Monthly Archives: février 2012

Au-dessus de l’abîme noir

Dr. Michael LaitmanComment pouvons-nous imaginer l’état supérieur, dans laquelle le Créateur vous révèle qu’Il aime tous ceux qui vous haïssent et déteste tous ceux que vous aimez, vous y compris? Il semble que cela ne vous apporte rien de bon et qu’il n’y a rien de pire que cela. Avant vous êtes tout en un, Pharaon, Bilam, Balak, Amalek et Hitler et vous savez comment surmonter cela, parce que cela aussi vous vient du Créateur, bien qu’indirectement.

Plus nous avançons vers l’amour, plus les obstacles rencontrés deviennent importants. Vous les surmonter et « l’ange de la mort » devient à vos yeux l’ »ange sacré « .

Question : Je ne comprends pas cet état. Après tout, le Créateur est encore perçu comme Bon et Bienveillant. Est-ce que je le vois à la fois avec la souffrance des autres et ma propre souffrance dans le passé ?

Réponse : Vous voyez toute la souffrance qui existe en  réalité ; C’est une image horrible : une souffrance monstrueuse, pas un seul gramme de plaisir, pas un jour de repos, que la douleur et la souffrance durant des milliers d’années lumière. La souffrance est partout. Il y a un vide total dans le désir de recevoir, non pas ici et là, pas de temps en temps, mais 100% de souffrance.

Cet état est appelé l’illumination de la Shekhina, et au-dessus de cet état, vous révéler le bien et la bienveillance. Sinon, comment serait-il possible de Le découvrir ? Si le Créateur ne vous apporte que le bien, alors vous Le découvririez dans des récipients égoïstes. Mais si vous Le découvrez dans toute la profondeur de l’abîme noir, qui est en face de vous, alors Il est découvert dans vos récipients de don, qui visent à donner sans réserve.

En outre, vous verrez qu’Il est bon qu’envers ceux qui sont aussi mauvais que Lui, et qu’Il est mauvais envers ceux qui sont bons, contrairement à Lui. Voici comment cela vous paraîtra.

Notre travail est seulement de nous élever au-dessus des récipients de réception. Si vous voyez que les actions du Créateur ne correspondent pas au désir de donner, cela vous apparaît intentionnellement comme un obstacle sur le chemin, au-dessus duquel vous devez vous élever.

Question : Et qu’est-ce que je découvrirai, après cette ascension ?

Réponse : Le désir de recevoir, le récipient général de Malkhout de Ein Sof, sous une forme totalement vide : les ténèbres, le désespoir, l’inquiétude et la peur, les épreuves terribles de Job, et vous le remplissez avec la Lumière de Hassadim et avec l’amour.

Question : Cela signifie, qu’après m’être corrigé, je me sens bien, peu importe combien l’obscurité m’est révélée. Et maintenant, je regarde le passé et que vois-je ? Ai-je souffert ou non?

Réponse : C’est déjà le prochain niveau, que vous devez déterminer. A Gmar Tikoun (fin de la correction), vous ne voyez pas que vous avez souffert, bien sûr.

Question : Et quelle est la souffrance que je ressens maintenant ?

Réponse : Maintenant vous n’êtes pas la même personne, que celle qui atteindra Gmar Tikoun. Finalement, vous ne vous reconnaîtrez pas dans votre état actuel. Les sentiments qui ont été laissés derrière ne sont pas vous.

Question : Alors, que suis-je maintenant ?

Réponse : Quelque chose de virtuel.

Question : Alors, pourquoi avons-nous besoin de tous les états présents ?

Réponse : Vous les sentez afin de vous préparer, quand vous faites tout ce qui est en votre pouvoir. Il est dit : «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. » Vous vous préparez, jusqu’à ce que vous trouviez, jusqu’à ce que vous vous éleviez au-dessus du Makhsom (barrière), jusque-là, le vrai «vous» n’existe pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Par Tes actions, nous Te connaîtrons

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le «Introduction à l’Étude des dix Sefirot » Baal HaSoulam dit qu’une personne peut s’asservir et se forcer à respecter les 612 Mitsvot. Qu’est-ce que cela signifie ? De quelle action parle-t-il ?

Réponse : Après qu’une personne ait révélé ses 612 désirs dans l’ensemble des 125 degrés de son désir, dans toutes leurs formes et leurs incorporations, elle essaie de travailler sur eux avec l’intention de donner. Cet effort revient à demander un Massakh, qu’elle reçoit et avec lequel elle essaye de donner sans réserve. Ensuite, une personne satisfait tous les désirs des autres qui lui sont révélés.

Grâce à cette correction, elle atteint le 613e désir, le désir final d’amour, qui est l’incorporation de tous les autres désirs. Le désir général et complet est révélé à une personne, non pas comme l’un des 613, mais comme la combinaison de tous les désirs, la totalité du récipient spirituel, un désir totalement nouveau et inconnu qui ne peut pas être atteint de façon différente. Dans celui-ci, une personne découvre le Créateur.

Elle voit le grand récipient, qu’elle a rempli quand elle agissait avec l’intention de donner et qu’elle traitait comme le Créateur. Puis la personne comprend soudain le Créateur, et non ses actions, mais le Créateur Lui-même. Il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons. » Maintenant, une personne comprend non seulement la bonté avec laquelle le Créateur nous comble tous, mais le Créateur Lui-même.

Nous ne savons pas ce que c’est. Il ne s’agit pas de l’attitude du Créateur envers nous, mais du Créateur Lui-même, dans une forme pure, sans considération pour nous. J’ai atteint une équivalence de forme avec Lui. Maintenant, je vois ce que signifie donner, et par ces actions, je L’atteins, j’atteindre la moitié supérieure de Kéter.

C’est ce que le Créateur veut de Ses créatures. La création tout entière existe pour cet ultime pic, tout là-haut. C’est là que déconnecté de la création, j’atteins le Créateur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

L’audace ne fait pas de mal

Dr. Michael LaitmanQuestion: Puis-je me forcer à changer intérieurement? Y a-t-il une telle action ? Par exemple, si je pense constamment aux intentions des amis et m’en inquiète et que j’installe une alarme sur mon réveil pour me rappeler de le faire, serais-je capable de mesurer le résultat de ces efforts ?

Réponse : Je ne connais pas le résultat. Je fais des efforts et ne sais pas ce que je vais trouver.

Question : Comment puis-je examiner les choses de cette façon ? Quel est le but d’une telle étude ?

Réponse : sa réalisation. Si vous le faite, le résultat sera positif. Toutes les autres questions et réclamations proviennent de l’ego : «Que puis-je obtenir de tout cela?  Puis-je perdre quelque chose ?  »

Essayez de vous détacher autant que vous le pouvez : c’est une mission et je n’ai besoin de rien d’autre. Le réveil sonne et je pense aux amis. Puis ils disparaissent de ma vue jusqu’au cercle suivant. C’est tout.

Nous pouvons réussir. Le problème est la faiblesse intérieure : Vous n’avez pas le courage suffisant. Après tout, l’audace de vous diriger vers le ciel vous ouvre les portes.

Actuellement, vous voyez les choses avec votre intellect et sans attirer l’attention, vous essayez tranquillement de tourner la poignée et de vous faufiler à l’intérieur. Mais non, vous devriez frapper à la porte afin qu’elle s’ouvre.

Question : Comment puis-je acquérir cette audace auprès du ciel ?

Réponse : Le courage n’est pas de douter sans se décider : «Est-ce que cela vaut la peine? Peut-être ne sommes-nous pas dignes de cela encore ? Peut-être devrions-nous d’abord accumuler du pouvoir et de la connaissance … ». Le courage c’est de demander, bien que je sache que je ne le mérite pas. Je le sais et je le demande, comme si le Créateur me le devait.

Et cela est justifié. Je comprends que je ne peux pas sortir de mon ego, que le Créateur m’a créé de cette façon afin que je ne puisse pas vraiment me connecter aux amis. Je sais que je suis debout devant un mur, parce que je l’ai découvert après avoir fait des efforts. J’ai déjà essayé beaucoup de choses et j’ai déjà atteint certaines choses, mais toutes mes réalisations sont futiles en face de ce mur. A chaque fois le mauvais penchant m’envahit et me dit: «Attends un peu, tu dois encore finir ce que tu n’as pas eu la chance de finir. Peut-être dans un mois ou deux, peut-être rafraîchis encore Shamati, et accumule plus de force … mais maintenant, tu n’es pas encore prêt. Laisse les autres essayer.  »

Il faut de l’audace ici, un courage très sérieux et profond : «je le mérite et c’est tout. » Ce n’est pas une attaque insensée, mais un calcul prudent. J’emporte avec moi les efforts que j’ai fait, je ne fait pas que demander simplement des choses, et je le fais ensemble avec les amis. Que nous ressemblions à un gang de criminels et non pas à un groupe solide, ne fait aucune différence, nous demandons sans hésiter, comme de braves gens qui ne renonceront pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Le don sans réserve ne paie pas les impôts

Dr. Michael LaitmanLo Lishma (pas en Son nom), c’est quand je consens à être partenaire avec le Créateur. Je n’ai pas d’autre choix car après tout je veux atteindre tout ce qui existe dans le monde. C’est la manière dont je commence, comme un égoïste, comme nous tous.

Mais après, je désespère d’acquérir ce qui est souhaité. Si c’étaient des acquisitions corporelles, j’exercerais plus d’efforts car je sais que c’est l’astuce, ou bien j’irais étudier dans une université si des connaissances sont nécessaires, ou je le volerais, mais d’une façon ou d’une autre je voudrais obtenir ce que je veux.

Mais si mon objectif est au-dessus de ce monde et que je veux atteindre la racine de mon âme, pour découvrir le but de ma vie, d’où elle vient et quel est le plan pour elle, alors je ne vais pas être en mesure de trouver cela dans ce monde. Et c’est ici que nous voyons que nous n’avons pas le choix, et que nous ne pouvons gérer par nos propres forces, et c’est ainsi que nous arrivons à la sagesse de la Kabbale.

Et ici, on me dit, « Voulez-vous atteindre cela? C’est possible, mais pour ce faire vous avez besoin de donner sans réserve au Créateur. »Et  alors je perçois le Créateur comme un partenaire, comme le fisc, où je pense que je peux gagner pour moi-même, à condition que je Lui alloue le pourcentage qu’Il mérite.

Si c’est Son système, Il a créé le monde, et je suis dans ce monde comme un travailleur, comme un exécutant, alors pour moi ce que demande le propriétaire est clair. Comme il est écrit: « La boutique est ouverte et le propriétaire fait crédit. Le livre est ouvert et la main écrit. Et quiconque désire emprunter peut emprunter ».Ainsi inconsciemment, je sens que le Créateur est mon partenaire Qui va demander Sa part.

Lo Lishma , c’est mon accord de partenariat avec le Créateur. En vérité, je voudrais tout gagner pour moi et ne partager avec personne ; je tiens à continuer dans la spiritualité comme dans la matérialité, dans  les mêmes conditions. Mais il n’y a pas le choix, je suis obligé de partager: «Dites-moi de  combien Vous avez besoin, je suis d’accord. »

Même si c’était de 99%, mais si l’un pour cent qui reste m’est cher, alors je suis prêt à travailler pour cela. L’ouvrier de l’usine travaille pour un salaire de 1.000 euros par mois, tandis que le propriétaire de l’usine peut faire des millions. Ici, c’est la même chose. Par conséquent, je souscris à un accord de partenariat avec le Créateur, et c’est ce que chacun de nous fait. Nous n’avons pas à nous mentir à nous-mêmes. Notre ego ne comprend pas une autre façon.

Et voici le point clé: Comment dois-je me rapporter à ce partenariat? Dois-je apporter mon égoïsme à ce partenariat et diviser: C’est à moi et c’est à Vous ?

Parfois, j’ai envie de prendre tout pour moi. Parfois, je suis d’accord pour donner tout pour Lui, mais bien sûr, c’est à la condition que je reçoive aussi quelque chose. Inconsciemment je veux dire, dans mon accord à tout donner, dans tout cela il devrait y avoir un certain gain pour moi.

Autant que mon état ​​de Lo Lishma me semble un état parfait, quand je veux tout donner pour le Créateur, je me vois en imagination comme en adhésion avec le Créateur, et donc tout ce qu’Il reçoit sera à moi.  Ainsi, je suis prêt à Lui donner comme à mon bébé, où je ne suis pas désolé pour tout ce que je Lui donne, puisque la nature m’oblige à sentir que c’est à moi. C’est comme si c’était moi, moi et encore plus important que moi.

Que je le veuille ou non, je n’ai pas d’autre choix que d’être situé dans ce type de partenariat inconscient, qui est bénéfique pour l’ego, comme avec l’impôt sur le revenu. Et si c’est possible d’une certaine manière  de dissimuler les impôts, alors il est clair que cela ne fonctionnera pas avec le Créateur.

Ainsi, si nous le reconnaissons, nos désirs pour atteindre le don sans réserve au Créateur sont égoïstes, c’est un jeu «fixé» depuis le début. Nous pouvons convenir de donner sans réserve seulement par désespoir, par un manque de choix, ou dans l’attente de recevoir un paiement. Tout le monde veut un partenaire puissant qui contrôle tout ; c’est une alliance très rentable. Ceci est la base de toutes les religions.

Mais notre objectif est de reconnaître l’alliance égoïste à ce point, et de la corriger. Comme c’est surtout en ce point que nous nous battons: soit ma relation avec le Créateur va devenir ma « potion de mort » soit mon  «élixir  de vie ». Vais-je aller de Lo Lishma  à Lishma ou rester complètement dans l’ego mortel? Voici le point critique.

De la 4 èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 11/01/2012 « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

L’indifférence est pire que la haine

Dr. Michael LaitmanLa haine est inséparable de l’amour. Ce principe devrait être ancré en moi afin qu’il devienne mon programme de relation avec le monde, à travers lequel je regarde tout. Dans cette forme, je serai toujours dans la ligne médiane, dans le tiers médian de TifferetKlipat Noga, au point de mon libre choix.

Sinon, je ne peux pas m’orienter et ne sais pas où je suis: dans le domaine du don sans réserve ou dans la réception, ou bien dans le brouillard complet. Jusqu’à ce que je forme deux lignes opposées, je ne suis pas dans le monde, ce qui peut être une réalité.

Alors nous passons par des hauts et des bas si nombreux jusqu’à ce que nous commencions à comprendre la faiblesse de n’être seulement que dans la ligne droite ou seulement dans la ligne gauche. Etre juste à droite ou juste à gauche est un état ​​égoïste, Klipat Ismaël ou Esaü.

Et si je suis dans la ligne droite et dans la ligne gauche afin de les relier et de m’élever au-dessus de sorte que la ligne droite est toujours un peu plus élevée que celle de gauche (car il ya toujours une inclinaison vers la droite), alors je construis la ligne médiane.

Mais elles sont toutes les deux présentes et se soutiennent mutuellement. Grâce à ce système de deux lignes, il est possible de voir l’importance du don sans réserve, en comparaison à la réception. Et s’il n’y a pas de réception, comment peut-on vérifier?

Par conséquent, la haine et le rejet doivent exister. Une personne, qui n’est pas en contact étroit avec ses amis, ne veut pas se connecter, et reste à l’écart, pourrait avoir d’excellentes relations avec les autres, pourrait être un bon ami, calme et tranquille, mais sans être  impliqué dans le travail.

D’autre part, quelqu’un, qui est volatile et qui argumente et qui ne peut s’entendre avec personne, peut-être en mesure d’établir un contact intérieur avec des amis. Non seulement avons-nous besoin de considérer ce critère de vérification à l’aune de telles apparences, mais tout le monde a besoin de s’examiner soi-même à l’intérieur.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 31/03/2012, Écrits du Rabash

Un contact à un niveau émotionnel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le but de la partie psychologique de l’éducation du cours intégral  est d’enseigner aux gens à communiquer les uns avec les autres, de s’entendre, et de développer un contact significatif et profond entre eux. Comment cela peut-il être réalisé ?

Réponse: Nous avons besoin de comprendre ce qu’il s’agit des contacts interpersonnels.

On dit que ce n’est pas une famille s’il n’y a pas d’enfants. Dans quel but vivent les gens ? Supposons aujourd’hui, qu’un couple s’aime physiquement, ils sont satisfaits l’un de l’autre physiologiquement, ils sont à l’aise ensemble. Confortable pour l’instant … Un enfant est un peu un juste milieu, quelque chose de commun qui les lie.

Quand une personne tente d’établir un contact avec quelqu’un d’autre, il ou elle devrait voir clairement ce qu’ils ont en commun l’un avec l’autre, ce qui les lie mutuellement ensemble. Ce n’est pas seulement une certaine jonction, mais un domaine commun émotionnel, physiologique, physique, social et culturel où ils ne se contentent pas de se toucher mais c’est comme s’ils se superposaient l’un sur l’autre.

Chaque individu représente un «cercle», et dans la mesure où il ou elle peut se chevaucher avec le «cercle» d’une autre personne, cela définit leur capacité à établir un contact profond et multidimensionnel.

Tout d’abord, nous devons comprendre que de notre temps, le contact entre deux personnes est tel que leurs cercles individuels ne se touchent pas les uns les autres parce que leur égoïsme est arrivé à son état ultime, et quel que soit ce que mon cercle englobe, il ne rentre dans aucun des autres cercles. Je me sens tellement exceptionnel-une personnalité, un égoïste, que je ne peux pas percevoir l’autre comme une personne qui a ses propres intérêts et besoins. Pour moi, une autre personne est juste un objet de consommation. Si cela m’intéresse, j’entre en contact avec elle, mais je ne la traite pas comme une personne, un individu avec son propre monde intérieur et ses cercles d’intérêts, mais interagit avec elle comme un consommateur avec une source de plaisir, et rien de plus.

Et voilà comment nous communiquons les uns avec les autres. C’est pratique de cette façon: chacun a son téléphone portable, son ordinateur, et son email. Nous nous cachons derrière eux et ce qui masque notre séparation absolue de l’autre.

Nous voyons comment les différentes communautés disparaissent progressivement, et nous nous cachons derrière nos écrans, apparemment en socialisant, tandis que dans l’intervalle, nous inventons de nouvelles normes de règles et de comportements pour nous-mêmes. Mais tout cela se passe virtuellement, presque sans émotion attenante avec tous les autres cercles. Nous inventons une nouvelle langue, en nous cachant derrière d’autres formes, d’autres coquille, en nous présentant en ligne complètement de façon complètement différente de ce que nous sommes réellement, en utilisant des émoticônes, au lieu de notre propre visage, ou en nous connectant avec des noms différents. En d’autres termes, les gens jouent sans se révéler sous aucun prétexte. Et l’égoïsme va de pair avec cela, il se sent bien et à l’aise.

Notre principale tâche est de révéler si les gens ont quelque chose en commun, et pas seulement deux personnes, mais tout le monde. C’est parce que nous parlons d’une société vers laquelle la nature intégrante nous pousse, que ce soit à travers la souffrance ou par notre réalisation volontaire, et nous dirige vers cet état lumineux de l’humanité. C’est pourquoi en révélant ce que nous partageons tous en commun, nous serons alors capables de prendre contact à un niveau émotionnel ; nous ne pourrons pas nous cacher les uns des autres mais, au contraire, nous tenterons de nous ouvrir.

Chaque dévoilera son « moi » intérieur et le placera au-dessus de l’extérieur, au-dessus de cette image, au-dessus de leur nom et prénom, au-dessus de leur occupation et toutes sortes d’habitudes extérieures, les coutumes, la langue, et tout le reste. Le monde émotionnel de chacun s’élèvera au-dessus de leur état physique habituel qui leur est donné par la nature. C’est ce que nous devons développer chez une personne.

Pour cela nous devons montrer aux gens qu’en nous unissant par la superposition de nos cercles individuels les uns sur les autres, par le collage avec l’autre en un mécanisme unique, nous ne serons pas transformés en robots ni ne deviendrons vulnérables, comme dans le célèbre proverbe russe, « Ouvrez votre âme afin que quelqu’un puisse y cracher ». Nous faisons cela afin que dans notre mouvement intégral unifié, quand nous sommes comme un mécanisme analogue unifié, nous atteindrons un objectif particulier et donnerons naissance à quelque chose de nouveau, tout comme un couple qui s’unit afin de porter sa progéniture.

Sauf qu’ici nous sommes tous en train de donner naissance ensemble, créant un état ​​totalement nouveau dans l’humanité, où nous n’aurons pas à nous cacher, à avoir peur, ou nous efforcer de nous arracher quelque chose les uns des autres, afin de nous élever. Au contraire, notre ascension sera mutuelle, précisément à travers cette «progéniture» commune à nous,  dont nous prendrons soin et chérirons, en lélevant  constamment et la développant.

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale» n°6, 14.12.2011

Ce mot fort : la « nature »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le mot « nature » est-il le mot le plus couramment utilisé pendant ces cours ?

Réponse: C’est parce que nous nous trouvons aujourd’hui dans une certaine sphère, qui nous touche et nous force à réagir. Nous sommes entourés de tous côtés, et nous n’avons nulle part où courir. C’est pourquoi j’appelle ce phénomène la «nature», et je vois clairement une loi dans ce qui touche tout le monde à tous les niveaux: la loi de l’équilibre général des systèmes mondiaux et intégraux.

La recherche de différents systèmes montre que seule la loi visant à équilibrer le système agit tous en eux . La nature tend à maximaliser l’état le plus calme, le plus confortable et équilibré. Comme l’eau vise à combler le plus bas niveau, ainsi fait la nature. Selon cette tendance, au lieu d’être séparés, nous aussi nous devrions nous unir et être un. De nombreuses études menées par des scientifiques qui étudient la société humaine, prouvent ce fait.

Question: Il est clair que l’écologie et l’état de notre corps dépendent de la nature ; c’est notre concept de la nature comme facteur déterminant. Cependant, il s’avère que la nature contrôle également la crise économique, le chômage et la faillite?

Réponse: Puisque nous parlons de l’enseignement général de l’humanité dans un monde intégré et mondial, cela signifie que nous examinons précisément ce monde. Il représente un système commun, et le concept «intégral» signifie que tous les éléments de ce système sont connectés les uns aux autres et activés par une loi, une force, qui les dirige vers la connexion et l’équilibre. C’est ce que j’appelle la nature.

En d’autres termes, je ne veux pas dire quelque chose qui ne se rapporterait pas aux niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, ou de l’humain. Je dis seulement que toutes les lois existantes se rapportent au système intégré global et sont sous le contrôle d’une loi: la loi de l’équilibre, de l’homéostasie.

Nous voyons cette loi de la physique aussi: chaque organisme aspire au repos, au calme, un état statique, et une utilisation minimale d’énergie. C’est ainsi que la différence entre la température et la pression atteint l’équilibre pour atteindre la similitude. Il n’y a rien à discuter ici. Ce sont les lois de la thermodynamique, qui sont enseignées à l’école.

J’explique cela à l’humanité pour qu’elle ait  un fondement pour percevoir le monde global où chacun dépend de l’autre, qu’elle expérimente l’effet d’une loi, et doit la suivre. Ma tâche est d’amener l’humanité à cette vision du monde. Ainsi, en plus de l’éducation, je vous donne également des connaissances. Les gens ont besoin de la philosophie, de la psychologie, et de vastes connaissances. Ce processus d’apprentissage ne ​​s’arrête pas à un cours de courte durée; il se poursuit pendant toute la vie.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode # 4, 01/01/2012

Emprisonné par l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la notion d ‘«égoïsme» implique un certain désir ou une certaine réalisation de ce désir? Par exemple, je tiens à prendre quelque chose de quelqu’un, ceci est mon désir, je peux travailler avec ce désir. Mais il est une toute autre chose en fait si je le leur prends.

Réponse: Nous ne parlons pas de l’action, mais de l’intention réelle. Lorsque vous voulez prendre quelque chose à quelqu’un, vous réalisez quelque chose au détriment de l’autre, et vous recevez du plaisir, pour votre propre intérêt, au détriment des autres, c’est de l’égoïsme. Mais simplement profiter de quelque chose n’est pas de l’égoïsme.

L’égoïsme, c’est quand nos actions sont destinées à nous faire plaisir et blesser les autres en les faisant: les gens, la nature, peu importe qui ou quoi.

Pratiquement toute action que nous effectuons est égoïste. C’est toujours soit réalisé en équilibre avec la nature, la société et les personnes ou contre eux, puisque nous n’existons pas par nous-mêmes comme dans le vide, mais dans le milieu environnant.

Je dois toujours penser à mon attitude bienveillante envers les autres, et cela vient principalement durant le processus de l’éducation. Mon attitude envers le monde animal, végétal, et le reste, mon attitude envers la nature toute entière, et l’Univers tout entier devient complètement différent: bienveillant, compatissant.

Nous commençons à comprendre et à percevoir les forces et les couches qui sont dissimulées par nous dans le passé, dans la nature, et dans l’espace environnant. Nous révélons la matrice, la conception de la nature, son sens intérieur, son plan, où nous existons et nous nous développons contre notre volonté. Une personne a atteint le niveau de réalisation de sa propre participation, le destin, et le but.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » # 7, 14/12/11

De l’autosuffisance à la spécialisation

Dr. Michael LaitmanAvec chaque jour qui passe nous nous sentons de plus en plus vivre dans un monde très complexe et interdépendant. C’est pourquoi nous parlons de la loi qui nous affecte tous, qui nous lie tous ensemble, et cette loi est appelée la garantie mutuelle.

À première vue, cette loi semble se rapporter davantage aux gouvernements ou aux grandes entreprises. Mais s’applique-t-elle aussi au simple Joe ? Il s’avère que c’est le cas, et d’année en année, nous ressentons cette vérité avec plus d’acuité. Par exemple, si il y a un dysfonctionnement dans l’une des banques européennes ou américaines, ses conséquences se font sentir dans tous les pays et surtout, disons, en Chine, qui vend là-bas toutes les choses qu’elle fabrique. Et cela, en retour, affecte la moitié du monde. En d’autres termes, nous sommes devenus tellement liés par le commerce, l’économie et les finances que nous percevons ces choses comme une menace pour notre existence. En effet, les banques déterminent la disponibilité de la nourriture, des vêtements, de l’énergie pour alimenter le chauffage résidentiel, la fonction des sociétés pharmaceutiques internationales, etc.

Aujourd’hui, il ya pas un seul pays au monde qui satisfasse tous ses besoins, alors, qu’il y a même 100 ans, tous les pays étaient presque entièrement auto-suffisants. Tout a changé quand l’Inde est devenue une colonie britannique, et que les Anglais décidèrent qu’il serait plus facile d’importer des fruits et légumes de l’Inde via le canal de Suez, plutôt que de les cultiver et les produire eux-mêmes. Au lieu de faire cela, ils commencèrent à développer leur industrie. Avec le temps les gens commencèrent à réaliser que la spécialisation – où tout le monde ne fabrique que certains biens – était la voie à suivre.

En revanche, dans le passé, chaque usine de fabrication individuelle fabriquait absolument tout, du plus petit boulon à la machine complète avec tous ses composants (moteur, câblage électrique, etc…). Par ailleurs, la même usine utilisait également de petits générateurs pour son alimentation électrique. Tous ces processus eurent lieu au même endroit. Mais, alors la division du travail commença : une usine fabriquait des boulons, une autre des vis, une autre encore des composants électriques, etc. Et aujourd’hui, tous les constructeurs automobiles reçoivent leurs approvisionnements de nombreux pays différents.
Ces dernières années, cette tendance fut poussée encore plus loin. Au lieu de développer l’industrie automobile sur leur propre terre, le Japon commença à construire leurs usines en Europe et en Amérique, sur leurs marchés cibles. Le Japon continue à gérer la production de loin ; qui plus est, au lieu de la gérer directement, le Japon le fait par l’intermédiaire de représentants, qui sont embauchés sur ce même site.

Ainsi, tout devint si entremêlé, que vous ne pouvez plus dire qui produit quoi ? Le territoire d’un pays contient des usines et des stations de gaz qui appartiennent en réalité à un autre pays. Il y a des sociétés qui ont leurs propriétaires dans plusieurs pays, dont chacun a sa part. Les économies de nombreux pays ont des investisseurs étrangers, et les gouvernements locaux ne l’empêchent pas, car c’est à leur propre avantage. Leurs citoyens obtiennent des emplois, et tout le monde est heureux.

Et nous pensions que tout continuerait à se développer dans cette direction …
De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 5, 02.01.12

S’attaquer au chômage des jeunes ?

Dr. Michael LaitmanAux infos (de CNBC): «Les jeunes devraient travailler gratuitement pendant deux ans au maximum pour acquérir de l’expérience, ont déclaré, jeudi, les jeunes et les chefs d’entreprise  lors du Forum économique mondial de Davos.

« Une nouvelle résolution des Nations Unies consacrant l’importance d’un couple d’années de travail volontaire des jeunes fut demandé instamment par des délégués, y compris Maurice Lévy, Président et Directeur exécutif de Publicis Groupe, dans le cadre d’un débat animé sur CNBC – un débat modéré pour éviter une  génération perdue de jeunes chômeurs …

«Le monde a besoin de 600 000 000 nouveaux emplois dans la prochaine décennie pour faire face à une population croissante et aux effets de la crise financière, selon les chiffres publiés plus tôt cette semaine par l’Organisation internationale du Travail. »

Commentaire : De cette façon, les capitalistes veulent mettre le problème du chômage sur les épaules de la société. Par ailleurs, l’Etat devrait soutenir les chômeurs. Mais le monde n’a pas besoin de nouveaux travailleurs, au contraire ; le chômage va augmenter. Une personne devrait être engagée, non pas dans un travail inutile, coûtant beaucoup plus que les prestations de chômage, mais dans un travail qui aide vraiment la communauté : dans l’éducation de  chacun sur la coopération et la garantie mutuelle, qui apportera un équilibre avec la nature et un bénéfice pour le monde.