Monthly Archives: février 2013

Comment apprenez-vous du supérieur?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment l’inférieur peut évoquer le supérieure pour l’aider?

Réponse: Dans la mesure où je m’annule, je me donne une chance de recevoir correctement du supérieur la force, les pensées, les attributs et les désirs au lieu de mes propres pouvoirs, pensées, attributs et désirs. En fait, je change de forme. Mais la nouvelle forme est tellement différente de la forme ancienne que c’est comme si je me changeais totalement.

En fait, seulement mes valeurs et mon point de vue changent, mais il me semble comme si je devenais une personne totalement différente.

La prière, MAN, signifie que le vide a été créé en moi, un manque de l’attribut du don, au lieu des vieux désirs de recevoir que j’avais avant. Je ne sais pas ce que le don est et ce qu’il devrait être, ainsi qu’il puisse prendre la place des désirs que j’ai restreints, mais je veux qu’un cœur nouveau entre dans le vide que je lui ai préparé, un esprit nouveau. Cela signifie que j’élève MAN, une prière, en faisant place à l’intérieur de mon désir de recevoir pour la nouvelle utilisation.

Ensuite, en réponse, je reçois MAD, la force de surmonter. Donc, cette réponse d’En-Haut est appelée Mei Dekhourin. En plus de la force, je reçois un esprit, car je commence à peser dans quelle mesure je peux travailler avec cette force pour surmonter, afin de construire la tête de mon Partsouf spirituel et pour ressembler à la partie supérieure.

J’ai déjà identifié la partie supérieure et j’ai compris comment je dois travailler pour agir comme Lui. Ce n’est bien sûr pas beaucoup dans le temps, tout comme un petit enfant qui essaie de ressembler à un adulte, mais c’est ce que nous apprenons.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 11/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Être comme tout le monde ?

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam dit qu’en fait, le peuple juif n’a pas reçu la terre d’Israël, même s’il y vit. Le problème est que la nation israélienne ne remplit pas sa désignation. En étant retourné à notre patrie et en s’étant rassemblé là de nouveau, la nation doit s’adapter à une nouvelle ère, pour les récipients qui se révèlent aujourd’hui, mais elle ne le fait pas.

Dans l’ensemble, l’état d’Israël a été fondé sur un idéal misérable, comme le « refuge » pour les Juifs du monde entier. Mais est-ce que nous nous sentons bien quand nous courons vers un abri alors nous sommes sous une attaque de missiles ?

Bien sûr, je ne suis pas contre l’État d’Israël. Quand il y a des missiles dehors, l’abri nous sauve. Mais la nation israélienne doit vivre ici afin de remplir sa mission, et au lieu de cela elle veut l’impossible : être comme tout le monde, ne pas « aspirer » à quoi que ce soit mais simplement être un « pays normal ».

Question : Alors, comment pouvons-nous expliquer tout cela aux gens ?

Réponse : Une chose est claire : on ne peut pas leur dicter quel est le sens de la vie, leur faire honte, ou « leur enseigner la bonne façon ». Cela ne marchera pas. Personne ne peut supporter une telle charge lourde déversée sur elle. Après tout, une personne a besoin d’un avantage clair. Où est la carotte que l’âne peut suivre ? En outre, la carotte doit être telle qu’il n’y aura pas besoin de bâton par derrière.

Lorsque des problèmes arrivent à notre porte, c’est suffisant pour un peu attirer une personne et elle commence immédiatement à bouger de son lieu. Dans l’obscurité de la souffrance, tout le monde va courir vers la lumière qui filtre à travers une petite fenêtre. Mais comment peut-on conduire le peuple vers l’avant sans ennuis et sans souffrances ? Maintenant, ils sont assis chez eux, se promènent dans la rue, et tout va bien. Cela signifie que nous ne pouvons parler que des lois de la nature avec eux, d’être en équilibre avec la nature, et pas plus que cela. Mais ces explications semblent aussi abstraites, car les gens ne ressentent pas encore la crise et ils ne sont pas prêts à écouter.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar »

Le collectivisme est plus rentable que le professionnalisme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels sont les critères qui doivent guider l’employeur lors de l’embauche d’une personne?

Réponse: Depuis au moins un demi-siècle, il y a la technologie, selon laquelle non seulement les compétences techniques sont nécessaires, mais aussi les compétences des personnes, mais non pas celles des 20-30 ans.

Aujourd’hui, il doit y avoir un groupe d’amis dans lequel les gens comprennent bien ce qu’ils doivent accomplir ensemble. Ils s’entendent les uns aux autres avec bonté et maintiennent en permanence une atmosphère positive au travail. C’est seulement de cette façon qu’ils peuvent travailler efficacement et réaliser les solutions les plus inattendues. Soudain, tout devient connecté, intégré dans un seul genre, complétant mutuellement l’interaction, et ils réussissent en tout.

Il s’avère que ce n’est pas le professionnalisme qui affecte la qualité et de la production de leur produit, mais leurs relations. Ils déterminent le succès plus que le professionnalisme.

C’est pourquoi, lors de l’embauche d’une personne, l’employeur doit prendre en compte non seulement son professionnalisme, mais aussi de nombreux autres facteurs.

Si un professionnel, même s’il est un spécialiste de haut niveau, est un individualiste, il deviendra comme les autres personnes ; s’il tente de gravir les échelons sans pitié avec les gens comme des « tremplins », alors l’ensemble de l’entreprise sera vouée à l’échec, et vice versa.

Ainsi, lors de l’examen des candidats, l’employeur doit tenir compte de deux critères principaux: le professionnalisme et la capacité d’une personne à l’interaction en groupe.

 

De KabTV les « secrets professionnels » du 05/02/13

Derrière les horizons de la correction

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours de conclusion du Zohar« : Mais, dans notre génération, nous avons été récompensés par le commentaire du Soulam (Échelle), qui est une interprétation complète de toutes les paroles du Zohar. De plus, non seulement il ne laisse pas une question peu claire dans l’ensemble du Zohar sans l’avoir interprétée, mais les précisions sont basées sur une analyse simple, que tout étudiant peut comprendre.

Bien sûr, cela ne fait pas référence à « l’homme de la rue » qui ouvre le Livre du Zohar et le commentaire du Soulam et immédiatement les comprend. Le Livre du Zohar est écrit à partir d’un niveau de correction finale, ce qui n’est arrivé qu’une fois dans l’histoire, dans le groupe Rashbi. Les autres kabbalistes n’ont pas eu la possibilité d’atteindre ce niveau de révélation, et seulement environ dix pour cent d’entre eux pourraient quelque peu comprendre ce qui est dit dans le livre.

La dissemblance entre les étapes de réalisation est comparable à la disparité entre les niveaux végétale et animé de la nature, ou entre un chien et un être humain, ou entre le « linéaire » ou « rond » du monde, en d’autres termes, il y a une différence entre le monde d’avant qui vit dans le respect des lois simples de l’égoïsme et un nouveau monde qui commence aujourd’hui à émerger et qui agit en conformité avec les lois de l’unité. Auparavant, les individualistes réussissaient, mais seulement ceux qui sont capables de s’unir prospéreront.

Et pourtant, même si le monde a déjà commencé à se corriger et aspire à la fin de la correction, il apparaît toujours de manière linéaire, il n’est pas question que la « ligne » comprend différentes étapes, écrans, niveaux d’unité propre, ce n’est pas encore l’unité, le système intégral, qui sera atteint à la correction finale. A ce stade, l’image sera très différente et je ne peux l’imaginer.

Aujourd’hui, nous pensons à la relation et aux intérêts mutuels « un homme avec un seul cœur », qui signifie à propos de l’unité d’Israël, la Torah et le Créateur, mais ce qui se traduira par là, je ne sais pas. Alors que nous approchons d’un système véritablement intégral de la fin de la correction, ce qui diffère de ce que les kabbalistes atteignirent au cours des millénaires passés, par notre union avec l’autre, nous commençons à comprendre qu’il y a des lois qui sont au-delà des lois spirituelles.

Ce n’est pas simplement un canal de connexion, et non pas une « ligne » ou une « largeur » d’un désir qui est couvert par un écran et à l’abri de la lumière réfléchie, ni les lumières de NRNHY ou Sefirot KHBZON. A ce stade, de nouvelles formes de connexion apparaîtront. Peut-être, par exemple tout le monde serait en mesure d’utiliser les écrans des autres.

D’une façon ou d’une autre, nous parlons d’un saut qualitatif qui n’est pas encore tout à fait clair pour nous. Donc, nous devrions au moins être conscient de cet espace, de cette différence.

Dans ce monde, tout le monde est égoïste, mais à ce stade de notre développement, nous sommes tous confrontés à la condition de l’unité mondiale. Si nous pouvions voir l’image réelle dans laquelle nous sommes inséparablement interconnectés et reliés ensemble, il serait très clair que chacun de nous est incapable de faire quoi que ce soit jusqu’à ce que nous établissions des relations correctes avec les autres. Mais qui a l’intelligence et le sentiment appropriés? Qui a les nerfs pour y faire face? Qui est en mesure de saisir tous les détails et supporter cette tension inévitable?

Finalement, chacun de nous reste dans son propre « coin » sans avoir aucune énergie pour agir. Si je dépends de milliers d’autres personnes, ma vision du monde actuel me priverait simplement de tout espoir ; je resterais immobile. Le monde arrêterait le mouvement, se gelant dans l’immobilité. Cela explique pourquoi chaque nouvel état apparaît en nous progressivement et graduellement nous obligeant à nous corriger nous-mêmes, afin que nous évitions de nous heurter à une impasse.

C’est donc dans la spiritualité, que nous avançons dans le monde spirituel à travers des écrans et la collaboration, comme les kabbalistes du passé. Cependant, à la fin de la correction, un état d’esprit complètement différent nous attend. Sur le chemin, nous élargissons le système intégral que nous gagnons progressivement, mais aujourd’hui, il ne nous engage pas toujours à une interdépendance complète, laquelle surviendra par la suite… C’est le niveau à partir duquel le Livre du Zohar a été écrit, depuis le niveau de la fin de la correction.

Par conséquent, si on a donné au Baal HaSoulam la chance de créer des commentaires sur ce livre, cela signifie qu’il a atteint le même niveau que Rashbi. De plus, je dirais même plus que cela, car il a réussi à adapter le commentaire pour ceux qui commencent le chemin à partir du niveau de ce monde, qui ne sont pas encore lancés sur l’échelle spirituelle, même pas proche de la fin de la correction. Néanmoins, ces personnes sont toujours sensibles à l’impact d’un système « rond » , même s’il se présente à eux dans sa forme matérielle.

Le Baal HaSoulam parle de la nécessité de diffuser la sagesse de la Kabbale à tous. Cela signifie que notre relation avec ce monde a déjà créé une connexion avec les « cercles » à travers les « cercles » matériels de la mondialisation et à travers les hautes sphères spirituelles qui font partie de notre chemin à la correction. C’est pourquoi il nous est permis de révéler la méthode kabbalistique à tout le monde, et les travaux qui ont été écrits au plus haut niveau.

Ainsi, à l’exception des livres du Baal HaSoulam, nous n’avons rien à diffuser. Il n’y a pas d’autres matériaux qui conviennent à notre génération, qui est le début du chemin qui mène à la correction finale. « Les cercles » qui appartiennent à ce niveau sont déjà actifs et brillent sur nous tous et sur le monde entier.

 

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar »

Tourner les aiguilles de l’horloge de la haine à l’amour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qui sont les ennemis d’une personne si tout son monde est en elle?

Réponse: Tous vos désirs et pensées sont vos ennemis.

Habituellement, les gens autour de vous qui ne vous inquiètent pas vraiment ou qui vous concerne, ne signifient pas grand chose pour vous. Mais ce sont les gens qui semblent être vos ennemis ou ceux qui vous haïssent qui sont la plus grande aide pour votre avancement. Nous devons seulement comprendre comment utiliser ce genre d’aide.

Si ce sont vos amis dans le groupe, vous avez à les changer de vos ennemis en vos amis bien-aimés. Il n’y a aucune différence si une personne vous déteste, ou si vous la détestez. Habituellement, vous êtes le seul responsable des mauvaises relations, mais vous devez changer les choses de la haine à l’amour.

Ce n’est pas simple du tout. Commencez à calculer les choses dans ce sens opposé intérieurement et vous verrez que cela implique un travail intense.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Apprendre de tous les élèves

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit dans une leçon que vous manquez de mots. Est-ce à dire que nous ne travaillons pas comme nous le devrions et que nous n’extrayions pas des informations spirituelles de votre part?

Réponse: Cela fonctionne exactement de cette façon. Lorsque celui qui est plus bas demande, il passe son désir inassouvi, pour lequel je reçois une réponse.

Il est dit que l’on apprend de tous ses élèves: « J’ai beaucoup appris de mes maîtres, plus des amis, et plus que cela de mes élèves. » C’est ce qui se passe grâce aux questions de l’élève, sa prière, MAN. L’étudiant passe son désir à l’enseignant et l’enseignant obtient un tel désir pour lui, qu’il n’aurait jamais demandé. C’est ainsi que le système général est révélé: Avec chaque nouvelle question de chaque étudiant, une autre couche du système est révélé, et puis une autre, etc.

Chaque élève pose sa prière. Cela donne à l’enseignant des récipients qui n’existaient pas en lui et ne les aurait jamais eus s’il n’avait pas été connecté avec les élèves. Par conséquent, jusqu’à l’instant où l’élève demande, le professeur ne connaît pas la réponse. Mais au moment où l’élève lui pose une question, l’enseignant reçoit une réalisation nouvelle. Et c’est ce qu’on appelle « l’enseignement des élèves. »

Chaque jour, je ressors de la leçon avec de nouvelles atteintes parce que je ressens votre manque. Mais les étudiants doivent se préparer pour la leçon, et souvent il y a un manque suffisant, ce qui signifie une nécessité, qui n’est pas ressentie de vous. Certes, même sans paroles je pense aussi de mes étudiants la nécessité d’une révélation spirituelle, et cela m’aide à progresser. Cependant, il est souhaitable que tous disent leurs questions.

Je suis connecté à mon professeur, le Rabash, il est mon supérieur. Quand je reçois des questions des élèves, je les connecte à un canal direct qui vient d’En-Haut. Il s’agit d’une structure hiérarchique, un système en forme d’arbre qui se propage de haut en bas. Si je reçois d’en bas un désir que je peux élevé, je le traite à l’intérieur de moi, j’obtiens une réponse pour celui-là d’En-Haut, je le traite à nouveau, et transfère la réponse à l’étudiant. Cependant, 99% de l’information qui a été reçue reste à l’intérieur de moi et seulement 1% passe à l’étudiant, en accord avec combien je dois me réduire et descendre au niveau de l’élève afin qu’il reçoive cette réponse de ma part et la comprenne.

Dans quelques cas, j’éveille moi-même ce sujet car il y a une préparation générale. Par exemple, les gens ont investi beaucoup d’efforts afin d’arriver au congrès et de le préparer. Et puis, même si les questions ne sont pas posées, je peux éveiller la Lumière, grâce à la grande quantité d’effort que vous avez investie, ce qui peut être travaillé avec. Mais parfois, ce n’est possible que grâce aux questions.

Je n’accepterai jamais la somnolence. Mais un enseignant est interdit de susciter le désir chez les élèves, car il fait le contraire, il bouche les canaux qui viennent à eux. Le manque doit passer de bas en haut!

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/01/13, TAS

Le Créateur se cache parmi nous

congrès, groupeQuestion: Si la chose la plus importante est de désespérer de mes propres forces le long du chemin spirituel, alors pourquoi avons-nous besoin de faire face à toutes sortes de problèmes corporels, aussi?

Réponse: Le Créateur ne vous rend pas la vie difficile et ne place pas d’obstacles sur votre chemin. C’est vous qui êtes confus. Si vous pouviez écouter les conseils, que nous devons corriger les relations entre nous et que nous devons trouver la connexion entre nous et, en elle, découvrir le monde spirituel dès le premier moment même que vous avez commencé à étudier – alors les interruptions qui sont en constante augmentation ne sembleraient pas comme des interruptions. Au contraire, à chaque fois, elles sembleraient comme la révélation d’une nouvelle épaisseur du niveau supérieur.

Personne ne vous a arrêté pour accepter ce conseil et l’accomplir. Elle n’aurait pas fait une interruption, mais plutôt, vous aurait permis de lever, renforcer et découvrir son essence intérieure appelée la Lumière.

Cependant, vous êtes à la recherche de la révélation du Créateur, et non pas dans le but de donner sans réserve et non en accordant à d’autres, ni parmi les amis, mais dans un endroit totalement différent. Alors, qui est responsable du fait que vous n’avez pas réussi? Vous avez peut être construit différents obstacles qui vous séparent du monde spirituel au lieu de vous en rapprocher à partir du moment où vous êtes arrivé à aujourd’hui. Bien que vous pouvez éventuellement prendre la bonne décision dans cette voie, aussi, c’est par le sentiment de désespoir et de découvrir que nous avons abouti à une impasse et devons retourner pour suivre un chemin différent.

Comme il est écrit (Ecclésiaste 7:29), « C’est la seule chose que j’ai trouvé, que Dieu a fait l’homme droit, mais eux ils ont cherché beaucoup de calculs. » En fait, c’est un point très simple, mais nous n’avons tout simplement pas situé le bon endroit de la brisure. Nous voulons préparer notre propre cœur pour le remplissage. Il s’agit de l’inclinaison de tout le monde.

Cependant, nous ne voulons pas accepter le fait que le lieu de remplissage est parmi nous! Il y a une coupure, un abîme, un vide sombre entre nous, mais cela ne me dérange pas du tout. Je m’inquiète du fait que je n’ai pas de remplissage à l’intérieur de moi! Cela signifie que je pense à un endroit totalement différent au lieu de l’endroit où la force supérieure doit être révélée.

Aussi, j’interprète l’idée d’une force supérieure comme je l’entends, ce qui est aussi un remplissage attrayant, une réalisation merveilleuse, une compréhension, une sensation agréable, mais la véritable force supérieure est totalement à l’opposé de ce que j’imagine. D’être équivalent à elle est en donnant aux autres, de remplir l’autre tout en s’élevant au-dessus de moi-même, sans penser à moi-même, m’annulant, et en me restreignant. Je prends tout de moi et me prive de tous les remplissages, uniquement dans le but de les transmettre à l’autre. C’est seulement au-dessus de moi-même que je cherche un moyen de combler les autres.

C’est le remplissage spirituel que je me sens dans l’autre dans la mesure où je suis prêt à subvenir à ses besoins au-dessus de mes propres désirs et passions, mais nous ne pensons même pas dans cette direction. Parfois, nous avons légèrement touché ce sentiment dans un certain congrès puissant dans le désert, mais, par la suite, chacun de nous revient à ses propres intérêts personnels, et, ensuite, tout a une fin.

Le groupe ne doit pas me soutenir. Il ne me maintient pas à me fixer sur ce seul point élevé. Et mon ego me tire constamment vers le bas à l’abîme. Alors, qu’est-ce que je dois faire?

Tout cela est en raison que nous ne nous soutenons pas et nous ne nous maintenons pas les uns les autres. La force qui peut nous sauver est au milieu de nous, dans la connexion entre nous, dans le troupeau collectif, et non en chacun de nous. La force de notre connexion est la Lumière, et c’est là que nous devrions demander: dans les fentes entre nous, dans les barrières, dans les murs. La Lumière, le Créateur s’y cache.

Nous pouvons y découvrir que si nous commençons à nous connecter les uns aux autres d’une manière à ce que les écarts disparaissent, et, ensuite, juste à cet endroit, vous pourrez découvrir le Créateur, là où Il se cache maintenant.

Le fait est que vous entendez, mais vous n’accomplissez pas les conseils au bon endroit. C’est parce que vous ne pouvez pas accepter ce que le Rabash a dit: « Nous sommes réunis ici pour créer une société pour tous ceux qui souhaitent suivre la voie et la méthode du Baal HaSoulam … »

Nous devons prendre une décision, puis l’exécuter en permanence, mais si tout le monde s’inquiète pour lui-même et pas de l’autre, cela ne mènera à rien. Si je pense à la façon d’accomplir cela par moi-même, ça ne marchera pas. La pensée doit aller que par d’autres, car il s’agit d’un système fermé et analogique.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

La dimension de la mort apparente est une sortie vers le haut

Dr. Michael LaitmanPlusieurs conditions de base doivent exister pour que la correction ait lieu. Tout d’abord, le désespoir de ses propres pouvoirs. Cette clarification doit être en raison de ma propre expérience. Je dois être sûr que rien ne m’aidera et de ne pas accepter ceci juste comme de la foi et de renoncer à mes propres tentatives.

Une personne doit atteindre le sentiment de rentrer dans une impasse. Mais d’autre part, une nouvelle réalité se révèle dans le même récipient que l’on appelle la force supérieure qui fournit la force pour tirer une personne de cet état de désespoir. En outre, il est important de savoir pourquoi une personne veut ce sauvetage autant que la correction ne sera pas pour un remplissage égoïste, mais qu’elle l’amènera à un état « de l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur. »

Tous les changements qu’une personne acquière de cette façon s’accumulent dans le même manque. Au moment où elle est prête pour l’action de la Lumière, ce qui signifie qu’elle accepte tous les bons composants, la Lumière commence immédiatement à donner sans réserve sur elle.

Le don de la Lumière est composé des cinq Lumières de NRNHY ou dix Sefirot. Ces Lumières sont en accord entre elles, conformément au premier niveau qu’une personne doit atteindre. Il y a le bon rapport entre tous ces rayons de Lumière, une certaine gamme qu’une personne doit adapter à son récipient, à tous ces manques: la phase de la racine, phases un, deux, trois et quatre, de telle sorte que chacun sera opposé à sa propre Lumière. Elles doivent inclure tous les composants nécessaires: le sentiment de manque, la gratitude, la connaissance, et la foi au-dessus de la raison.

À la suite de notre travail, toutes ces choses doivent être prêtes à une incorporation correcte entre elles, de sorte que le manque soit adapté pour la Lumière: cinq niveaux de manque en face de cinq rayons de la Lumière. Cela signifie que la lumière doit être exactement à l’opposé du récipient et elle sera alors en mesure de donner à celui-ci.

Dans ce cas, seulement la restriction et un Massakh (écran) manqueront, la Lumière qui donnera au récipient. Ensuite, il y a une connexion complète entre eux, en un tout, par les corrections de la restriction et le Massakh, et le sentiment de la première entrée de la Lumière dans le récipient. Ainsi, l’état d’un embryon spirituel est créé.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

 

Obtenir les outils et ne pas attendre les faveurs

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, l’article « Un discours de conclusion du Zohar« : Et parce que le Zohar se révèle dans notre génération, c’est une preuve évidente que nous sommes maintenant dans le temps du Messie, au début de cette génération, dont il est dit: « Et la terre sera remplie de la connaissance du Créateur. »

Le Baal HaSoulam l’a écrit parce que tout est réalisé par la Lumière supérieure. Et quand la Lumière illumine moins, la nation d’Israël est en exil, si elle éclaire encore moins, alors nous sommes tous dans les troubles jusqu’à la perte de la vie, ce qui signifie perdre cette perception de la réalité. Et inversement, lorsque la Lumière éclaire plus, alors nous ressentons de la vitalité et nous vivons une vie bien remplie. Quand elle éclaire encore plus, alors nous commençons à sentir la source de la Lumière et nous sommes attirés par elle.

Tout vient de la Lumière, et précisément elle « secoue » les récipients, nos désirs, mais à notre époque, son don change. La révélation de la sagesse de la Kabbale, la pensée de la création et son but, les systèmes que l’humanité existe dedans, la nature mondiale avec ses lois absolues, ce qui est le Créateur, tout cela apporte de grands changements dans notre monde. Ce dernier siècle, la Lumière a influencé le monde de telle sorte, comme résultat, le Livre du Zohar a été révélé, ce qui signifie que la plus grande source de correction a été révélée. Les auteurs du Zohar ont écrit ouvertement que grâce à ce livre, le peuple d’Israël sort de l’exil. Par conséquent, il est nécessaire de voir notre temps comme le temps de l’ascension spirituelle, et tout ne dépend que de l’utilisation correcte de la sagesse de la Kabbale.

De là-haut il n’y aura pas de concessions sur ce que nous sommes capables de réaliser. Mais de cette façon ou de cette façon, la révélation du Livre du Zohar et la sagesse de la Kabbale, le travail qui a été fait par le Baal HaSoulam qui a révélé la méthode de la Kabbale à cette génération, et les œuvres du Rabash qui décrivent les règles du travail spirituel, tout cela a jeté les bases de notre ascension. Les deux parties de la sagesse de la Kabbale qui ont été préparées par nos professeurs étaient nécessairement révélées pour que tous ceux qui sont éveillés à la réalisation de soi dans le chemin du but de la création (raison d’être) peuvent être en mesure de l’exécuter.

Par conséquent, notre temps est le début de la période du Messie, c’est à dire l’étape de la correction finale.

 

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar« 

La fin de l’ère de l’information

Dr. Michael LaitmanNous entrons dans un nouvel état où la « barre supérieure » qui a été créée pour l’humanité est modifiée. Dans l’ère qui touche à sa fin, il s’agissait d’informations: Celui qui a des informations dirige le monde. Ce n’est pas par hasard que les banques sont devenues une sorte d’entreprises industrielles: Elles réalisent également un bénéfice, mais directement sur le niveau de « l’information. » Et ceci est conforme aux lois de la nature. En effet, si j’ai des informations, je n’ai besoin de rien d’autre. L’information par elle-même est devenue un objet que nous fabriquons, concevons, et vendons, tout comme de la marchandise réelle.

Maintenant, cette époque touche à sa fin, et celui qui a plus d’informations ne peut plus « déplacer des montagnes. » Avant que l’information était tout simplement « linéaire », elle a été faite d’une chaîne de « morceaux » qui se connectent à un conduit égoïste. Maintenant, cependant, nous entrons dans un monde « rond », l’ère d’une humanité intégrale, et les états ne changent pas en douceur, mais traverse une crise. Elle provient du fait que nous ne contrôlons pas cette transition et ne savons pas ce que nous sommes sur le point de rencontrer.

Autrefois, tout était clair et même les révolutions étaient adaptées au cadre d’un raisonnement logique. Les gens savaient comment accélérer le développement de la technologie et de la science et travaillaient à pleine vapeur. Mais aujourd’hui, rien n’est plus clair.

En attendant, la prochaine étape de la désignation générale de l’homme, le principe clé suivant, le critère principal suivant de la société, son intensité et développement, sont atteints. C’est la réalisation d’un nouveau système. Quiconque l’atteint sera une « grande » personne.

En pratique, cela signifie que dans notre temps, nous devons changer l’homme et non le monde. Pour la première fois, nous devons nous adapter au système qui nous est révélé. Mais cette fois ce n’est pas nous qui construisons le système selon notre ego de l’intérieur. Le Créateur ne nous exhorte pas à l’intérieur, mais nous révèle que la carence en nous et nous montre un exemple à l’avance afin que nous nous construisions en fonction de l’exemple. L’humanité doit devenir intégrale et « ronde » comme l’ensemble de la nature. Plus vite nous comprenons cela, moins nous aurons à souffrir.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/02/13, « discours de conclusion du Zohar«