Monthly Archives: juin 2014

La liberté dans les ténèbres

Dr. Michael LaitmanLorsqu’une personne commence à étudier, elle doit passer par toutes les étapes, monter et descendre pour qu’elle ressente comment elles l’influencent. On doit commencer à travailler avec cela et à y faire face. Il n’est pas possible de crier tout le temps : « Pourquoi m’as-tu abandonné, pourquoi suis-je désarmé à nouveau, dans le désespoir et dans l’obscurité ? »

Ces états viennent d’En Haut, et c’est avec eux spécifiquement que je progresse, pourvu que je les traverse correctement. Je dois recevoir une sensation d’élévation, d’éveil, de force et de soutien du groupe et je doit travailler correctement contre les ténèbres, c’est-à-dire, transformer les ténèbres en lumière.

Cette obscurité est bonne, car dans la mesure où il y a des ténèbres, je reçois le libre arbitre. Je peux être libre ! Et si la Lumière m’éclaire, alors je suis certainement à l’intérieur de Son don sans réserve. La Lumière est plus haute que moi. Elle vient, m’influence, me laisse infirme, et je deviens tout ce qu’Il veut.

Je suis comme une marionnette balancée par une ficelle qui joue et saute aussi longtemps que mes cordes sont tirées, ce qui est fait par la Lumière. L’obscurité symbolise le fait que le maître a lâché mes cordes et que je tombe sans mouvement. Je peux recevoir l’éveil de l’environnement et jouer comme cela, comme si j’étais commandé par le maître.

Mais je vais jouer de mon propre chef. Et bien sûr, je vais recevoir de la force du groupe, mais seulement dans la mesure où j’investis mes forces, et ainsi je commencerai à vivre. C’est déjà moi qui me fais fonctionner, semblable à la façon dont le Créateur le fait.

Une fois, Il me commande et une autre fois, c’est moi-même. Dans les ténèbres, c’est particulièrement moi, et dans la Lumière, ce n’est pas moi mais Lui. C’est ma façon de travailler, jusqu’à ce que la nuit devienne le jour et pour que ce soit moi et non pas le Créateur. Je m’élève uniquement vers le don sans réserve et ce n’est pas important ce que m’influence, la lumière ou l’obscurité.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/05/14, Le Livre du Zohar

Vous avez pu vivre cinq minutes!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que je décide que je veux être responsable de tout le monde . Quel est l’intérêt si je tombe dans cinq minutes?

Réponse: Cela ne fait aucune différence. Cinq minutes, c’est tout à fait correct. Cela signifie qu’il y a déjà cinq minutes de toute notre vie qui valent quelque chose et qui dure pour toujours. Tout le reste de votre vie est une perte de temps, mais vous avez pu vivre cinq minutes!

Question: Cependant, je veux suivre l’exemple de Moïse !

Réponse: Moïse est un niveau spirituel. La Torah ne nous parle pas de personnages historiques, mais des niveaux spirituels. Vous pourrez également atteindre le niveau de Moïse à un moment donné, et à la place de votre nom actuel, vous serez appelé Moïse . Tout le monde montant à un certain niveau reçoit le nom de ce niveau.

Rabbi Yossi, Rabbi ‘Hiya et Rabbi Shimon, tous ces grands sages, ont des noms qui indiquent les niveaux spirituels dont ils parlent. Si nous disons de quelqu’un qu’il est l »étudiant de quelqu’un d’autre, cela signifie qu’il est à ​​un niveau adjacent qui est près de l’enseignant.

Être un étudiant d’un kabbaliste est un titre respectable très louable. Nous savons que l’enseignant est à un certain niveau et l’étudiant est un niveau en dessous, nourrie par l’enseignant .

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Écrits du Baal HaSoulam

Se rapprocher du Créateur

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Lévitique » (Chemini), 9:05-9:07 : On prit tout ce qu’avait ordonné Moïse, pour l’amener devant la Tente d’Assignation ; toute la communauté s’approcha, et se tint debout devant le Seigneur. Moïse dit : « Ceci est la chose qu’a ordonnée le Seigneur ; accomplissez-la, pour que vous apparaisse la gloire du Seigneur. »

Et Moïse dit à Aaron : « Approche de l’autel, offre ton expiatoire et ton holocauste, obtiens propitiation pour toi et pour le peuple ; puis, offre le sacrifice du peuple et obtiens-lui propitiation, comme l’a prescrit le Seigneur. »

Il s’agit de la correction d’une personne au niveau de l’autel. Le mot « autel » en hébreu vient du mot « sacrifice » et la racine de se rapprocher, qui se rapproche du Créateur en commençant à corriger ses désirs avec l’intention de « pour moi-même » vers l’intention de « pour la société, l’humanité et le Créateur ». Alors Il se révèle dans ces désirs corrigés.

Question : Qu’est-ce que les gens devraient faire pour que Aaron réussisse ?

Réponse : « Les gens » se réfèrent à la composante d’Aaron (de cet attribut chez une personne) qui doit adhérer à lui, ce qui signifie tous mes petits désirs et attributs qui doivent participer au travail spirituel ensemble avec le désir supérieur appelé « Aaron ». En d’autres termes, je dois me tirer totalement pour me rapprocher du Créateur. En même temps, je dois aussi impliquer l’ensemble de la nation par l’action de lui offrir un sacrifice parce que je dois vérifier et découvrir toutes les inclinations, les désirs, et je dois le demander instamment à l’intérieur de moi, les rassembler tous, et les concentrer sur l’atteinte du niveau que est maintenant la révélation du Créateur.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 18/12/13

Le troisième Temple : la correction de l’humanité

congrès, groupe« Quant au feu de l’autel, il doit y brûler sans s’éteindre : le Prêtre y allumera du bois chaque matin, y arrangera l’holocauste, y fera fumer les graisses du rémunératoire. » (La Torah, Lévitique, « Tzav » 06:05)

En fait, il n’y avait pas besoin de bois de chauffage pour maintenir le feu sur l’autel pour tout le Feu Divin qui résidait. Dans le Premier Temple, sa forme ressemblait à un lion, dans le Second Temple : au chien. (Moshe Weisman, « Le Midrash Raconte », Chapitre « Tzav« )

Un feu spirituel n’a pas besoin de carburant car il brûle de lui-même ; rien ne peut l’influencer, ni la pluie, ni le vent.

Un lion signifie la purification complète de toutes les dix Sefirot ; un chien représente une correction partielle des trois premières Sefirot, Galgalta ve Eynaim.

Lorsque nous n’utilisons pas AHP, il reste à l’extérieur, et il est alors appelé « les chiens mauvais » qui aboient et ne permettent pas aux gens de faire leur travail correctement. En même temps, ils nous poussent à commencer à faire au moins quelque chose.

Sans le négatif, il n’y a pas de positif. Cela explique pourquoi à l’époque du Second Temple, les désirs n’ont pas tous été ajustés pour être utilisés à des fins de purification ; seules plutôt les parties les plus faciles. Cette situation a favorisé une aspiration à revenir au niveau du Premier Temple.

Comme il s’agit d’un plan général de développement conformément auquel les deux Temples ont dû être détruits, rien ne pourrait être achevé. En ce moment, nous faisons face à la construction du Troisième Temple.

Le Troisième Temple est la correction de l’ensemble de l’humanité lorsque tout l’égoïsme est porté à l’autel, complètement brûlé, et unifié autour du Tabernacle de l’Arche de l’Alliance.

Il y a plusieurs cercles dans la réalisation de l’unité : le plus central, les Cohens, un peu moins central et plus externe, les Lévites, puis le peuple d’Israël, et ensuite les nations du monde. Cette division ne se définit pas selon l’origine ethnique de quelqu’un, mais par la force d’aspiration de quelqu’un vers le centre de l’unité après la brisure finale et le mélange de l’âme commune qui a eu lieu. Ceux qui ont la plus forte aspiration pour l’unité sont appelés « Cohen » (Prêtres), ceux dont le désir de s’unir est un peu plus faible sont appelés « Lévites », etc…

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 06/12/13

Où allons-nous?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Avons-nous vraiment une chance de corriger l’état du monde ? Après tout , nous voyons que les choses empirent chaque jour.

Réponse: Non, le monde progresse vers une plus grande reconnaissance du mal tous les jours. Les gens comprennent qu’ils avancent sans direction, ne sachant pas où aller, incapables d’influencer le développement du monde ou d’assurer la pérennité du monde, d’assurer la vie.

Nous perdons tous les leviers et il n’y a pas rênes. Il n’existe aucun moyen pour gérer le monde et qui soit en fait une bonne chose. Les gens se sentent comme des petits enfants dont les parents ont été perdus.

Nous commençons peu à peu à comprendre ce que nous avons oublié, qui nous a éloigné , et de qui nous devrions nous rapprocher. Cela fait qu’une personne  sent la nécessité de la force supérieure , pour s’équilibrer avec la nature, avec la réalité. Ce n’est pas une force mystique, mais nous voulons réellement savoir comment ce système est construit, la loi, la formule selon laquelle le monde existe.

Nous devons savoir où nous allons ! Après tout , nous sommes dans un train à grande vitesse dans l’obscurité totale ne sachant pas où il va nous mener …

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 28/05/14 , Écrits du Baal HaSoulam

La clef d’un avenir certain

congrès, groupeQuestion: Comment une personne peut contrôler ses pensées de sorte qu’elle ne péchera pas ?

Réponse: Une personne ne peut pas contrôler ses pensées. Elle ne peut pas se contrôler d’aucune façon. Suis-je mon propre patron ? Où voyons-nous ces choses ? ! une telle chose n’existe pas! Mais je dois invoquer une force positive autour de moi à un tel niveau qu’elle m’influence et me soutien. Ensuite, je serai capable de me contrôler.

Nous stabilisons toujours notre état ​​par des forces extérieures, par l’environnement, la société et le soutien externe, tandis qu’une personne n’a aucun contrôle sur elle. Elle ne sait pas dans quel état elle sera dans l’instant suivant , alors comment peut-elle contrôler quoi que ce soit ?

Une personne peut assurer son avenir que si elle prépare tous les récipients externes , les désirs . Si je me soucie que les autres auront un avenir sûr , j’assure donc mon propre avenir.

Si un homme est un élément d’un système, alors comment peut-il se poser des questions sur ce qui va lui arriver? Il dépend de l’ensemble du système, d’autant plus qu’il est agencé de telle sorte qu’il a le libre choix de renforcer son système environnant et alors il peut assurer son avenir. Il n’aura jamais plus que ce qu’il a préparé dans le système, mais s’il n’a pas assez préparé, il recevra des coups pour qu’il découvre la nécessité de se préparer.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Le Zohar

Se préoccuper des nécessités vitales

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de ne demander que pour les nécessités ?

Réponse: Si une personne est préoccupée par le don aux autres, elle n’a pas à se préoccuper de ses besoins, car ils seront toujoursà comblerà un degré suffisant. Mais il y a des situations uniques où une personne doit prendrese regarder afin de clarifier ce qui est essentiel et où se trouve sa satisfaciton. Et elle voit que ce degré de nécessités se trouve dans les désirs de don qui sont dirigés vers le Créateur.

Au niveau de Bina, une personne ne demande pas de nécessité parce que cela est pris en charge de soi même. Elle n’a pas à s’en préoccuper. C’est parce que le niveau de Bina est le don absolu , Hafetz Hessed, un état de Katnout ( petitesse ) du côté des récipients, les états d’ «embryon» et «d’allaitement ».

Mais quand une personne passe par des états de plus en plus élevés et commence à travailler avec les récipients de réception , alors elle doit devenir active et avoir une prière unique pour les besoins de déterminer ce que son travail sera pour le don. C’est est bien qu’elle n’ait pas de besoin pour elle-même. Mais elle détermine qu’elle est une créature , elle existe , et doit exister afin de travailler pour donner et servir le peuple, et par conséquent, elle demande ce qui est essentiel pour elle-même.

Cela signifie que la prière pour les nécessités un effort pour elle. Elle préfèrerait ne pas le faire, mais elle doit le faire dans le cadre de son travail. C’est comme le Cohen ( Grand Prêtre ) qui devait avoir des vêtements spéciaux , même s’il n’en a pas besoin. Mais afin de servir le peuple, il devait avoir vêtements sacerdotaux cérémoniaux faits sur mesure pour lui .

Cela signifie que la demande pour le nécessaire exige également un effort de la personne et n’est pas ressentie comme nécessaire. Mais cela fait partie de son travail , et elle demande ceci en surmontant sa répugnance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Shamati # 35  » En ce qui concerne la vitalité de Kedousha « 

La vie qui s’écoule à la vitesse d’un âne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dans le monde moderne le temps passe si vite ? Et en général pourquoi est-ce que plus on est âgé, plus le temps passe vite?

Réponse: La sensation de temps est un phénomène purement psychologique.

Etant donné que nous vivons dans un monde à grandes vitesses et avec de changements qui se font d’une manière très rapide, il nous semble que le temps file et finit très vite. En fait ce n’est pas un problème de temps ni des formes extérieures que nous percevons, mais c’est que notre désir de recevoir du plaisir passe des changements très rapides à l’intérieur de lui-même.

Le désir est toujours en train de changer en fonction de son programme interne et c’est pour cette raison que la personne sent comme si tout changeait autour d’elle, elle sent comme si le temps était en train de filer. Mais en réalité rien ne court à l’extérieur, mais c’est le désir lui-même qui s’accélére d’une manière considérable.

En effet, nous traversons une étape de développement sensoriel dans notre désir de recevoir du plaisir afin d’atteidre sa réalisation ultime et une perception correcte de qui nous sommes et de ce que représente ce désir. Et après à l’intérieur de ce désir nous découvrirons une réalité supérieure se trouvant au-dessus de celui-ci.

Cela veut dire que le temps ne représente que des impressions changeantes à l’intérieur de notre désir de recevoir du plaisir qui forment en nous une sensation de temps qui soit passe très vite, soit bouge à peine: le passé, le présent et le futur. Mais au fait la notion de temps n’existe pas comme telle. Le concept de temps se forme en raison des changements qui se produisent à l’intérieur de notre désir.

A force de nous développer nous avons de plus en plus de désirs de profiter de quelque chose de nouveau et plus fort qui changent à grande vitesse et pour cette raison nous sentons le temps passer de plus en plus vite.

Si l’on compare notre vie à la vie médiévale d’il y a 500-1000 ans, on aurait l’impression que le temps ne bougeait pas. Rien ne changeait du matin au soir, ainsi passait jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Si l’on compare la vie de l’homme moderne, qui vit 70-80 ans et la vie au Moyen-Age, quand on vivait 30-35 ans, ces 30 années sembleront plus longues que les 80 ans de notre vie.

En effet, au Moyen Age tout se passait très lentement, il n’y avait presque aucun changement. Toute la vie coulait à la vitesse d’un âne ou d’un cheval, tandis que la nôtre passe à la vitesse d’un avion ou d’une fusée. Par conséquent, notre vie est remplie d’un grand nombre d’événements et passe d’une manière assez rapide.

Par ailleurs notre perception a aussi changé. Par exemple il y a trois cents ans, si je devais faire un trajet de 100 km pour venir voir un ami, j’aurais dû planifier mon voyage bien à l’avance: bien réfléchir où j’allais passer la nuit sur ​​la route, de quoi j’allais nourrir mon âne, qu’est-ce que j’allais manger moi-même, planifier mon chemin de retour. La sensation de la vie et de l’axe de temps étaient très différentes. La psychologie de l’homme, sa perception de temps, de mouvement, de lieu, de la vie en général, étaient complétement différentes.

Auparavant les gens ne ressentaient pas le temps de la même manière que nous. Ils le mésuraient par rapport à leurs ânes, car ce sont les ânes qui déterminaient leur vitesse. Tandis qu’aujourd’hui nous mesurons le temps à l’aide de montres atomiques comptant des millionièmes des secondes.

De l’emission Sur la Nouvelle Vie N352 du 17/04/2014