Monthly Archives: décembre 2011

Pourquoi l’Islande devrait être dans les nouvelles, alors qu’elle ne l’est pas

Opinion (Deena Stryker, Le service d’information de la société civile d’Afrique du Sud) : «L’histoire extraite d’une émission de radio italienne à propos de l’Islande sur la révolution en cours est un exemple frappant du peu que nos médias nous parle du reste du monde. Les Américains doivent se rappeler qu’au début de la crise financière de 2008, l’Islande fut littéralement en faillite. Les raisons furent furtivement mentionnées, et dès lors, ce membre peu connu de l’Union européenne est retombé dans l’oubli.

«Comme un pays européen après l’autre échoue ou risque d’échouer, mettant en péril l’euro, avec des répercussions pour le monde entier, la dernière chose que veulent les puissances est que l’Islande devienne un exemple. Voici pourquoi :

«Cinq ans d’un pur régime néo-libéral fit de l’Islande, (320 000 habitants, sans armée), l’un des pays les plus riches au monde. En 2003, toutes les banques du pays furent privatisées, et dans un effort pour attirer les investisseurs étrangers, elles offrirent des services bancaires en ligne dont les coûts minimes leur permirent d’offrir des taux de rendement relativement élevés. Les comptes, appelé IceSave, attirèrent de nombreux petits investisseurs anglais et néerlandais. Mais alors que les investissements augmentaient, la dette des banques étrangères faisait de même. En 2003 la dette de l’Islande fut égale à 200 fois son PNB, mais en 2007, elle fut égale à 900 %. La crise financière mondiale de 2008 fut le coup de grâce. Les trois principales banques islandaises, Landbanki, Kapthing et Glitnir, firent faillite et furent nationalisées, tandis que les couronnes perdirent 85% de leur valeur par rapport à l’euro. A la fin de l’année l’Islande fit faillite.

« Mais la communauté financière étrangère fit pression sur l’Islande pour qu’elle impose des mesures drastiques. Le FMI et l’Union européenne voulurent reprendre sa dette, affirmant que c’était le seul moyen pour le pays de rembourser la Hollande et la Grande-Bretagne, qui avait promis de rembourser leurs citoyens.

« Le chef de l’Etat, Olafur Ragnar Grimsson, refusa de ratifier la loi qui aurait rendu les citoyens de l’Islande responsables des dettes de ses banquiers», et accepta les demandes de référendum.

« Dans le référendum de Mars 2010, 93 %  des gens votèrent contre le remboursement de la dette. Le FMI gela immédiatement son prêt.

« Mais les Islandais ne s’arrêtèrent pas là: ils décidèrent de rédiger une nouvelle constitution qui permettrait de libérer le pays de la puissance exagérée de la finance internationale et de l’argent virtuel.

«Pour écrire la nouvelle constitution, le peuple islandais élut 25   citoyens parmi 522 adultes n’appartenant à aucun parti politique mais recommandés par au moins trente citoyens. Ce document ne fut pas le travail d’une poignée de politiciens, mais fut écrit sur Internet. Les réunions du constituant sont diffusées en ligne, et les citoyens peuvent envoyer leurs commentaires et suggestions, voyant le document prendre forme.

« On a dit au peuple grecque que la privatisation de leur secteur public était la seule solution. Le peuple italien, espagnol et portugais sont confrontés à la même menace. Ils devraient regarder l’Islande. En refusant de se plier aux intérêts étrangers, ce petit pays a crié haut et fort que le peuple était souverain. « 

L’Arvout de Wall Street à la mode de Boston

Une lettre de mon élève : A sept heures du matin le samedi, plusieurs personnes de nos « forces spéciales Arvout, « Wall Street, New York, s’est rendu à Boston, l’une des villes les plus anciennes, les plus belles, et avancées des Etats-Unis. Nous avons été invités par nos amis du groupe de Boston qui avait passé plusieurs semaines à établir une relation avec les organisateurs du camp d’ »occupation ».

Les sympathisants du camp prenaient avec avidité nos tracts, mais le mouvement ne croissait pas et il n’y avait pas d’inclusion mutuelle. On nous dit que le mouvement de Boston était un petit mouvement. On ignorait quel était travail nécessaire et comment intégrer le message de la garantie mutuelle auprès les masses, car il n’y avait pas de «masses». Cependant, comme nos amis disaient : «Vous devez», Arvout répondit,  » Nous y parviendrons !  »

Après tout, passer quatre heures secoués dans un autobus à deux étages n’était pas la fin du monde, et était l’occasion de rattraper notre retard sur le sommeil qui nous manquait, à cause de notre connexion lors de la convention dans le désert d’Arava. Nous sommes arrivés sur place à midi, et nos amis nous ont accueillis avec tant de chaleur que nous n’avions pas d’autre choix que de leur rendre au moins le double de ce qu’ils nous donnaient !

Pendant le déjeuner, nous avons discuté de notre stratégie de dissémination pour la journée. Nous n’avions pas de temps à perdre. Nous avions besoin d’examiner le camp pour savoir où aller afin de servir la plupart des gens.

Arrivés au camp, nous avons vu que la place, ainsi que le nombre de tentes, devait être trois fois plus grands que le parc Zuccotti de Wall Street à New York. Il y avait quelques clochards et drogués, mais bien sûr, ils étaient ceux qui «veillaient sur» le territoire occupé. Étonnamment, il n’y avait aucun nuage de fumée sur le camp, et il n’y avait qu’un seul agent de police fatigué observant discrètement nos pérégrinations autour de l’emplacement.

Nous étions surpris de voir combien la place était calme et vide, jusqu’à ce que l’on nous rappelle que les manifestants allaient se rendre à un forum entre deux et six heures de l’après-midi dans une école à seulement quelques minutes en voiture. Nous nous y dirigeâmes.

Pour être absolument honnête, nous ne pensions pas que nous serions en mesure de faire quoi que ce soit de productif à un endroit, où les organisateurs avaient leurs réunions. Sur Wall Street, une réunion se terminait toujours avec des slogans ou un discours sur les moyens de satisfaire les intérêts égoïstes de l’individu ou du groupe.

Cependant, nous aurions dû être déjà habitués à des surprises venant d’En-haut, car c’est exactement ce qu’il s’est passé. Tout d’abord, la salle était entièrement remplie. Il n’y avait pratiquement pas d’espace vide. (suite…)

La lumière qui va émerger de l’étincelle

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

L’objectif de la création – délecter les  créatures- consiste à amener la création qui existe dans la qualité opposée au Créateur, à l’équivalence ou à l’identité avec Lui, parce que c’est le meilleur état, parfait. Par conséquent, la loi de l’équivalence de forme est à la base de tout le processus. D’une part, par notre nature, nous sommes le désir de recevoir, de plaisir, et nous n’analysons que ce que nous avons à l’intérieur de nous – suis-je assez rempli, est-ce que je désire quelque chose de plus, puis-je profiter de quelque chose d’autre et le recevoir à l’intérieur de moi? Essentiellement, cela est dans ma nature entière: à chaque instant je vérifie comment que je peux améliorer mon état. C’est ainsi que j’ai été créé. Je ne peux pas me libérer de cela et je ne peux pas en sortir car sinon je ne serais pas la création.

D’autre part, nous devons atteindre l’état qui est égal au Créateur. Et l’état qui est semblable à Lui est à l’opposé de nous, c’est-à-dire quand je vérifie constamment la manière dont je peux profiter de mon prochain, ce que je peux sortir de moi-même pour lui donner. Autrui est tout ce qui est hors de moi. En vérité, seul le Créateur est en dehors de moi. Comment puis-je arriver au point où je ne pense toujours qu’à Lui? Je suis incapable de cela. Ma nature initiale est  faite de telle sorte que je ne ressente pas du tout cela. Chacun de nous sait que nous sommes incapables de penser du bien de quelqu’un d’autre. Afin de réaliser cette révolution à l’intérieur de nous, ce qui signifie afin de nous rendre semblables au Créateur, Il a préparé deux moyens.

Tout d’abord, le Créateur a placé les rudiments de la qualité du don sans réserve à l’intérieur de nous, le «point dans le cœur », l’étincelle spirituelle qui est à l’intérieur de nous, même si nous ne la sentons pas. Nous sentons un désir inconscient, mais nous ne sentons pas une réelle volonté de donner sans réserve à autrui, aux amis, au Créateur, à devenir semblables à Lui. Pourtant, cette étincelle existe.

En vérité, elle existe chez toutes les personnes du  monde. Mais il y a certains chez qui elle s’est déjà réveillée, et il y en a d’autres chez qui elle ne s’est pas réveillée. Les gens chez qui cette étincelle s’éveille sont appelés « Isra-El » – « Droit vers le Créateur  », selon cette étincelle qui les dirige vers la spiritualité.

Mais cette étincelle, qui est à l’intérieur de notre volonté de profiter, n’est pas encore suffisante. En dehors de nous il y a la force supérieure, qui nous a créés  dans le désir de plaisir d’une étincelle spirituelle à l’intérieur de celui-ci. Cette force supérieure est dans un état d’attente: elle attend que nous  lui demandions  qu’elle nous influence pour cela. Cette force n’est pas une petite étincelle, mais une lumière immense, comme des milliards d’étincelles.

Mais puisque nous sommes dans un état dual, comme un dipôle, combinant à la fois la volonté de profiter  et une étincelle du don sans réserve à l’intérieur de nous, nous devons nous préparer à attirer la Lumière à nous, pour l’obliger à influencer l’étincelle, à l’augmenter de sorte que la minuscule étincelle s’enflammerait en une immense Lumière. C’est notre travail.

Afin d’exhorter la Lumière d’influencer cette étincelle, nous devons devenir semblables à la Lumière selon la même loi de l’équivalence de forme et l’attirer à nous. Comment puis-je l’attirer? Dans la mesure de notre équivalence de forme. Comment puis-je devenir semblable à elle? C’est pourquoi en dehors de moi, il y a beaucoup d’autres gens comme moi, le groupe. Si d’un côté, je cherche à unir nos étincelles avec eux, et de l’autre – à annuler nos désirs autant que possible, alors il s’avère que par ce fait nous devenons de plus en plus similaires. Nous abaissons nos désirs égoïstes, tout en souhaitant nous unir et élever nos étincelles. Ensuite, conformément à la loi d’équivalence de forme, la Lumière supérieure devient plus proche de nous et illumine plus. Et quand elle illumine d’avantage, elle élève  ces étincelles, les unissant en une seule grande étincelle. C’est ainsi que nous commençons à grandir  et nous rapprocher d’avantage  de la lumière, jusqu’à ce que nous commencions  à la révéler. Qu’est-ce que cela signifie la  révéler? C’est quand elle influence nos étincelles et que nous commençons à le sentir. Nos étincelles s’unissent les unes aux autres et à l’intérieur d’elles nous commençons à sentir la Lumière, le don sans réserve commun, réciproque, la qualité de la Lumière, le Créateur.

Puis nous commençons à ressentir combien en plus de notre désir de plaisir et de notre petite étincelle à l’intérieur de lui, au-dessus il y a une qualité  commune de don sans réserve enveloppant tout, le Créateur. Et dans cette sensation, nous commençons à sentir la seconde force qui existe dans la création. En réalité, c’est la force principale qui nous a créés.

Chacun d’entre nous et tous ensemble nous devenons inclus dans cette force, qui se révèle à nous. Et en cela, nous existons  déjà, ou elle existe à l’intérieur de nous, ce qui est la même chose. Puis nous le sentons, et cela signifie que nous sentons le monde supérieur, le monde spirituel, notre vie dans la dimension spirituelle. Et notre corps existe à  côté. Il n’est même pas relié au même désir, comme un animal existant à côté de lui. C’est ainsi que nous existons.

Par conséquent, dans toutes nos actions, il est très important pour nous de comprendre que «la Shechina réside seulement dans un endroit parfait ». Autrement dit, nous devons nous unir, pour devenir semblable à la Lumière par notre nature, et dans cette mesure la lumière nous influence, se rapproche de nous, et se révèle à l’intérieur de nous.

C’est pourquoi nous nous réunissons, en aussi grande quantité et qualité que possible, et nous nous préparons. Le  tout est d’unir nos étincelles et à l’intérieur d’elles ressentir que nous avons vraiment une place pour la Shechina, pour la révélation de la Lumière à l’intérieur de nous. La première révélation signifie que nous passons la Makhsom et que nous existons déjà dans la révélation de la Lumière. Espérons que nous aurons à actualiser cela  et que nous l’atteindrons vraiment. 

 Du cours du 11/11/11 sur la « Joie »

Un chemin épineux vers le château du Créateur

Dr. Michael LaitmanNous devons créer un environnement qui nous permettrait de passer de la réception pour nous à la réception  pour l’amour du Créateur, de notre amour pour nous à l’amour pour Lui. Que signifie «Lui» ? Qui est-Il? Que veut-Il me donner? Je ne connais rien ni personne.

Le Créateur est caché, et il est caché délibérément. Nous ne sommes pas en mesure d’établir une connexion avec Lui tant que nous n’avons pas encore d’écran.

Car comme je suis toujours un égoïste, un voleur, un menteur, et ainsi de suite, je ne peux pas être autorisé dans la bonne société. Il m’est interdit d’entrer dans un château rempli de richesses et de délices, car je commencerais tout de suite à consommer tout ce qu’il y a dans mon propre intérêt et à cacher des choses dans mes poches. 

Je ne pourrai jamais devenir semblable au Créateur de cette façon. C’est pourquoi je ne suis pas autorisé auprès de Lui. Nous sommes maintenant dans l’obscurité avec un manque de compréhension et sommes incapables de percevoir le monde supérieur ni  le Créateur. Toutefois, ce fait  ne présente que des avantages  pour  nous et contribue à notre développement.

Quand commencerons-nous  à révéler cet état où l’on peut saisir le palais du Créateur qui est inondé de lumière? Quand serons-nous capables de le  faire et de nous remplir nous-mêmes avec tout ce que nous voulons là-bas ?

Lorsque nous sommes vraiment capables de nous contrôler et de nous comporter correctement dans cette haute société, tout ce qu’il y a là-bas nous sera révélé, pour notre bénéfice. Ensuite, nous pouvons nous élever et devenir comme les âmes corrigées qui sont là-bas, devenir comme le Créateur Lui-même.

Comment cela est-il  réalisé? Dans notre monde, on nous donne l’occasion d’être en contact avec d’autres personnes et d’essayer de créer certaines conditions entre nous. Je suis en mesure de former une petite communauté avec eux appelée un «groupe», où chacun de nous existe dans le don mutuel  sans réserve et la connexion.

Nous ne devons rien à aucun d’entre nous. Nous avons seulement besoin de notre connexion  pour révéler le monde du don sans réserve et de  l’amour, la dimension supérieure appelé le Créateur, Dieu, qui est juste l’amour et le don sans réserve.

Si nous voulons vraiment cela, alors, de concert avec nos proches  amis  dont le but dans la vie est le même que le nôtre, nous pouvons révéler les états du monde supérieur et  pratiquer l’un avec l’autre. Si nous atteignons cet état où nous sommes capables de nous unir, d’annuler nos propres intérêts et de nous  diriger vers le don sans réserve envers les autres, si nous commençons à agir de cette façon, alors nous allons progressivement commencer à gravir la montagne, où se trouve le Créateur.

En nous élevant vers cela, nous surmontons  de grands obstacles. Comme dans l’exemple du Baal HaSoulam, il y a des gardes le long du chemin vers le château qui  nous éloignent brutalement, et, plus on s’élève, plus les gardes deviennent brutaux.

En d’autres termes, ils évoquent des relations très brutales entre nous, comme l’envie, la jalousie, la haine et la rage. Cela  rend  de plus en plus  difficile  pour nous de  nous  connecter à un groupe pour le bien du but supérieur, pour le bien de la réalisation de l’amour, de la réciprocité, de l’aide mutuelle et de la  garantie mutuelle. Je commence à sentir que je ne souhaite pas  à prendre contact avec eux, d’aucune façon. Je suis prêt à négliger tout le monde.

Beaucoup sont déjà tombés de cette montagne et roulèrent tout en bas, où l’ensemble de l’humanité  se trouve. Pourtant, nous continuons à grimper avec les amis qui restent. Combien d’entre nous vont  le faire? Cela est inconnu. Combien vont  tomber ? Ceci est également inconnu. Tout ne dépend que de notre aide mutuelle et de rien d’autre! 

Des fondamentaux de la Kabbale du 06/11/2011

La transition psychologique vers un nouvel état

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le changement psychologique par lequel nous devons passer ?

Réponse: Le passage pour sentir le monde supérieur est simplement un changement psychologique que quelqu’un  traverse. Il ressent toujours notre monde, il continue à vivre comme d’habitude. Rien ne lui échappe ou ne disparaît. Il reste une personne ordinaire: dans la famille, à la maison, au travail, et partout. Pourtant, en outre, il reçoit un « un instantané intérieur », un changement de phase qui lui permet de commencer à ressentir une autre qualité existant dans notre monde: la qualité du don sans réserve.

Cet attribut est beaucoup plus élevé que l’attribut de réception sur lequel notre monde est basé parce qu’il est illimité, infini et parfait. Il est libre! Il est omnipotent! C’est pourquoi  il est appelé «le Créateur ».

L’attribut du don sans réserve maintient notre monde et il  le  nourrit comme une mère, y compris notre égoïsme, notre attribut de réception. Tout, dans notre monde: les degrés du minéral,  du végétal, de l’animal, et du parlant de la nature, tous, sont des attributs de la réception. Nous, étant l’attribut de réception nous-mêmes, ne percevons que ces types d’existence égoïste.

Lorsque nous acquérons l’attribut du don sans réserve, nous commençons à ressentir des forces totalement différentes, des champs et des attributs, qui sont beaucoup plus larges et plus sublimes que notre monde.

Lorsque nous entrons dans le domaine du don sans réserve  et que nous commençons à le ressentir, alors notre monde, le cosmos et l’univers entier se réduisent immédiatement  à une dimension minimale. Tout en dehors de notre monde commence à se  faire sentir réellement  infini et illimité, comme l’attribut du don sans réserve  lui-même. Nous sentons que nous vivons en lui  et que nous nous développons le long  des 125 degrés que nous étudions dans la sagesse de la Kabbale.

J’espère que nous pourrons atteindre cet état dans la convention à venir. Tout dépend seulement de la préparation des personnes qui se rassembleront là. Même si  il y accidentellement des gens avec un désir égoïste minime ou des débutants qui ne comprennent pas vraiment quelle est leur participation à ce rassemblement auquel ils sont venus, ils ne nous dérangent pas.

Le point principal est que si nous, tous les membres actifs du mouvement Bnei Baruch et les amis de l’étranger, se rassemblent et tous ceux qui ne seront pas en mesure de venir se connectent virtuellement avec nous, alors il nous sera facile d’intégrer en nous-mêmes tous les nouveaux visiteurs et ceux qui ne se trouvent là, et ils participeront  involontairement à cette connexion. Nous sommes la clé, le noyau, et la partie principale de cette connexion idéale pour la réalisation de celle d’En-Haut. 

De la  série des cours virtuels du dimanche,  le 20/11/2011

Les faiseurs de mythes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on se débarrasser des croyances si nous avons besoin de croire en quelque chose que nous n’avons pas encore atteint?

Réponse: Abraham a atteint son niveau après avoir brisé toutes les idoles. Dans le second degré, il entra dans la «fournaise». A ces stades une personne se détache de toutes les connexions imaginaires entre la réalité « bestiale » qu’il découvre dans ses cinq sens et la réalité spirituelle.

Cela est très difficile. Vous ne pouvez pas vous débarrasser des mythes, des habitudes et des préjugés complètement jusqu’à ce que vous entriez dans le monde spirituel. N’ayant pas le choix, une personne imagine toujours en parallèle la spiritualité à la matérialité, ce qui domine ses désirs, ses attributs et ses sentiments.

Seule la révélation de la Lumière peut aider une personne à se débarrasser de toutes les imaginations et les images mystiques à laquelle elle est habituée. Jusque-là les «anges» et les «diables», les «fantômes», le Créateur et la créature, les «palais» et les «cieux» seront toujours dépeints comme quelque chose d’extérieur. Même s’elle comprend que ce sont tous des forces, elle pense encore qu’elles fonctionnent à l’extérieur et non à l’intérieur d’elle. Elle ne les a tout simplement pas encore découverts à l’intérieur d’elle.

Donc je dois les porter en moi, les identifier comme les forces de mon âme. Il n’ya rien d’autre à part elles, y compris ce que je ressens maintenant, y compris le groupe, la réalité, le Créateur. Je sens tout cela dans mes désirs. Je n’ai aucune perception en dehors d’eux. Mais nous pouvons vivre dans cette image interne que si nous atteignons la révélation. C’est alors seulement que notre attitude envers la philosophie, les croyances et les mythes et les fausses perceptions dont nous avions l’habitude de changer, mais pas avant.

Pendant ce temps, une personne peut attacher un fil rouge autour de son poignet, méditer et imaginer des choses différentes et même se sentir bien en le faisant, mais seulement dans le court terme, sur le plan corporel. Elle se calme psychologiquement et acquiert un sens imaginaire de sécurité ….

Mais nous parlons de la perception réelle, un changement qualitatif interne, quand nous nous corrigeons et nous nous élevons grâce au traitement correct de nos problèmes. Après tout, ils arrivent de telle sorte que je vais les identifier et changer immédiatement mon attitude de la réception au don sans réserve.

Mais à la place, j’achète de l’eau bénite et donne la charité, etc. En d’autres termes, je ne corrige pas la raison pour le mal que je ressens dans un de mes désirs, mais plutôt je m’achète une compensation psychologique, si j’ai l’argent pour cela, bien sûr. Ceci est absolument contraire à la sagesse de la Kabbale, qui souligne le grand tort que de telles méthodes causent uniquement en éloignant une personne loin de la forme de la correction.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/11/11

Les plaintes contre le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l »essence de la religion et son but »: Il a créé les créatures uniquement pour  leur donner sans réserve. Ainsi, nous apprenons qu’Il a un seul désir de donner sans réserve la bonté, et il est absolument impossible que toute malignité puisse être dans son domaine, et qui puisse être émise de Lui. Nous devons donc Le défini comme «Le Bien Absolu. »

Il est difficile d’accepter cela. Après tout, nous vivons dans notre désir égoïste qui a des plaintes sérieuses au sujet de la source, du Créateur, de la nature, ou d’autres choses. Le monde dans lequel je me sens, provoque de nombreuses revendications. A l’intérieur je ne peux pas accepter le fait que tout le monde ne m’obéit pas. Je ne peux pas accepter le fait que le plaisir infini ne cesse de me combler. Je rencontre des problèmes tout le temps, alors comment puis-je accepter le fait que Celui qui fait marcher le monde est bon et bienveillant?

Si je pouvais créer le monde par moi-même, je le ferais d’une manière totalement différente: Tout ce qui est dans ce monde ne serait que pour me servir. Mais le monde est à l’opposé, tout le monde voit juste son droit de se plaindre de la création. Alors pour quelles raisons peut-on parler du Créateur comme du Bien Absolu? A la base Il est le premier et le primordial.

Le désir de recevoir a été créé et est incité par la bienveillance, par le don sans réserve. La bienveillance, le don sans réserve, n’a besoin d’aucun facteur préliminaire. Par conséquent le terme «premier» peut être caractérisé par un seul monde: la plénitude. En d’autres termes, le «premier» ne peut pas avoir aucune lacune, peu importe quoi. La complétude génère un seul manque: augmenter la plénitude. Ici, est aussi un gros problème: d’où le Créateur obtient-il un tel désir? Manque-t-Il vraiment de quelque chose? Oui, Il manque du don sans réserve, donner.

Peut-on le voir comme une carence? Malheureusement nous ne pouvons pas saisir ces concepts aujourd’hui. Ils sont perçus comme un manque de preuves, car il nous manque le sentiment, la compréhension et l’acceptation. Il n’ya rien que nous puissions faire ici, puisque jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel, nous ne savons pas comment vérifier et comment les mesurer, comment  mentionner la façon de les sentir. Cela sera toujours une explication « boiteuse », afin que nous puissions l’accepter dans une certaine mesure, mais pas complètement. Nous ne pouvons pas comprendre que le Créateur est le Bien Absolu, et nous ne pouvons l’atteindre sans l’influence de l’environnement qui peut nous fournir tout ce dont nous avons besoin, y compris cela.

Donc, si nous finalement percevons notre source comme le Bien Absolu, nous devons  voir que tous les problèmes et les défauts sont en nous. Nous devons encore arriver à cette conclusion, et ensuite une autre question viendra, sommes nous tous corrompus? Ou est ce que ce sont tous les défauts en moi tandis que les autres sont dans un état de plénitude, comme le Créateur?

Mon examen devient plus précis. Lorsque je reconnais que c’est seulement moi qui suis imparfait, je commence à éclaircir: Où exactement je ne suis pas tout, dans quels désirs, dans quelles relations? Et est-ce que c’est par rapport au monde? Ou est-ce par rapport à moi aussi, avec le groupe, avec le Créateur? Et donc j’avance et je vais plus loin et plus profondément et mon examen révèle toujours l’imperfection par rapport à l’ensemble.

La plus grande division est que le Créateur est le tout et nous ne le sommes pas. Dans la deuxième étape, je tire la ligne entre moi et la réalité parfaite. Alors j’effectue le prochain examen, conformément à la révélation des récipients.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/11/11, « de l’essence de la religion et son but»

Pourquoi sommes-nous si différents?

Dr. Michael LaitmanNous devrions tous penser qu’à nous annuler nous même et seulement se soucier des autres, car c’est de cette manière que nous atteignions le Créateur. Contrairement à l’hypothèse d’un grand nombre, nous ne devrions pas être concernés par les soins du corps physique. Il existe de nombreuses méthodes et de pratiques spirituelles dédiées à cela dans notre monde. Toutefois, la Kabbale parle du type d’amour pour ses semblables, qui permet à une personne de s’élever au-dessus de son égoïsme et d’obtenir une connexion qui est au-dessus.

Cela ne devrait pas être confondu avec des sociétés «altruistes» qui aident les pauvres et les malades. Elles pensent qu’en faisant cela elles vont corriger le monde que le Créateur a « détruit. » Nous voyons que cette action ne fait qu’empirer les choses. Ceci est en contradiction avec le raisonnement humain. Mais là encore, nous devons progressivement commencer voir que notre esprit n’est pas d’accord.

Nous ne devrions pas être concernés par la satisfaction des désirs égoïstes de chacun, mais ne penser qu’à l’amour envers notre prochain. C’est seulement de cette façon que nous serons capable de sentir la nécessité d’obtenir une qualité nouvelle d’amour et de don sans réserve à travers laquelle nous obtenons l’amour pour le Créateur.

Il devient clair maintenant pourquoi nous avons besoin de tant de gens différents autour de nous qui n’ont rien en commun les uns avec les autres, chacun existant dans son propre désir égoïste et l’amour pour soi-même. Tout cela nous est donné de sorte que nous puissions appliquer nos propres efforts, en révélant le Créateur.

Il n’y a aucune distance entre le Créateur et moi. Cette distance apparaît seulement comme un résultat de la distance entre moi et une autre personne. En effaçant la distance entre moi et les autres, j’efface la distance entre moi et le Créateur. Mon premier contact avec un ami est mon premier contact avec le Créateur. Plus je commence à me connecter aux autres (non pas par le corps physique, mais seulement à travers les points dans le cœur qui sont au-dessus mon désir égoïste), plus je commence à révéler le Créateur et à m’unir avec lui.

De la leçon 2, Convetion Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Notre spécificité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « de l’essence de la religion et son but »: Il s’avère que notre objectif final est d’être qualifié pour l’adhésion avec Lui -pour qu’Il réside en nous. Cet objectif est une certitude et il n’y a aucun moyen d’y déroger, car Sa guidance nous supervise dans  deux chemins à la fois, qui sont le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah. 

Il ya une force supérieure qui a créé le désir de recevoir et l’a élevé. Il a donné au désir tout ce dont il a besoin pour grandir, mais quand il a grandi, il a soudainement découvert qu’il se sentait mal, et qu’il ne faisait pas ce qu’il désirait. Dans sa jeunesse, alors qu’il grandissait  tout allait bien: il  avait tout ce qu’il  désirait. Alors il  a souhaité plus et il l’a reçu .Mais maintenant, qu’il est devenu adulte, tout est différent, il n’obtient pas le remplissage automatique. Au contraire, plus il veut, moins il reçoit. Alors le désir  se  dit : « Qui ou quelle est la cause de ce mauvais sentiment? »

L’humanité est divisée en plusieurs catégories quand il s’agit de cette question. Il y a ces 99% qui tout simplement continuent, attirés du  mauvais au bon, profitent de la vie autant qu’ils le peuvent. Il y a ceux qui sortent à la recherche de la vérité, ce qui signifie à  la recherche de la raison de ce qui se passe.

L’humanité est  en train d’essayer d’expliquer ce contraste dans la direction qui change  de façon spectaculaire quand une personne grandit. D’abord  tout le monde la traite gentiment jusqu’à ce que le véritable changement vienne et maintenant tout le monde exige quelque chose d’elle et la maltraite. Ce contraste et ce conflit sont très confus, et donc il y a ceux qui commencent à chercher une solution. La force supérieure qui a créé le désir de recevoir et qui l’a porté à un grand égoïsme peut  finalement  l’amener à l’état correct.

Il ya deux forces qui opèrent dans la réalité et nous aident à atteindre cet état: c’est la force d’attraction et la force de rejet. Le désir égoïste aime les plaisirs et déteste la souffrance. En d’autres termes, il aime la satisfaction et déteste le vide. Ainsi, il peut être géré par ces deux états. Quand il est vidé, il s’enfuit à la recherche d’un remplissage. Quand il est rempli, il est attiré vers lui. En utilisant ces deux rênes, nous pouvons faire ce que nous voulons avec lui.

Mais à quoi cela sert-il, si le désir obéit entièrement aux  rênes du Créateur? Après tout, les niveaux minéral, végétal, et animé se développent de cette façon, alors quel est le besoin de la création? Après tout, de cette manière il n’y a pas de spécificité  et l’homme est également mené  dans sa vie par les plaisirs et  les  souffrances. L’originalité et l’unicité de la création, de l’univers, ne peuvent  être révélées parmi les êtres créés qu’aux créatures uniques qui peuvent opérer entre ces deux « rênes ».

Cela signifie même que si le désir obéit totalement à la guidance supérieure, il  n’a nulle part où courir, puisque les forces l’entourent totalement, même si elles sont cachées. La chose principale est que ces créatures veulent atteindre les actions: Qu’elles sont-elles? Dans quel but ? Quels désirs affectent-ils? Elles veulent atteindre leur propre système par elles-mêmes et selon  celui-ci, elles commencent à comprendre qui gère leurs désirs. Ainsi, selon le principe de  «Nous Te connaitrons par Tes actions», elles atteignent l’esprit qui opère, la force qui opère dans la création.

Ainsi, lorsque nous grandissons et que nous découvrons les deux forces qui agissent sur nous, la force positive et la négative, quand on voit les « rênes » qui contrôlent notre course, c’est un bon signe. Cela signifie que nous sommes passés des 99% au 1% unique, pour lequel  la création a été signifiée.

Quand nous découvrons le don sans réserve du Créateur sous la forme de souffrance et de plaisir, le bien et le mal, le froid et la chaleur, la faim et la satiété, nous devons comprendre que  tout  cela est afin de nous faire prendre conscience que le Créateur est le Bien Absolu. La sagesse de la Kabbale est la sagesse pour révéler le Créateur, pour révéler Ses actes. Par conséquent, nous nous étudions constamment : «Qui suis-je et que suis-je ? Toute  la réalité, dont le groupe, est à l’intérieur de moi. » Finalement, je découvre qu’au fond de moi, c’est le Créateur, le Bien Absolu qui opère en moi. 

 De la 4e partie  du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011.

Deux tentatives

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que doit-on faire si un ami n’est plus imprégné d’une aspiration à la spiritualité? Faut-il faire pression sur lui ou doit-on attendre?

Réponse: Le congrès est une chose spéciale où nous devons réveiller l’ami vers le haut. Dans d’autres cas il pourrait être possible d’attendre, mais maintenant nous avons une occasion très spéciale et rare. Par conséquent, si nous voyons qu’un ami n’a pas l’intention de venir au congrès, nous devons faire de notre mieux pour le convaincre.

Bien sûr, nous n’utilisons pas la force, mais la persuasion, car si nous ne le faisons pas, il va manquer cette grande occasion qui se produit une  fois dans une vie. Nous devrions le laisser seul que si finalement il dit  : «Laissez-moi tranquille, je n’y vais pas. »

Il devrait y avoir deux tentatives. Imaginez que votre ami mène son âne le long de la route (cet exemple est rapporté dans le Talmud babylonien qui a été écrit en exil, à l’époque entre le premier et le second Temple). Et même s’il n’est pas votre ami, mais votre ennemi avec lequel vos relations sont mauvaises, si son âne tombe sous sa charge, vous devez l’aider.

Vous prenez la charge de l’âne, le remettez sur ses pieds, lui donnez de la nourriture et de l’eau, puis remettez la charge. Si l’âne tombe à nouveau, vous répétez tout le processus: vous retirez la charge de son dos et renforcez l’âne avec de la nourriture et de l’eau, ce qui signifie avec la Lumière de Hokhma (Sagesse) et la Lumière de Hassadim (miséricorde). Après tout, l’« âne » («  Hamor » en hébreu) ​​est la matière humaine (Homer),  l’égoïsme. Et puis vous remettez la charge sur le dos. S’il tombe à nouveau, vous êtes autorisé à ne plus l’aider. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011, «de l’essence de la religion et son but»