Daily Archives: 15 décembre 2012

Orienter le calcul vers le Créateur

Dr. Michael LaitmanLes écrits du Rabash, “Maoz Tzour Yeshouati (Le rocher de mon salut),” Article 13: mais que peut faire une personne quand elle veut faire l’éloge (du Créateur), et son cœur est scellé, et elle sent qu’elle est pleine de lacunes, et qu’elle ne peut pas ouvrir la bouche et dire un chant de louange. Le conseil est de travailler au dessus de la raison, et de dire que tout est «Hassadim cachés», ce qui signifie qu’elle devrait dire que tout est Hessed, mais qu’il lui est caché, parce qu’elle n’est pas qualifiée pour voir le bien et le plaisir que le Créateur a préparé pour Ses créatures.

Question: Comment peut-on atteindre l’état de la louange du Créateur?

Réponse: Supposons que vous vous sentez mal, les problèmes vous poursuivent, vous avez des pensées désagréables, les désirs inassouvis vous torturent, et vous êtes bouleversé et en colère contre tout le monde autour de vous. Maintenant vous devez vous élever vers le niveau de « Il n’y en a rien hormis Lui » et « le Créateur est bon et bienfaisant ».Vous faites cela en construisant le calcul correspondant, vous faites beaucoup d’efforts, recherchez sans cesse, et peu à peu vous vous élevez au-dessus de la raison.

En même temps, il est important de préciser pourquoi vous faites cela: Est-ce parce que vous êtes désorientés? Ou est-ce parce que vous avez une sensation désagréable? Serait-ce à cause de la peur de la punition? Ou est-ce parce que vous voulez apporter de la joie au Créateur?

Finalement, vous verrez que tout provient de Lui, qu’Il est bon et bienfaisant car Il vous élève du niveau précédent à un niveau supérieur.

C’est ainsi que vous avancez: Vous remerciez le Créateur pour ce qu’il a fait, et bien sûr, vous recevez immédiatement de nouveaux problèmes et des descentes. Maintes et maintes fois vous montez et descendez, de plus en plus vite, trop vite pour que vous puissiez calculer et organiser, afin de stabiliser votre attitude à ce qui se passe.

Pourtant ce processus se poursuit. D’abord vous fonctionnez à partir de la crainte, car vous avez peur des différents troubles et ne voulez pas sentir des désagréments. Mais peu à peu vous vous équilibrez avec le Créateur et commencez à réfléchir un peu sur le don. Alors Il vous jette immédiatement sur la bonne voie et désormais vous essayez de travailler avec Lui. La prochaine fois vous voulez déjà qu’Il se sente bien, et la fois d’après vous commencez vraiment à fonctionner pour le Créateur, en voulant Le justifier, et pas parce que vous voulez vous épargner ou autres de la souffrance.

Ainsi vous avancez, en vous accrochant plus étroitement à l’intention de « dans le but de donner » à chaque fois. Vous comprenez en permanence et évaluez la situation, mais l’évaluation est toujours en fonction d’un critère: «Dans quelle mesure suis-je en train de penser au Créateur »

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 11/12/12, Les écrits du Rabash

Toutes les parties sont nécessaire pour l’avancement

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Article 68 : Il faut savoir que toutes les inclinations, les tendances et les propriétés inculquées à une personne, avec lesquelles on peut servir ses amis, toutes ces tendances et ces propriétés naturelles sont requises pour le travail de Dieu.

Pour commencer, elles ont été créées et implantées dans l’homme en raison seulement de leur rôle final, qui est le but ultime de l’homme, comme il est écrit : « Celui qui est banni, qu’il ne soit pas un paria de lui. » On a besoin d’eux tous, afin de se compléter dans les moyens de réception de l’abondance et pour compléter la volonté de Dieu.

Nous avons besoin de tous les détails des relations qui se développent entre amis. Nous ne devrions pas retoucher, annuler, masquer ou supprimer quoi que ce soit ou l’empêcher de se développer. Toutes les aspirations doivent se réveiller, s’ouvrir, et se développer en chacun de nous. Précisément ces mauvaises et bonnes inclinations (peu importe laquelle) en ce qui concerne la relation entre une personne et son ami, devront par la suite se transformer en relation entre une personne et le Créateur.

C’est pourquoi celui qui ne développent pas de relations avec son ami n’est pas prêt à s’approcher d’un pas de plus vers le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La science de se changer soi même

Dr. Michael LaitmanLes religions, les sciences, la philosophie, tout ce que l’homme a développé, est destiné à le rapprocher de son Créateur. Mais ce lien est effectivement rempli par la sagesse de la Kabbale.

Si j’étudie à propos du cinquième niveau de « l’épaisseur » de mon désir et sur les processus qui ont lieu dans lui en liaison à des périodes différentes ou des valeurs, il est généralement appelé «science»,«philosophie», ou «psychologie». D’une manière ou d’une autre, j’étudie ce qui se passe dans mon désir de recevoir.

Quand dois-je étudier cela? Pendant l’exil. C’est le bon moment et la bonne situation.

En outre, il y a des gens qui aspirent à s’élever au-dessus de leur désir de recevoir, au-dessus de l’exil. Ainsi, ils développent cette capacité interne-ils étudient des niveaux plus élevés avec l’aide de la sagesse de la Kabbale. A ce niveau, ils acquièrent une connexion avec le Créateur, ce qui signifie qu’ils construisent leur désir de recevoir de sorte qu’il prenne la forme du Créateur.

Cela n’a pas de forme ou d’apparence, et dans le but de stabiliser cette ressemblance j’appelle la lumière environnante qui me corrige. Cette lumière pénètre dans mon désir et construit la forme du don en moi, ce qui est semblable au Créateur, la Lumière Réfléchie.

The Science Of Changing Oneself

Ainsi, la science, la philosophie, la psychologie parlent de ce qui se passe au sein de notre désir de recevoir. Nous développons ces disciplines sans nous changer nous-mêmes, mais d’une manière rationnelle. Ainsi, même la pire personne peut atteindre de grandes hauteurs dans tous les domaines scientifiques. Un philosophe peut être un nazi et en fait n’importe qui. Aujourd’hui, il est possible d’organiser un concept philosophique qui justifie tout le mal dans le monde

La sagesse de la Kabbale, d’autre part, a une approche différente: Une personne se change soi même pour le bien, dans le but de donner sans réserves, et dans cette mesure, il découvre le Créateur. C’est une sagesse tout à fait différente, et les scientifiques ordinaires ne peuvent pas le comprendre, car elle est basée sur la transformation d’une personne.

Aujourd’hui, un tel changement est nécessaire, car la dimension supérieure qui se révèle nous y oblige. C’est de là que là que proviennent le cri de la science, de la philosophie et de l’homme. Si nous ne commençons pas à nous changer en fonction de la Divinité qui est en train de se révéler, nous allons nous retrouver opposés à cela. Le vrai problème n’est pas caché dans ce monde, mais plutôt dans le fait que le Créateur «atterrit» sur nous, le réseau intégral de la connexion mutuelle générale. Il est suspendu sur nous, comme une soucoupe volante géante sortie d’un film de science fiction, et descend, en nous laissant ainsi de moins en moins d’options à manœuvrer. Espérons que les gens vont comprendre cela.

Donc, tout dépend de la personne: si lui-même change afin de poursuivre son développement maintenant correctement ou pas.

Revenons à la science et à la philosophie: L’exil du peuple juif et de son intégration avec les nations du monde était destiné à nous fournir des sciences, de l’information sur le désir de recevoir. La sagesse de la Kabbale, d’autre part, nous enseigne au sujet de la réalité extérieure, en changeant notre désir, et il est disposé de cette façon afin que la lumière traverse le désir et lui donne la forme du don. Sans le passage de la lumière, la sagesse de la Kabbale n’existerait pas. Elle est apparue quand les gens ont commencé à explorer leur désir, sa structure, et la vie, et après l’avoir examiné, ils ont commencé à attirer la Lumière qui ramène vers le bien sur eux-mêmes, ce qui signifie qu’ils ont commencé à se corriger et de changer pour le bon, le don sans réserves au lieu de recevoir.

La Lumière change mes discernements, je collecte l’information, et finalement je découvre une science appelée “La Sagesse de la Kabbale”.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 6/12/12,“La Sagesse de la Kabbale et la Philosophie”

De l’autosuffisance à la spécialisation

Dr Michaël LaitmanDe jour en jour, nous ressentons que nous vivons dans un monde très complexe et qui est interdépendant. Donc, nous parlons d’une loi qui nous enveloppe tous, qui nous tient ensemble, et cette loi est appelée «responsabilité mutuelle».

À première vue, cette loi concerne les pays et les grandes entreprises internationales. Est ce qu’elle influence le particulier?  il s’avère, que oui, elle l’influence. D’une année à l’autre nous la ressentons de plus en plus. Par exemple, s’il y a une panne dans l’une des banques européennes ou américaines, alors son influence se fait sentir dans tous les pays, en particulier, par exemple, en Chine, qui nous vend les produits de sa production et cela influence la moitié du globe.

En d’autres termes, le commerce, l’économie, le budget tout nous lie, nous percevons cela comme une menace à notre existence. Après tout, de cela dépend la quantité de notre nourriture, l’habillement, l’énergie de chauffage du logement, le travail des compagnies pharmaceutiques internationales.

Aujourd’hui, il n y a aucun pays pouvant subvenir à ses propres besoins, il y a seulement 100 ans chacun d’entre eux pouvait presque satisfaire ses besoins. Tout a commencé quand l’Inde est devenue une colonie britannique et les Britanniques ont décidé qu’il était plus facile d’importer des fruits et légumes en provenance d’Inde, que de les cultiver eux-mêmes. Au lieu de cela, ils ont commencé à développer l’industrie, et de l’Inde, à travers le canal de Suez, ils ont importé des produits agricoles. Peu à peu, les gens ont commencé à comprendre que la spécialisation, quand chacun fabrique un produit quelconque, c’est quelque chose qui vaut la peine.

Auparavant, dans chaque usine ils produisaient tout, de la petite vice jusqu’à la machine et toutes ses parties, le moteur et la partie électronique. Dans la même usine, à l’aide des générateurs, ils ont même produit de l’électricité. Toutes les étapes ont été réalisées dans la même zone. Plus tard, ils ont commencé le démantèlement de la main-d’œuvre: une usine fabrique des vices, la seconde – les boulons, la troisième – des pièces électriques, etc. Et aujourd’hui une usine qui produit des voitures, reçoit ses matières premières d’autres pays différents.

Dernièrement une nouvelle étape a été franchie. Le Japon, au lieu de développer son industrie automobile, a commencé à construire ses usines en Europe et en Amérique, où se trouvent ses marchés. Il les gère à distance, et même pas par lui-même, mais par le biais de ses représentants, et les emploie là-bas au même endroit.

De cette façon tout a été tellement mélangé, qui n’est plus possible de déterminer où et qui fabrique. Sur le territoire d’un État se trouve des usines et des stations-service, appartenant à un autre pays, ou des usines appartenant à plusieurs pays, et chacun en tire un intérêt. Les investisseurs internationaux investissent dans l’économie de différents pays, et les gouvernements ne s’y opposent pas parce qu’ils gagnent plus par cela. Les citoyens de ces pays trouvent un emploi, et tout le monde est content. Nous avons espéré que tout va continuer à évoluer dans ce sens …

A partir de l’émission « Nouvelle vie », conversation n° 5, 27/12/2011