Monthly Archives: novembre 2012

Faut-il attendre 150 ans?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Supposons que dans 100 -150 ans, la sagesse de la Kabbale se soit répandue comme une science spirituelle et que beaucoup de gens la soutiennent. Que faire si nous découvrons que certaines personnes ne sont pas d’accord avec la Kabbale et sont contre elle ? Est-ce que ceux qui étudient la Kabbale seront capables de remplir le récipient céleste qui doit être rempli ? Et si tous les gens ne réalisent pas ce récipient, sera-t-il possible de penser que l’idée de la Kabbale ait été accomplie?

Réponse : Nous ne parlons pas d’un récipient céleste spirituel ou d’environ 150 années de dissémination. Nous parlons du fait qu’aujourd’hui, une personne viole les lois de la nature et ressent les coups, alors qu’elle est frappée de tous côtés. Nous sommes en crise.

La Kabbale explique comment faire pour sortir de la crise, mais pas dans 150 ans. De quels 150 ans parle-t-on, s’il y a des chances que l’on ne vive même pas encore une année ? Les journaux écrivent que nous sommes menacés par des ouragans, que, partout dans le monde, il pourrait y avoir un tsunami, et que l’année prochaine il n’y aura pas de récoltes. Il n’y a pas de temps à perdre. La Kabbale n’est pas une science théorique, elle est très pratique et nous devrions l’utiliser si nous voulons survivre.

Lorsque nous découvrons quelque chose en physique, en chimie ou en médecine et que l’on vous dit soudainement que quelque chose est interdit ou dangereux, que si vous n’écoutez pas certaines choses peuvent arriver, attendez-vous 150 ans? C’est la même chose ici.

On ne doit pas croire en la Kabbale, ni même l’utiliser. La Kabbale vous propose d’avancer consciemment de manière adéquate et aisée.

Une personne sage prévoit un problème et essaie de l’éviter. Là, la sagesse de la Kabbale nous aide. Un imbécile attendra d’être frappé: « Je n’y crois pas, je ne veux pas», comme un enfant qui est puni et qui finit par faire ce qu’il doit, car il n’a pas le choix. La Kabbale ne dit pas que vous devez croire en elle, l’étudier et remplir un certain récipient. Vous devez vous changer ici et maintenant, dans ce monde selon les lois de la nature, afin de maintenir l’homéostasie. Si vous êtes adaptés aux conditions d’homéostasie avec la nature, vous vous sentirez bien, puisque la loi de l’équilibre est ce qui compte.

Si le corps humain est en déséquilibre, la pression artérielle d’une personne augmente, le niveau de sucre dans le sang et d’autres paramètres changent et cela s’appelle une maladie. Aujourd’hui, notre corps et l’humanité sont dans un état de déséquilibre avec la nature et ça fait mal. On vous dit comment vous corriger et atteindre un état d’équilibre d’une manière très pratique aujourd’hui, maintenant, pas dans 150 ans.

Si vous ne commencez pas à vous corriger, l’année prochaine vous ferez face à une menace de sécheresse, de mauvaises récoltes, de tempêtes, etc, sans parler de la crise économique, des crises financières et familiales. On vous propose une solution plus facile à ce problème, de ne pas étudier sous la menace du bâton, mais d’étudier en ouvrant un livre.

Une personne peut dire : «Je ne veux pas étudier la physique, ce n’est pas important pour moi, je vivrai sans elle. » Maintenant, imaginez une personne qui ne connaît pas les lois de la physique, comment peut-elle créer certains mécanismes ou interagir avec quelque chose ? Nous calculons tout de cette manière et construisons des systèmes différents.

Ici, nous avons le libre arbitre absolu, voulez-vous agir ? Alors agissez. Si vous ne le souhaitez pas, n’agissez pas. Voilà tout. La Kabbale ne force personne. Nous diffusons librement la sagesse de la Kabbale sur Internet pour tout le monde et personne n’a besoin de s’identifier. Apprenez à connaître la sagesse de la Kabbale, c’est pour votre bien ! Elle vous aidera à vous équilibrer avec le monde, et à comprendre pourquoi ces problèmes vous arrivent. Vous n’avez pas besoin d’être adepte d’une certaine école, ce n’est pas une religion.

Du Congrès de Géorgie, le 05/11/12, Leçon 1

Qu’est-ce qui peut aider l’économie ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment est-ce que la Kabbale et les livres de Kabbale peuvent aider l’économie à sortir de la crise ?

Réponse : Il n’y a rien qui puisse aider l’économie à l’exception de la restructuration de la société humaine. Aujourd’hui, la société ne peut pas fournir à tout le monde du travail et un bon revenu dont tout le monde rêve. Pour ce faire, il n’y a pas assez de ressources naturelles, d’énergie, n’importe quoi d’autre. L’humanité doit être restructuré afin que tout le monde ait de tout au niveau de ce que l’on appelle une consommation raisonnable. L’économie doit être modifiée en fonction de ce principe.

J’ai beaucoup d’étudiants qui sont économistes, et de très sérieux, qui tentent par de grands efforts de créer l’économie ou la consommation raisonnable. Ce n’est pas facile car nous avons besoin de changer l’approche de la vie : afin de voir tout le monde de façon égale, réaliser que chacun est dépendant, c’est ce que la nature exige de nous aujourd’hui.

Mais comment pouvons-nous devenir comme ça ? La première chose est de rééduquer une personne afin qu’elle puisse voir les autres de cette manière, sinon elle y sera contrainte par une immense souffrance, une guerre nucléaire mondiale, etc…

Ce qui se passe en Amérique aujourd’hui n’est qu’une petite partie de ce que l’on nous montre. Hier à la télévision, j’ai vu de longues files d’attente de gens debout pour recevoir de l’eau ou un bol de soupe. Et c’est à New York !

Cela peut se produire partout dans le monde et de façon bien pire. Au moins en Amérique, ils peuvent nettoyer rapidement les effets de l’ouragan, mais ça va leur coûter 200 milliards de dollars, voire plus. Ils vont trouver l’argent, l’imprimer, et vous devrez payer pour cela. Mais si cela arrivait ici, qui payerait pour nous ? C’est un problème.

C’est pourquoi la Kabbale nous dit comment éviter tout cela.

Du congrès de Géorgie du 05/11/12 , Leçon 1

La fin du miracle économique

Dr. Michael LaitmanAvis (Laurence J. Brahm, activiste mondial, auteur, pionnier de l’entreprise sociale, politico-économiste, médiateur international, et avocat basé à Pékin): « La Chine perd son avantage concurrentiel. Beaucoup de fabricants étrangers retirent leurs investissements de la Chine vers les pays voisins- Vietnam, la Malaisie, l’Indonésie, où les salaires et la corruption ne sont pas si élevés. …

« L’afflux de capitaux étrangers a conduit à l’intégration de la Chine dans la communauté internationale. … L’économie chinoise est le capitalisme sur stéroïdes, et il existe un risque qu’elle se dégonfle. … Un petit groupe de gens riches irrite les pauvres…. l’économie devient plus fragile. …

« La nouvelle réforme en Chine est impossible sans repenser les valeurs sociales existantes, le culte de l’argent se développe dans la société. Le modèle chinois de la croissance économique ne peut pas parvenir à l’équilibre en utilisant uniquement des contrôles financiers et administratifs. Il est nécessaire de repenser les concepts tels que la réussite sociale. Et c’est peut-être le plus grand défi pour la Chine.  »

Mon commentaire:Réalisez ce moyen de réussite sociale n’est pas le plus grand mais le seul problème, et pas seulement pour la Chine mais pour le monde entier. Ce succès ne peut être atteint que par l’éducation des gens. Il faut «aller vers les gens. » Aucune mesure financière ou administrative n’aidera. Elle ne fera que provoquer du ressentiment et de la rébellion. Mais l’éducation intégrale expliquera immédiatement la cause de la crise et de sa correction au grand public.

Nous ne nous imposons pas à la société

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours des débats des tables rondes quelques-uns des participants du groupe intégral ne pouvait pas surmonter leur gros égo et étaient beaucoup plus actifs que nécessaire dans les discussions. On aurait dit que c’était artificiel et fanatique. Comment devrions-nous travailler dans de tels cas?

Réponse: Il faut s’entendre à l’avance sur les limites, ne pas les dépasser, et le plus important est de se soumettre devant les autres. C’est la même chose que nous faisons dans le groupe.

En aucun cas vous ne devez montrer que vous êtes des je- sais -tout intelligents et que vous avez une certaine méthode cachée dans la poche! Vous ne devriez pas faire peur aux gens en montrant que vous êtes avancés, puisque en cela vous réprimez les gens et ne leur permettez pas de se développer. Vous ne devez pas faire ça!

Il ne doit pas y avoir de moi ici! Vous devez planifier avec précision les choses à l’avance et déterminer clairement comment traiter cette méthode parmi vous, afin que vous puissiez vous asseoir tranquillement dans les cercles comme parmi des enfants.

Un bon enseignant est celui qui se fait invisible pour pousser un enfant afin que celui-ci puisse avancer par lui-même par la suite. Il suppose, comprend, fabrique, et fait tout par lui-même, même sans se rendre compte que quelqu’un le guide ; c’est le véritable apprentissage.

Vous devez donc vous préparer très sérieusement à la table ronde et il n’y a pas de place ici pour l’égo. C’est très mauvais. Vous perdriez tout comme ça. Vous devez éteindre de tels cas et vous donner l’exemple les uns aux autres. Sinon, votre travail sera corrompu.

D’un cours virtuel, 28/10/12

À propos des plaintes des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il arrive souvent dans la famille que la femme ait  beaucoup plus à se plaindre de son mari qu’il n’a contre elle …

Réponse: C’est toujours de cette façon, car c’est typique de la nature féminine de se sentir insatisfaite. Un couple ne doit pas chercher ici l’équilibre. Ce qui est naturel ne doit pas être condamné ni loué.

Bien sûr, une femme ressent une insatisfaction plus grande. 90% des plaintes proviennent d’elle, tandis que celles de l’homme se limitent généralement à une simple phrase: « Laisse-moi seul »

C’est de cette façon que nous sommes, et avec ces attributs nous avons besoin de nous compléter mutuellement. De là, il devient clair que l’homme et la femme ont des rôles différents.

Quelle part l’homme devrait-il fournir ? Puisque la femme est prête à tout faire pour lui, pour maintenir la connexion et lui fournir tout ce dont il a besoin, tout ce qu’elle veut c’est son attention. C’est là qu’est toute la nature féminine. En conséquence, l’homme doit constamment montrer une attitude honnête et naturelle qui est chaleureuse et concernée. C’est un travail difficile pour un homme alors que c’est très facile pour une femme. Quand un homme fait attention à une femme elle a le «carburant»pour n’importe quel effort.

Par conséquent, l’homme doit exprimer la bonté, et c’est difficile pour lui, et une femme doit changer beaucoup de choses, ce qui lui est facile si elle ressent la bonne attitude de sa part.

Ce sont les résultats des racines spirituelles et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet …

Tiré d’une « Discussion sur une nouvelle vie » 16/07/12

Filtrer tout ce qui est superflu

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes ont déterminé les lois du groupe à partir de leur propre expérience. Le but de la création d’un groupe est de se connecter et de devenir comme le Créateur. Le groupe se forme lorsque les gens voulant atteindre cet état s’assemblent, et bien sûr, le groupe doit comprendre pourquoi il existe. Il inclut de nouveaux membres qui ne le comprennent pas ou ne le perçoivent pas encore, mais très vite, nous expliquons pourquoi il y a un groupe, et de manière non contraignante nous les amenons progressivement à cet état.

Le groupe devrait être unifié, et il devrait n’y avoir aucune distorsion en lui. Ce n’est pas une usine composée de gestionnaires et d’ouvriers qui leur sont subordonnés. Il n’y a rien de pareil dans un groupe étudiant la Kabbale, tout est collectif.

Nous créons différents comités qui servent, aident, soutiennent et organisent le groupe, l’étude, les fêtes, les repas, etc. Tout cela doit être exactement adapté à l’unité de base de chaque individu et de la collectivité. Bien que nous soyons différents, nous devons être absolument égaux, un est sage, l’autre est fou, cela ne fait aucune différence du tout. Chacun doit rester naturellement comme il est et essentiellement sous cette forme spécifique.

Imaginer un mécanisme où certaines de ses pièces fonctionnent rapidement et d’autres lentement, certaines se déplacent vers la droite ou vers la gauche et d’autres tournent autour d’un axe. Chacun a son propre rôle et le principal est que tout le monde devrait faire de son mieux pour l’unité générale. Les autres conditions dans le groupe sont créées conséquemment.

La condition principale est l’entraide et c’est ce qui nous amène à la connexion entre nous, puisqu’une personne particulière n’a rien à corriger en elle. Chacun de nous est un tout absolu et il n’y a rien de corrompu sauf une chose, la connexion avec les autres. C’est pourquoi je ne prête aucune attention au caractère d’une personne, à sa forme extérieure, à ses habitudes dégoûtantes, à quoique ce soit. Tout cela ne me concerne pas, j’utilise un «filtre» et ne vois pas tout cela ; une personne est rousse, une autre est ennuyeuse, un certain m’ennuie et m’influence, mais je ne m’inquiète pas. Derrière mon « filtre » Je ne dois voir qu’une seule chose : l’attitude d’une personne envers la connexion et l’unité, puisque c’est la seule chose que nous devons corriger en elle. Si elle travaille là-dessus, elle est mon amie et si elle ne le fait pas, elle est pour moi un étranger.

Nous ne devrions pas essayer de changer quoique ce soit en nous, sauf la connexion avec les autres, cela est très important. Nous perdons beaucoup de temps et d’énergie sur ce point. Nous devons cesser de nous occuper de choses inutiles, puisque de cette façons, nous ne faisons que de nous briser et nous corrompre nous-mêmes. Vous devez rester comme vous êtes, vous ne devriez pas perdre même une once d’énergie à ce sujet, juste vous investir dans la connexion.

Lorsque cela est clair, le travail devient doux et mutuel ; il devient un met, une aspiration à la réciprocité et à l’amour. Il ne faut prêter attention à rien d’autre. Il y a une seule condition : la connexion entre nous, et le groupe doit constamment porter son attention sur elle.

Nous avons un long chemin à parcourir et au début de nombreuses distorsions, malentendus, irritations, explosions… peuvent se produire. Mais la seule chose importante est qu’une personne aspire véritablement à l’unité. Si elle essaie d’accroître ce désir en elle, alors je prends sur moi tous ses autres problèmes et l’aide.

Leçon 2, du congrès en Géorgie du 06/11/12

Que prédit la Kabbale ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: La Kabbale prédit absolument tout dans le développement de l’histoire humaine. Que faut-il penser du millénaire actuel?

Réponse: La Kabbale prédit tout si je connais à l’avance le système général, son mouvement, parce que tout se passe de façon déterministe en lui ; c’est à dire qu’il a des forces qui interagissent selon un programme particulier, et j’étudie ce programme.

Le programme existe ; il est parfait, complet. Et sans le connaître même complètement parce que je n’ai pas atteint ce niveau pour le voir entièrement, je peux déjà prévoir quelque chose, le prédire.

Il est donc dans notre monde. Si j’ai appris certaines lois de la nature, par exemple certaines conditions météorologiques, alors je peux calculer toutes les conditions météorologiques et dire avec un certain degré de probabilité que, pendant cette semaine, il pourrait pleuvoir, ou neiger ou un ciel ensoleillé, ou nuageux. Puis-je prévoir cela? Oui. Autrement dit, sur la base d’études antérieures et de l’état actuel, je peux prédire l’état futur. C’est déjà la connaissance des lois. Bien sûr, ce n’est pas la connaissance de la loi absolue, quand il y a une formule sous mes yeux et que je vois clairement quoi et comment, mais je peux approximativement prévoir quelque chose. C’est la même chose avec la Kabbale. Nous traitons avec le système.

Dans le passé j’ai étudié la biocybernétique ; c’est absolument la même chose. C’est le même système. Je travaille aussi avec les forces qui influent sur notre monde. Si je connais ces forces, la nature de ce monde, alors je peux prédire à l’avance, c’est-à dire calculer à l’avance la façon dont ils entrent en contact les uns avec les autres au fil du temps, et quel en serait le résultat. Il n’y a pas de surprise.

Quand nous nous faisons tourner quelque chose ou pas devant un jeune enfant, c’est un miracle pour lui, car nous lui montrons quelque chose qu’il ne comprend pas, mais pour nous, ce n’est pas un miracle parce que nous savons ce que nous faisons. Il en est donc ainsi avec la Kabbale.

En vous élevant au niveau supérieur de compréhension, de connaissance, vous voyez ce qui se passe, et cela devient votre travail, car, en principe, un kabbaliste est une personne qui est engagée non seulement dans l’étude, mais dans l’application pratique des systèmes de gestion, la mise en œuvre pratique du programme de développement du monde.

Du congrès de Géorgie 05/11/2012 cours n°1.

Le devoir de chacun

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelqu’un peut-il gravir l’échelle spirituelle jusqu’au sommet et qu’arrivera-t-il à ceux qui ne peuvent pas monter ?

Réponse : Tout le monde doit et devra atteindre un équilibre, l’harmonie avec la nature, le Créateur, avec les autres. Tout le monde !

Qu’est-ce qui arrivera à ceux qui ne veulent pas ? La nature va les pousser avec un bâton vers le bonheur et les battre jusqu’à ce qu’ils le veuillent. Elle va les battre, donc des gardes ne sont pas nécessaires. Ensuite, une personne va commencer à se demander à voix basse : « Pourquoi ça arrive ? Pourquoi est-ce que ça tombe sur moi ? Qu’est-ce que je fais de mal ? ». Parce que les coups lui enseigneront progressivement.

Par conséquent, afin d’apprendre rapidement et comprendre ceci après un ou deux coups et non pas cent ou deux cents, la Kabbale existe. En principe, elle ne fait rien d’autre : elle permet simplement de comprendre quel est le problème dans la vie et comment le changer.

Du congrès de Géorgie du 05/11/12, Leçon 1

Révéler en nous le canevas de l’Univers

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Préface au Livre du Zohar, Point 38: … il existe trois catégories d’homme (Adam) dans les Sefirot: Adam de Briya, Adam  de Yetsira et Adam d’Assiya.

Il y a un «rocher» appelé «désir de plaisir ». Le « rocher » a une forme qui ressemble un peu au Créateur. Cela explique le terme «Adam», ce qui signifie semblable (Domé) au Créateur.

Nous parlons ici des formes et des degrés de similitude avec le Créateur. À n’importe quel niveau, un Partsouf est toujours appelé «Adam». Le niveau minéral, végétal, et animal représentent également diverses formes d’Adam. Il n’y a rien qui ne soit pas une partie de l’état nommé Adam, sauf la matière authentique et amorphe de la volonté. Les trois niveaux antérieurs (minéral, végétal et animal) servent de moyen d’évolution/d’avancement vers le niveau parlant (humain). En fin de compte, ces niveaux sont ceux qui donnent «forme» au niveau humain.

La matière de l’univers, toute la matière de la faune et de la flore sur Terre constitue une pyramide ; l’homme se trouvant au sommet de celle-ci. Donc, ils sont tous inclus dans l’homme, par conséquent, ils montent et descendent tous avec l’homme.

Lorsque nous percevons la réalité correctement, il devient évident que toute la matière de la création est une partie de l’homme. Il n’y a rien en dehors de nous ; et même les objets cosmiques ne sont qu’une autre forme de notre désir de recevoir.

De cela, nous voyons que le désir de recevoir n’a pas de frontières. Une myriade d’étoiles, une nébuleuse gigantesque, tout est en nous, dans notre perception. Dans la mesure de notre évolution, nous discernons dans les profondeurs de notre désir de recevoir et y trouvons la particule élémentaire, ainsi que l’entière galaxie. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, tout a déjà été créé, mais tant que nous sommes encore «sur terre», ce qui signifie dans le désir de recevoir, nous continuons de révéler de nouveaux détails de cette merveilleuse image.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 02/11/12: Préface au Livre du Zohar

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez au cours et que vous ayez une forte douleur à la main. Après tout vous allez y pensez en permanence. Elle vous dérangera pour étudier, elle rendra la vie inconfortable, vous ne saurez pas comment vous débarrasser de cette douleur, et vous ne pourrez pas l’oublier.

Maintenant, la question est, comment fairedevons nous ressentir la même douleur parce que nous n’avons pas encore atteint la réparation finale, nous n’avons pas atteint le but ultime? Je ne veux pas attendre encore un jour de plus! Si c’est si important pour moi, je brûle d’impatience, comme un bébé – veut maintenant et tout de suite!

Le problème est que je ne sais pas cde que je veux. Et d’où je peux prendre le juste désir? Ceci est déjà une raison pour la prière.

Je ne uis pas pressé de me connecter aux amis ni d’arriver à aimer les autres, pour atteindre le but spirituel. Ce sont des problèmes sur des problèmes, qui se posent devant moi comme de nombreux obstacles, l’un après l’autre.

Si je veux vraiment atteindre cet objectif, je dois aimer les amis – puisque sans eux, il ne peut être atteint. Mais le truc, c’est que je n’ai pas besoin de cet objectif – Est ce que quelqu’un veut-il donner? Donc, je n’ai pas besoin des amis, et je ne veux pas payer pour ce but par l’amour des autres. Tout cela me semble très lointain, vague, irréel. Je suis assis devant le livre et pense: «Que ce que je fais ici? ».

Pour cela il nous a été donné l’instrument qui s’appelle la «Torah». Elle comprend le pouvoir qui nous amène au but. C’est un niveau plus élevé par rapport à nous, d’elle vient une force appelée « la lumière » qui nous tire vers l’avant. A elle il faut penser pendant le cours, comme sur la blessure que vous voulez guérir.

Peu importe ce que nous lisons maintenant, vous devez penser à votre «maladie», et rêver de sa guérison. Si cela ne vous manque  pas – demandez leur de vous le donner, connecter vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont .

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale, Talmud des dix Sefirot du  24.09.2012