Monthly Archives: mai 2011

La formule pour revenir à la bonté

Dr. Michael LaitmanUne personne qui ouvre le Livre du Zohar l’ouvre pour révéler le Créateur. Par définition, la science de la Kabbale est la méthode pour révéler le Créateur à la création dans ce monde. Sinon pourquoi la Kabbale et l’ensemble de la Torah nous auraient été donnée ? Le Créateur est révélé dans le désir de donner et dans l’amour pour une personne. Ce désir est égal aux qualités du Créateur, et le Créateur se révèle en elle conformément à la loi de l’équivalence de forme.

Ainsi, le Créateur est l’attribut du don et de l’amour, la force du don et de l’amour, « le Bien qui fait du bien. » Comment, alors, pouvons-nous atteindre le désir de donner et d’aimer, le Bien qui fait le bien ? En nous connectant les uns aux autres en dépit des forces égoïstes de chaque individu, se repoussant l’un l’autre et en construisant un réseau de bonne connexion entre nous au-dessus du réseau de haine. En construisant un réseau dans lequel chaque personne est bonne et fait le bien, donne et aime les autres.

Mais comment pouvons-nous faire si chacun de nous n’est qu’un petit égoïste ? Nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de nos états corrigés, dans lesquels nous sommes reliés par une bonne connexion entre nous, et nous désirons que cela devienne vrai à l’intérieur de nous. Dans ce cas, nous recevons une impression de ces bons états, qui existent déjà dans l’infini. Cette impression, l’influence des forces de nos états corrigé sur notre état actuel est appelé « lumière environnante» ou «la lumière qui nous ramène vers le bien. »
Alors, selon la formule : «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai créé la Torah comme une épice, parce que la Lumière en elle ramène vers le bien», nous revenons à la source – le Bien qui fait du bien. Ainsi, nous révélons le Créateur, le Bien qui fait le bien, notre racine.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, Le Zohar

Comment commencer à écouter l’enseignant

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’avancer correctement si vous êtes guidés par votre propre opinion parce que vous êtes entièrement de ce monde. Vous serez capables de grandir que si vous parvenez à découvrir l’existence de deux avis distincts: Vous entendrez votre propre opinion et l’opinion de l’enseignant, vous comprendrez la différence entre elles, et les comparerez l’une avec l’autre, afin de toujours placer la foi au-dessus de la raison et d’accepter l’opinion de l’enseignant.

 Vous devez choisir et avancer tout le temps, en préférant l’avis de l’enseignant au vôtre, en dépit de votre égoïsme grandissant et de tous vos doutes intérieurs et arguments, sans considérer les faits prétendument évidents et la logique commune, qui vous indique que vous avancez non par la raison, mais au-dessous ou au-dessus d’elle.

Si une personne peut faire face à tous ces problèmes, elle sera en mesure d’avancer. Sinon, elle n’a aucune chance de succès. Ainsi, seules quelques unes atteindront le monde spirituel.

Afin de survivre à une telle lutte intérieure et d’aller sans cesse à l’encontre de notre logique, nous avons besoin du soutien du groupe, qui renforce toujours l’autorité de l’enseignant. Cela signifie qu’il est nécessaire de nous abaisser devant le groupe pour recevoir de lui la force de vaincre notre opinion personnelle et d’accepter celle de l’enseignant.

Il y a trois participants dans le travail : la personne, l’enseignant, et le groupe. Tout cela est nécessaire pour atteindre la révélation du Créateur (qui peut aussi être révélé par le côté opposé) pour que l’avis de l’enseignant et celui du Créateur s’unissent en un seul. Puis, une personne sera capable d’avancer, ayant compris que le groupe et l’enseignant sont par rapport à lui les représentants du Créateur. Ainsi, la personne doit comprendre tous ses concepts, toutes ses évaluations, et son choix que par rapport à eux.

Si vous êtes chanceux, vous le ferez et avancerez, sinon, vous n’aurez même pas l’impression que vous n’avez pas faits le bon choix et que vous n’avancerez pas dans la bonne direction. Vous n’aurez pas l’échelle vous permettant de mesurer cela.

Quand est-ce que les « mots qui viennent du cœur entrent dans le cœur ? » Si vous déterminez correctement votre opinion par rapport à celle de l’enseignant, vous commencerez à entendre ce dont parle l’enseignant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

Les kabbalistes à propos de l’étude de la sagesse de la Kabbale, Partie 4

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.L’importance de l’intention pendant l’étude

Au cours de la pratique de la Torah, chaque personne doit orienter sa tête et son cœur dans le but de révéler le Créateur [l’attribut du don sans réserve et de l’amour]. Et chaque personne est capable de le faire, comme il est écrit: « vous avez fait des efforts et vous n’avez pas trouvé, ne croyez pas. » … Cependant, dans ce cas on n’a besoin de rien d’autre, sauf de l’effort.

– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot » Point 97

« Il est un remède merveilleux pour ceux qui s’engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, par le grand désir de comprendre, ils éveillent sur ​​eux-mêmes les lumières qui entourent leurs âmes. »
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 155

Les choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur

Dr. Michael LaitmanShamati # 25: Au sujet des choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur. … Le fait est que quand nous entendons les paroles de notre maître, nous sommes immédiatement d’accord avec notre professeur, et nous décidons d’observer les paroles de notre maître avec notre cœur et notre âme. Mais ensuite, quand nous sortons dans le monde [dans un environnement différent], nous voyons, nous convoitons et nous sommes souillés par les multiples désirs se trouvant dans le monde, et nous, notre esprit, notre cœur et notre volonté, nous annulons face à la majorité.
… nous nous mêlons aux désirs du peuple et nous sommes conduits comme des moutons à l’abattoir. Nous n’avons pas le choix, nous somme contraints de penser, de vouloir, de désirer ardemment, et de demander tout ce que la majorité exige. Dans ce cas, il n’y a alors qu’un seul conseil, s’accrocher à son maître et aux livres [au niveau interne]. C’est ce qu’on appelle «[se nourrir] de la bouche des livres et de la bouche des auteurs. »

Une personne qui est née et vit dans ce monde matériel se développe dans un environnement qui est loin de la spiritualité, et, elle ne peut évidemment rien comprendre sur le chemin spirituel. Même si elle a une aspiration à la spiritualité, ce point est enfoui dans le désir égoïste, qui est entouré par une société égoïste. Par conséquent, elle n’a aucune chance de se développer correctement.

Seule une personne qui fait son chemin à travers un environnement correcte mérite un développement spirituel. Cet environnement a un enseignant et un groupe, qui réalise les conseils de l’enseignant. En outre, ce groupe doit étudier les sources kabbalistiques authentiques, mais est déjà le résultat de la façon dont ils acceptent la supervision de leur enseignant.

Par conséquent, l’important est que le développement du groupe dépend de l’enseignant, le Rav (qui signifie « grand »). Les élèves pourront se développer, dans la mesure où ils sont capables d’annuler leur opinion face à l’avis du Rav. C’est parce que l’environnement spirituel est fondé sur l’opinion de l’enseignant, sur la pensée et la méthode, ainsi que sur la reconnaissance de l’autorité de l’enseignant.

Constamment vérifier qui et ce qui détermine son avis est une condition nécessaire pour l’étudiant. Après tout, il est sous l’influence de deux forces et il doit toujours décider que l’opinion de l’enseignant a plus de force que sa propre opinion. Et s’il ne ressent aucune lutte et aucune résistance, cela signifie qu’il n’a pas du tout effectué cette vérification et qu’il pense plutôt que tout va bien ainsi.

Parfois, un étudiant va contre l’opinion de son maître et pense qu’il a une meilleure compréhension de la façon dont il doit agir selon sa propre logique et sa raison. Ainsi donc, il ne s’annule pas lui-même. Mais s’annuler signifie qu’il va à l’encontre de son désir, contre sa logique.

S’il perdure dans cette résistance, c’est qu’il choisit la voie spirituelle et progresse en elle. Mais s’il n’y a pas de lutte et d’opposition intérieure, alors une question se pose: Peut-être ne comprend-il même pas qu’il est toujours en train de suivre sa propre opinion, tout en pensant qu’il progresse correctement?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati 25

Voir le monde à travers des lunettes des désirs

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Trouma (Don), Point 4: «  … Jacob, qui était complet, apporta l’amour dans les deux mondes », ce qui signifie qu’il épousa les deux sœurs, Léa et Rachel, les deux mondes, Bina et Malkhout. »

Question: Lesquels de mes désirs intérieurs sont appelés sœurs?

Réponse: Une personne contient des désirs au niveau inanimé, végétal, animal et humain. Le monde entier que je vois est mon désir divisé en de nombreux désirs particuliers, dont chacun forme une certaine image de la terre dans ma perception.

Nous «voyons» nos désirs. Nous regardons à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre désir qui est divisé en parties ; les objets du monde. Nous voyons le monde en trois dimensions, comme si nous regardions à travers des lunettes 3D. Et nous n’avons même pas le sentiment que nous sommes dans cette réalité virtuelle, parce que nous n’avons rien avec quoi comparer notre sensation. C’est pourquoi il nous semble que nous existons dans un univers authentique.

En d’autres termes, nous percevons quelque chose à l’intérieur de notre désir, mais il semble que nous le voyons à l’extérieur, en face de nous. Cependant, si à côté de ce monde, nous pouvions voir une réalité différente, alors nous découvririons que la réalité de ce monde est relative. Certaines parties de mon désir décrivent des images d’objets inanimés, de plantes, d’animaux et d’humains. Toutefois, ce ne sont pas des personnes qui comparaissent devant moi dans ce monde, mais mon désir au niveau humain se divise en de nombreuses parties et je vois chaque partie de mon désir sous la forme d’une image d’une certaine personne.

J’ai aussi des désirs au niveau animal, en conséquence je vois différents animaux sur terre. En outre, il y a des désirs qui sont présents en moi maintenant, et ceux qui étaient présents dans le passé ou qui feront surface dans l’avenir. C’est pourquoi je vois un monde en développement, des races d’animaux éteintes, ou de nouvelles espèces, apparaissant soudainement devant moi. Cela signifie qu’ils font surface dans ma conscience et disparaissent de ma conscience. Il en est de même concernant le niveau inanimé et végétal.

Il n’y a pas de monde. Il n’y a que mes sensations à l’intérieur de mes désirs, quand certains Réshimot (gènes d’information) viennent à la surface, ils en remplacent d’autres, et en percevant la réalisation de mon Réshimot de cette façon, je sens que je vis en eux – que je vis sur terre. Il s’agit d’un film interne qui m’est projeté par la Lumière constante, qui éveille des Réshimot qui se remplacent les uns les autres.

Dans le processus de développement des Réshimot (où un Réshimo est une information enregistrée dans ma mémoire), une partie d’entre eux dépend de ma volonté de réaliser de nouveaux Réshimot, tandis qu’une partie des Réshimot se réveille d’elle-même. Tout ce processus de développement, qui arrive par lui-même, est appelé « Bé-ito » (en temps voulu). Mais si je veux accélérer ce processus et j’en suis capable, cette voie de développement est appelée Akhishena (temps accéléré).

Cependant, dans tous les cas, nous ne parlons que des Réshimot qui s’éveillent en moi, que je perçois comme le monde, comme moi-même, et comme l’ensemble du processus de développement.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Le Zohar

La mosaïque de l’univers où vous manquez

Dr. Michael LaitmanL’objectif de notre développement est de devenir semblable à la force de la nature, la seule grande force intégrale influençant tout. Cette force comprend toutes les forces de la nature découvertes par la science : physique, chimie, biologie, zoologie, botanique, géologie et astronomie. Elles sont toutes incluses dans cette loi unique.

Cette loi intégrale que nous révélons comme une sorte de connexion, unit toutes les parties de la réalité, qui sont interconnectées entre elles par l’amour mutuel et l’attribut du don. Tout ce système est intégral, analogique, où tout sauf l’homme, existe en parfaite harmonie. Dans ce système tout entier, en une énorme sphère, il y a une partie appelée « l’être parlant» ou «l’humanité», qui est imparfaite. C’est la partie la plus importante, la plus développée, et en même temps, imparfaite, car elle doit réaliser sa nature consciemment.

La nature inanimée, le monde végétal et animal existent dans cette sphère de manière instinctive et obéissent à cette loi parce qu’ils ne reflètent pas la façon dont ils devraient vivre. Ils sont activés par les forces de la nature qui ne leur laissent pas le choix, pas de liberté interne. Ces forces les dirigent entièrement, et ils exécutent les ordres de la nature à 100 pour cent.

Alors que l’être humain a la liberté. Il se retrouve avec une partie vide à l’intérieur de cette sphère, pour qu’il comble ce vide de lui-même. C’est comme si avec un morceau de pâte, il devait sculpter une forme de lui-même qui cadrerait avec précision dans la mosaïque de la nature, une forme unie à toutes ses parties par des milliers de connexions.

Cette mosaïque n’est pas plate, ni même tridimensionnelle, mais multidimensionnelle et multiforme au niveau psychologique, psychosomatique, spirituel et matériel ; elle est reliée à toutes les formes de la nature, d’une multitude de façons. Dans nos sciences, nous ne découvrons qu’une petite partie  de l’ensemble du système des lois dans ce domaine. Et nous devons tout savoir.

De la 1ère leçon à la Convention de Rome du 21/5/11

L’égoïsme est enfin à la limite!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans « la Préface à la sagesse de la Kabbale » le Baal HaSoulam écrit que dans notre monde le désir de recevoir se matérialise dans sa forme complète, adéquate et souhaitée. Pour quelle raison est-ce désiré ?

Réponse : Pour la correction. Sinon, pourquoi devrait-il descendre l’échelle des mondes spirituels ? De plus, au niveau le plus bas, il a traversé encore et encore des cycles de vie, jusqu’à ce qu’il arrive à notre époque à sa forme adéquate. Même dans notre monde, le développement se produit « selon un calendrier prévu », et maintenant au 21ème siècle, nous commençons notre ascension en prenant le chemin du retour. Notre situation actuelle est la forme adéquate désirée.

Ce point fut inséré en nous dès le début de la création et nous devions l’atteindre. C’est le moment exact, où commence le début de l’homme ou la naissance de la création. Jusqu’à présent il n’y avait pas de création. Il y avait juste un désir, qui s’est développé selon un programme prédéterminé, en vue d’atteindre un état particulier où émerge enfin un point de liberté, le point de notre indépendance.

Question: Nous parlons d’un désir égoïste entièrement formé, pourtant la « forme désirée » semble être une chose positive.

Réponse: Bien sûr, il s’agit d’un état positif. C’est exactement ainsi que la Torah définit le désir égoïste mortel, qui a accumulé toute sa puissance. C’est là que commence la création, parce que maintenant il peut se former s’exprimer, et se sentir lui-même.

Tant qu’une personne ne sent pas qu’elle est mauvaise, complètement opposée au Créateur, aussi longtemps qu’elle ne réalise pas toute l’horreur d’être dans cette position, elle ne sera pas capable de travailler sur elle-même. Par conséquent, dans les limites du processus de correction, il s’agit d’un bon état, car il conduit à la formation d’un être humain.

Toutefois, si vous pensez que la «bonté», c’est quand vous vous sentez bien, très bien, continuez ainsi et sentez-vous bien. Mais cela est sans objet. Dans un état orienté vers un but, une personne ressent son opposition au Créateur, et c’est exactement ce qui la motive à agir.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

«Ce monde» n’est pas «notre monde»

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans « La Préface à la sagesse de la Kabbale » le Baal HaSoulam écrit que le désir pour le plaisir, qui a pris sa forme définitive, est dans « ce monde. Quel est « Ce monde ? »
Réponse : C’est précisément ce qui est écrit là : l’état du « désir de recevoir dans sa forme finale. En réalité, il y a deux choses dans l’existence ; La lumière et le désir. Toutes les autres choses ne sont que des appellations de ces forces.

Lorsque le désir de recevoir subit des changements, il atteint finalement le niveau le plus bas appelé « ce monde. » Il s’agit d’une notion spirituelle, c’est pourquoi nous faisons la distinction entre elle et « notre monde », dans lequel nous vivons pour l’instant au niveau animal. Seule une personne, qui sent qu’elle se trouve à la dernière étape, dans la forme finale du désir égoïste, détermine sa position comme «ce monde ». On peut déjà, dans un certain sens, appeler cela, la réalisation spirituelle, car une personne est consciente de l’endroit où elle se trouve, selon les coordonnées spirituelles. Mais une «personne de la rue » ne vit pas dans «ce monde», mais toujours dans son propre monde.
De la 4ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 24/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Naître et grandir dans le groupe

Dr. Michael Laitman with StudentsTravailler dans le groupe est extrêmement important. Sans le groupe, on ne peut pas avancer. Étudier la théorie à partir des sources authentiques n’aidera absolument pas une personne, car cela ne la change pas.

Il faut se mettre dans un « laboratoire » : travailler dans le groupe, être influencé par lui, à chaque fois baisser la tête devant lui, et exalter le groupe à nos yeux pour que les amis aient un impact sur nous. Parfois, ce doit être l’inverse : nous devons nous efforcer de donner au groupe et considérer les amis comme étant petits. C’est ainsi que le travail est effectué, mutuellement et à tour de rôle, selon la force, que la personne utilise sur le moment.

Mon âme future est ma «résistance» (R) dans la chaîne spirituelle intégrale, placée entre le « plus » et le « moins ». Je travaille dans le groupe en utilisant soit ma force positive soit la force négative. Ainsi, parfois le groupe me donne une force supplémentaire positive, et parfois je reçois la force négative. C’est ainsi que ma « résistance » (R) évolue et se rapproche de plus en plus du groupe, en m’engageant envers lui, jusqu’à ce que je devienne une partie à l’intérieur de lui.

 

Ayant rejoint le groupe, je deviens comme une goutte de sperme dans l’utérus et commence à grandir en lui. Si, avec tout mon égoïsme initial, je suis capable de m’annuler dans le groupe en tant que partie intégrante de celui-ci, je suis considéré comme un «embryon». Immédiatement après, mon désir égoïste commence à se développer progressivement. Ainsi, je commence à traverser des phases de développement ayant renoncé à moi-même devant le groupe.

1. La phase initiale est considérée comme « la période de neuf mois de conception, » qui est la première étape du développement. Une fois terminée, je vois alors le jour.

2. Ensuite, la deuxième phase commence : Mon égoïsme grandit, et je m’annule encore plus devant le groupe. Mais cette fois, je le fais de manière plus proactive, je travaille à donner aux autres. Cette période de «l’enfance», le petit état, est appelée « les deux années d’allaitement. »

3. Puis, je passe à la troisième phase de développement égoïste et atteindre « l’âge de treize ans. »

4. Au-delà de ce point, je peux commencer progressivement à employer tout mon égoïsme, afin de donner, jusqu’à ce que je deviens un être humain complet (Adam) à l’âge de 20 et plus.

 Je traverse tout ce processus en utilisant mon égoïsme évoluant à côté de mes actions montrées par la ligne de temps (t) dans le diagramme ci-dessus.

  
Ainsi, l’application pratique de la sagesse de la Kabbale suppose l’inclusion dans le groupe, puis dans le monde entier, quand il prendra notre exemple et commencera à se développer de la même manière.

De la 2ème leçon de la Convention de Rome sur 21/5/11

Lire un livre ouvert avec les yeux fermés

Dr. Michael LaitmanNous demandons : «Pourquoi le Créateur nous fait si sombre et si égoïste, et non autrement ? » Comme si nous comprenions comment tout est possible autrement …. Néanmoins, si cette question se pose à nous, cela signifie qu’elle a une place. Chaque question que se pose une personne, même celle qui semble la plus stupide ou la plus accidentelle, signifie qu’il y a une raison interne à cela. Voilà comment une personne est construite : elle pose cette question et doit recevoir une réponse ou une satisfaction.

Mais tant que nous ne sommes pas capables de sentir la réponse en nous, nous devrons l’accepter selon l’hypothèse que «La lumière n’est atteinte que par l’obscurité. » Autrement dit, la sensation du plaisir, le  » goût » avec lequel le Créateur a voulu faire plaisir à la création, ne peut se faire sentir en nous que dans la mesure où nous avons un désir ou un manque.

Et il est impossible d’entendre parler de ce manque de côté. Il doit se faire sentir à l’intérieur de vous, comme votre propre besoin de satisfaction. Alors, le plaisir sera aussi le vôtre ! Vous le sentirez et l’apprécierez.

Par conséquent, cela nécessite un développement particulier des désirs, le besoin de ressentir la Lumière dans la création, puis le plaisir se vêtira à l’intérieur de ces désirs. Le plaisir se fera sentir, dans la mesure où un désir existe.

Si le Créateur existe, s’il est bon et fait le bien, remplissant tout avec Sa lumière infinie, et si Son désir est de nous remplir de délices infinis, il s’avère que la seule chose qui nous manque est notre désir de recevoir tout cela ! Toute l’abondance du Créateur est déjà répandue tout autour de nous, mais nous sommes incapables de la sentir ou de lui demander de nous y faire entrer.

Nous Lui crions, « Donne- moi déjà ton abondance ! Quand vais-je la recevoir ? « Mais nous devons comprendre une fois pour toutes, que nous n’avons rien à demander mis à part le désir. La lumière est déjà là – autant que vous le souhaitez ! Le problème n’est que le désir, qui doit être grand et adapté à la sensation de la lumière.

Nous devons en quelque sorte acquérir, acheter, ou voler ce désir, nous devons parvenir à le recevoir d’une façon ou d’une autre, directement ou de façon détournée. Cela n’a pas d’importance, nous sommes obligés de l’atteindre coûte que coûte ! Sans ce désir, nous ne ressentirons pas la Lumière!

Il y a comme un livre ouvert placé en face de moi, mais je n’ai pas de lunettes et donc je ne peux pas le lire ! Vais-je prier pour que quelqu’un me donne le livre? Non – Je vais demander des lunettes ! Il ne nous manque que « l’instrument de perception » (le Kli), ce qui signifie le «récipient» ou le désir.

Par conséquent, toutes les actions que nous traversons ne sont pas nécessaires pour attirer la lumière. Ce sont des actions formant le désir de cette lumière en nous.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »