Monthly Archives: mai 2011

Entrez dans le cercle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Sur quoi devons-nous nous concentrer afin de révéler le lien dans notre désir commun?

Réponse: Tout le monde doit s’efforcer de visualiser le groupe (le monde et/ou leur propre groupe) au mieux de ses capacités et y entrer: c’est une place sans corps physique, mais seulement celle des désirs tournés vers le Créateur. Quelqu’un voit comment ces désirs sont reliés entre eux en un seul système, veut être avec eux, mais se sent toujours séparé. Ils sont tous liés, alors qu’il ne l’est toujours pas.

Et puis, dans le degré de sa capacité à leur donner sans réserve, il prie et leur demande de l’influencer en réponse et notamment, de le prendre à l’intérieur. Ainsi, en dansant dans un cercle, vous laissez une autre personne y entrer de l’extérieur: vous libérez de la place pour lui et il se joint. Voilà ce que cela signifie recevoir le soutien du groupe.

Selon la façon dont il a fait la demande avec force et désire être inclus dans le groupe afin d’obtenir de lui la force, le désir, et les pensées, et combien il est disposé à remplacer ses propres pensées et ses désirs par ceux du groupe, ne laissant rien à lui, dans cette mesure il s’annule lui-même. Et si au lieu d’avoir ses propres pensées et désirs, il reçoit quelque chose dans le groupe, on dit qu’il a gagné la spiritualité.

Puis, dans le groupe où il est entré, il aspire à révéler la force collective qui les remplit et les relie. Cette force vit parmi eux: l’amour mutuel et la connexion. Une personne désire se plonger dans les forces qui lient toutes les parties de la volonté commune ensemble. Ceci est considéré comme son engagement dans l’adhésion avec le Créateur, quand il reçoit l’esprit et la sensation du degré supérieur.

Mais, ce faisant, il ne s’annule pas lui-même, mais plutôt, il commence à s’expérimenter en tant que nouveau, né grâce au fait que lui-même s’est annulé, a reçu les pensées et les désirs du groupe, a atteint une connexion, et en son sein a senti une force vitale, la Lumière. Cela signifie que désormais, son récipient (Kli) et la Lumière sont nouveaux, spirituels.

Ce sont les étapes que vous devez suivre en premier lieu.
Du cours n°8 de la Convention « WE » du 03/04/2011

Un accord social pour cesser les hostilités

Dr. Michael LaitmanNous sommes tous égoïstes. Alors, comment pouvons-nous organiser la vie courante dans la société humaine de manière à ne pas se dévorer les uns les autres?

C’est pourquoi des individus ont décidé que nous ne pouvons pas nous gérer seuls. Après tout. des personnes me servent d’une façon, et je les sers d’une autre manière. Sans cela,  nous ne pouvons pas gérer. Une fois que nous comprenons cela, nous arriverons à un accord: Faisons-le sans attendre une situation désastreuse. Faisons-le par pitié: je vous donne un peu, et vous me donnez un peu.

Supposons que je suis au volant d’une voiture et que quelqu’un en face de moi s’arrête brusquement. Je dois alors aussi m’arrêter. S’il y a quelqu’un devant moi dans une file, je dois attendre, je dois perdre du temps, de l’essence, et de l’argent pour les autres, parce que, par compassion mutuelle, nous nous sommes tous mis d’accord et nous devons payer pour cela.

Nous créons des fonds pour nous aider les uns les autres, tels que les assurances médicales et la retraite. Une personne comprend que cela vaut la peine qu’elle paie ses assurances médicales, même si elle est en bonne santé, parce que son égoïsme sait qu’elle en profitera. C’est ainsi que nous faisons des concessions à l’avance car nous avons besoin des uns des autres. C’est la « miséricorde »: Nous sommes prêts à donner à d’autres de manière spécifique, car nous ne pourrions pas survivre sans eux.

En conséquence, les individus se divisent en deux catégories: Certains promeuvent la «miséricorde», souhaitant que tout soit «bien/joli», tandis que d’autres  soutiennent la catégorie de la «vérité», qui dit: « . Ce qui est à moi est à moi et ce qui est à vous et à vous » donc, de quel côté se trouve la vérité? La réponse est: dans aucun des deux.

Cependant, si chaque personne s’accroche à ce qui est à elle, alors la société sera déchirée en morceaux, alors que si l’on ajoute la miséricorde, nous pourrons ainsi atténuer ou adoucir quelque peu la situation. En conséquence, les sociétés humaines à travers l’histoire se sont distinguées les unes des autres selon leur corrélation avec ces deux approches.

La société peut être plus souple ou plus sévère. Dans sa forme pure, le capitalisme n’aime pas jouer: Si vous l’avez gagné, recevez ce qui vous appartient, mais si vous ne l’avez pas gagné, alors vous pouvez mourir de faim. D’autres comprennent que ce n’est pas une solution, parce que les gens souffrant de la faim viendront vous voler, et peut-être même vous assassiner. Donc, il vaut mieux leur donner quelque chose « de la miséricorde. »

C’est ainsi que l’humanité se développe, mais elle ne pourra rien atteindre dans cette voie. Certes, la vérité est le lot du plus fort, et la miséricorde est le lot des faibles, mais la justice se trouve au milieu, comme la basede l’échelle, de sorte que nos récipients puissent se balancer d’un côté à l’autre.

C’est ainsi que la société se garde de l’auto-destruction, mais cela ne va pas l’amener plus près de la paix réelle – de la conciliation et de l’accomplissement mutuel.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 15/5/11, « la Paix dans le Monde»

Un homme, une âme, une création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que Le Zohar parle de notre âme commune ou des âmes séparées?

Réponse: Le Zohar parle de l’âme d’une personne. Car il n’y a rien d’autre dans toute la réalité qu’un homme, une âme, une création, Malkhout – peu importe comment vous l’appelez.

 
Et si nous avons l’impression qu’il y a beaucoup de personnes, beaucoup de désirs distincts et étrangers, cela provient d’un manque de perception correcte de la réalité.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 15/5/11, Le Zohar

« Faites-le à Ma place! »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que le « mauvais penchant » peut faire un mouvement autonome?

 

Réponse: Le « mauvais penchant » et la Lumière travaille à l’unisson, car le «mauvais penchant» est l’autre côté de la Lumière. Ce n’est pas un désir faisant ce qu’il veut. Il n’existe pas en réalité.

Au contraire, le Créateur, avec l’aide de la Lumière, éveille dans une personne toutes sortes de sensations ou d’états sombres, considérés comme le « mauvais penchant. » Quel désir personnel pourrait-il y avoir dans ce monde-ci?! Qui pourrait l’avoir?! Personne ne bouge  parce qu’il le souhaite!

Une personne ne commence à révéler une quelconque possibilité d’être libre dans cet état, qu’en fonction de son degré de capacité à reconnaître la «mauvaise» et la «bonne» inclination et à garder la foi au-dessus de la raison. Libre de quoi, du Créateur? Du «bon» ou du «mauvais» penchant? Etre libre signifie qu’une personne accepte volontairement de mener à bien l’action que le Créateur réalisera de toute façon.

Il n’y a pas de réalité qui surviendrait d’elle-même. La lumière agit décidément et irrévocablement sur tout, et ne peut être raisonnée. L’élément supplémentaire considéré comme « l’homme » n’est rien d’autre que le fait qu’une personne comprenne, ressente, et accepte les actions du Créateur. Tout ce que nous ajoutons, c’est notre accord, si bien que le Créateur nous montre: «Faites-le à ma place! », alors nous faisons ce qu’Il fait. Cela dépend du niveau de notre compréhension, la hauteur de notre réalisation.

Quelle autre option avez-vous vraiment? Tout est prédéterminé, comme il est écrit: « . L’exilé ne doit pas être proscrit de Lui » Tout est sous Son contrôle total. Rien ne fonctionne, excepté la Lumière. Nous ajoutons notre équivalence à la lumière, au Créateur. Et donc, afin de nous amener à cette prise de conscience, le « mauvais penchant » fut créé, pour que nous ayons le désir de parler contre cela: «Je ne veux pas ».

C’est intentionnellement ainsi, afin de nous donner l’occasion d’examiner et de comprendre cela-par la lutte entre le bien et le mal, par notre refus et  notre désaccord, comme un enfant têtu se révoltant contre ses parents.

Mais peu à peu, nous cherchons, nous sommes d’accord, et nous réalisons à quel point tout est parfait. Et puis, même si le Créateur n’existait pas et ni même Son pouvoir, je souhaiterais toujours que tout soit fait comme Il l’a fait. Ceci est considéré être un «juste complet » justifiant totalement le Créateur. Espérons que nous y parviendrons à un jour.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 12/05/2011, le Zohar

Une prière pour la Société est une prière pour soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’une prière pour la société signifie toujours que je prie pour que ces membres se complètent à la perfection?

Réponse: Oui, mais ils doivent se compléter uniquement dans votre propre perception. La Société ne manque de rien. En dehors de vous, tout le reste est déjà corrigé. Chacun juge en fonction de ses propres défauts. Une personne voit le monde à travers le prisme de ses défauts. Si vous été corrigés maintenant, vous verriez que le monde entier est corrigé.

Par conséquent, une prière pour la société est une prière pour votre société, existant en vous. C’est l’endroit de votre Shekhina, le «lieu» où vous révélez le Créateur. Voilé ce qu’est votre société. Après tout, vous ne voyez jamais ce qu’il y a en dehors, mais plutôt au sein de votre désir, vous voyez votre récipient brisé, votre désir.

«Je prie pour la société » Excepté vous, personne n’a besoin de votre prière ou de toutes les belles paroles sortant de votre bouche: «Je travaille pour le bien de la société ». Tout cela ne semble être que du travail.

Vous ne savez même pas à quel point vous êtes enfermés à l’intérieur vous-même. Vous devez seulement corriger votre désir intérieur. . C’est ce qu’on appelle «la société», «le monde». Tout est en vous, comme il est dit: « Une personne est un petit monde».

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011  le Zohar

Apprendre n’est pas pour nous, n’est-ce pas?

Dr. Michael LaitmanEn vérité, l’humanité n’a pas avancé d’un seul pas réel vers la poursuite du bonheur. Lorsque j’aspire au bonheur, je dois tout d’abord comprendre ce que c’est. Quel est ce bonheur dans la nature que je dois atteindre? Je dois comprendre que tout est programmé, de telle sorte que toutes les ressources et les lois de la nature sont à ma disposition. Je n’ai plus qu’à les utiliser correctement pour atteindre le bonheur.

Au lieu de cela, l’humanité fixe des objectifs artificielles et tente d’agir à sa seule discrétion, comme un enfant qui « veut » juste quelque chose, peu importe quoi. Nous n’étudions pas les lois de la nature ou ne désirons pas nous y conformer, et nous ne sommes pas prêts à accepter l’existence d’un système mondial unique. Nous reconnaissons les lois physiques et d’autres faits issus des sciences naturelles, mais les lois sur les relations humaines sont un non-sens pour nous. Nous les nions sans discernement.

La rupture familiale se poursuit et la dépression progresse. Cependant, nous sommes sûrs que ce problème n’a rien à voir avec les lois de la nature: «Je ne l’ai pas fait tomber, il est tombé. » Les gens peuvent à peine se réconcilier avec le fait, qu’ils sont dans un système qui agit sur eux et qui les lie avec des milliers de chaînes. Et nous n’avons pas d’autre choix que d’étudier les lois de la nature. Plus nous les suivons, plus nous pouvons nous réaliser. Quand les personnes se conforment entièrement à toutes les lois naturelles, elles atteignent le point d’harmonie et de perfection. Cependant, personne ne veut l’entendre: «Je vais faire à ma façon, apprendre n’est pas pour moi. »

De toute façon, les problèmes nous éduqueront. En ce sens, l’humanité n’est pas plus intelligente qu’un enfant entêté et turbulent. Il y a trente ans, des instances internationales nous ont mis en garde quant à la nécessité de changements urgents dans la société et contre notre attitude envers l’environnement. Cependant, rien n’a été fait depuis ce moment. L’enfant est têtu de nature, il lui manque encore la compréhension. Mais les «puissants du monde » qui semblent avoir grandi, au contraire, font preuve d’étroitesse d’esprit ….

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/05/2011, «Paix dans le Monde »

Les kabbalistes de la Torah et les commandements, Partie 45

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages de  grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.

Seule la lumière de la Torah corrige une personne

Nos Sages ont dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice«  (Babba Batra, 16). Nos sages ont dit au sujet de l’épice: «Si seulement ils Me quittaient et gardaient Ma Torah, la Lumière les corrigeraient» (Yerushalmi, Hagiga, 6b). Ainsi, il y a une puissance dans la Torah pouvant corriger une personne, se référant au mal dans l’homme, c’est-à-dire transformer le désir de recevoir en un désir dans l’intention de donner.

– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « l’homme est créé dans la Torah »

Nous voyons que le but de créer les mondes et les âmes n’avait qu’une seule intention: que tout soit corriger pour devenir dans le but de donner, c’est ce que l’on nomme Dvekout [adhésion], « l’équivalence de forme ».  Le Créateur dit à propos de la Torah « J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé l’épice. « En d’autres termes, une fois que la personne a reçu la Torah comme une épice [médecine], le mauvais penchant [égoïsme] est corrigé pour devenir dans l’intention de donner, comme il est écrit dans le Zohar, « L’ange de[égoïsme] la mort doit devenir un saint ange [celui de l’amour]. »
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »

La vie est un changement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible d’atteindre la vraie réalité, si un «chercheur» et tous ses outils de mesure continuent à changer?

Réponse: Quelle différence cela fait-il si j’explore un monde, qui change tout le temps, alors que je ne change pas, ou si le monde est constant, alors que je suis toujours en évolution? Si ni l’un ni l’autre ne change, je serai incapable de dire quoique ce soit sur le monde, car je n’aurai pas les moyens de le mesurer. Après tout, une mesure n’est possible qu’entre deux paramètres en évolution, en fonction de leur relation commune.

Je détermine une relation entre eux, et elle devient une unité de mesure pour moi. J’utilise cette unité pour mesurer tout le reste. Il y a deux paramètres inégaux, deux points dans l’espace. Je mesure leur relation, qui détermine la différence entre eux, et l’accepte comme unité de mesure: par exemple, un degré de température ou dix centimètres. Ainsi, j’utilise cette unité de mesure pour mesurer toutes les autres occurrences.

Je commence par dire que j’ai trouvé une sorte de distinction. Maintenant en utilisant celle-ci comme base, je vais mesurer tous les autres distinctions entre les propriétés, les forces, les lieux dans l’espace, et les désirs. Entre ceci ou cela n’a pas d’importance, mais je dois toujours mesurer la différence, les changements. S’il n’y a pas de changements, rien ne peut être mesuré; je perds simplement toutes les sensations.

Si aucun changement n’arrivait maintenant, le monde me semblerait inanimé. Il mourrait et je perdrais toute compréhension, la conscience, et la sensation, comme si rien n’existait.

Notre vie n’est pas l’expérience d’un certain état, mais une sensation de changement d’un état à un autre. Et si les changements entre les états sont appelés « vie », il s’avère que je peux avoir deux formes de vie: l’une est quand la vie change en dehors de moi, et l’autre est quand la vie change à l’intérieur de moi.

Si je suppose que la vie continue et change en dehors de moi, cela s’appelle la vie dans ce monde. La vie qui change à l’intérieur de moi, se nomme la vie spirituelle, la vie du monde futur. La vie, c’est le changement; tout dépend d’où je le perçois.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011 Talmud Esser Sefirot

310 mondes en récompense

Dr. Michael LaitmanTalmud Esser Sefirot, Vol. 1, partie 1 « Histaklout Pnimit, » [Regard intérieur] Point 7: Nos Sages ont dit: «Le Créateur est destiné à léguer à chaque juste 310 mondes». …
C’est comme si une personne disait à son ami, «travaille avec moi une minute, et en retour je te donnerai tous les plaisirs et les trésors du monde, jusqu’à la fin de tes jours. » Il n’y a en effet pas de plus grand cadeau que cela, car la récompense est sans comparaison avec le travail, car le travail est dans ce monde passagé, sans valeur par rapport à la récompense et au plaisir du monde éternel.

Question: Donc, y-a-t-il une récompense après la mort ou pas?

Réponse: Après quelle mort? Si le corps animal meurt, il est enterré. Mais si le désir égoïste meurt, alors ce n’est pas la fin. Après cela il est nécessaire de «ressusciter des morts » – le désir mort.

D’abord, il est nécessaire d ‘«enterrer» le désir égoïste, de lire la prière commémorative pour lui (Kadish), de bénir le Créateur pour le décès de mon égoïsme. Je dis: «Vous avez tué mon désir égoïste et je vous en suis très reconnaissant! Maintenant, nous allons continuer à travailler. Ressuscitons les morts et donnons-leur l’intention du désir de don  »

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/5/11,  Talmud Esser Sefirot

Grandir de son propre gré

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand je travaille dans le groupe et que je recherche la connexion avec le réseau commun, j’utilise mes sens. Rendre ces sens plus sensibles facilitera-t-il la formation du sixième sens, du sens spirituel?

Réponse: Nous percevons le monde avec nos sens corporels pour que nous puissions être libérés de la spiritualité dans ses manifestations positives et négatives. En effet, le mauvais penchant est tout aussi spirituel que le bon penchant. Ce sont les forces du Créateur. La situation est intentionnellement disposée de manière à nous permettre d’être libre de la spiritualité et de nous développer indépendamment.

C’est la phase de préparation, destinée à ce que nous préparions un point indépendant. Ensuite, quand nous nous élevons au-dessus de la Makhsom dans l’espace spirituel, cette indépendance se manifestera en nous, en prenant la qualité du Créateur, Sa forme. C’est pourquoi l’homme est appelé «similaire» au Créateur.

Quant à notre perception actuelle à travers nos sens corporels, c’est juste la préparation qui nous assure de devenir indépendants du Créateur. En révélant par la pratique que tout vient de Lui, nous pouvons nous y opposer et nous influencer de notre propre gré, et non parce que les forces de la nature nous y contraignent.

Il est écrit: « Peu importe à quelle hauteur une personne s’élève au-dessus des autres, son penchant est plus fort qu’elle. » Nous recevons toujours un désir supplémentaire pour résister, pour rechigner, et pour maintenir obstinément notre position devant le Créateur. Sinon, nous aurions tout simplement «fondu», en ayant perdu notre essence même dans la spiritualité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 12/05/2011, «Paix dans le Monde »