Monthly Archives: novembre 2012

Changer le Créateur ou se changer soi-même ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous mentionnez à plusieurs reprises que la Kabbale est une science. Des concepts tels que la « dimension individuelle ou personnelle de Dieu » et « le chemin à travers la Kabbale par la dévotion » ont-ils une place ici ?

Réponse : La plus grande puissance dans la Kabbale est appelée « Nature » ou le « Créateur ». Vous pouvez l’appeler « Dieu ». Mais cette force supérieure n’est pas du tout ce que les croyants pensent. Il s’agit d’une physique claire, absolue, d’une bonne influence sur tout ce qui existe, permanente et immuable. C’est pourquoi, les croyants quelle que soit leur foi demandent à Dieu de changer; en principe leurs prières sont destinées à cela. Les gens qui étudient la Kabbale s’efforcent de changer eux-mêmes parce que selon leur compréhension, Dieu est absolu.

S’Il est absolument bon, s’Il est absolument aimant, alors je ne peux pas lui demander de changer parce qu’Il est déjà pleinement bon et aimant. Le concept de l’absolu signifie déjà que je n’ai personne à qui demander. Par exemple, comment peut-on demander, disons, à votre mère qui vous aime absolument d’être plus gentille envers vous ?

Par conséquent, toutes les aspirations, l’ensemble du travail d’une personne sont de se changer, de se hisser elle-même, de devenir comme Dieu. C’est pourquoi un être humain est appelé « Adam », du mot « Domé – similaire ». Il doit accéder à ce niveau pour l’atteindre.

Ainsi, la Kabbale n’est liée à aucune religion dans sa relation au monde et elle est appelée une science.

Du congrès de Géorgie du 05/11/12, Leçon 1

Passer par la question à laquelle il n’y a pas de réponse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi nous a-t-on donné les Mitsvot, c’est-à-dire les commandements, si tout doit être rempli selon notre désir et notre libre arbitre ?

Réponse : En effet, une personne accepte une Mitsva comme un commandement. Après tout, le désir aussi nous « commande » à nous comporter d’une certaine façon et nous effectuons les commandements des désirs.

Si je me tourne vers quelqu’un pour faire quelque chose, il peut le faire par crainte, pour une récompense dans ce monde, pour une récompense dans l’autre monde, ou parce qu’on lui commande de le faire. C’est pourquoi une Mitsva est un commandement qui n’est pas rempli de crainte et qui n’est pas pour une récompense.

Si j’ai peur de quelqu’un ou que j’espère une récompense, je garde une sorte de contrat et non pas une Mitsva. J’ai une chance de perdre ou gagner selon le désir de l’hôte qui me prive de mon libre arbitre et définit des conditions difficiles: «Faites cela et puis vous gagnerez quelque chose, faites quelque chose d’autre et vous allez perdre ». Je vois qu’il n’y a pas de troisième voie et qu’il n’y a pas d’issue. Peut-être que j’ai été élevé de cette façon ou ce sont les circonstances.

D’autre part, une Mitsva symbolise le fait que je sois totalement libre. Le Créateur est totalement caché à moi, je peux faire ce que je veux, mais je cherche toujours un moyen de réaliser et d’accomplir Sa volonté. Pourquoi? Il n’ya pas de réponse à cette question.

Alors, allez chercher une réponse. La peur est déjà une contrainte, c’est la corruption, vous êtes accro, et cela signifie qu’ici il n’y a pas de spiritualité. Alors, pourquoi dois-je observer la Mitsva ? Il n’ya aucune raison de le faire. Seul un fou ou un petit enfant peut agir sans aucune récompense, sans vouloir éviter le mal ni atteindre le bien, que pouvons-nous faire? Recherchez le pouvoir de le faire, puisque je suis une machine qui a besoin d’être alimentée. Je cherche le carburant sans avoir à répondre à la question « pourquoi? »

Quand une personne atteint vraiment l’état de la foi au-dessus de la raison, il n’y a aucune raison pour lui d’observer la Mitsva. Il est dit: «La terre est suspendue à un fil ». Une personne ne regarde que pour le carburant, et c’est la seule chose qu’elle cherche et qu’elle exige.

Alors elle se dissimule même, afin qu’on ne lui montre pas la peur ou la récompense. Cela signifie qu’une personne se «limite» elle-même, ne voulant pas voir le Créateur et qu’elle échappe à tout ce qui peut se tenir dans la voie de son libre arbitre, de la foi au-dessus de la raison.

Nous arrivons ici à un point pour lequel il n’existe pas de calcul dans notre monde et pour lequel il n’existe aucun moyen de mesurer. C’est parce que nous utilisons nos désirs de choisir ce qui nous assure un plus grand profit.

Notre libre arbitre commence à partir de ce point central. A partir de ce moment-là je suis confronté à la question: «Pourquoi le faire ? ». Ceux qui tentent de traverser cette question atteignent les conditions spirituelles qui sont au-dessus de cette question.

Il n’y a aucune raison d’observer les Mitsvot dans notre monde. C’est inutile du point de vue de nos désirs et de nos valeurs.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbales 04/11/2012,« Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le bouton caché

Dr. Michael LaitmanQuestion : les efforts intérieurs provoquent de la douleur. Peut-on dire que cette douleur survient au lieu de la souffrance issue directement de la nature sous forme d’ouragans et d’autres catastrophes naturelles ?

Réponse : Dans l’ensemble, la réponse est oui. Au lieu de reconstruire les maisons détruites par l’ouragan et au lieu de recevoir des coups encore plus terribles, nous pouvons passer à un travail interne et faire des efforts mentaux. Les efforts devraient être qualitatifs, bien que la nature nous oblige à passer à des efforts quantitatifs.

La différence entre la qualité et la quantité est énorme. Nous savons ceci grâce aux lois de la pyramide, qui se divise en quatre niveaux : la nature minérale (s), la végétale (v), l’animale (a) et humaine (h). Au niveau humain nous faisons des efforts réfléchis.

Mais d’autres personnes se trouvent au niveau le plus bas. Pensez aux efforts qu’ils ont à faire sur toute la largeur de la base de la pyramide ! Quelle grande surface couvre le désir, combien de tonnes de béton et de fer, combien d’heures à perdre, combien de maladies à passer, et quel grand manque se fait sentir !

Nous sommes au-dessus de ce niveau et pouvons changer les difficultés et les souffrances que des millions de personnes doivent endurer pendant tant d’années avec un seul clic sur un bouton.

The Hidden Button


Mais ne pensez pas que pousser le bouton est plus facile que mille ans de travaux forcés. Ce n’est pas par hasard si le peuple d’Israël pleurait dans le désert et était prêt à retourner au travail forcé en Egypte, à travailler pour Pharaon, pour éviter d’appuyer sur le bouton.

C’est l’essence même de la décision qu’une personne doit prendre, et ainsi notre monde ne disparaîtra pas tant que la fin de la correction n’aura pas eu lieu.

En appuyant sur ce bouton, vous devez être conscient et réaliser ce qui se passe, vous ne pouvez pas juste cliquer dessus et être surpris par le résultat ; dans la spiritualité, vous appuyez sur le bouton uniquement après avoir pris connaissance de toutes les actions que vous avez traversé. En d’autres termes la forme de la rédemption est déjà dans l’exil.

Vous devez imaginer le processus ; sinon vous n’avez pas de choix, parce que choisir signifie que vous comprenez l’avenir et que vous le choisissez.

Qualitativement ce travail est plus difficile qu’un travail ordinaire. Ainsi, bien que le peuple pouvait le faire, il s’écria : «Retournons ! Echangeons ce travail contre notre précédent travail !  »

Question : Pourquoi les kabbalistes disent que le chemin de la Torah est plus facile que le chemin de la souffrance ?

Réponse : Vous essayez de comparer deux choses différentes avec la même échelle : un quantum de lumière avec des milliards de tonnes de roches. Peuvent-ils être comparés ? L’énergie interne de la lumière est un milliard de fois plus grande que le poids physique des roches. Mais ces choses sont incomparables dans votre perception égoïste, par vos sens imaginaires. Premièrement, nous devons changer notre échelle de valeurs. Il est écrit : «Le juste est la fondation du monde. » Sa puissance et sa valeur est beaucoup plus grande que celle de toute l’humanité. Sans lui, les gens ne peuvent rien faire, ils n’existent absolument pas dans la spiritualité. Donc, vous ne pouvez pas comparer les deux types d’efforts avec le même instrument.

Question : Est-ce que tout le monde devra finalement appuyez sur ce bouton ?

Réponse : Non, pas uniquement tous les enfants d’Israël, qui sont tous ceux qui aspirent à atteindre le Créateur. Tout le monde participe à l’action pour appuyer sur le bouton, mais il est difficile de dire qui aura le premier rôle dans l’avenir.

D’un côté, une personne ne peut pas avancer sans un chef. Dans chaque génération, il doit y avoir quelqu’un qui tire vers l’avant et entraîne les autres. D’un autre côté, il pourrait y avoir quelque chose de similaire au Sanhédrin, un groupe de gens prêts et capables de trouver la force générale qui conduira les gens par la connexion entre eux. Je ne pense pas que quiconque puisse fournir un pronostic clair, mais ce n’est pas grave. L’essentiel est que nous avancions. Ce qui est nécessaire est ce qui arrivera. Le manque de connaissances dans ce cas n’est pas un problème.

D’une façon ou d’une autre, tout le monde participera au processus et jusqu’à la fin de la correction, jusqu’au dernier clic, nous serons tous dans la pyramide. Seule la Lumière de la fin de la correction deviendra une ligne dans un cercle. Les barreaux de l’échelle spirituelle ne changent pas, et ce n’est que lorsque Malkhout tout entière sera corrigée, aura atteint Keter et deviendra Son égale, que toutes les formes disparaîtront, à l’exception du cercle.

Question : Est-ce que ce bouton est l’amour des autres ?

Réponse : Oui, mais par l’amour des autres, nous aspirons à l’amour du Créateur, nous devons nous en souvenir.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/11/12, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Au crépuscule de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si on demandait à un vieil homme s’il aimerait être magicien, il vous dirait: «Je voudrais bien, mais je n’ai pas de désirs. »

Réponse : Les personnes âgées perdent leurs désirs. Elles se sentent repoussés par la vie, elles sont fatiguées et n’attendent rien de la vie. Les jeunes sont prêts à tout, mais ils n’ont pas l’esprit, comme il est dit: «. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ».

C’est ainsi que nous vivons, et si la chose principale était de présenter à une personne au début de sa vie la possibilité de découvrir l’ensemble de sa destinée , alors elle devrait savoir comment se comporter, ce qu’il lui faut rechercher, ce qui doit la combler, et elle ne perdrait pas sa vie, mais plutôt aspirerait à accéder au niveau suivant éternel.

Question : Pouvons-nous dire à un vieil homme, «Venez au groupe de l’éducation intégrale, c’est là que vous trouverez un désir? »

Réponse: Absolument! Mais ce n’est pas la seule façon dont nous pouvons l’attirer. Nous avons seulement besoin de nous tourner vers une personne avec ce qu’elle veut réellement.

Si elle a encore des désirs semblables, alors oui. Et si non, si tout est déjà mort en elle, nous pouvons tout simplement l’attirer à venir, pour s’asseoir avec d’autres personnes âgées, avoir un roulé savoureux et une tasse de thé. Elle va voir, écouter, et passer le temps, et elle sera agréablement surprise en étant dans une certaine société. Les personnes âgées devraient être attirées par ce que nous appelons les intérêts des gens âgés, mais pas par des questions élevées.

Cela doit répondre aux besoins d’une personne. Peu importe vers qui nous nous tournons , nous devons d’abord étudier ce groupe de personnes et leurs désirs et nous tourner vers ces désirs

De KabTV , tiré des « Entretiens avec Michaël Laitman », 10/03/12

Liberez de toutes les conditions de l’ego

Dr. Michael LaitmanNous parlons beaucoup de l’importance de l’objectif et de la grandeur du Créateur, sans lesquels nous ne pouvons pas travailler, car nous avons besoin de force. Mais la question est pour quelle raison ai-je besoin de la grandeur du Créateur ? Est-ce une condition selon laquelle j’accepte de donner sans réserve, ou est-ce que je veux atteindre le don sans réserve et pour se faire, j’ai besoin de la grandeur du Créateur ? C’est toute la différence : est-ce que je travaille dans la raison et au-dessous, ou suis-je en train de travailler avec la foi au-dessus de la raison ?

J’ai la condition de vouloir ressentir la grandeur du Créateur car sinon je ne serai pas capable de travailler, ainsi c’est une action dans la raison. Mais si je dis que je dois atteindre le don sans réserve, car c’est la chose la plus importante pour moi, et que je demande la force qui me manque en ce moment, afin qu’elle me permette de donner, et que pour moi il s’agit seulement d’un moyen, cela veut dire que je veux cette grandeur uniquement pour travailler dans la foi au-dessus de la raison.

C’est une différence très subtile, que je dois clarifier en moi. Il est impossible de l’exprimer en mots, car ils ne font que noustroubler.

Rabash dit: «Alors, quand une personne ne ressent pas la grandeur du Créateur, le corps ne peut pas s’annihiler devant Lui de tout son cœur et de toute son âme. » C’est une loi : Le désir de recevoir ne cède que devant la grandeur du Créateur.

« Mais si une personne pose la condition qu’elle accepte de travailler pour le Créateur que si elle voit l’importance du Créateur et de sa grandeur, il apparaît alors qu’elle veut obtenir quelque chose du Créateur. » Cela signifie que la personne veut que le fardeau qu’elle doit porter soit allégé. Si vous savez qu’une valise appartient à une personne importante, alors il ne vous est pas difficile de le porter. «Sinon, la personne ne veut pas travailler avec tout son cœur,car une personne est limitée et sous domination de la dissimulation, et n’est pas libre de dire qu’elle ne veut rien d’autre que donner. »

Si une personne place la grandeur du Créateur comme condition préalable à son travail, alors cet état ne peut pas être un état de Bina et ne peut pas lui servir d’«arche»,dans laquelle elle peut être sauvée de tous les doutes et les problèmes qui lui sont envoyés par la ligne gauche.

Ainsi, l’attribut de Bina est Hafetz Hessed, qui n’a pas besoin de recevoir quoi que ce soit ; par conséquent, il est libre. Seuls ceux qui ont besoin de recevoir quelque chose sont limités et sujets à l’opinion des autres. Si quelqu’un travaille avec les yeux fermés et n’a pas besoin de la grandeur ou de toute autre chose, cela s’appelle la liberté.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 31/10/12, Écrits duRabash

Un ticket d’entrée dans le monde des désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion: dans le livre « Shamati » à l’article « L’essentiel n’est de vouloir que donner sans réserve », il dit que « la force de la foi est suffisante pour celui qui veut travailler dans la forme du don Qu’est-ce que la foi?

Réponse: Nous ne savons pas que ce que c’est la foi. C’est un genre de pouvoir, qui ne se trouve pas dans notre monde. Dans notre monde, dans toutes nos sciences naturelles, la physique, la chimie, la biologie et les autres, nous découvrons des forces dans la nature inanimée, végétale et animale, qui fonctionnent comme des forces d’attraction et de répulsion.

Dans le monde spirituel tout à coup nous découvrons des forces qui fonctionnent à l’inverse de ces forces. Supposons, qu’il y ait une force naturelle répulsive que nous voyons dans notre monde, mais dans la spiritualité c’est le contraire, entre ces objets se forme une force d’attraction mutuelle, comme il est écrit: « l’amour couvrira tous les crimes ”.

Dans une certaine mesure nous commençons à le découvrir dans la physique quantique: Si l’on place des particules élémentaires chargées de la même façon (par exemple, les électrons) dans un même lieu, alors elles commenceront à se repousser les unes des autres non seulement parce qu’elles portent la même charge, mais aussi à cause de raisons quantiques (la force d’antisymétrie), aucune d’entre elles ne veulent être à la même place où l’autre se trouve.

Alors qu’est-ce que c’est cette force du don sans réserve? C’est une force qui se révèle au-dessus de notre nature, de façon inversée, comme il est écrit: « J’ai vu un monde à l’envers « . On peut dire aussi que le monde spirituel fonctionne selon les intentions et non pas en actions. Il n’y a pas d’action ici, seul est pris en compte ce qui se passe d’après l’intention, parce que dans le monde spirituel notre corps n’existe pas, mais on se trouve uniquement dans les désirs et les intentions.

Imaginez-vous, que votre désir fonctionne. Quelles choses de terrible pourraient se passer dans le monde! En une fraction de seconde le monde arrêterait d’exister, tout le monde se détruirait.

Par conséquence, afin de ne pas nous retrouver dans un tel monde, nous sommes tous dans un monde imaginaire, où nous pouvons effectuer des actions physiques, autant que nous le pouvons.

Dans la mesure où l’homme peut faire fonctionner son désir au profit de l’autre, alors il s’élève au-dessus de son corps et pénètre dans le monde spirituel, où il agit suivant le désir et l’intention.

Sinon, comment pouvons-nous faire entrer l’homme dans une réalité qui serait entièrement sous le contrôle de son désir?! Après tout, lui-même ne contrôle pas son propre désir et son intention.

Alors, ce n’est que s’il peut contrôler ses désirs et travailler correctement avec son désir et son intention, qu’il pénètre dans le monde spirituel, il est autorisé d’y entrer.

C’est ce qu’on appelle “pénétrer dans le palais du roi après l’ascension de la montagne”, et là il peut déjà commencer à réparer le monde dans la mesure où il est capable de se contrôler.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, “Shamati” n°30 du 04.11.2012

Qu’est-ce qui motive l’homme ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si on regarde un chien, nous constatons que ses besoins fondamentaux sont la nourriture, le sommeil et le sexe. Et qu’est-ce qui motive l’homme ?

Réponse : Chez l’homme, c’est la même chose : la nourriture, le sexe et la famille. Ce sont les désirs animaux, les désirs physiques. Le prochain niveau de désirs est d’ordre social, qui a été créé en nous sous l’influence de la société environnante. Il suscite en nous des désirs supplémentaires : pour la richesse, la célébrité (pouvoir) et les sciences (connaissance). Cela signifie que les trois premiers désirs sont physiques et les trois prochains sont apparemment spirituels.

Question : D’où viennent les choses comme la confiance dans l’avenir pour moi et mes enfants ?

Réponse : Tout est inclus. Absolument tout !

Tout est inclus dans ces sortes de désir : trois désirs corporels et trois désirs qui sont, en apparence, « spirituels », qui sont comme en dehors du corps de l’homme et ne sont pas utilisés directement pour les plaisirs corporels.

Question : Est-ce que le désir de ne rien faire, que tout le monde me laisse tranquille, qu’on ne me touche pas et que je disparaisse simplement, sont également inclus ici ?

Réponse : C’est ce que notre désir général, l’égoïsme, veut.

Le désir d’être en paix peut être découvert également lorsque vous tournez en rond d’un coin à un autre, mais précisément cela crée en vous un sentiment de paix. Essayer d’arrêter un enfant pour l’arrêter sur le champ apporte au contraire un état ​​d’anxiété, et ainsi il court partout, il en jouit, c’est la paix pour lui. C’est-à-dire que l’on ressent le repos selon son désir. Quand il est en équilibre, dans l’accomplissement, repu, c’est quand le désir lui-même est calmé.

De l’émission « Entretiens avec Michaël Laitman » sur KabTV du 10/03/12

Mouvement rapide

congrès, groupeQuestion : Il semble que durant le processus de la partie de jeu intégrante, il y aura des gens qui seront facilement impressionnés et qui soudainement diront : « Oh, je suis entré dans l’état ​​d’esprit général et maintenant je vais tous vous enseigner. »

Réponse : Dans un groupe intégré il ne peut pas y avoir de meneurs. Tout ce dont nous parlons, c’est en fonction de la direction du modérateur. Ceci est une chose.

Deuxièmement, une personne qui atteint réellement le monde supérieur devient plus douce et encore plus secrète. Elle ne parle jamais de questions abstraites, elle peut vous raconter des blagues ou plaisanter sur d’autres sujets, mais l’ensemble des blagues sont une distraction sur des sujets vraiment sérieux, car la personne se trouve actuellement en eux et elle ne le révèle pas.

Question : Je parle des étapes ultérieures du jeu, si l’on imagine l’humanité en train de jouer le jeu depuis 10-20 ans…

Réponse : D’abord, nous ne jouons pas depuis si longtemps sur le chemin, la reconnaissance de la connexion et de l’unité au sein du groupe prennent quelques jours voire une semaine, c’est un mouvement très rapide.

Donc, si l’humanité commence à traiter avec cela, alors dans quelques jours, le monde changera totalement . Vous ne pouvez même pas l’imaginer !

Les gens iront avec plaisir là où on leur dira d’aller : organiser quelque chose, travailler quelque part. Ils n’auront pas besoin de tout ce qui est superflu. Ils deviendront rationnels dans leur attitude vis-à-vis d’eux-mêmes, du monde, d’une vie normale et raisonnable.

La chose principale est le sentiment de connexion et d’unité qui donne à une personne un esprit supérieur, une conscience.

De l’émission « Entretiens avec Michaël Laitman » sur KabTV du 10/03/12

Quand tout va bien

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous transformer les récipients de réception en récipients du don?

Réponse : Nous créons une variété de formes diverse à partir de métaux. Nous faisons des engrenages, des grilles, des bars, etc. Nous travaillons également avec le désir de recevoir selon le même principe, mais il ne sera jamais un désir de donner sans réserve. En termes kabbalistiques « les récipients du don  » sont des récipients de réception qui peuvent donner quand ils fonctionnent d’une manière spéciale. En d’autres termes, ils prennent une forme particulière. Après tout, ils ne peuvent que recevoir.

Ainsi, recevoir est amélioré à un point tel qu’il devient comme donner sans réserve.

Aujourd’hui, que je le veuille ou non, mon intention reste égoïste. Afin de la corriger, j’ai besoin d’une force extérieure spéciale. Pour ce faire, nous étudions afin de l’évoquer.

Je ne peux rien changer moi-même, et ainsi, je ne me soucie pas de mes désirs, ils se développeront selon le plan. Je n’ai pas à me soucier si mes récipients sont pleins et s’ils le sont ce qu’il y a en eux et à quel point ils sont pleins. Ici, tout va bien, et je me préoccupe que de l’intention, que de diriger mes pensées. Je fais une distinction entre l’action et l’intention et, seulement avec mon intention, j’adhère constamment à l’objectif. Tant que je garde le même objectif, peu importe ce que je fais- je suis corrigé et tout va très bien pour moi. C’est pourquoi on dit qu’une personne est là où se trouvent ses pensées.

100% d’une intention de donner me garantit 100% de la correction. C’est l’intention qui compte et non l’action. Donc, même si je vole et détruis, je vole et détruis les parties de mon désir égoïste afin d’accomplir des actes de don. Une personne n’est pas responsable de ses actes, c’est l’intention qui détermine tout.

Le problème est que lorsque nous nous regardons les uns les autres, nous voyons les actions et non les intentions. Mais ce problème nous amène à la correction. Je dois m’élever à la hauteur de la connexion mutuelle afin de juger les autres en fonction de leurs intentions et non de leurs actions. Ceci nous oblige à être kabbalistes. Il n’y a pas d’autre choix, sinon on ne peut pas se connecter correctement. Les catastrophes sont en pleine augmentation, alors où est mon influence sur le supérieur ?

Question : Si l’intention est la même forme qui est dans la substance du désir, comment pouvons-nous corriger cela ?

Réponse : Avec l’aide de la Lumière qui corrige. Nous cherchons à agir dans le don, nous essayons de nous connecter et nos échecs révèlent le besoin de Lumière.

Après tout, il y a une partie de Galgalta ve Eynaim (GE) dans chaque personne. En conséquence, certaines personnes sont attirées par la lumière, et cette attraction se révèle en elles lorsqu’elles se posent la question suivante ; « Quel est le sens de la vie ? ». Elles veulent connaître, découvrir le secret de la vie. Ces personnes sont particulièrement égoïstes. Elles sont très loin d’être agréables et elles sont même assez répugnantes et ne se soucient pas du tout de ce monde. Elles ne le respectent pas et ne se satisfont pas de son « absurdité. » En bref, les gens qui ne sont pas du tout agréables atteignent la sagesse de la Kabbale. Après tout, un grand désir supprime les petits désirs. Finalement, une personne ne brûle que pour une seule chose ; elle veut savoir pourquoi elle doit continuer à vivre.

Autrement, elle peut se soucier de grandes questions philosophiques comme : «Qu’est-ce que l’univers? Pourquoi tout cela existe ? « En d’autres termes, elle estime qu’il y a foule ici et elle ne peut pas le supporter.

Tout cela est causé par la partie de GE qui s’est éveillée et qui en attendant, est en AHP, l’augmentant et poussant une personne à chercher, la forçant à s’ouvrir à tout, en essayant d’ »avaler » toute la réalité, y compris le Créateur.

Ensuite, grâce à ses actions dans le groupe et l’étude, une personne commence à apprécier et distinguer tous ces phénomènes correctement, et ainsi elle se rapproche de la correction.

En outre, cela dépend de la racine de son âme, de la qualité de son GE. Quelqu’un peut aspirer à une connaissance générale globale selon ses Reshimot (gènes d’information). Après tout, certains Reshimot étaient une fois très élevés, et tombèrent si profondément qu’ils nécessitent beaucoup de travail. Ces gens-là ne réussissent pas immédiatement, mais après des décennies, ils remontent dans la même mesure, alors que d’autres non.

Dans tous les cas, «Celui qui est plus grand que son ami, a un désir encore plus grand. » C’est de cela que dépend le nombre d’actions de correction qu’il doit effectuer.

Mais en tout cas, des parties de GE et AHP se trouvent initialement chez chacun, y compris dans les nations du monde. Après tout, nous avons tous traversés la brisure, y compris dans Babel antique. Et aussi la crise se révéla telle qu’elle est révélée aujourd’hui, et de ce fait, seul un petit groupe sortit de la foule – la nation d’Israël. Maintenant que tous les autres « Babyloniens » souffrent, n’ayant pas le choix, ils devront se corriger ensemble avec ce petit groupe pour finalement quitter Babel. Ensuite, tout le monde s’appela «Israël», signifiant «droit à Dieu » (Yashar-El).

Il ne s’agit pas d’une nation, mais de ressembler au Créateur. La différence est l’ordre des choses : Quelqu’un commence le processus et quelqu’un continue. Chacun fait sa part, et finalement tout le monde corrige la brisure de Babel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 02/11/12, Le Zohar

Même les enfants maintiennent leur réputation

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de LiveScience ) : «Même les enfants de 5 ans savent protéger leur réputation. Les enfants sont plus généreux quand ils savent que leurs actions seront vues, selon une nouvelle étude.

« Les résultats, publiés le 31 octobre dans la revue PLoS One, suggèrent que même les enfants de la maternelle ont appris à jouer le jeu social et des stratégies afin de redorer leur réputation. …

«L’équipe de Leimgruber a donné à des enfants de 5 ans des autocollants et leur a dit qu’ils pourraient partager un à quatre d’entre eux avec un autre enfant du même âge. Certains enfants pouvaient voir leur partenaire de partage, tandis que d’autres ont été cachés de leur vue. L’équipe a constaté que les enfants étaient plus avares lorsque l’autre jeune était caché. Les enfants ont amassé plus de butin quand ils devaient donner des autocollants dans une boîte opaque plutôt que dans une transparente qui montrait ce qu’ils donnaient.

«Dans l’ensemble, les enfants de la maternelle ont été assez égoïstes: Seuls les enfants qui ont vu leurs partenaires et ont donné leurs autocollants dans une boîte transparente ont toujours donné le maximum de quatre autocollants. Fait intéressant, des études antérieures ont montré que les enfants étaient plus généreux que dans l’étude en cours.

« Des études antérieures qui observent des niveaux élevés de générosité ont peut-être inclus par inadvertance le même public et les indices de transparence, qui motivent les jeunes à l’action », ont écrit les chercheurs dans l’article du journal. »

Mon commentaire: Eh bien, les enfants sont comme les grandes personnes, la nature ne change pas mais évolue et s’adapte seulement. Dans tous les cas, nous devons prendre conscience de ce mal avec nos esprits, ou avec la souffrance, et le corriger, en tout cas, nous aurons à le faire. La Kabbale nous appelle à le faire rapidement et à le traverser facilement par « Akhishéna »(en accélérant).

Nous allons discuter de notre nature, révéler ses flux, et exposer nos pensées et nos désirs naturels au point de devenir conscients d’eux comme le seul mal dans le monde. Il y en a tellement que cela nous tue. Dans la réalisation de notre mal commun, nous allons découvrir son créateur, le Créateur , nous allons trouver la façon de nous tourner vers Lui pour qu’Il puisse corriger ce qu’Il a créé. Etudier les principaux articles du Baal HaSoulam nous aide à nous familiariser avec notre mauvaise nature