Daily Archives: 23 mars 2011

Moments de votre vie

Dr. Michael LaitmanNous venons de lire le Zohar pendant une demi-heure. Je vous demande, pendant tout ce temps, combien y-a-t-il eu de moments où chacun de vous aspirait à l’arrivée de la Lumière que les ramène vers le bien, en espérant que quelque chose arrive? Il est écrit que les anges demandent à une personne après sa mort, «As-tu étudié la Torah et as-tu attendu le salut? »Combien de moments avez-vous dépensé en efforts, en essayant de ne pas manquer et tentant d’« attraper » quelque chose de très important, comme un goal qui garde le but, ou comme un chasseur poursuivant une proie ? Étiez-vous en train d’anticiper avec passion, de la façon dont vous pourriez vous sentir avant un rendez vous tant attendu avec votre bien-aimée? Combien de temps êtes-vous restés dans cet état? Combien de fois êtes-vous revenus à nouveau à cette aspiration ?

Seuls ces moments comptent dans la vie. Ils sont résumés et ils déterminent la vitesse de la vie. Les autres moments n’existent pas vraiment ….

De la 2e partie du coursquotidien de Kabbale du 23/03/11, Le Zohar

Sortir du mensonge illusoire

Dr. Michael LaitmanDerrière chaque mot ou phrase du Zohar, nous devons essayer de reconnaître les formes de connexion entre l’homme et son environnement. En fait, c’est exactement ce que le Zohar décrit. Il n’y a rien de plus, en réalité, sauf les formes de connexion entre une personne et ceux qui l’entourent.Même maintenant, quand je vois les gens et les murs de cette salle en face de moi ou que j’entends les bruits venant de l’extérieur, tous ces éléments sont les formes de relation entre nous. Il n’y a rien à côté de ces forces qui nous relient, qui sont des forces du désir qui apparaissent de cette façon pour moi dans ma perception terrestre de la réalité.

De la même manière, si nous essayons, nous allons commencer à imaginer d’autres types de notre connexion, d’autres forces qui ne fonctionnent pas à l’intérieur de la réception, mais à l’intérieur du don sans réserve parmi nous. Ensuite, nous verrons que, en réalité, il n’y a jamais eu de connexions égoïstes entre nous. Nous les avons ressenties comme dans un rêve, de sorte qu’en se basant sur une connexion illusoire, qui est opposée à la véritable, nous devrions reconnaître la connexion véritable, la seule qui existe en contraste avec la vie illusoire – le désir de profiter avec tous ce pouvoir.

Après tout, ce désir n’existait que dans le but pour nous de le transformer en désir de donner sans réserve. Le Créateur le soutient dans cette forme artificielle, mais de lui-même il n’a pas de véritable essence. Seule la force du don sans réserve existe dans le monde.

C’est pourquoi le Zohar nous décrit toutes les variétés de la force du don sans réserve, que nous révélons dans toutes les formes diverses, ainsi que les forces de réception qui leur sont opposées, qui sont la base sur laquelle les forces du don sans réserve sont révélées dans le processus de guerre intérieure de l’homme.

C’est la seule chose à laquelle nous devons penser en lisant le Livre du Zohar, en faisant des efforts de sorte que la révélation de ces niveaux spirituels nous aidera et nous sera révélée si nous les incluons à l’intérieur de nous.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/11, Le Zohar

Le calcul exactement opposé

Dr. Michael LaitmanEn recherchant la nature, nous étudions de nombreux phénomènes qui ont lieu en face de nous et à l’intérieur de nous. Afin de les amener à un dénominateur commun, on peut dire que toutes les espèces et toutes les parties de la nature prennent soin de leur propre existence. Et plus quelque chose prend soin de soi, plus son niveau de développement est élevé. C’est ainsi que le niveau végétal de la nature vient du niveau minéral et le niveau animé provient du végétal, et l’homme est arrivé au niveau animé de la nature.Nous comprenons grâce à la science de la Kabbale que cela ne se produit pas par soi -même, mais par les moyens des Reshimot, les « gènes du développement » qui se sont successivement réalisés l’un après l’autre dans le cadre du modèle fixé initialement.

Tout cela existe à l’intérieur de l’aspiration à un bénéfice pour soi. Le programme a inculqué dans tous les lieux des éléments de la nature une tâche qui nous attend: que dois-je faire pour me sentir bien? qu’il s’agisse de la réalisation du mal, du progrès conscient vers le bien, de la force, de la vitesse, de la connexion, du sentiment ou de l’esprit: selon son potentiel, toutes les espèces aspirent à la bonté et à se détacher du mal. C’est notre nature.

Aux niveaux minéral, végétal et animé cette nature est une « voie à sens unique» qui nous pousse à agir directement pour notre propre bénéfice. Mais sur le plan humain il y a en plus une action spéciale. L’homme est capable de ressentir autrui, et, par conséquent, il est prêt à donner quelque chose à son prochain dans l’espoir de recevoir plus tard une récompense et du plaisir. Nous avons appris différentes manières d’utiliser autrui qui n’existent pas aux niveaux inférieurs.

 

Aux niveaux minéral, végétal et animé il y a seulement la réception. Mais l’homme sait aussi donner à autrui afin de recevoir des avantages à des fins personnelles. En outre, l’interaction avec autrui, veut dire qu’elle lui apporte un bénéfice beaucoup plus important qu’une réception ordinaire. Sinon, il est tout simplement incapable de recevoir quoi que ce soit directement. Mais d’une façon ou d’une autre, dans les deux cas, il agit c’est dans son propre intérêt.

En principe, la réception directe est une méthode de primates pour l’homme. Lorsqu’un enfant grandit, il reçoit l’éducation par laquelle nous lui apprenons à interagir avec le monde, et généralement cela signifie apprendre à utiliser autrui d’une manière qui évite d’être blessé et qui lui permette de recevoir un bénéfice pour lui-même à la fin. C’est l’éducation humaine. Si les choses sont comme elles sont, il est préférable de prendre son prochain en compte. Après tout, souvent nous voulons simplement prendre, conquérir, et voler sans laisser de trace.

C’est ainsi qu’est notre monde, et c’est pourquoi nous ne percevons que ce que nous recevons à l’intérieur de nous. Notre désir est limité et finalement il nous amène à des sentiments de vide et de désespoir.

Mais il y a aussi une autre possibilité, opposée- le don sans réserve où la tendance est loin de moi, vers le haut, vers le prochain, ainsi que loin de moi-même, envers moi-même vers le bas, puis vers le haut vers le voisin. Dans le premier cas je donne pour l’amour du don sans réserve( Bina, Hafetz Hessed ), et dans le second cas je reçois pour le bien du don sans réserve (le degré d’amour). C’est ce qu’on appelle un calcul exactement opposé et il n’existe que dans un être humain.

Ainsi, nous avons deux possibilités: réception avec don sans réserve auxiliaire ou don sans réserve avec réception auxiliaire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/11 sur l’éducation globale