Monthly Archives: avril 2012

Le sacrifice de la Pâque

Dr. Michael LaitmanPourquoi  ne nous était-il pas suffisant de recevoir une page de texte venant de nos professeurs, des kabbalistes, des grands sages, qui ont découvert l’ensemble du système supérieur et de la force supérieure qui nous relient à eux? Au lieu de cela ils ont écrit de nombreux articles sur différents états, sur les jours fériés, et sur ​​tous les niveaux de la réalisation du Créateur. Après tout, il n’y a rien, sauf la réalisation de la force supérieure en étudiant les changements qui se produisent dans le système supérieur.

Les kabbalistes ont décrit tous ces états, parce que nous devons tirer la Lumière qui ramène vers le bien, par tous les moyens possibles, dans toutes les directions, à tous les niveaux, même si nous n’en sommes pas encore là.

Aujourd’hui nous lisons au sujet de ces états au moment qui correspond à leurs branches corporelles, le temps spécial qui est relié à la Pâque: nous avons lu sur l’exode à partir de l’exil d’Egypte et au sujet du sacrifice de Pâque, ce qui signifie la manière de se rapprocher (de la même racine hébraïque korban et Karov), et de transcender la Makhsom (barrière).Par ailleurs, nous le faisons ensemble dans le groupe, et cela symbolise l’essence même de l’exode d’Egypte, de la transition de la séparation à la connexion.

Nous sentons la séparation comme étant asservie à notre désir de recevoir, comme la séparation et l’éclatement. La connexion ressemble à la liberté, à la rédemption, au miracle désiré! Si nous lisons les articles avec cette intention et que nous voulons attirer la Lumière qui ramène vers le bien, cela va venir.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/2012, Le Zohar

Le point de référence spirituel

Dr. Michael LaitmanIl est dit : «Ceux qui aiment le Seigneur, haïssent le mal. » C’est-à-dire, on nous donne un point de référence : Si vous êtes dans un état d’amour pour le Créateur, alors vous détestez le mal, l’égoïsme, et cela devrait être ressenti simultanément, sinon, vous vous écartez de la direction. Vous pensez que vous aimer le Créateur, mais si vous ne ressentez pas en même temps une haine pour l’égoïsme, alors, vous n’avez pas de direction, celle-ci disparaît. Afin de l’aligner, pour en faire une ligne droite, vous devez d’une part, la renforcer dans une haine pour le mal, et ensuite la deuxième étape sera précisément d’atteindre l’amour pour le Créateur. Nous ne savons pas ce qu’est le Créateur, ni l’amour pour Lui. Mais si nous commençons par la haine de l’égoïsme, on a alors déjà une direction.

Il est dit dans ce cas : «Ceux qui aiment le Seigneur haïssent le mal», et ils sont ceux que le Créateur sauve de ce mal. Par conséquent, notre travail est de rejeter et de repousser l’égoïsme et d’attirer le bien, le don et l’amour.

Du Congrès de Vilnius 25/03/12 , Leçon 5

Suis-je un juste ou un pécheur ?

Dr. Michael LaitmanQuel rapport y-a-t-il entre la haine du mal et être sauvé du mal ? D’une part, tout simplement en étant humain, nous comprenons que lorsque je déteste une chose, je m’en éloigne. Cela me garde et me protège, m’aide à être sauvé du mal. Mais cela ne fonctionne pas dans le spirituel. Là, il faut évoquer la Lumière supérieure, afin de me corriger.

Il y a une autre instruction pour comprendre cela, stipulant que le monde est créé uniquement pour eux états ; soit l’état, la perception et la compréhension du mal absolu, soit l’état de la bonté absolue. Il n’y a pas d’autre option. En d’autres termes, le monde est créé soit pour les pécheurs absolus ou les justes absolus, c’est l’un ou l’autre, il n’y a pas de troisième option. C’est pourquoi il est pire d’être un juste incomplet qu’un pécheur absolu. Comment est-ce possible ? C’est ce qui est écrit. Alors, que nous montrent les enseignants?

Le fait est, écrivent-ils, que du point de vue du Créateur il n’y a rien au monde qui puisse avoir une double signification ; à la fois un peu de bonté et un peu de mal. Du point de vue du Créateur seul l’absolu existe – soit la bonté absolue ou le mal absolu, le désir de donner absolu ou un désir de recevoir absolu.

Pour cette raison, quand une personne souhaite avancer vers le but, elle n’a pas le droit d’accepter qu’il y ait un peu de ceci et un peu de cela en elle ! C’est la pire des qualités, le pire état !

L’accepter est une mauvaise qualité. Etre dans cet état et vous consoler qu’il n’y a rien d’horrible à ce sujet est un mauvais état : Il y a un peu de ceci et un peu de cela en moi, je ne suis pas meilleur ou pire que les autres, il y a ceci et cela. Quand je me console avec de telles pensées, je ne serai ni capable d’atteindre l’état de pécheur absolu ou de juste absolu. Quand je ne parviens pas à atteindre ces états, je reste suspendu à quelque part et n’ai aucun point de référence pour pouvoir progresser.

Du point de vue du Créateur, il n’y a pas de différence entre le bien et le mal. Il n’y a pas de double sens, dans Sa perception : absolument tout est bon.

Dans notre état, dans notre monde, quand une personne commence à percevoir que tout vient du Créateur, elle analyse alors déjà son attitude envers le monde. Si tout vient du Créateur, soit je vois que le monde vient d’une bonne, éternelle et parfaite source, soit je vois que le monde est plein de souffrances, de contradictions, et qu’il est absurde. Et si je le vois ainsi, alors je ne crois pas, ne sens pas et ne reconnais pas que le monde est vraiment éternel, parfait, et bon, comme Celui qui l’a créé et remplit.

Pourquoi avons-nous besoin de cela ? Lorsque, dès le début, nous percevons le monde comme parfait, bon, éternel, et plein de lumière, alors le problème est en nous, dans notre perception du monde, dans nos sensations. Quand je sens qu’il est opposé à cet absolu que je suis capable d’imaginer, alors je m’évalue moi-même, j’évalue mes qualités, comme étant opposées et égoïstes. Cependant, quand je ne vois rien de bon dans le monde, alors je suis un pécheur – je ne justifie pas le Créateur, je L’accuse de l’avoir créé ainsi. Et si je ne ressens ni l’un ni l’autre, alors je ne reconnais même pas le fait qu’Il existe, qu’Il a créé et maintient tout cela ; en d’autres termes, je nie la présence de la force supérieure.

Une personne doit bien comprendre son attitude envers le monde d’où elle vient, et ce qu’il est par rapport au Créateur.

Du Congrès de Vilnius 25/03/12, Leçon 5

A quel point ne suis-je pas corrigé ?

Dr. Michael LaitmanLe monde qui nous entoure est dans un calme absolu, rempli entièrement de la Lumière supérieure. Nous devons corriger nos sentiments, notre organe de perception. Il n’y a rien hormis Lui. Que voulez-vous?! Il est ici, en face de vous, autour de vous, en vous.

Eliminez votre «moi», et vous commencerez à ressentir quel genre de monde nous entoure, sous forme de Lumière environnante (Ohr Makif), et quel genre de monde est en nous, sous forme de Lumière intérieure (Ohr Pnimi). Il suffit d’enlever la séparation, et tout ira bien.

La séparation s’annule par la restriction et ensuite par l’écran. Au début, l’égoïsme est annulé, et la Lumière passe à travers vous librement. Cet état est appelé « Ibour » (conception), un état dans lequel vous êtes à l’intérieur du récipient maternel, lorsque vous êtes complètement entourés et que vous existez à l’intérieur de Mère Nature, le Créateur.

Et puis vous commencez à grandir comme un embryon à l’intérieur de votre mère, vous naissez, et vous continuez à vous développer. Lorsque vous commencez à convertir votre égoïsme en désir de donner, à la ressemblance du Créateur, alors quelque chose qui existe indépendamment, à l’image de la Lumière, sort de vous. Vous n’obstruez pas la Lumière qui passe à travers vous, mais vous l’amplifiez.

Seulement à partir de la donnée initiale de « il n’y a rien hormis Lui » nous continuons à nous accorder sur le fait que le monde est rempli de bien absolu. Si je ne ressens pas cela dans le cœur, les désirs, et ne le comprends pas entièrement par l’esprit, je ne suis pas corrigé. Alors, je découvre à quel point je ne suis pas corrigé.

Ces états sont généralement intermédiaires et nécessitent un développement ultérieur. Cela se fait dans le groupe. Quand je fais un effort et que je cherche explicitement à établir des relations harmonieuses avec les amis, alors je verrai tout de suite voir à quel point je ne le veux pas ! Mon égoïsme se manifeste instantanément, m’éloigne des amis. Cela se produit naturellement. Et je découvre que je suis un pécheur, et un grand pécheur. Alors, j’ai l’opportunité d’avancer encore et ainsi de demander la correction. C’est le prochain la prochaine étape et le point de référence suivant.

Le premier point de référence est «il n’y a rien hormis Lui. »

Le second point de référence est de voir que tout est bien absolu à travers cette lentille, comme à travers un télescope.

Le troisième point de référence est le groupe, à travers lequel je dois tout voir, afin de parvenir à comprendre clairement si je suis un pécheur ou un juste.

Il n’y a pas d’états intermédiaires. Nous devons les éviter. C’est l’apaisement qui ne nous mènera nulle part. Nous ne faisons que  perdre du temps !

Du congrès de Vilnius leçon 5 du 25/3/12

Une nouvelle crise mondiale arrive

Dr Michaël LaitmanAux nouvelles: (Les analystes de Deutsche Bank): La pire phase de la crise financière mondiale est encore à venir. Elle viendra quand la durée des programmes des banques centrales pour combattre la crise sera terminée. Les fonds d’Etat sont épuisés, la crise est inévitable. Tout dépend combien de temps on peut tolérer l’impression incessante de l’argent. L’émission d’argent n’a pas conduit à la croissance économique. Elle nous a seulement donné un répit, mais le problème ne disparaît pas.

Mon commentaire: Pouvons-nous transmettre aux analystes la possibilité de réparer l’économie mondiale en changeant les relations entre les gens dans la société? Combien de souffrances doivent subir les peuples pour qu’un pouvoir gouvernemental et financier comprenne la seule façon de résoudre la crise, notamment à travers les relations entre les gens. Presque tous les scientifiques en parlent, mais les gouvernements ne veulent pas les entendre et continuent d’agir selon son égoïsme.

Le Livre du Zohar en portugais

The Book of Zohar in BrasiliaLe Livre du Zohar  a été publié en portugais  pour le prochain congrès à Sao Paulo au Brésil.

Nous sommes nécessaires au monde

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, le groupe ne s’enfermer en lui-même ; il doit obligatoirement transmettre la méthode aux masses. Ce ne serait plus un groupe et ne refléterait pas la sagesse de la Kabbale.

L’isolement n’est pas une option ; sinon, nous ne pourrions pas survivre. Au contraire, chaque jour, le monde exige de nous toujours plus.

Il commence maintenant à comprendre de quoi son avenir dépend, comment se sortir de la crise ou l’adoucir un peu. Jusqu’à présent, il y a des recherches, mais il est déjà devenu clair qu’il faut prendre une nouvelle direction pour faire progresser l’homme, et ce n’est ni la science, ni la technologie.

Le principal est le monde intérieur des personnes et la connexion mutuelle entre elles. Alors que l’humanité comprend cela, elle découvre son impuissance.

De même pour nous, nous faisons de grands efforts sur le chemin spirituel, et nous ne voyons pas les résultats. Dans l’intervalle, nous n’avons pas d’autre choix. Nous devons nous changer nous-mêmes.

Des experts externes comprennent également cela, mais ici une question apparaît, « Comment pouvons-nous faire ? » Nous acceptons même, avec beaucoup de difficulté, l’idée que la Lumière qui corrige est le seul moyen.

Parfois, ce n’est qu’après dix ans qu’une personne comprend que c’est précisément cette Lumière que nous devons placer en premier. Il s’avère que mes efforts doivent être dirigés vers cela, afin d’éveiller la Lumière, et elle exécutera sa tâche.

En effet, le monde d’aujourd’hui est dans un état similaire, où beaucoup de personnes cherchent. Elles cherchent des manières qui leur permettront de changer une personne. En fin de compte, elles verront que ce n’est que grâce à l’éducation intégrale, que nous, le mouvement Arvout (Garantie mutuelle), nous recommandons.

Le monde découvrira cela. Les personnes n’ont pas d’autre choix. Alors, le monde aura vraiment besoin de nous. Dans l’intervalle, nous devons diffuser cette connaissance et ce système aux plus de gens possibles, afin qu’il leur soit plus facile d’accélérer le temps.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/12, Écrits du Rabash

La pyramide économique

Dr. Michael LaitmanAu cours des plaies d’Egypte, le Seigneur dit à Moïse : « Va vers Pharaon, car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour que je puisse leur montrer mes signes » (Exode 10:1). Grâce aux coups que reçoit notre égoïsme, le Créateur se développe entre nous. Il se révèle sur ces «indications», ces signes, lorsque nous découvrons dans notre désir égoïste comment tout est contrôlé, dépendant, et sans pouvoir. Oui, l’égoïsme règne sur nous, mais en fait, c’est stupide. Sa faiblesse physique et morale nous est révélée.

Autrefois, l’égoïsme nous a fait avancer, nous a aidés à construire notre vie. Mais à la fin, il s’avère qu’en l’utilisant, nous obtenons des résultats négatifs clairement visibles. Et même si la masse ne veut rien savoir à cause de son étroitesse d’esprit, il suffit de regarder les actes de l’humanité, pour s’apercevoir que celle-ci se détruit vraiment elle-même et détruit la nature.

Si nous observions un tel développement des événements sur une autre planète, nous conclurions que ses habitants ne sont pas des êtres sensibles. Il semble que quelque malheur leur ait ôté tout esprit, et qu’ils aient commencé à couper la branche sur laquelle ils sont assis, pour bloquer le canal qui les nourrit.

Encore vingt à trente ans de plus, et l’humanité restera sans rien. Nous avons créé un monde terrible, une pyramide de gain sans fin, qui génère des bénéfices en ajoutant de plus en plus de nouvelles personnes. Une fois cette croissance épuisée, tout s’écroule. Cependant, tant que la poche est encore pleine, l’homme continue de jouer.

L’économie mondiale est construite par les Américains sur le principe de la pyramide, le principe d’enrichir son sommet au détriment d’une production et consommation croissante. Mais voici le crash : Il n’y a plus de place pour le développement, et ainsi rien d’autre ne peut arriver, que l’effondrement de la pyramide. Une société de consommation basée sur le pouvoir d’achat a pris fin. On ne peut plus écouler la production, on ne peut impliquer plus personne ; la Terre est ronde et pas si grande. C’est intéressant de voir comment des parallèles sont apparues entre notre pyramide et l’ancienne Egypte, le pays des pyramides.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/12, Écrits du Rabash

Sans vous, je n’atteindrai pas le but

Dr. Michael LaitmanLa besoin de chacun des amis est une nécessité très désagréable. Nous divisons toujours les gens : les uns sont plus agréables, d’autres le sont moins, nous pouvons mieux comprendre ceux-ci et moins ceux-là ; ceux-ci peuvent être ignorés ; nous pouvons nous rapprocher de ceux-ci, mais devrions rester loin de ceux-là, etc. Nous sommes constamment en train de faire des différences dans la société environnante, et cela est très mauvais.

Le concept «Il n’y a rien hormis Lui» signifie que vous devez traiter tout le monde également. C’est très difficile ! Ici, nous devons constamment surveiller notre égoïsme, qui met toujours tout le monde à sa place : Cette personne est plus proche, celle-là est plus loin, je passe devant celle-ci, je dois sourire à celle-là, saluer celle-ci, tenir la main de celle-là, etc. Ainsi, nous devons toujours nous positionner par rapport aux autres, parce que ce sont des sentiments animaux.

Mais tous les points dans le cœur sont exactement les mêmes. C’est pourquoi l’égalité de traitement et le nivellement absolu de nos attributs naturels terrestres, pour les retirer et ne plus les voir du tout, sont essentiels.

Dans le travail spirituel, agréable ou désagréable, proche ou loin n’existe pas, il n’y a personne que vous compreniez ou ne compreniez pas. Je considère cela vraiment comme un travail spirituel, et non pas comme des actions de diffusion ou un travail physique quotidien. Dans le groupe, on ne peut pas être plus ou moins : Tout le monde est égal ; sinon, ils ne sont pas des amis.

Ainsi, en supprimant toutes les caractéristiques corporelles animales et en plaçant tous les points dans le cœur sur le même plan, en travaillant sans relâche afin qu’ils soient égaux, équivalant à mes yeux, plus ou moins élevés que moi, mais tout aussi important, je me construis afin de ne pas voir le corps de mes amis. Ceci est très important et extrêmement difficile, parce que l’égoïsme sans cesse se concentre automatiquement sur une certaine personne et en ignore un autre, etc.

Il y a des douzaines de personnes que nous ne remarquons pas. Et il y a des gens qui nous attirent. Ceci doit être balayé, supprimé. Tout le monde est égal. L’âme est une, et il n’y a pas de différence dans le domaine spirituel, la Lumière supérieure nivelle tout.

C’est pourquoi le groupe est un lieu de formation, un laboratoire visant à atteindre l’objectif et qui nous est nécessaire pour pouvoir nous aligner, en tout point, au but. Une personne seule ne peut atteindre cet objectif. Elle a besoin de jumelles, à travers lesquelles elle regardera et alignera les axes pour atteindre la cible avec précision.

C’est l’un des points les plus importants. Une personne supprime tout ce qui à trait au matériel et ne voit dans son ami, qu’un point ardant, qui tend vers l’objectif. Il ne l’apprécie que pour cela, il n’est l’ami que de son point, il ne veut être son égal que par rapport à ce dernier, il ne veut s’unir qu’avec son point. Tout le reste, le terrestre, mourra de toute façon, sera d’une certaine manière corrigé et n’a pas d’importance ; le plus important est le point.

Après tout, la mère aime son enfant, indépendamment de son caractère, de ses attributs, etc. ; il est comme ça par nature, que pouvez-vous faire ? Elle l’aime parce qu’il a son point. Bien sûr, c’est un amour animal et égoïste. Au début, cet amour doit être en nous comme un animal égoïste, car nous venons tous d’une âme unique.

Et alors, nous verrons que tout le monde « donne naissance » les uns aux autres dans le monde spirituel. Si nous sommes tous égaux, alors chacun de nous est à la fois plus grand et plus petit que l’autre. Nos AHP sont combinés avec le Galgalta ve Eynaim des amis, et leurs AHP sont inclus en moi et me donnent naissance. En travaillant ainsi, l’ensemble du système devient intégral. Je m’inclus dans quelqu’un ; celui-ci s’inclut en moi, et ainsi tout le monde s’inclut dans tout le monde : tous les milliards de particules.

Par conséquent, nous devons comprendre qu’ainsi nous sommes, pour chacun, les pères/les mères et leurs enfants. L’inclusion mutuelle des Galgalta ve Eynaim dans AHP sous forme de sphère crée cette goutte intégrale.

Il y a beaucoup de paramètres. Il y en a, en général, peu, mais nous les interprétons de cette manière parce que c’est très difficile de supporter la vérité ; nous devons la diviser en composants, dont la somme nous donnera une vision exacte de la cible, une vision de l’unité. Dans nos attributs, cette unité se compose de toutes sortes de chemins y conduisant. En fait, ils nous aident à agir : poussés par la souffrance, tirés vers l’avant grâce à notre enthousiasme pour le but, en se voyant supérieur ou inférieur aux d’autres, etc.


Du Congrès de Vilnius du 25/03/2012, Leçon 5

Un maximum de plaisir avec un minimum de souffrance

Dr Michaël LaitmanJe voudrais parler de condition que la nature met devant nous: nous devons arriver vers l’amour absolu entre tous les sept milliards de personnes dans le monde.

Est-ce que cette condition est immuable? Pouvons-nous la réaliser? Est-ce vrai que si on obtient au moins un succès partiel, si on progresse dans cette direction, alors on verra peu à peu que tout ce qu’on fait est à notre avantage, en nous changeant, notre environnement et toute notre vie pour le mieux?

La nature de chaque personne est de se soucier de soi même. Un être humain est incapable de penser à autre chose. Si on examine, on observe toutes nos actions, on peut voir que nous avons besoin d’énergie pour les réaliser. Même pour le simple mouvement, par exemple lorsque je déplace ma main d’un endroit à l’autre je dois dépenser de l’énergie. Cependant, cette énergie peut surgir et me servir seulement à la condition que je puisse en tirer un intérêt de cette action.

Ainsi, nous avons la condition suivante: chaque déplacement  interne des atomes et des molécules, chaque geste, chaque mouvement dans mes sensations et ma raison exige que je voie le bon état, qui sera le résultat du processus. Je perçois tout dans ma vie de cette façon.

J’accomplis certaines actions instinctivement. Par exemple, assis sur une chaise, je ne pense pas quelle position adopter, dans une conversation je ne pense pas à propos de l’intonation. Dans la plupart des cas, tout se réalise selon des calculs internes. Et à l’intérieur de moi j’ai le désir égoïste de me sentir bien. C’est ce que je vois comme le résultat souhaité de toutes mes actions.

L’espoir pour mon bien-être agit tout le temps et me confirme dans les états que je ressens. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je dise – tout cela seulement pour trouver les meilleurs moyens pour me sentir bien. Je veux manger, dormir, me promener, je suis obligé de travailler pour subvenir à mes besoins, etc. Tout cela uniquement pour que je puisse profiter quelque chose de ces actions. En fait, c’est l’essence de ma vie: comment atteindre le plus grand bénéfice avec un minimum de souffrance et un maximum de plaisir, pour se remplir de tout ce qui est possible.

Comment puis-je me remplir? Cela dépend de l’éducation, influence de l’environnement, l’échelle des valeurs, et aussi de mes habitudes qui deviennent une seconde nature: je vis et fais  ce qu’on m’a habitué à faire, même si ce n’est pas naturel. Et je vis ainsi, en faisant presque tout dans ma vie pas parce que je le voulais à l’origine, mais parce que la société dans laquelle je vis, les parents, les enseignants m’ont appris de vivre ainsi. En conséquence, j’agis automatiquement, sans avoir besoin de la puissance de la pensée.

Il y a aussi d’autres choses dans la vie, je suis obligé de les faire et cela exige des efforts intérieurs, quand je dois me convaincre que cela vaut la peine. Par exemple, le réveil sonne et je me lève, mais je veux dormir. Peut-être que mon travail est difficile et inintéressant, mais je sais qu’après une journée de travail épuisante je reviendrai vers ma famille, dans une atmosphère chaleureuse et confortable, je pourrai me détendre et me sentir bien. Pour ressentir cette sensation il faut payer, alors je travaille.

Toutes mes actions, tous les contacts avec certaines personnes et les distances que je prends avec les autres, également conçus pour créer une atmosphère plus agréable.

Donc, je suis tout le temps préoccupé pour me sentir mieux. Telle est la nature de chacun de nous, et elle se réfère à un niveau «animal». En fait, la nature inanimée, végétale et animale aspire tout le temps vers un meilleur état, vers de meilleures conditions.  Pour toutes les créatures il semble que cette condition est équilibrée, qu’elles n’y sentiront pas de pression ou d’attraction vers un autre côté, mais où elles seront en harmonie avec ce qu’il leur semble une vie meilleure.

Il s’avère que toute ma vie je respecte la « loi de la vie meilleure ». Il s’agit d’une condition dans laquelle nous existons, et notre nature égoïste nous ordonne continuellement de la respecter.

De la discussion sur la nouvelle vie n°13, 11/01/2012