Daily Archives: 28 décembre 2012

Chaos ou mouvement ordonné

Dr. Michael LaitmanQuestion: En Inde, il y a ces enseignements qui volontairement créent un état de chaos dans l’âme d’une personne pour pouvoir ensuite quitter cet état vers un nouveau niveau de spiritualité.

Réponse: Nous n’avons pas à créer le chaos. Il nous arrive de lui-même dans la même mesure que l’on souhaite créer un exemple correct de connexion entre nous. Le chaos est dans une personne en raison du passage d’un niveau à l’autre, c’est comme une surcharge sur un ordinateur.

Ainsi, cette transition est ressentie comme un chaos, pour ainsi dire, comme un effacement de tout ce qui précède et l’apparition de quelque chose de nouveau. Mais ce n’est pas la suppression sinon simplement une organisation renouvelée vers un nouveau niveau, en introduisant une nouvelle fréquence: supposons que, d’un cycle de la fréquence, je vais à un autre, le suivant, qui est plus puissant, plus large.

Si la personne est encline à la connexion, pour ressembler à la nature unifiée, alors toutes sortes de sentiments nouveaux, d’opinions et des connaissances apparaissent en même temps, y compris la nécessité d’une plus grande intégration. Il n’y a pas de destruction ici. Au contraire, c’est la révélation de forces plus grandes, mais elles sont révélées de manière à donner à une personne une nouvelle mission, comme un petit enfant, qui par le fait de le résoudre, se développe. Par conséquent, ils nous semblent opposés, dispersés, chaotiques.

Mais ce n’est pas le chaos. Tout cela apparaît seulement pour que nous nous élevions à un nouveau niveau et vous verrez que tout est exactement dans un mouvement ordonné. Ainsi, notre perception devient constamment affinée.

Du programme sur KabTV’s “Un monde intégral” 26/11/12

Egalité dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans chaque groupe, il y a des amis qui sont plus motivés et d’autres qui le sont moins. Doivent les amis plus forts s’organiser initialement de telle façon que les autres soient attirés et ne tombent pas sous l’influence de ceux qui éludent les séminaires, etc. ?

Réponse: Chacun dans le groupe doit être égal. Tout le monde a des moments où il avance de manière plus ciblée et des moments où il avance moins. Etant dans un système permanent, une personne est égale à toutes les autres, même si cela prend plusieurs années avant qu’elle ne commence à comprendre où elle se trouve et commence à participer à des événements, à comprendre un peu le matériel étudié. Cela se produit chez les personnes de différentes façons, mais en tout cas, il ne devrait pas affecter le mouvement général vers l’avant.

Au contraire, vous devriez épargner l’homme. Vient-il, participe-t-il, étudie-t-il? Il peut être difficile, peut ne pas comprendre la nécessité de participer à tous les événements parce que ce sentiment n’a pas encore été révélé en lui. On lui dit, mais il n’entend pas, il fait la sourde oreille. Vous devez attendre. La chose la plus importante est qu’il ne fasse pas de mal, alors tout va bien. S’il est nuisible, alors vous pouvez penser à l’éloigner.

Du congrès de Novossibirsk du 9.12.12 cours 6

Le besoin de former des connexions

Dr. Michael LaitmanDans la vie nous sommes accompagnés par deux désirs opposés: le désir de nouer de nouvelles relations et le désir de nous libérer des connexions. Ce n’est que par d’autres personnes et les relations étroites avec eux ne qu’une personne se révèle elle-même et le monde extérieur. C’est pourquoi l’environnement est si important.

Le contact avec les autres au début de la vie est digéré par un enfant et forme plus tard son monde intérieur. Ces contacts sont notre fondement, le standard des interactions humaines. Chaque nouvelle relation qui se dégage plus tard sur notre chemin de vie est construite et évaluée en fonction de cette norme.

Conclusion: Si nous ne percevions pas notre environnement, nous ne nous percevons pas nous mêmes. Se percevoir et percevoir son environnement sont la même chose. La nature ou l’évolution nous pousse constamment vers cela. Les connexions grandissent et atteignent un changement qualitatif-transition d’un développement de l’individu linéaire, égoïste, à son niveau intégral et global.

Pendant ce temps, nous nous trouvons connectés à un réseau de connexions de tout le monde avec tout le monde. En outre, nous avons constaté que tout de la nature, chaque élément d’elle, est relié à travers tous les types de connexions avec tous les éléments, à l’étendue de la formation infinie et complète appelé création.

Combien de temps devrions-nous travailler?

Dr. Michael LaitmanEtudes (du site RBC.ru): «Au XXe siècle, le large consensus parmi les chefs d’entreprise américains était que faire travailler les gens plus de 40 heures par semaine était dangereux et coûteux. L’augmentation des heures de travail augmente le risque de blessures et le pourcentage de rejets. La productivité devrait augmenter grâce à l’introduction de nouvelles technologies et la modernisation. Lorsque les fabricants ont réduit la semaine de travail, leurs entreprises sont devenues plus productives et plus rentables. …

« Les recherches ont montrée que les employés engagés dans un travail intellectuel sont productifs pas même plus de 8 heures par jour, mais seulement six heures…

“Une recherche faite par l’armée américaine a montré que perdre juste une heure de sommeil par nuit peut entraîner une niveau de dégradation cognitive équivalente à un niveau 10 d’alcoolémie…

«Chaque personne dans une société moderne et civilisée doit vivre, en utilisant les bienfaits de la civilisation elle-même. Sinon, la vie n’a pas de sens. Nous avons peur de la fin du monde, sachant que nous sommes nous-mêmes à blâmer pour ces catastrophes que notre nature a préparé en réponse à notre attitude irrespectueuse. Une personne devrait avoir le temps pour lui-même.  »

Mon commentaire: Bientôt, une restructuration complète de notre attitude face au travail aura lieu : travailler seulement le nécessaire pour subvenir aux besoins raisonnables, environ deux heures par jour, et le reste du temps sera consacré à la procédure de correction de notre nature égoïste en altruiste par la méthode d’éducation intégrale.

Aider une personne à se relèver deux fois

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qui est à blâmer pour le fait qu’une personne stagne et avance lentement?

Réponse: La raison principale en est la paresse. Elle ne s’assure pas que les amis le réveillent et l’obligent. Après plusieurs tentatives infructueuses, la société cesse de faire attention à elle, elle n’est pas obligée de s’occuper toujours de lui.

Elle doit faire appel à elleà deux reprises, comme dans l’exemple du Talmud de l’âne qui tombe et qui est aidé se lever deux fois. Si cela ne fonctionne pas alors ce c’est tout. Elle ne peut pas demander au groupe de constamment le tirer vers l’avant, car ils ont leur propre travail entre eux.

Ils ont essayé de le ranimer une fois, mais elle ne s’est pas réveillée, et ils ont essayé une seconde fois, et encore une fois ça n’a pas marché, donc il n’y a pas de troisième tentative. Si elle veut partir, le laisser faire. Nous devons écrire notre protocole et déterminer l’attitude des amis en fonction de ces conditions.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 23/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Une image dessinée dans l’air fin

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «La sagesse de la Kabbale et la philosophie »: … la vérité est que la force elle-même est également considérée comme une affaire réelle, tout comme n’importe quelle matière corporelle dans le monde concret … « 

Nous disons que la spiritualité est une «force». Est-ce à dire que ce monde est le problème? Non, il ne l’est pas. Une force en elle-même est de la matière. Il n’y a que la force. La physique contemporaine est arrivée à la conclusion suivante: au-delà des atomes, les particules, les photons, on ne détecte pas de la matère. Même quand on utilise les méthodes traditionnelles d’exploration de l’univers et on va en profondeur dans la base même de celui-ci, nous découvrons qu’à la fondation la matière «disparaît» et fonctionne réellement comme une force. Nous sommes habitués à dessiner une image matérielle du monde, mais en fait, il n’existe que dans notre perception, car en réalité, la matière est seulement une force, rien de plus que cela.

Cette force est divisée en deux catégories (deux désirs): donner et recevoir. Dans l’ensemble, la multiplicité des forces isolées décrit une sorte de réalité que les kabbalistes appellent imaginaire, illusoire. Elle est réaliste, mais éphémère, comme un dessin tridimensionnel établi dans l’air avec un faisceau laser. Et nous vivons en lui, et en fait «venons de » ce « faisceau ». Nous sommes tous «peints» dans l’espace, et en fait, notre essence est aussi une force, deux désirs et un écran qui les équilibre.

Ces forces sont des désirs de donner et recevoir qui doivent s’incorporer et s’intégrer les uns aux autres. Mais tellement l’un d’eux domine l’autre, que le désir résultant a également « l’accès au pouvoir», et de la coopération, la participation, la compréhension, le partage des sensations communes tout le chemin de l’amour, quand tout le monde est prêt à donner mutuellement, à rester dans la coopération et la compréhension mutuelles, partager des sensations communes, y compris l’amour et être prêt à renoncer à tout ce qu’ils ont pour l’amour de l’autre et en même temps, ils doivent tout accepter des autres.

La réception de force doit atteindre la même puissance d’être que la puissance du don, le sentir, et se développer en conséquence pour obtenir des qualités semblables au Créateur. Et pour cela, il faut passer par des états spéciaux qui lui permettent de sentir qu’il est vivant et capable de prendre des décisions, de planifier et de mettre en œuvre des plans dans la réalité. À ce stade, il est impossible de se conformer sans un tableau imaginaire. C’est de là l’illusion appelée «notre monde» dans lequel prévaut le désir de recevoir vient.

Baal HaSoulam apporte l’exemple d’un cocher qui avait l’habitude de vivre avec sa femme et ses enfants, gagnait assez d’argent pour garder sa maison correctement, et était plutôt content jusqu’à ce que ses ennuis ont commencé: Son cheval est mort, la maison a été brûlée, et sa femme et ses enfants sont morts dans une épidémie. En conséquence, le cocher comparut devant la Haute Cour, où il a été décidé qu’il serait payé pour son malheur car il avait tant souffert.

Que lui a-t-on donné? Il a reçu un cheval, une charrette, une femme, des enfants, et une maison, le même sentiment, qui était pour lui le bonheur. Dans cette «image», sa vie est à nouveau merveilleuse: il travaille, apporte de l’argent à sa famille, et se réjouit avec eux. Tout est super! Son désir est petit, mais pour lui, c’est un véritable paradis où tout va bien et rien de plus n’est nécessaire. Une illusion parfaite.

Parfois, nous avons des rêves. En quoi sont-ils différents de la réalité? Et si dans quelques minutes le réveil sonne et vous réveille et vous vous rendez compte que ce que vous avez vu était un rêve? En fait, c’est de cette façont. Alors, quelle est la différence entre un rêve et la réalité? Comment pouvons-nous distinguer l’un de l’autre?

Il est important de comprendre que notre réalité est «tirée» par une force et elle nous est accordée à nous de faire notre désir de recevoir se sentir indépendant, puissant, compétent et détaché de celui qui le fait fonctionner réellement. C’est le seul moyen d’atteindre l’équivalence de forme avec le Créateur. Sinon, quel type de similitude aurait-il si j’étais complètement sous son contrôle?

En fait, notre détachement du Créateur est illusoire, et c’est pourquoi ce monde est appelé imaginaire. D’autre part, les royaumes spirituels ne sont pas imaginaires, car c’est là que nous sommes conscients de l’illusion, être d’accord avec cela, et s’élever au-dessus de la raison. Là, nous travaillons au dessus de notre compréhension, sachant qu’il n’y a rien hormis Lui, en accord avec cela de plus en plus profondément. Nous travaillons déjà avec une force réelle, malgré le fait que nous aussi, nous sommes une force, et il n’y a que la force.

Question: Si notre vie entière est un seul, long rêve, quelles conclusions pratiques pouvons-nous tirer de cela?

Réponse: Il est dit dans les Psaumes: «Nous étions comme des rêveurs. » Pratiquement, je dois prendre cette vie au sérieux. Il m’a été donné de s’élever au-dessus, ne pas le négliger. Rien ne doit être négligé. L’«image» actuelle est établie pour moi par la force supérieure, et jusqu’à ce que je termine la période de préparation, je ne peux pas m’en débarrasser. Je dois continuer la perception du monde jusqu’à la fin de la correction, à chaque fois revenir pour de nouvelles corrections. Même si je suis monté au niveau 124ème et tout ce qui reste est la dernière étape 125e, je reviendrai encore.

Il n’y a pas d’autre choix. Cette «infrastructure de base» est extrêmement importante, car ce n’est qu’en se penchant sur elle, nous réalisons notre choix. Grâce à elle, à chaque étape, il nous semble que nous agissons de manière indépendante et que nous sommes égaux avec le Créateur, et peut-être sommes encore plus puissants que lui. Il n’y a pas la moindre chance de fusionner avec lui sans ce sens d’indépendance. Dans le cas contraire, il n’y a pas de «moi»,celui qui est capable de fusionner avec Lui.

C’est la façon dont nous travaillons dans ce monde. Que ce soit imaginaire, nous sommes conscients de cela, et puis nous l’acceptons. Nous commençons à jouer consciemment avec notre «indépendance», et à ce stade, le fait que nous sommes régis par Lui n’est plus un secret pour nous.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 18/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”