Opinion (du Deutsche Welle) : « Un récent sondage révèle que la confiance du public dans l’Union Européenne a touché le fond. Depuis le début de la crise de l’euro, les européens ont perdu la foi dans le bloc, même dans les pays pro-européens, comme l’Allemagne.
« Le résultat le plus surprenant, c’est que presque tous les européens se considéraient comme des victimes », a déclaré José Ignacio Torreblanca. « Les pays à la fois débiteurs et créanciers sentent en fait qu’ils ont perdu le contrôle de ce qu’ils font. »
C’est un risque en effet bien réel que l’Europe puisse échouer en raison d’un manque de soutien de ses citoyens.
C’est un problème commun lorsque les politiciens nationaux attribuent les succès de l’Europe à leurs propres politiques, alors qu’ils accusent Bruxelles lorsqu’il s’agit d’échecs. C’est un schéma bien connu pour expliquer pourquoi l’Union Européenne n’est pas populaire. »
Mon commentaire : Seule une union plus profonde permettra de sauver l’Union Européenne et l’Europe en général. Mais l’union ne devrait pas avoir lieu au niveau de l’établissement financier et politique, mais au niveau des sociétés et des nations.
Question : Qu’est-ce qu’une personne ressent quand elle reçoit la Torah ?
Réponse : Elle sent que son attitude envers les autres est en train de changer. Elle commence à comprendre que c’est précisément dans les relations avec les autres, là, au milieu et parmi eux, que se trouve une place pour le nouveau monde, de nouveaux états, un nouveau développement au-dessus d’un niveau supérieur.
En établissant une connexion mutuelle, nous formons entre nous le troisième facteur : celui du haut. C’est l’âme, c’est le Créateur qui nous révélons. C’est le monde supérieur, qui ne se trouve pas n’importe où, mais précisément entre nous sous la forme de la ligne médiane.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/13, « La Garantie Mutuelle »
Question : Il y a des gens qui ont un très fort désir de contrôler, de gérer les autres. Comment doit-on coopérer avec eux durant le processus de l’éducation intégrale ?
Réponse : Je pense que s’ils obtiennent une bonne compréhension des lois de la nature, la bonne éducation dans le bon environnement, ils ne seront pas en mesure d’utiliser cela au détriment de la société. Parallèlement à cela, s’ils sont de merveilleux organisateurs, s’ils réunissent les gens en groupes intégraux où ils se complètent les uns les autres comme faisant partie d’un seul groupe, alors nous avons certainement besoin de gens comme ça.
Regardez, combien de personnes peuvent effectivement être des managers ? Très peu, tout au plus 5%.
J’aimerais beaucoup que 5% soient des cadres dans notre communauté, mais il n’y a qu’un total de 0,5%. Partout où vous regardez, ce sont toujours les mêmes personnes car tout le monde ne peut pas réaliser des choses, très peu de gens peuvent créer.
Ainsi, il est nécessaire d’éduquer ces gens correctement. Si nous pouvions former une équipe collective commune et travailler constamment avec eux, en leur donnant les bons conseils et l’idéologie, alors après un certain temps, ils finiront par devenir des administrateurs pour l’ensemble d’un plus grand collectif.
Commentaire : Au cours du processus d’interaction intégrale, il est nécessaire d’être aussi ouvert que possible, de dépasser notre ego, de se détacher de lui, et de se connecter avec les autres. Un modèle de comportement de ce genre est contraire à l’esprit de leadership. Les dirigeants ne peuvent pas entrer dans un groupe comme celui-ci, ils sont à l’écart tout le temps.
Réponse : Et ils n’en ont pas besoin ! Ils regardent un groupe d’un niveau différent. Ils l’organisent, se soucient de lui, et se rapportent au groupe comme envers leurs enfants.
En cela, il y a une différence entre l’éducation traditionnelle avec laquelle ils sont familiers et l’éducation intégrale. S’ils traitent leur groupe, la société qu’ils organisent, comme leurs enfants, ils doivent être séparés d’eux et les regarder « d’en haut », avec un regard attentif et organisationnel. Alors, c’est bon.
Il s’agit d’un groupe de personnes complètement distinct et séparé qui sont formés en tant qu’organisateurs.
D’un discours sur l’Éducation Intégrale du 04/04/13
Notre ego a grandi durant de nombreuses années jusqu’à ce que soudainement une étincelle se réveille en lui, une lueur, un point de départ de la perception du monde supérieur. Quand une telle étincelle s’allume chez une personne, elle commence à ressentir de l’inconfort et de l’inquiétude. Elle estime que ce monde n’est pas assez pour elle et qu’elle a besoin de quelque chose d’autre : il y a autre chose dans cette vie au-dessus de l’existence corporelle, un but plus sublime.
Elle ne peut pas continuer à vivre plus longtemps comme tout le monde, et elle aspire à comprendre le sens de la vie, son essence, sa base. Quelle est la force intérieure qui la dirige et quel est le but de sa vie ?
Cette étincelle existe sans aucun doute dans chacun de ceux qui sont réunis ici dans cette convention car sinon vous n’aspireriez pas à venir ici. Pourtant, il y a beaucoup de gens qui viennent étudier et vérifier par eux-mêmes quand l’étincelle en eux s’allume. Nous devons faire de grands efforts pour la remplir, et c’est quelque chose pour laquelle ils ne sont pas encore prêts. Dans le même temps, l’écart entre la force de l’ego qui pousse une personne dans son propre corps et la force de l’étincelle qui la fait sortir de son corps, en l’appelant à se transcender, est très grand.
L’ego d’une personne est très lourd et il maintient l’étincelle à l’intérieur comme dans une cellule de prison. Par conséquent, ces personnes s’abandonnent à leur ego et acceptent de rester dans cette prison. Elles trouvent différentes excuses, par lesquelles elles finissent par quitter le chemin spirituel, car elles doivent se justifier. Et ainsi, elles partent.
Le Rabash dit qu’il y a des étincelles de l’amour pour autrui dans chacun des amis, ce qui veut dire qu’il y a des forces anti-égoïstes. L’ego déteste les autres, et la force qui est en face de l’ego s’appelle l’amour des autres. Mais une seule étincelle ne peut pas allumer la Lumière de l’amour, ce qui signifie me faire ressentir le désir de quelqu’un d’autre comme étant le mien et le remplir, tout comme je me comble moi-même. En d’autres termes, je ne peux pas sortir de moi et être incorporé dans l’autre, ce qui est appelé « l’amour des autres ».
Par conséquent, nous nous réunissons dans un groupe et nous convenons de travailler et de nous responsabiliser les uns les autres afin de rassembler toutes nos étincelles et, dans la connexion entre elles, nous découvrons le monde supérieur.
D’un discours sur l’Importance de se rassembler du 10/05/2013