Daily Archives: 18 décembre 2012

Les sciences exactes sont-elles vraiment si exactes?

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale nous parle de ses recherches à partir de ses découvertes, de ce qui se passe réellement. Les kabbalistes découvrent la réalité à mesure qu’ils changent leurs récipients, leurs désirs et leurs perceptions, et par conséquent, il n’y a pas de voix différentes ou des opinions différentes.

Il s’agit de faits. C’est la même chose en physique et en chimie – tout scientifique peut répéter une certaine expérience ou une autre et découvrir que, sous certaines conditions, une certaine loi naturelle fonctionne d’une certaine manière. C’est la même chose dans la Kabbale, les gens différents observent les mêmes phénomènes naturels.

Dans la philosophie, cependant, tout le monde établit des concepts basés sur ses propres hypothèses, en fait, revendiquent tout ce qu’ils ressentent. Donc, aujourd’hui, il est clair que vous ne pouvez pas compter sur la philosophie.

D’autre part, la Kabbale dans le monde moderne intégral se révèle comme une véritable science. Les approches les plus récentes telles que la physique quantique et la nanotechnologie s’approchent aujourd’hui de ce que la Kabbale a découvert il y a longtemps.

Mais la science ordinaire est confrontée à un grand problème. Si d’un côté de l’échelle les philosophes peuvent publier ouvertement leurs fantasmes, nous découvrons des données scientifiques dans les récipients qui sont nos désirs comme un fait incontestable.

Nous sommes sûrs que le monde est tel que nous le voyons. Mais en même temps, nous ne prenons pas en compte nos cinq sens – c’est comme s’ils n’existaient pas, comme s’ils n’altéraient pas l’image de notre réalité. La science dans ce monde est limitée car elle est basée sur la perception «animale»et étudie les données qui arrivent à travers ses cinq canaux.

La sagesse de la Kabbale, cependant, utilise une approche beaucoup plus rigide. Elle n’est pas basée sur l’homme avec ses cinq sens corporels « de l’animal », mais permet plutôt d’ouvrir un nouveau sens, qui est extérieur à notre corps, d’en sortir et de s’élever au-dessus de soi-même.

Cet organe sensoriel est en effet «en dehors de notre corps», ce qui signifie en dehors de nos désirs égoïstes. Il est composé d’un Massakh (écran) et de la Lumière reflétée. Dans ceci, une personne perçoit la réalité extérieure et découvre que c’est la Lumière ou le Créateur.

Dans l’ensemble, comme les kabbalistes ont découvert, toute la réalité est faite de «lumières» et «récipients» ou en d’autres termes, d’un désir qui répond au remplissage de la Lumière. Les kabbalistes sont très précis dans leurs définitions. Ils disent que nous ne savons pas ce qui se passe en dehors de notre volonté. Donc, il ne s’agit que du désir lui-même et de ses réactions et ses impressions. Qu’est-ce qui les évoque? Nous ne savons pas, nous n’étudions que les réactions dans le désir et l’appelons « la Lumière. » Ainsi « Lumière » est une réaction dans le désir et, plus précisément, une réaction dans le «récipient».

Après tout, le désir lui-même n’est pas un récipient pour le moment. Un «récipient»est un désir qui est corrigé par l’intention altruiste qui vise à répondre à la Lumière.

Ce désir a déjà subi une «restriction», a acquis un Massakh et la Lumière reflétée et est déjà réglé correctement. Ensuite, il découvre une réponse supplémentaire à l’intérieur, une impression à partir de l’acte du don, du remplissage. Nous appelons les détails de cette perception « Lumière ».

D’une façon ou d’une autre, tout se passe dans le désir de recevoir qui développe la capacité de travailler comme si c’était en dehors du Massakh et la Lumière réfléchie. Toutes les impressions et les contours, ou peut importe comment nous pouvons les appeler, restent dans le désir. Dans le désir nous menons nos recherches, nous le changeons, et en fonction de ces changements, découvrons la réalité.

Je ne sais rien à propos de quoi que ce soit à l’extérieur. Je suis enfermé dans mon récipient jusqu’à la fin de la correction. Et quant à ce qui vient après, nous n’en parlons pas pour le moment.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

La future société naîtra entre nous

congrès, groupeLors de la lecture du Zohar, il est interdit d’oublier qu’il ne s’agit que de la connexion entre nous. Tout dépend des relations entre les amis, et dans ces relations la spiritualité est révélée. Les formes de connexions entre nous dessinent devant vous l’image de la réalité, même maintenant vous voyez les formes de ces connexions.

De toute façon, vous percevez le monde suivant votre Reshimo (gène informationnel) et  votre vision du monde que vous vous imaginez vient de lui, il  n’y a pas de monde en dehors de vous, il y a seulement ce que vous vous pouvez imaginer à l’intérieur de vous.

Maintenant vous êtes entre des personnes dans ce monde, vous est né et vous évoluez de nos jours, mais votre perception du monde est également construite par le fait que vous êtes connecté à tout le monde. Un enfant qui est jeté dans la forêt et qui n’a jamais vu d’êtres humains perçoit le monde selon son Reshimo, sous la forme de la forêt, des animaux et le reste de la nature, parce qu’il n’assimile pas l’environnement au degré de“ l’homme”, mais à des degrés plus bas : minéral, végétal et animal.

Par contre, vous percevez la réalité également au degré de “la parole”. Cependant  dans les relations entre toutes ces parties de la nature, « la minérale », la « végétale », “l’animale » et “l’être parlant » vous découvrez votre réalité.

Toute la réalité, le monde entier, est ce qui se dévoile entre les parties brisées de la création. C’est pourquoi, nous disons que la perception de la réalité est subjective. Si je n’existe pas, alors il n’y a pas de monde, il n’y a rien à en dire Le Baal HaSoulam écrit cela dans “La préface au livre du Zohar”.

Par conséquent, si nous voulons avancer vers des formes de perception plus évoluées, nous devrions éveiller des formes plus avancées de relation entre nous. Ce n’est pas étonnant de voir que c’est ce qu’exige la sagesse de la Kabbale. Vous développerez maintenant des relations plus avancées et complexes entre tous et en elles vous découvrirez une réalité plus élevée, plus avancée et plus interne. Tout dépend des mesures de la connexion.

Maintenant il est temps –quand toutes nos relations dans ce monde sont détruites, on le voit clairement, et le monde nous y oblige –  d’entrer dans de nouvelles relations. Le monde ne sait toujours pas de quel type de relation cela sera. Nous avons déjà entendu parler de cela, mais il faut commencer à le réaliser. C’est ce qui nous attend. C’est précisément de cela que parle la sagesse de la Kabbale: Détournez- vous des fausses affaires imaginaires, commencez à vous engager entre vous dans la construction d’une société future correcte.

Alors, en fonction de la connexion entre vous que vous voulez construire, vous obtiendrez de l’aide d’en haut, par les forces de la nature. La nature intégrale qui se révèle maintenant vous aidera, vous influencera et vous sentirez combien vous correspondez à sa progression générale et vous réussirez. On pourrait nommer la nature par le mot «Dieu», ce n’est pas important, parce qu’il s’agit des lois.

Alors, où pouvez-vous changer quelque chose pour accélérer votre développement? Maintenant, pour la première fois dans l’histoire, vous pouvez accélérer le développement de l’humanité. Avant vous étiez toujours dépendant des forces qui vous faisiez avancer. A l’intérieur sont dévoilées toutes sortes de nouvelles connexions entre les gens, de nouvelles structures sociales sont apparues, à la place de la structure tribale est arrivée la période de l’esclavage et ensuite le Moyen Âge, puis le capitalisme et maintenant nous avançons ver le communisme. Ce sont les cinq formes de société.

Mais qu’est-ce qui a fait avancer l’humanité? Dans l’ensemble les changements sociaux, la nouvelle connexion qui a été découverte entre les gens. Mais maintenant, à l’époque du cinquième et dernier développement, vous ne pouvez pas découvrir de nouvelles connexions qui se dévoilent dans la nature de façon naturelle. Vous les découvrirez dans une forme négative, car il faut que vous les complétiez. Parce qu’ici tout dépend de votre avancement conscient, vous devez l’obtenir, vous devez vous mettre en conformité avec la nature. Nous sommes dans un tel processus.

Par conséquent, nous construisons simplement entre nous une nouvelle structure sociale, en accélérant ce processus, que toute l’humanité devra passer. C’est ce qu’on appelle être “le royaume des prêtres” et “une nation sainte ”, montrer l’exemple, être le passage. Mais nous le construisons en groupe, entre nous, uniquement par de nouvelles connexions.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale, le Zohar, 17/12/2012

Cadeau à double face

Le Baal Hasoulam, article «La sagesse de la Kabbale et la philosophie»:

« La logique de cette situation se comprend dans le fait que bien que cet amour soit simplement une conséquence du don; il est beaucoup plus important que le cadeau lui-même. Cela ressemble à l’histoire d’un grand roi qui avait donné un objet de peu d’importance à un homme, et bien que le cadeau en lui-même, n’ait aucune valeur, l’amour et l’attention du roi l’ont rendu à ses yeux inestimable et précieux. L’amour est ainsi complètement détaché de sa matière étant lui-même la lumière et le véritable cadeau, de façon à ce que le travail sur soi et ses perceptions restent concentrés sur la révélation seule de cet amour. Le cadeau matériel lui-même semble être effacé et oublié par le cœur. C’est pourquoi cet aspect de la sagesse est appelé la sagesse de la Kabbale allégorique. C’est en fait la partie la plus précieuse de la sagesse. »

Il s’agit de la sagesse de l’amour avec laquelle je clarifie, vérifie l’attitude du Créateur envers moi et par rapport à cela je stabilise mon attitude envers Lui.

Le roi est très rusé: il me donne un cadeau, arrange tout d’une manière telle que par ce cadeau, je ressente son attitude envers moi et de la honte, car moi-même je ne ressens pas la même attitude envers lui. Il fait en sorte que je déchiffre correctement, que “je lise” la situation et que je n’efface pas en moi la honte mais au contraire, que la honte m’aide à lui ressembler. Quand je reçois de Lui l’amour, quand je sens dans la honte l’écart entre son attitude envers moi et mon attitude envers Lui, alors je le remercie, malgré la honte qui brûle comme du feu ardent, parce que ce sentiment m’aide à me construire.

En fait, la honte peut être clarifiée comme un manque correct. Si je ne veux pas l’effacer, c’est déjà un vrai rapport, et maintenant au-dessus de ce manque je dois construire la relation avec le Créateur, c’est à dire, il est interdit que la honte disparaisse. Au contraire, elle doit grandir, et moi je dois essayer de ne pas l’éteindre, ne pas la couvrir, et ne pas la cacher, mais la transformer en un tel amour, comme je le ressens du Créateur et même plus que cela.

Et pourquoi plus? Parce que dans mon ego, l’amour est perçu comme quelque chose allant de soi. Tout le monde devrait m’aimer. Si je reçois 20 euros en cadeau, alors je vais l’oublier rapidement. Mais si on me prend 20 euros, alors je serai en colère, comme si j’avais perdu 200 mille. Ceci est une approche égoïste: le cadeau je le mérite toujours, et le préjudice n’est pas acceptable. Quelqu’un a dit de moi quelque du bien, je suis satisfait, jusqu’à ce que je l’oubli. Mais si quelqu’un a dit du mal, de moi je ne peux pas me calmer, jusqu’à ce que je le lui rende.

Par conséquent, la honte devant le Créateur multiplie l’amour et m’aide à construire un récipient du don qui correspond à mon ego. Sinon, uniquement par la réception des cadeaux d’amour de lui, je verrai qu’ils ne sont pas suffisants pour mon ego. J’ai tout simplement besoin de la honte, cette puissance qui multiplie la puissance de l’amour, ce qui me permet de développer en moi un grand manque pour le don et de le réaliser.

Du cours quotidien de Kabbale « La sagesse de la Kabbale et la philosophie », 16/12/2012

 

La vie, c’est se rapprocher de l’amour

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: «Les méchants, dans leur vie, sont appelés« morts ». C’est parce que leur mort est préférable à la vie, puisque la douleur et la souffrance qu’ils endurent pour leur subsistance est plusieurs fois plus grande que le peu de plaisir qu’ils ressentent dans cette vie.

Si nous n’avançons pas vers la réalisation de la source de la vie, alors la vie se transforme en une permanente évasion des souffrances. Nous ne pensons qu’à la façon d’éviter le mal et le désagrément. Par conséquent, nous n’imaginons pas le bon comme un remplissage, puisque nous ne pouvons pas nous remplir nous mêmes, mais simplement essayer de trouver un peu de paix entre les mauvais moments.

En conséquence, tous les plaisirs que nous ressentons ne peuvent pas durer plus que quelques instants, et ainsi nous sommes appelés « morts » alors même que nous sommes en vie, car nous ne recevons pas un remplissage à partir de la source réelle de la vie sur laquelle toute la réalité et toute la création se tiennent.

Bien sûr, chacun a ses propres comptes, et s’il voit la quantité de douleur et les souffrances qu’il ressent, combien il a souffert et les efforts qu’il a faits par rapport aux quelques instants de plaisir qui ont fait son bonheur et lui ont apporté de la joie, alors il découvre que ce n’était pas la peine de vivre. Cette vie ne peut être justifiée comme une préparation à l’ascension spirituelle. Mais si l’on examine cette vie telle qu’elle est, elle n’a pas de sens.

Maintenant, quand nous sont attribuées la Torah et les Mitsvot (commandements), nous sommes récompensés par la vie réellement heureuse et joyeuse en les gardant, comme il est dit: «Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon. » C’est ce que ressentent ceux qui ont atteint ce niveau. Ensuite, on peut choisir entre le bien et le mal. Après avoir reçu la Torah, le chemin, les principes spirituels, nous commençons à travailler avec les deux lignes.

C’est ce que les écrits entendent par: « et tu choisiras la vie afin que toi et tes descendants vivent. » En fait, il s’agit d’une répétition: «et tu choisiras la vie afin que vous viviez». Mais il se réfère à vivre en gardant la Torah et les Mitsvot. Alors l’on vit vraiment. « Mais la vie sans la Torah et les Mitsvot est plus difficile que la mort. »

Voilà comment une personne perçoit la différence entre la vie et la mort: La vie, c’est l’avancement spirituel, et la mort, le manque de progrès. Une personne comprend peu à peu que la progression signifie se rapprocher de l’amour, du don, de l’annulation de soi, de s’élever au-dessus de son ego. C’est seulement cela qu’on appelle «la vie», sans aucune considération de ce que nous ressentons dans nos désirs égoïstes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Le progrès de mon ami est plus important que mon propre progrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si l’amour envers les amis signifie préférer son désir plutôt que la mien, de quels désirs parlons-nous?

Réponse: Comme le Baal HaSoulam écrit dans son article, «La dernière génération », il faut s’inquiéter du fait que chaque personne dans le monde ait ses besoins pour une existence matérielle normale remplies. Et si l’ami lui-même s’y rapporte à ceci comme ça, il n’aura pas besoin de rien de plus.

Et tout le reste doit être orienté vers le soutien de l’ami sur le chemin spirituel. Alors qu’est-ce que ça veut dire que j’aime l’ami? Comment puis-je répondre à ses désirs? Si je m’inquiétais de la nourriture pour lui et tout ce dont il a besoin pour son existence, dans les autres choses, je le soutiens spirituellement: en lui montrant mon éveil et en transférant vers lui le sentiment de la grandeur du Créateur et de l’importance sur le chemin spirituel qui m’éveille et me remplit en vigueur. J’agis envers lui comme envers mon enfant, que je tiens à attirer vers une action bénéfique, et donc je lui montre mon intérêt, le désir, mon appréciation. Exactement de la même manière, je dois montrer l’exemple à l’ami. Cela signifie, que je lui fournis une nourriture spirituelle en plus de la nourriture corporelle, cela signifie que je l’aime.

C’est précisément cette attitude que nous devons développer dans notre groupe. Pour donner à un ami le sentiment de la grandeur de l’objectif et mon exemple personnel de ma loyauté envers lui, c’est ce qu’on appelle à l’amour de l’ami. Et que je préfère son désir au-dessus de mon désir. Je prends en considération ce dont il a besoin, les moyens nécessaires corporels, et tout le reste va vers son développement spirituel. Tout cela je dois lui fournir.

Je dois m’inquiéter qu’il organise sa vie dans une forme normale, l’aider à trouver un emploi, etc. Et d’un point de vue spirituel, je dois l’encourager avec la grandeur de l’objectif. Et par cela, je préfère son désir au-dessus de mon désir, je suis inquiet pour son développement, et non le mien. Si je m’inquiète pour un ami, c’est la meilleure chose pour mon développement. Mais tout cela, je le fais pour arriver à l’amour de Dieu.

Il faut se connecter à un entier: Israël, Oraïta et Kedosh Berach Hou(Israël, la Torah, et le Créateur). Dans le cas contraire, il se trouve que j’aime l’ami simplement d’un amour naturel égoïste, comme pour mon enfant.

C’est précisément cette forme de travail qui est appelé «l’œuvre de Dieu. » Si j’ai ce type de relation avec un, grâce à lui, je me dirige vers le Créateur. L’amour des autres est nécessaire dans le seul but d’atteindre l’amour de Dieu. A travers cet homme se révèle la dissimulation qui a été faite par le Créateur, nous allons donc pratiquer l’amour des autres et parvenir à l’amour de Dieu.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 13/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Le souffle du prochain niveau

Dr. Michael LaitmanPourquoi notre monde est-il spécial? D’une part, c’est le dernier et le pire de tous les mondes. D’autre part, il est nécessaire étant donné que nous sommes ici dans un état tout à fait minéral, ce qui signifie sans souffle, et nous pouvons commencer à avancer en « jouant » avec l’autre, avec les corps et non avec les forces, que nous ne savons toujours pas comment gérer.

C’est pourquoi notre monde est appelé «le monde imaginaire ». Il n’existe pas réellement, mais il est seulement ressenti de cette façon dans nos désirs égoïstes. Au même moment où nous nous élevons au-dessus, nous commençons à sentir que c’est une réplique absolue qui est opposée au niveau supérieur et ensuite ce monde perd tout simplement sa signification pour nous. C’est ce que nous devons atteindre.

Premièrement, nous devons intérioriser le fait que l’âme est le récipient général, qu’elle est la seule chose qui a été créé et qui est constamment en contact et adhérence avec la Lumière. Nous sommes dans cet état, dans ce récipient, dans ce désir. Imaginez qu’il y a des couches, nous sommes sur la plus«grossière», la couche la plus sombre, et au dessus de nous il y a 125 couches jusqu’à l’état réel. Nous devons passer par ces 125 couches progressivement en rejetant notre ego, qui est en nous, dans la progressive liaison constante entre nous.

Est-ce que les plantes, les animaux et la nature inanimée ont une âme? Chaque petit désir qui existe dans la nature fait déjà partie de l’âme en général, mais sans le libre arbitre. Il dépend totalement de nous, de ceux qui remplissent la correction de l’âme.

Il y a beaucoup des niveaux différents dans l’âme. Il y a des gens qui sont sur le plan humain, qui ont commencé leur correction des âges avant nous, qui ont atteint l’endroit où ils sont vraiment, et ont vu que tout est une seule âme, une seule lumière. Il y a des gens qui ont porté cette mission, et il y a des gens comme nous qui atteignent ce niveau maintenant.

Mais nous sommes spéciaux. Le développement de notre monde est le développement du même ego sur le niveau le plus bas. Au fil des siècles il s’est développé égoïstement et a finalement atteint une forme « ronde », sa taille maximale, et dans le même temps, il est global et intégral (∫) dans sa qualité.

Maintenant, aussi, cet ego est l’état où nous sommes. Il ne peut pas croître davantage, et il est devenu global et fermé. Donc, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive. Etant égoïstes et individualistes, nous ne pouvons pas comprendre cet état «rond».

The Breath Of The Next Level

Nous avons toujours grandi et eu des aspirations avant. Chacun d’entre nous a été poussé vers l’avant par une force égoïste et nous avons essayé de la satisfaire. Nous nous sommes sentis bien. Même il y a 50-60 ans, nous louions la société de consommation, au profit de la concurrence, et nous l’avons appelé « la démocratie générale. »

Maintenant, le même ego, qui a atteint des dimensions énormes sur le dernier niveau de son existence, a «explosé». Ça ne marche pas comme par le passé, et nous sommes pris au piège. Le seul moyen de sortir est de comprendre comment le système intégral de l’âme générale fonctionne.

Qu’est-ce que l’humanité ressent aujourd’hui dans le système général qui est devenu évident? Il ressent réellement le premier niveau de l’âme générale qui n’a pas encore été révélé et qui devrait nous illuminer ici, le niveau auquel nous devons reconnaître le fait que nous sommes connectés.

Dans l’ensemble, il y a 125 niveaux dans cette ascension et maintenant le tout premier niveau semble nous illuminer à distance. C’est la raison pour laquelle nous pensons que le monde est global et intégral, et nous ne pouvons rien faire à ce sujet.

Lorsque deux Partsoufim sont faites de dix Sefirot, depuis Keter(K) à Malkhout (M), et sont l’un sous l’autre, cette illumination flux de l’un à l’autre. Quand un Partsouf s’«habille» dans un autre qui est à côté de lui, il illumine à travers lui.

The Breath Of The Next Level

D’une part, nous recevons des données factuelles sur notre monde qui est en crise aujourd’hui et ne peut rien faire à ce sujet. Après tout, il s’agit d’un niveau supérieur qui éclaire sur nous, le premier niveau de mon âme, ce qui signifie du récipient général.

D’un autre côté, nous nous trouvons soudain liés les uns aux autres, reliés à travers le monde entier: Ce que les gens pensent dans un endroit, des gens le savent aussi dans une deuxième et troisième place et ainsi de suite. Nous sommes interdépendants. Nous découvrons soudain que nous ne pouvons pas nous débarrasser de tout ou d’une partie de la chaîne, que cela nous plaise ou non. Dans l’ensemble, ce réseau commun est exprimé dans les états étant un au-dessus de l’autre ou l’un au-dessous de l’autre.

En tout cas, c’est un état particulier: Nous vivons actuellement la phase de solution de l’âme générale.

Du Congrès de Novossibirsk 7/12/12, Cours 2

Aux bords du nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que la personne doit se tourner vers le Créateur à travers le groupe. Qu’est-ce que ça veut dire? Faut-il lire Shamati ensemble ou faire un atelier: que devons-nous faire?

Réponse: Je pense qu’une personne doit se comporter de façon très simple: d’abord à prendre un petit cours sur la sagesse de la Kabbale, puis d’étudier dans un groupe. Elle doit participer à nos leçons autant qu’elle le peut, au moins dans la troisième partie de la leçon, et participer à des ateliers plusieurs fois par semaine, c’est le moins qu’elle puisse faire.

Par ailleurs, nous avons une immense bibliothèque, des archives des cours et des conférences traduits dans de nombreuses langues. Ce ne devrait pas être un problème de trouver quelque chose à faire.

Une personne doit consacrer un certain temps à la diffusion, puisque par cela non seulement nous portons notre message au monde, mais aussi rejoignons le niveau suivant.

Nous devons apporter à l’humanité les informations sur la correction, l’avancement et la réalisation de l’état suivant. Sinon, comment peut-on effacer le manque révélé maintenant chez les gens?

On The Border Of The New World

Nous parlons du fait qu’il n’y a rien hormis Lui. Alors quel est le problème de l’humanité? Comment peut-elle se corriger?

Nous avons maintenant atteint un état « rond » dans lequel nous dépendons totalement les uns des autres. La troisième phase est maintenant révélée et nous commençons à monter à partir de notre état actuel, cela est appelé une crise.

On The Border Of The New World

La vérité est que «crise» en grec signifie «naissance», la naissance de quelque chose de nouveau.

Donc, nous devons montrer à l’humanité que nous sommes sur la frontière d’un monde nouveau maintenant et ce nouveau monde est l’intégralité.

Le premier niveau spirituel, le monde d’Assiya, est maintenant en train de se révéler seulement dans son contour externe, intégralement, puisque le monde spirituel est intégral. Nous commençons à voir qu’avec nos propriétés, nous sommes incapables de faire face à ce système. Un réseau de connexions mutuelles absolues descend sur nous, et nous ne pouvons rien faire ici. C’est précisément la façon dont la crise actuelle est exprimée dans l’éducation, dans la science, dans l’économie, dans tous les aspects.

Donc, nous devons d’abord informer les gens à ce sujet, et d’autre part, leur enseigner la méthode de la façon de monter en interne au prochain niveau qualitatif, ce qui signifie changer vers l’intégralité, vers une connexion mutuelle.
[95269]
Du Congrès de Novosibirsk 8/12/12, Cours 3

Si nous sommes dans une «matrice» comment pouvons-nous contacter son Créateur?

Dr. Michael LaitmanDans le informations (du news.com.au): « Les scientifiques de l’Université de Washington mènent des expériences pour découvrir si l’univers existe dans une matrice du style de simulation informatique créé par des supercalculateurs du futur.

« L’expérience peut prouver que nous ne sommes que des pions dans une sorte de jeu dans le plus grand des ordinateurs.

« Alors, qui a créé ces super-ordinateurs qui peuvent théoriquement prendre le pouvoir de notre existence?

«Le professeur Martin Savage, l’un des physiciens travaillant sur le projet dit que cela n’est pas clair.

«’Imaginez la situation où nous obtenons un ordinateur assez grand pour simuler notre univers, et nous commençons une telle simulation sur nos ordinateurs. Si cette simulation fonctionne assez longtemps, et qu’elle a les mêmes lois que notre univers, alors quelque chose comme notre univers émergera au sein de ces simulations, et la situation va se répéter au sein de chaque simulation’, dit-il. ….

« En un mot, les physiciens se pencheront sur la distribution des rayons cosmiques les plus énergétiques afin d’essayer de détecter les tendances qui pourraient suggérer que l’univers est la création d’une technologie informatique futuriste.

« S’il s’avère que nous sommes des petits joueurs dans une sorte de programme informatique, le physicien a suggéré qu’il pourrait y avoir une façon de jouer avec le programme, et de jouer avec les esprits de nos créateurs -tout cela au nom de la science, vous comprenez »

Mon Commentaire: La Kabbale dévoile le programme de création de notre monde, nous devons le maîtriser, et nous transformer selon lui, révéler le créateur de ce programme pour comprendre son intention, ses raisons et ses objectifs. Et puis, après la correction, ce qui signifie la maîtrise complète des propriétés du créateur du programme, de se développer en dehors de la « matrice » dans le monde de l’infini, c’est-à-dire dans des possibilités illimitées

Un congrès sans fin dans le monde

Dr. Michael LaitmanJ’espère que nous allons resserrer nos liens tellement que nous allons atteindre le niveau où nous nous sentons vraiment l’un l’autre. Aujourd’hui, nous avons quelques deux millions de personnes à travers le monde, mais beaucoup d’entre eux nous ne le connaissons pas. Si nous pouvions voir tous ceux qui nous regardent ou nous écoutent …

Quand nous commençons à sentir mutuellement entre nous comme une mère sent son enfant à distance, et même beaucoup plus que cela, alors il y aura simplement un congrès permanent dans le monde entier.
[95510]
Du congrès de Novosibirsk 8/12/12, Cours 4