Monthly Archives: novembre 2012

La génération perdue de l’Europe

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de The Guardian ): «Une génération perdue de 14 millions de jeunes Européens sans emploi et désœuvrés coûte aux Etats membres un total de 153 milliard d’euros (124 milliards de livre sterling ) par an – 1,2% du produit intérieur brut de l’U.E- a conclu la plus grande étude sur les jeunes chômeurs .

«Le rapport, rédigé par la propre agence de recherche européenne, Eurofound, a découvert que les Européens âgés de 15 à 29 ans qui n’ont pas d’emploi, d’éducation ou de formation (connu sous le nom de Neets) ont atteint des niveaux records et coûtent à l’UE 3 milliard d’euro par semaine en terme de bien-être et de production perdue. …

« Depuis la récession mondiale en 2008, il y a eu une augmentation de 28% des coûts associés aux Neets dans l’UE, avec l’Italie face à une facture annuelle de 32.6 milliard d’euro par an, la France 22 milliards d’euro et 18 milliards d’euros au Royaume-Uni. …

« L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dit que l’Europe était en train de «manquer à son contrat social »avec les jeunes et l’augmentation du désenchantement politique pourrait atteindre des niveaux similaires à ceux qui ont provoqué des soulèvements en Afrique du Nord au cours du printemps arabe».

Mon commentaire: Bien sûr, quelque chose va forcer les gouvernements à changer leur attitude face à la crise et au lieu d’essayer de remonter dans le temps, comprendre que l’avenir réside dans l’intégration du monde, et d’abord que cela nécessite une rééducation, c’est pourquoi la jeune génération est libérée, ce qui devrait être considéré comme un avantage. (Voir «éducation intégrale).

Qui a besoin d’Israël ? Le monde a besoin d’Israël !

Dr. Michael LaitmanLes médias ont publié un rapport du renseignement américain qui conclut qu’Israël devrait cesser d’exister parce qu’elle interfère avec la politique étrangère américaine, est coûteuse, et dans un avenir prévisible n’a aucune chance pour la coexistence pacifique avec ses voisins, etc… Le rapport reflète l’opinion personnelle d’Obama et l’avis de certains politiciens américains.

Mais j’écris sans tenir compte de ce monde illusoire qui n’existe que dans notre imagination temporaire, mais en me basant sur la mise en œuvre du programme de la création éternelle tel qu’il est perçu par les kabbalistes depuis le système supérieur de gestion de notre monde.

Ceci est similaire à la façon dont les adultes voient le monde d’un enfant et comprennent les erreurs de l’enfant et ses difficultés de développement, qu’il définit lui-même. La Kabbale a été interdite d’exprimer son avis avant que notre monde ait pris la forme d’une connexion intégrale mondiale, dans le but de ne pas l’empêcher de se développer vers les relations intégrantes.

Mais maintenant, ce développement est terminé et se manifeste, de sorte qu’il est permis et nécessaire de parler de la possibilité d’un chemin différent parce que, étant devenu partie intégrante, le monde a reçu l’occasion de progresser non pas uniquement par la voie d’un développement aveugle, poussé par la souffrance, mais aussi consciemment, en étant attiré par l’avenir.

La Kabbale parle de la façon de se développer dans le bon sens.

Les kabbalistes se réfèrent à Israël et au peuple juif comme envers le groupe de kabbalistes dans lesquels les gènes spirituels ont été conservés. Ce qui les différencie du reste du monde. C’est pourquoi ils doivent commencer à corriger le monde. Par conséquent, il est nécessaire d’encourager les Juifs à corriger le monde. Alors leur unicité s’exprimera.

Le «printemps arabe» a été remplacé par la déception de l’automne

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (du Pew Research Center): « … Un sondage national réalisé par le Pew Research Center trouve plus en plus de pessimisme dans le public sur les développements au Moyen-Orient. …

« Des doutes se sont répanduesà propos de la direction politique dupays entraînés dans les manifestations du printemps arabe qui a commencé il y a deux ans. Près de six américains  sur dix  (57%) ne croient pas que les changements au Moyen-Orient conduiront à des améliorations durables pour les personnes vivant dans les pays touchés, pourcentage en forte hausse par rapport aux 43% en Avril 2011.

« Et une majorité d’Américains(54%) continuent de dire qu’il est plus important d’avoir des gouvernements stables au Moyen-Orient, même s’il y a moins de démocratie dans la région. »

Mon commentaire
: Peut-être, il n’est pas trop tard pour arrêter,et même durant l’été 2011 ils ont essayé de provoquer des troubles et des révolutions en Israël. Les Américains ne réussissent pas dans la planification de l’avenir. L’URSS s’est effondrée et a ruiné tous les pays socialistes. Aujourd’hui, nous assistons au coucher du soleil des Etats-Unis. La Russie est progressivement en cours de restructuration,mais les Etats-Unis sont en mesure de passer à un nouveau format? La nature a présenté une tâche difficile de transition vers un monde solidaire. Les temps difficiles sont à venir. Pour le moment, la flexibilité de la pensée n’est pas vue dans aucun pays.

Il n’y a pas d’éducation sans censure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Lors de la conception du modèle de notre politique sociale, nous avons commencé à réfléchir à ce que nous pouvions faire concernant l’influence extérieure informative de la télévision, des journaux, etc. Nous avons travaillé sur plusieurs modèles.

L’un des modèles est l’ouverture totale, mais il ne convient pas, car une personne se laisse facilement tenter et reste, comme vous l’avez dit correctement, au niveau animal.

Le modèle du secret absolu ne fonctionne pas non plus, car «le fruit défendu est doux. » Il y a une barrière, comme avec l’Union soviétique, le rideau de fer, où l’information ne pénètre pas, etc.

Le seul modèle qui pourrait être réalisé est de n’avoir absolument aucune censure. Mais chaque source d’information est dans une certaine mesure considérée comme fiable par les censeurs internes. Une personne peut choisir quelle source d’information elle souhaite utiliser : celle en qui elle a totalement confiance ou celle en qui elle n’a pas confiance. Mais ce modèle ne fonctionne pas non plus, car ainsi il n’y a pas d’éducation ou d’enseignement à travers lui.

Réponse : Je crois que ce modèle ne fonctionne pas parce que nous devons construire notre propre influence sur l’environnement en fonction de notre enseignement et éducation, en nous retirant des influences extérieures.

Question : se retirer ? Mais le «fruit défendu est doux. »

Réponse : Il n’existe pas de «fruit défendu», car la perspective de ma société est qu’il n’y en a pas, je dois me retirer puisque dans un état de faiblesse, je risque de dégrader et détruire tout le processus, qui me changera d’un état égoïste «fruit défendu» à un état altruiste.

Il devrait y avoir un système qui sélectionne les bons programmes parmi ceux qui existent aujourd’hui, et il devrait être clair et précis. Il devrait y avoir un filtre spécial, la censure.

Il n’y a pas d’éducation sans censure puisque toute forme d’éducation est influencée par l’environnement. Ici, vous offrez à une personne un tel environnement que sans censure vos efforts pourraient être vains.

D’autre part, moins de gens entreraient sur/ différents sites Internet et chaînes de télévision pleins d’ordures, à la suite de notre éducation intensive et d’autres conditions externes. Mais nous devons aider ces personnes, sinon cette méthode serait inefficace, car tant que l’ego est actif chez une personne, elle sera contrainte à traverser toutes les ordures sur Internet.

Nous acceptons volontairement le filtre. Personne ne nous y oblige, mais c’est l’une de nos conditions.

De KabTV « Le Monde intégral : La formule pour une société intégrale», 01/07/12

Au-dessus de Ein Sof (infini) Il y a le donateur de Ein Sof

Dr. Michael LaitmanNous ne pouvons jamais imaginer ni apprécier le niveau supérieur puisque c’est une nouvelle dimension et à chaque fois nous entrons dans un autre monde. Tout notre changement intérieur des données, nos éléments changent c’est comme si une créature nouvelle, une nouvelle création. C’est ainsi que la nouvelle Reshimot (gènes d’information) sont révélées.

Alors, comment pouvons-nous appeler notre avancement et réfléchir à la grandeur du Créateur, à propos de la hauteur du niveau supérieur par rapport à celui que nous sommes en ce moment? C’est pourquoi nous travaillons avec l’aide indirecte de l’environnement, en étant impressionné par lui et recevoir de nouvelles valeurs de celle-ci, de sorte qu’une personne peut imaginer don en tant que connexion et l’amour au-dessus de son ego.

Grâce à l’environnement, nous pouvons en quelque sorte représenter cette image de nous-mêmes, mais dans le but de progresser, nous devons exiger encore plus de cette image, le niveau le plus élevé, qui est de deux niveaux plus haut que celui où nous sommes en ce moment. Si le niveau suivant est déjà Ein Sof pour nous, comment peut-on imaginer quelque chose qui est au-dessus de Ein Sof?

Cependant, nous devons imaginer que le niveau le plus élevé, ce qui signifie la révélation du Créateur, est encore plus élevé que tout ce que je peux imaginer. C’est alors que mon appel au Créateur est correct. C’est parce que le niveau supérieur est le même état que je veux atteindre. Le niveau qui est en haut celui auquel, je demande de l’aide pour atteindre le niveau supérieur.

Je me tourne vers le haut, la partie supérieure pour atteindre la partie supérieure. Si je présente mon appel de cette façon, alors, c’est exactement sur une ligne droite que vise le Créateur. Je veux atteindre le niveau du don, connexion, l’amour des autres, et l’adhésion. Mais pour y parvenir, je ne demande pas de l’aide à un facteur inconnu, mais directement au Créateur. Tout est lié dans le niveau supérieur d’un tout: Israël, la Torah (la Lumière qui ramène vers le bien), et le Créateur.

Israël est moi, celui qui a atteint le niveau supérieur par la Lumière, que je reçois du Créateur, qui est le niveau le plus élevé, mais qui « sort » pour me rencontrer au prochain niveau. Si nous avons cette entente nous pouvons être sûrs que nous sommes sur une ligne droite.

Les niveaux importants pour nous sont les plus bas (niveau actuel), le supérieur, et le plus haut haut. C’est l’ordre des niveaux.

De la préparation au cours quotidien Kabbale du 25/10/12

Chaque jour encore avec une tasse vide

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est divisé en petites parties que nous avons besoin de réunir. Elles apparaissent dans la séquence des Reshimot (gènes d’information) qui sont révélés, que nous devons réaliser. Le rôle d’un homme est de ne pas l’oublier et d’essayer d’organiser son environnement de sorte qu’il le réveille sans cesse et l’aide à surmonter des obstacles de plus en plus graves.

Il faut comprendre qu’à chaque instant nous exécutons une nouvelle action, et que nous ne répétons jamais le même acte. Bien qu’il puisse paraître que les mêmes problèmes se répètent, c’est parce qu’en même temps nous ne sentons pas les nouvelles distinctions dans chaque éveil.

Mais il est dit qu’aucun moment ne ressemble à un autre. Ainsi, nous avons besoin de croire qu’à chaque fois que nous travaillons sur de nouvelles propriétés et que nous les corrigeons. Si à chaque instant nous les joignons au groupe et que dans le groupe, elles sont dirigées vers le Créateur , vers l’adhésion, et vers la correction via une connexion, alors dans ce cas que nous réalisons nos Reshimot.

Et tout ce travail se réalise à travers le renforcement et la clarification, qui s’opposent à nos sentiments et à notre esprit, grâce à un renforcement constant de l’environnement pour le rendre plus fort, plus pressant et exigeant. Si nous nous préparons toujours pour surmonter les nouvelles conditions, cela nous conduira à l’instant suivant, puis tous ces moments se connecteront et se rejoindront en une grande somme.

Toutes les pièces de monnaie s’ajoutent finalement jusqu’à un grand trésor. Comme dans la parabole kabbalistique où un homme pénètre dans le trésor du Roi de nombreuses fois avec une petite tasse, la remplit de pièces d’or et ressort. Mais le gardien debout à l’entrée renverse sa tasse de pièces de monnaie à chaque fois et laisse l’homme avec une tasse vide. Encore une fois, il revient au trésor et à nouveau le garde renverse les pièces qui sont dans la tasse.

Cette opération est répétée plusieurs fois jusqu’à ce qu’il désespère complètement. Ce n’est pas qu’il désespère du travail en lui-même, parce qu’à chaque fois qu’il entre dans le trésor, il croit que c’est la dernière tentative et qu’elle sera couronnée de succès. Mais simplement le temps qui lui a été alloué est terminé et cela ne dépendait pas de lui et tout à coup on lui a dit, « Tout l’or que tu as pris et répandu t’appartient maintenant ».Tous ces pièces de monnaie, tout le renforcement, se sont rejoints en un grand Massakh (écran), et toutes les gouttes de lumière ont fusionné en une seule grande Lumière.

Ainsi, notre travail se fait en morceaux ; sinon, nous n’aurions pas eu la force de l’exécuter en une seule fois. Ainsi, sou par sou, cela s’ajoute pour faire une grande somme. Et la chose principale c’est l’environnement qui reste constamment sur ​​ses gardes et nous rappelle notre engagement de joindre tous les moments dans un seul but.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 31/10/12

Le poids d’une valise dépend de son propriétaire

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Le don de la Torah », Point 8: … C’est parce qu’il y a une loi naturelle que le receveur éprouve de la honte et de l’impatience à recevoir des cadeaux de Celui qui donne hors de la compassion et de la pitié. …

Et c’est la raison pour laquelle Il nous a préparé le labeur et le travail de la Torah et des Mitsvot, pour produire notre exaltation par nous-mêmes, parce qu’ainsi le bonheur et le plaisir qui nous viennent de Lui, c’est à dire tout ce qui est inclus dans le Dvekout avec Lui, tout sera notre possession propre, qui est venue à nous par nos propres efforts. Ensuite, nous nous sentons comme les propriétaires, sans cela il ne peut y avoir une sensation de plénitude.

La honte est une mesure qui définit les relations entre nous. Si l’on ne ressent pas la honte, alors on n’a rien à corriger car on ne voit pas de différences majeures entre soi et le Créateur. Par conséquent, il vaut mieux divulguer la honte et d’être embarrassé par une comparaison de nos propriétés de réception avec Son don sans réserve.

La question est, si l’on cesse de recevoir, cela veut-il dire qu’on neutralise la honte. Par exemple, je visite un de mes amis et je vois une table généreusement mise qui m’attend, mais je refuse les friandises, «Non, non, merci. Je n’ai pas faim. Je suis au régime. » Est-il possible que nous agissions de la même manière dans la spiritualité afin de diminuer le sentiment de honte? En agissant ainsi, nous négligeons le Créateur comme si on ne se souciait pas de Ses indulgences.

Après tout, que pouvons-nous en effet recevoir? Est-ce la lumière de NRNHY ? Pour être honnête, cela ne nous comble pas de plaisir. NRNHY est la Lumière qui provient de notre compréhension de la grandeur du donneur.

Tout ce que nous recevons de lui est une petite étincelle d’où vient le désir de recevoir du plaisir. Un désir de recevoir est composé d’un point noir, la pointe de la lettre Youd,et dans la Lumière il y a une étincelle qui a créé le point noir.

Le reste est déclenché par notre prise de conscience de la grandeur du Créateur, quand on l’apprécie, cela s’élève à nos yeux. C’est pourquoi nous devons nous rappeler constamment que nous devons aspirer à Sa grandeur.

Si quelqu’un est vraiment important pour nous, nous sommes prêts à «porter sa valise ». Plus cette personne est grande à nos yeux, plus lourde est la valise que nous sommes prêts à porter. Dans un premier temps, la valise semble trop lourde pour nous, «Pourquoi en premier lieu dois-je la porter? Pourquoi est-ce que je fais cela? »

Cependant, si nous nous rendons compte combien est indispensable le propriétaire de la valise, nous la soulevons avec facilité. C’est un tel honneur et une telle chance de servir cette personne importante! Nous sommes même prêts à payer pour avoir le droit de porter sa valise.

En conséquence, nous consacrons toute notre vie au Créateur. Qu’avons-nous en retour? Rien. Après tout, une étincelle et un point noir constituent la base de tout ce qui existe.

Question: Y a-t-il quelque analogie avec la honte réelle dans le travail que nous faisons?

Réponse: Oui, cela peut s’appliquer à différents types de honte que nous éprouvons devant nos amis. Nous avons peur qu’ils comprennent que nous sommes ignorants ou que nous sommes encore des êtres égoïstes.

Il s’agit d’une honte primitive, égocentrique. Il y a aussi une honte spirituelle engendrée par notre incapacité à apporter notre contribution en reconnaissant que nous ne soutenons pas nos amis comme nous le devrions pour les faire s’élever. Ils comptent sur nous, nous nous sentons embarrassés d’être incapables de faire face à la tâche.

Question: Le groupe doit-il susciter ce genre de honte à ses membres?

Réponse: Le groupe doit nous évoquer et promouvoir notre croissance en nous enseignant comment respecter la honte car elle démontre une carence dans le désir de recevoir. Si les plaisirs et l’affliction sont conditionnés soit par la complétude ou le vide au sein de notre désir, alors les bons ou mauvais états se reflètent dans le sentiment de honte ou, au contraire, dans la réalisation de la grandeur du Créateur.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale, 28/10/2012, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le cours matinal: un appel du coeur ou en emploi du temps?

Dr. Michael LaitmanIl a été dit que le Temple a été détruit parce que les enfants d’Israël n’ont pas béni la Torah en premier. Ils ont étudié la Torah sans une bénédiction. Qu’est-ce que cela signifie?

Qu’est-ce que la Torah ? C’est un moyen pour corriger le mauvais penchant, comme il est écrit “J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice ».

Alors comment est-il possible de bénir la Torah?  Uniquement s’il y a un, quand mon penchant initial se révèle comme mauvais. Je sens que mes désirs sont mauvais, je dois les corriger, je ne peux pas les supporter. C’est ce qu’on appelle la découverte du vrai mal, quand je ne peux pas l’accepter, quand je dois me débarrasser de lui, de le sortir de moi comme quelque chose de très nuisible.

Alors je découvre le moyen qui peut faire “sortir” de moi ces mauvais désirs, un dispositif spécial qui est appelé la «Torah». Il s’avère, qu’il y a une méthode d’enseignement spécial, un livre spécial, des conditions particulières, et tout ceci est appelé la “Torah”.

Ce n’est pas le titre du livre disant «Torah», et ni un nombre des personnes, et ni le lieu d’étude, mais simplement le fait qu’en réponse à toutes mes actions, arrive une force spéciale qui modifie la force qui est en moi. C’est parce ce que le désir de recevoir est en fait la force avec laquelle j’identifie le mal, et je veux qu’il change en bien, comme il est dit: “Que la Lumière qui en elle ramène vers le bien”.

Alors, je décide que mon désir de recevoir est le mauvais penchant et je décide que je dois faire qu’il soit bon. Qu’est-ce que c’est “bon”? Cela ne peut être que le contraire de mon désir actuel, il n y a pas d’autre option. De cette façon, le terme « Torah » symbolise mes efforts, le groupe où je travaille, les livres avec lesquels j’apprends, l’enseignant qui m’apprend cette méthode. En général, ce sont ceux qui demandent d’en haut cette force, qui me corrige. D’en “haut” parce que le pouvoir de réparation et plus haut que moi et plus fort que la force actuelle. Ainsi je me la procure et je me guéris du mal, en le transformant en bien.

Mais si j’apprends sans cette préparation, alors la Torah devient pour moi une “potion de mort”. Dans ce cas j’atteins la satisfaction par un chemin long et difficile. Au cours du chemin la Lumière fonctionne sur moi, mais par derrière et non dans le désir qui se revêt ni dans le désir qui s’est revêtu. J’arrive à la connaissance que je ne découvre pas le mal comme il se doit, je ne distingue pas en lui le poison. Certes, cela aussi me conduit dans la bonne direction, mais par un long chemin, pas direct de souffrance.

Par conséquent, si une personne n’est pas dans le sens de la reconnaissance du mal, alors elle se trouve en “l’exil”. Et quand elle reconnaît la nécessité de réparer le mal qui est en elle, à savoir le désir de recevoir, alors elle se sent sous le contrôle de Pharaon. Plus ce sentiment est profond, plus elle veut s’en débarrasser, c’est-à-dire de sortir de “l’exil « . Alors elle utilise correctement la Torah, pour attirer la Lumière qui changera en elle le désir, lui permettant d’utiliser le désir non pas pour elle-même, mais pour le bien des autres. Ainsi, la Lumière le ramène vers en bien, le change en bien.

Tant que nous ne voulons pas sortir de notre désir de recevoir en vue du désir de donner, du mal au bien, ce n’est pas encore considéré comme l’exil. Nous ne ressentons même pas que c’est l’exil. Seule la nécessité d’un moyen d’inverser le désir de recevoir en un désir de donner témoigne que nous sommes prêts à quitter l’exil. La sortie elle-même est quand on commence à utiliser de manière correcte la Torah.

C’est ce à quoi nous devons aspirer pendant la lecture du Livre du Zohar: Est ce que nous l’ouvrons avec le vrai manque? Si non, alors nous ne bénissons pas cette action, mais suivons simplement l’emploi du temps prévu. Une telle approche n’est pas correcte, n’est pas souhaitable. Avant de venir en classe, durant toute la journée précédente nous devons penser à cela, ajouter les discernements qui proviennent de toutes sortes de situations, du désir de recevoir qui nous contrôle en une image. Nous voulons nous élever au-dessus de lui ver les amis, ver le Créateur.

Alors lors le cours matinal nous aurons quelque chose à bénir, parce que nous voulons recevoir de l’enseignement « l’eau de vie », la force de guérison et cela veut dire que nous apprenons vraiment la Torah.

De la 2ème partie du de cours matinal de Kabbale, du 01.11.2012, le livre du Zohar

S’élever mais pas s’échapper

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi la force négative dans le monde se révèle-t-elle de manière aussi claire, et pas du tout selon la proportion de la force positive que nous éveillons ? Ou peut-être que nous n’éveillons rien ?

Réponse : La force négative se réveille afin que vous puissiez demander la force positive qui est en opposition avec elle. Et non pas dans le but d’annuler le coup, mais pour transformer le coup en quelque chose de bénéfique. C’est comme si vous demandiez à votre père de vous apprendre à penser, mais sans arrêter le processus désagréable, mais pour le transformer en une chose à 100% bénéfique. Vous voulez vraiment acquérir un esprit nouveau et améliorer vos propres attributs. Vous ne vous identifiez pas à votre ego qui reçoit le coup, mais au contraire, vous sortez de lui et admettez : « L’ego mérite ce coup, mais que ce soit à son profit, laissez-le changer. »

Et puis, au lieu de l’amertume et de la douleur, vous sentez soudainement de la douceur. En plus de sa venue perçue comme un « coup », la force négative vous aide à rompre avec votre désir de recevoir, à vous élever au-dessus de lui et à vous déterminer par vous-même, et c’est précisément sous cette forme qu’elle apporte des avantages. Sinon, vous ne seriez pas en mesure de vous couper de l’ego.

De cette façon, notre travail est de demander la force nécessaire pour s’élever au-dessus du désir, mais non pas parce que nous ne voulons pas sentir les coups venant de lui, mais parce que nous voulons nous identifier avec le Créateur. Nous voulons discerner le mal à l’intérieur du désir de recevoir, sentir le coup sur lui, pas dans le but d’y adhérer, mais pour l’élever au désir de donner sans réserve. Et encore une fois, non pas parce que nous allons ressentir la paix et la tranquillité, mais afin que nous puissions accomplir un acte de don sans réserve.

Ici se cache une clarification très délicate et fondamentale, une clarification qui révèle l’état de la Machsom (barrière). Nous nous en approchons…

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/10/12, Le Zohar

Le matériel pour progresser

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est ce que dans chaque groupe d’apprentissage intégral, l’ego continue de  grandir et l’animateur devra expliquer cette nécessité – vous allez vous battre, faire la paix, et après encore une fois vous allez vous battre ?

Ma réponse: Bien sûr! Tout le travail du groupe, sa progression du jour au lendemain est impossible sans s’élever au-dessus du nouvel ego. L’ego grandissant est la matière sur laquelle nous nous construisons, telle est la nature du travail.

Dieu merci, aujourd’hui, nous nous querellons c’est bien! Et maintenant, nous devons  essayer de nous élever au-dessus de cela. Nous continuerons à nous élever tout en tombant et nous effectuerons des clarifications.

La tendance devrait toujours être l’ascension, que vers l’ascension! Et toutes les chutes, toutes les agitations, les conflits devront être examinés, sinon nous y resterons coinçés  jusqu’à la fin des temps et nous continuerons à nous battre.

Au contraire, nous devons vraiment les clarifier, les analyser pour voir s’ils nous font progresser, uniquement sous cet angle, dans cette direction. Tout notre ego monte en nous juste pour que nous nous élevions au- dessus de lui et atteignons le but.

Extrait d’unes conversation entre Michaël Laitman et Krofinov Nicolas, le 10/03/2012