Il n’existe pas de troisième voie

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 120: Ensuite, si une personne ajoute un seul commandement, le commandement de l’amour, on la considère généralement comme étant méritante et elle juge tout selon l’échelle du mérite. Ainsi, l’échelle des malvaillances devient aussi une échelle de mérites.
Il s’avère que même si l’on dispose d’une pleine échelle de transgressions et de malvaillances, elles deviennent tous des mérites. Alors, on est comme celui qui n’a jamais péché, et qui est considéré comme un «juste complet. » Telle est la signification du dicton selon lequel le monde et l’individu sont jugés par la majorité.

Sur les niveaux de l’échelle spirituelle, nous jugeons nous-mêmes et les autres en fonction de l’état actuel et non pas selon ce qui était ou ce qui sera. Cela signifie : «Il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse le bien et ne pèche pas. » Comment peut-on devenir un juste si l’on n’a pas corrigé nos attributs égoïstes en notre sein ? Tout le monde commence le chemin spirituel à partir de la brisure qui fut préparée pour nous à l’avance.

Par conséquent, tout ne dépend sur quel niveau de l’échelle une personne se trouve. Cela signifie que nous évaluons ce niveau non pas selon une échelle absolue, mais relative : selon les opportunités qui s’offrent à une personne et selon son attitude face à celles-ci. En fait, je ne peux jamais juger un autre, tant que je n’ai pas encore atteint sa place. L’important n’est pas à quel niveau la personne se trouve en ce moment, mais quelles sont les possibilités qu’elle avait, et comment elle les a réalisées. Personne ne sait cela, sauf la personne elle-même.

Dans l’ensemble, chacune peut être bénéfique ou peut nuire au récipient commun. Nous sommes dans un système global, et même si une seule personne où son action manque, le système ne fonctionne pas. Ce défaut est suffisant pour empêcher la connexion dans le système. Il est soit corrigé, soit défectueux, et il n’y a pas d’états intermédiaires ou approximatifs en lui.

Par conséquent, tout le monde doit participer en fonction de la situation qui lui est donnée. C’est ainsi qu’une personne est jugée, et il n’y a pas de verdicts à moitié rendus. C’est la même chose quand il s’agit d’aimer et de haïr, de donner et de recevoir, de péchés et de fautes. Il y a seulement deux valeurs, comme dans un système informatique : zéro ou un. A partir de ces deux «perspectives», vous pouvez réunir tout ce que vous voulez, même les états les plus raffinés et les plus élevés.

Le schéma est simple : Avez-vous réalisé l’opportunité, qui vous a été donnée, oui ou non ? Le système supérieur fonctionne, en suivant la même loi sur laquelle nous fondons nos systèmes numériques. Dans chaque situation il y a seulement deux options : Soit il y a un « clique«, une connexion, soit il n’y en a pas. Même les situations les plus complexes peuvent être décomposées en ces composants élémentaires.

Cela veut-il dire que le monde spirituel est un système numérique et non analogique ? Non, nous ne pouvons tout simplement pas le percevoir autrement. Une chaîne de corrections découle de cela, qui, étape par étape mène à travers de nombreux degrés. On peut penser comment est-il possible d’avancer vers l’intégralité par une voie « digitale », une voie progressive, en grimpant les marches de l’échelle ? Mais ces étapes sont divisées en de très petits détails qui composent l’image de notre monde. Nous pouvons travailler avec l’ego qu’en le brisant en petits morceaux. Quand il y a beaucoup de ces pièces, on en fait l’intégrale.

C’est exactement la façon dont nous utilisons les attributs de notre monde en matière de technologie. Cela découle de notre nature. Ici, nous pouvons voir clairement le lien entre la science traditionnelle et la science spirituelle: Ils ont la même approche envers ce monde et le monde spirituel.
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De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale 21/03/2012, « Introduction à la TES »

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