Perception du système

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après la Convention d’Arava, nous revenons à nos groupes. Que proposeriez-vous afin de renforcer encore davantage la connexion nous avons atteinte?

Réponse: Nous devons examiner attentivement ce qui s’est passé lors de la convention, le sentiment généré là-bas. Si nous regardons ce qui s’est passé maintes et maintes fois, nous pourrions être en mesure de ressentir ces choses une fois de plus, de les revivre, afin de procéder  en avant avec elles. Le plus important est de ne pas descendre de ce niveau, se rendre compte que les obstacles sont particulièrement conçus pour que nous les surmontions. Nous ne pouvons pas passer notre vie entière à une convention, cela ne nous fera pas de bien. Ce n’est pas une coïncidence que tout soit arrangé de sorte que maintenant, après le congrès, nous puissions inclure au degré que nous avons atteint tout le reste des masses qui ne pouvait pas y participer, ceux qui ne pouvaient pas être eux-mêmes inspirés.

Nous sommes situés au quatrième degré de la sensibilité de la matière (le désir matériel), le degré de la parole. Les degrés animal, végétal, et inanimé ont maintenant besoin d’adhérer à ce même degré dans le but de construire ce degré dans sa forme complète. C’est ce qu’on appelle des «obstacles», venant de toute l’humanité, ce qui signifie venant des degrés animal, végétal, et inanimé. Ils doivent nous apporter la compréhension complète du progrès que nous avons atteint et nous devons voir ces obstacles comme « de l’aide à notre encontre ».

Surmonter ces obstacles peut être divisé en deux étapes:

1. J’essaie de rester constamment dans la perception de la réalité que rien d’autre n’existe mis à part le groupe. Il s’agit d’un système, je l’observe, et à travers lui je vois le monde. Ce système est le groupe, et tout ce qui prend place dans ce monde n’est que le résultat de la qualité de la connexion entre nous. Par conséquent, je veux essayer de rester constamment dans cette perception. C’est parce que c’est véritable, c’est exact. Plus nous essayons de le sentir, plus nous verrons que véritablement, c’est la façon dont le monde est gouverné.

2. Je peux affirmer dans cette mesure que je m’assure que tout le monde en fait partie, tous les amis. Ici, il devrait y avoir un intérêt commun. Si je suis inquiet pour eux, je reçois le souci venant d’eux, et puis je ne quitte pas la perception du système.

Cela signifie que, je dois constamment me maintenir pour voir le monde et ressentir le monde à travers le prisme du groupe, en conséquence ce qui concerne toutes mes parties, tous mes amis, afin que la perception suivante ne soit pas non plus dissipée d’eux: c’est-à-dire, pour nous tous, être ensemble dans une telle perception du monde. Si je veux maintenir cette forme et si je suis inquiet pour eux, je reçois de leur part l’Arvout (Garantie mutuelle). Et cela signifie que je me condamne moi-même,  ainsi que  le monde entier, à une échelle du mérite.

C’est effectivement le point de l’examen d’une personne et le point de choix. Pour l’instant, c’est ainsi que cela  devient clair pour nous. Si je ne peux pas contrôler quoi que ce soit avec une telle approche, je ne devrais pas aller dans le monde. Nous devrions le maintenir autant que possible. Sortir dans le monde, autrement que par ce système, nous provoque finalement des problèmes, un collapsus, une confusion, des désagréments, jusqu’à la mort. Tous les troubles ne viennent que parce que nous cessons soudain de voir le système unique et unifié, même de façon minime. La séparation de cela est la mort, c’est-à-dire que l’absence de lien entre ses parties, nous plonge dans l’oubli spirituel.

Du Cours quotidien de Kabbale 26/02/12, « Le but de la société »

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