, était de lire Le Zohar pendant une demi-heure par jour. Le Rabash n’expliquait rien et n’ajoutait pas un seul mot. Nous lisions tout simplement lire le texte, tout d’une traite, sans lui poser de questions, pour une demi-heure avant d’aller dormir. C’est pourquoi je suis le même ordre.

Voudriez-vous étudier deux fois plus longtemps? C’est pourquoi j’ai ajouté un autre quart d’heure au cours.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03//11, Le Zohar