Monthly Archives: mai 2013

La sagesse collective du groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le système appelé « la sagesse du groupe » est maintenant en train de se réaliser dans une forme corrompue. Quoi ou qui deviendra son guide, son directeur, son chef, quand il deviendra corrigé ? Comment apparaît cette direction ?

Réponse : La sagesse collective du groupe deviendra leur direction qui les guide. Il ne peut pas y avoir de direction au sein du groupe. Elle ne peut venir que d’en haut sous la forme de leurs éducateurs qui sont un niveau au-dessus. Le groupe ne se crée pas, il doit être organisé par quelqu’un de l’extérieur.

Ainsi, une intelligence, des pensées et des sentiments partagés sont maintenant créés en son sein, ce qui signifie l’image d’un groupe uni qui avance comme une unité en discutant, ressentant et en étant conscient de son intégralité. Néanmoins, il y a un chef qui se tient au-dessus. Il dirige les gens, en leur donnant de nouvelles tâches, en supervisant tout.

C’est ainsi car ils ne peuvent pas monter par eux-mêmes, ils s’égareraient dans une certaine partie ou seraient emportés quelque part. Ils pourraient encore s’accrocher en quelque sorte à leur position, mais pour s’élever au-dessus, ils ont encore besoin d’un guide qui se trouve sur le niveau suivant et qui peut ainsi leur donner des conseils sur ce qu’il faut faire ensuite. Dans la nature, tout est arrangé comme une pyramide.

De KabTV, « La Sagesse de la Foule » du 06/05/13

Pensée et sentiment

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est connectée la pensée au sentiment, dans la création?

Réponse: Malkhout qui élève sa demande, le point noir de carence, est le sentiment. Mais ce sentiment ne peut pas prendre un certain caractère, le volume ou la forme si elle n’est pas intégrée dans Hokhma et Bina. Ces deux forces sont destinées à construire une forme appelée Adam qui ressemble au Créateur, à partir du désir cru et sans forme.

Après que la demande s’élève à Hokhma et Bina deux forces opposées commencent à opérer sur elle. Une seule force ne peut pas définir la direction et il doit y avoir deux forces qui opèrent dans des directions différentes. La force de la réception et la force du don construisent une forme qui est similaire à Keter à partir de la matière première, du manque de l’inférieur.

Hokhma et Bina sortent de Keter et ainsi Malkhout s’élève à elles et leur demande: «Construisez-moi comme Keter puisque vous sortez de Keter et la connaissez. Alors s’il vous plaît faites-moi comme elle « . C’est tout notre atteinte.

Malkhout ne sait pas ce qu’est Keter parce qu’elle est en haut. C’est le « point du Youd » (« Kotzo shel Youd ») que nous atteignons. Mais « Par Tes actions nous Te connaîtrons», ce qui signifie que nous allons comprendre le Créateur selon ce qui est fait de nous, et donc ça s’appelle une pensée.

Vous n’avez pas besoin d’être très intelligent pour accomplir cela, puisque moins vous devenez sage et plus vous êtes proche de votre réalité intérieure, mieux c’est. La sagesse spirituelle ne dépend pas de l’esprit corporel. Aucun kabbaliste est plus sage que les gens ordinaires et n’est pas né en étant un génie, mais il a plutôt de capacités moyennes dans le cadre de ce monde.

Le besoin de spiritualité n’est pas le résultat de ses aptitudes mentales supplémentaires ou encore ceux émotionnels. C’est quelque chose qui est totalement indépendant des attributs corporels. Il n’y a donc rien à craindre, si vous avez un désir qui vous oblige à vous assoir et étudier, c’est assez. C’est un signe que vous pouvez le développer, et non par la connaissance et les différents débats. La sagesse vient plus tard, à la suite de l’atteinte spirituelle. Tout d’abord, vous découvrirez le sentiment et alors seulement vous deviendrez plus sage par lui. Cela fonctionne de manière relativement opposée à ce monde dans lequel plus vous pensez froidement, comme un ordinateur ou une machine, plus vous pouvez faire de meilleurs calculs, plus vous êtes sage.

Dans la spiritualité tout est à l’opposé puisque le récipient spirituel est basé sur l’émotion, le désir de plaisir. Tous les comptes sont dans le désir de recevoir. Si vous ne mettez pas ce désir de côté et commencez à jouer avec lui, vous n’aurez pas avec quoi travailler. De quelle autre façon allez-vous atteindre le sentiment, la compréhension et l’atteinte?

Une pensée est la force de Bina et Bina est totalement basée sur un sentiment fort, puisque c’est le niveau de Hokhma qui voulait ressembler à Keter. C’est comme un invité qui découvre qu’il veut être comme l’hôte car sinon il ne peut pas exister.

Le problème n’est pas seulement d’exister, mais d’exister à la Lumière de l’hôte. Mais cela est impossible si vous ne Le remboursez pas au moins en Le traitant aussi bien qu’Il vous traite. Vous ne pouvez pas Le payer comme dans un restaurant ni l’indemniser pour les frais qu’il a fait pour la préparation des rafraîchissements pour vous, pour le coût des produits, le carburant, le travail, majoré de 20%. Il s’attend à un sentiment de vous qui est révélé dans la pensée, dans Bina. Tout est accompli dans le récipient de sentiment. Donc, tous nos progrès découlent de la déception, de la tension, et d’un sentiment de pénurie économique, que nous traduisons à une carence spirituelle.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 14/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction

Connaître le Créateur est appelé une pensée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’une pensée?

Réponse: Une pensée est le point de connexion entre la créature et le Créateur. C’est une carence spéciale par laquelle l’être créé peut grandir. D’une part, il s’agit d’une déficience corporelle, car une personne est impuissante, ne sachant pas quoi faire de sa vie et la façon de se gérer dans la vie. Tout commence à partir de troubles physiques terrestres ordinaires. Mais si une personne parvient à transcender ces problèmes sans les négliger mais en les voyant comme un moyen, alors ils constituent l’infrastructure à partir de laquelle elle peut s’élever vers le Créateur et le remercier de l’avoir réveillé.

Si une personne veut savoir quelle est la bonne intention et la bonne attitude envers tout ce qui arrive, cela signifie qu’elle exige une pensée. Elle élève son point corporel de carence à Bina en ne demandant pas pour elle-même, mais plutôt en demandant ce à quoi cela devrait la conduire dans la connexion avec la Divinité: Comment peut-elle apprendre à connaître le Créateur par ces lacunes. Connaître le Créateur est déjà appelé une pensée.

Ainsi, ce point noir devient Noukva pour Hokhma, ce qui signifie qu’il est incorporé dans Bina qui exige la compréhension. Cette carence oblige Abba ve Ima (Père et Mère) à s’accoupler et donner naissance au futur être humain, au niveau suivant.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 14/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction

La tâche de l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tous les prédictions que vous avez donné au cours des dernières années, malheureusement, se sont réalisées. Malheureusement, elles n’étaient pas très joyeuses. Vous voyez toujours les prochaines étapes dans les mêmes couleurs sombres?
Réponse: Non, je suis toujours optimiste. Je ne voudrais pas voir le monde comme je vois les choses aujourd’hui, mais malheureusement, c’est ce que j’avais prévu. La question n’est pas de deviner ni de se réjouir, mais essayer de changer quelque peu de l’endroit où nous nous dirigeons vers.
Nous nous approchons de la prochaine étape du développement humain quand il se développer intérieurement, moralement. L’humanité a besoin de changer et de devenir semblable à la nature qui nous entoure, pour s’adapter à son schéma global, ce qui signifie que tout le monde dépend entièrement de l’autre ainsi que de la nature en général: Les niveaux minéral, végétal, animal et supérieur, sont ces forces qui, en réalité, contrôlent le système entier de l’univers. Nous devons révéler ce système, s’y adapter. C’est la tâche de l’humanité.
De nombreux scientifiques dans le passé ont écrit à ce sujet et les scientifiques actuels écrivent encore à ce sujet. Ce système a été populaire pendant des centaines d’années. En particulier, en Russie, l’académicien Vladimir Vernadsky et ses disciples ont écrit à ce sujet. Aujourd’hui, il y a beaucoup de gens dans le monde qui le comprennent.
Mais le problème est que l’humanité doit commencer à réaliser cette tâche. Et la principale chose dont je me préoccupe est la période de transition de notre état, de ce paradigme au suivant. Ici, l’humanité est confrontée à de grands défis.
Du programme de KabTV « La crise mondiale » 19/03/13

Éduquer ou apprivoiser ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans le processus de l’éducation intégrale, la sensibilité de nos cinq sens augmente. Toutefois, une personne doit toujours revenir au monde réel où elle a besoin d’une certaine protection car elle continue de gérer différentes situations négatives. Comment pouvons-nous enseigner aux gens à faire face au monde qu’ils retrouvent après avoir fait les études intégrales ?

Réponse : Après le cours d’études intégrales, les gens vont se rapporter à ce monde d’une manière différente et percevront les choses différemment. Cependant, nous ne devrions pas enseigner aux gens comment ils devraient exactement être en relation avec le monde qui les entoure. Au contraire, nous devons changer les gens. Si les gens reconnaissent les changements internes, ils vont considérer ce monde différemment.

En général, nous donnons de mauvais conseils à nos enfants quand nous leur enseignons à ne pas frapper quelqu’un, ne pas se battre, ne pas maudire. Ce n’est pas une éducation. Cela est semblable au dressage des animaux. Nous devons les changer de manière interne afin que cela soit impossible pour eux de taper, de maudire ou de se battre. C’est pourquoi nous devons passer par une transformation interne et monter au niveau suivant, plutôt que de suivre un système d’interdictions.

C’est l’erreur de l’enseignement moderne et de l’éducation qui oriente les gens sur la façon dont ils doivent se rapporter à la vie et au monde. Tout ce que nous devons faire, c’est élever une personne. Le reste viendra naturellement.

La même chose s’applique à la science et aux arts. Pratiquement, il n’est pas nécessaire d’enseigner quoi que ce soit à quiconque. Si nous ressentons les autres comme étant nous-mêmes, nos capteurs commencent à ouvrir. Tout d’un coup, une personne comprend de l’intérieur comment produire des sons de musique agréables, par exemple. C’est l’éducation la plus naturelle. Tout ce dont nous avons besoin c’est d’élever les autres et de les connecter avec le reste de la nature, contrairement à leur égoïsme inné.

Sur cette base, les gens se « développent », s’ouvrent et deviennent un avec l’environnement. Les gens n’ont pas besoin d’autre chose que ce soit. Dans un tel cas, personne ne peut nous nuire, de même que nous ne serons pas à l’origine d’aucune contradiction ni problèmes avec les autres. Les gens se sentiront toujours bien car ils vont rester en harmonie avec le programme de la création. Ils ne déclencheront jamais n’importe quelle sorte d’impact négatif. Peu importe où nous nous trouvons, il y aura toujours une atmosphère positive et bienveillante tout autour de nous.

D’un programme TV, « La Médecine du Futur » (partie 3) du 07/04/2013

Laissez l’âne hors du cercle

congrès, groupeQuestion: Quelle action intérieure puis-je effectuer afin d’aider les amis et pas seulement leur sourire, mais pour réellement donner et donner de l’intérieur? Je ne tiens pas être quelque temps au congrès et puis rentrer à la maison. Je veux créer et exécuter cette action intérieure, alors comment puis-je faire cela?
Réponse: Nous allons organiser des ateliers et vous devriez essayer de vous écouter les uns les autres, et de sentir le cercle formé par votre réunion . Tout le monde doit baisser la tête devant les autres afin qu’il puisse recevoir de leur part. En même temps, tout le monde peut aussi ajouter aux autres, leur donner. Vous devriez vouloir une force spéciale pour apparaître dans le cercle, la force qui sera partagée par tous les participants dans le cercle.
Aucun de nous n’a aucun sentiment ni esprit de lui-même car notre propre cœur et esprit appartiennent à l’animal, à l’âne, qui est laissé en dehors du cercle. Dans le cercle, cependant, il y a des âmes et non des corps. Vous ne voyez pas les personnes physiques devant vous, mais seulement leur désir de se connecter afin de révéler le Créateur. C’est le but de cet exercice.
Si nous parvenons à nous connecter correctement, nous allons commencer à ressentir une certaine proximité avec quelque chose de nouveau que nous n’avons pas ressenti jusqu’à présent. Il y aura un sentiment particulier, une force spéciale qui est extérieur à vous, qui vous sort de votre corps. C’est l’expérience que nous devons atteindre.
Du congrès du New Jersey 10/05/13, Leçon 1

Le désir de se préparer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le désir de ressembler au Créateur apparait chez une personne?
Réponse: C’est ce qu’on appelle une approche graduelle pour affronter le mont Sinaï, quand je me suis préparé pour un nouveau système de valeurs aui doit se former en moi, lorsque l’attribut du don devient pour moi la plus grande et la plus importante qualité, et bien que je n’ai pas de précedentes conditions pour cela, je suis prêt à me séparer de tout pour elle.
Ce désir pénètre à travers le point dans le cœur que existe dès le début en chaque personne. Mais s’il dort encore, perdu dans les profondeurs de l’ego d’une personne, alors il n’y a rien à faire. Il faut le faire sortir sous l’influence progressive d’un environnement approprié qui va réveiller ce point à travers toutes sortes d’actions égoïstes et des influences perçues correctement par la personne, et une personne aura le sentiment que cela vaut la peine de le faire puisque l’environnement le confirme.
Cela signifie que nous nous lavons et nettoyons ces couches afin d’atteindre le point dans le cœur, et quand il commence à se manifester, une personne est prête à tout donner pour s’en rendre compte.
C’est parce que les questions sont incapables de recevoir une réponse dans la dimension égoïste. Ceci est le résultat des étapes précédentes de l’influence de la lumière sur elle. En ce qui concerne toutes les questions au sujet de son ego, une personne donne une réponse: «Parce que c’est ce que je veux » Après tout, il n’y a pas d’autre façon de répondre à l’ego. Il n’est pas en mesure de justifier cet acte inacceptable de son point de vue.
Cependant, il faut aborder cela graduellement. Ainsi, nous devons comprendre que notre diffusion de ce système dans le monde devrait être fait dans la même mesure que le monde est d’accord et est prêt à écouter. Et d’autre part, la crise générale fonctionne de telle façon que les gens sont déjà en mesure de l’écouter.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 18/02/13

Les lettres qui prennent vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on dire à un moment donné, en dépit de tous les problèmes, qu ‘«il n’y a rien hormis Lui» et que «Il est bon et bienveillant » si je ressens le contraire en ce moment? Dois-je combiner les sentiments avec des mots?

Réponse: Nous commençons à travailler à partir d’un état d’incertitude totale. Nous n’entendons et ne lisons que «Il n’y a rien hormis Lui». C’est ainsi que le premier article de Shamati commence: «Il est écrit:. Il n’y a rien hormis Lui» C’est ce que les kabbalistes disent! Mais ce ne sont que des mots pour moi qui n’ont aucun sens. Alors, comment puis-je les développer?

J’essaie de transformer ces paroles en actes qui m’impressionnent. Je trouve donc un groupe dans ce monde qui prétend qu’«il n’y a rien hormis Lui», et je suis incorporé dedans de telle sorte que cela m’influencera et me convaincra qu’en effet il n’y a rien d’autre que la force supérieure. Au moins, ils parlent de ce que disent les kabbalistes.

Je me connecte à ce groupe et me soumets devant eux, élevant mes amis au-dessus de moi, de sorte que le principe de « Il n’y a rien hormis Lui» sera plus audible et que je sentirai combien il est important. J’essaie d’être sous l’impression de ce slogan, qui en même temps n’existe que sur le papier pour moi.

Mais si je travaille avec mes amis, je commence à recevoir la Lumière qui ramène vers le Bien à travers eux. Cette lumière est dans leurs paroles et dans la mesure où je fais un effort dans le groupe et me soumets devant lui en servant mes amis, la lumière change ce slogan. La lumière est habillée en ces mots et leur donne vie. Je commence à sentir la vie dans les lettres qui composent les mots « Il n’y a rien hormis Lui».

Je commence à sentir les lettres comme des récipients vivants qui sont pleins de lumière, et alors les récipients, mes désirs, commencent à se déplacer avec ces lettres en fonction de la lumière qui passe à travers eux. Ce n’est pas seulement une lumière, mais plutôt une lumière «formatée» qui a pris la forme de ces lettres. Il s’avère que je suis impressionné de différentes manières par la phrase « Il n’y a rien hormis Lui» et commence à voir, à comprendre et à sentir comment cela est exprimé dans différents états et manières. J’apprends à travailler avec cela.

La phrase qu’était autrefois lettre morte pour moi, juste un slogan écrit, commence peu à peu à prendre vie. Par conséquent, j’essaie de le remplir dans différents états, le bon et le mauvais. Je m’accroche à elle surtout dans les mauvais états, car en attendant, je suis un égoïste. Si l’unicité du Créateur: «Il n’y a rien hormis Lui» et «bon et bienveillant» m’est révélé de façon désagréable, cela signifie que j’acquiers des récipients du don et que je me lève au-dessus de cette douleur. J’avance vers l’état de: «Ne fais pas à ton ami ce qui est détestable pour vous. » Je déteste cet état et je veux m’élever au-dessus. Je ne pense pas que le Créateur m’a causé tous ces problèmes, mais plutôt, je les attribue à mon ego. Ainsi, j’acquiers l’attribut de Bina, «de donner pour donner. »

Puis, dans des états très désagréables, je commence à recevoir des états agréables, ce qui est beaucoup plus difficile, car je dois m’élever au-dessus. C’est déjà la foi au-dessus de la raison sur le deuxième niveau, non seulement au-dessus du désir de donner, mais aussi au-dessus du désir de recevoir. Je travaille déjà avec AHP.

C’est comme si je travaille contre le « bon et bienveillant », ce qui signifie que je reçois à la fois le bien et le mal aussi, comme la même chose. Ainsi j’arrive à l’amour, dont il est dit: « Aime ton prochain comme toi-même», puis «Aime ton Seigneur», le plus haut niveau de cet état, Keter.

Tout ce travail est fait dans «la foi au-dessus de la raison. » La lune est synonyme de Malkhout, qui se «sanctifie» elle-même dans son état le plus sombre, et par cela commence à illuminer avec la Lumière Réfléchie. Cela n’a rien qui lui soit propre, et n’en a pas besoin de rien de propre non plus. Elle dit au soleil qu’elle veut être comme lui. Et plus la lune devient comme le soleil, plus la terre détermine toutes les apparences de la lune, dans la mesure où Malkhout est adaptée à Keter.

De la 1ère partie du  Cours quotidien de Kabbale du 24/04/13, Les écrits du Rabash

Je suis au-dessus du désir, le désir est au-dessus de moi

Dr. Michael LaitmanEn ce moment, nous sommes à un certain niveau de l’égoïsme, et sa valeur, relativement parlant, est d’environ un gramme. L’ascension spirituelle marque le niveau de croissance de notre l’égoïsme. À l’étape suivante, il vaudra dix grammes, puis une centaine de grammes, alors il va s’étendre à dix tonnes, soit dix millions de tonnes, et ainsi de suite.

Ainsi, nos désirs de réception grandissent constamment, créant chaque fois un nouveau récipient spirituel. C’est le lieu où le Créateur se révèle à nous, lorsque nos désirs sont dirigés vers le don et le bien-être des autres. Nous utilisons constamment notre désir, nous élevant au-dessus de lui, tandis qu’il charge à la hausse encore et encore. C’est pourquoi il est dit: «Peu importe combien une personne se lève au-dessus d’autres, son mauvais penchant s’élèvera toujours au-dessus d’elle. »

I Am Above Desire; Desire Is Above Me

Cela engendre des étapes de la croissance spirituelle au cours de laquelle le récipient, le désir, augmente à l’intérieur de moi, et parallèlement à cela je reçois la lumière, la propriété du don sans réserve.

En conséquence, en grimpant l’échelle spirituelle, nous créons des situations plus difficiles, jusqu’à la haine ressentie par les disciples de Rabbi Shimon au début de leurs études. Il est impossible de s’élever sans passer par cette étape. Cela explique pourquoi nous devons être heureux quand nous révélons les « méchants » en nous-mêmes, après tout, nous pouvons maintenant les corriger.

Question: Quand cela nous arrive, qui acquiert de nouveaux récipients: l’ensemble du groupe ou un individu?

Réponse: Seuls ceux qui connaissent des sauts internes de l’égoïsme sont en mesure d’acquérir de nouveaux récipients. Nous appliquons un effort de groupe dont chacun de nous bénéficie dans la mesure de la contribution individuelle. En conséquence, si sa participation au travail en général n’est pas suffisante, il en tire moins de bénéfices car il n’a pas de « place » pour accueillir rien de plus grand.

Tout se passe proportionnellement à l’affliction que nous traversons, il n’y a pas de compromis. Nos efforts sont égaux à notre capacité à absorber de nouvelles parties de la lumière. Nous ne pouvons jamais « digérer » plus que nous n’avons contribué, jamais plus que ce que nous donnons, puisque notre don sans réserve, notre rude épreuve, notre désir, nous permettent de ressentir les résultats.

De la 4ème partie du  cours quotidien de Kabbale du 23/04/13, Les écrits du Rabash

Ils aident celui qui est prêt à se porter garant

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « L’Arvout » (La Garantie Mutuelle) Article 17 : Le don de la Torah a dû être retardé jusqu’à ce qu’ils soient sortis d’Égypte et deviennent une nation de leur propre chef, de sorte qu’ils pourvoyaient à tous leurs besoins par eux-mêmes, sans dépendre des autres. Ceci les a qualifié pour recevoir l’Arvut précédent, puis on leur a donné la Torah.

La condition pour le don de la Torah, la méthode de correction, est prête pour la garantie mutuelle.

En général, la Torah est la Lumière qui Répare, qui aide une personne dans la mesure où elle est prête à se porter garant. En d’autres termes, la Torah agit pour une personne si elle est prête à s’unir à un autre, jusqu’au point d’aimer l’autre.

Si la personne n’est pas prête pour cela, la Torah ne fonctionne pas pour elle, la Lumière ne se répand pas. Après tout, la Lumière ne vient que comme une réaction à l’effort d’une personne pour faire quelque chose pour quelqu’un d’autre.

Ce principe ressemble à un système électrique avec une résistance (R). En fonction de la quantité de résistance entre moi et l’autre, la Lumière qui ramène vers le bien, la Lumière Environnante (Ohr MakifOM) viendra.

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Il n’y a pas d’autre possibilité. La haine peut brûler entre nous. Notre relation peut être négative (-), neutre (0) ou positive (+), cela ne fait aucune différence. La chose principale est que ces relations seront telles que le travail sera fait, que les amis feront des efforts.

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Pour ce faire, nous devons étudier afin de savoir ce que nous devons atteindre. Nous avons aussi besoin du groupe qui établit l’ordre des activités.

Ainsi, la Lumière qui Répare également appelée la Torah nous influence. Et elle agit sur nous sur le fond de la clarification interne discernée par le mauvais penchant, ce qui fournit la résistance.

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De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/13, « La Garantie Mutuelle »