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Sagesse et amour

Question : Quelles sont les étapes pour acquérir la sagesse et l’amour dans la Kabbale ?

Réponse : Là où il y a de la sagesse, il y a de l’amour. Là où il y a de l’amour, bien sûr, il y a de la sagesse.
La sagesse, nous l’appelons la Lumière de Hokhma qui se propage dans la Lumière de Hassadim.

Hassadim est la Lumière de la dévotion, du don sans réserve absolu et inconditionnel, au-dessus de tous les problèmes, au-delà de toute raison.

« Au-dessus » ne signifie pas que vous n’avez aucune raison. Au contraire, vous avez un esprit énorme et vous êtes toujours prêt à tout donner. C’est dans cette dévotion que vous commencez à ressentir le Créateur et en cela vous ressentez l’amour.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/03/2019

La satisfaction est constante lorsque nous le voulons vraiment

laitman_962.6Une personne ne reçoit pas de satisfaction de l’amour lui-même, mais du désir d’amour, du désir ardent de celle qu’elle aime. Elle est heureuse de vivre ces sensations sans recevoir une satisfaction égoïste.

Par conséquent, l’action spirituelle est accomplie à travers la foi au-dessus de la raison, en vue du don sans réserve. C’est un type différent de Kli. C’est le désir ardent qui remplit une personne ; c’est l’essentiel, il faut donc l’entretenir.

La même règle s’applique dans notre monde : tant que nous aspirons à l’objectif, il nous remplit bien plus que son atteinte et la réalisation de notre rêve. Alors, nous voyons que ce n’était pas ce que nous avions imaginé. Mais pourquoi est-ce ainsi ?

C’est parce qu’en réalité, la nature des désirs et des satisfactions ne fonctionne pas ainsi. La satisfaction véritable et constante n’est possible qu’à partir du désir ardent et non par la satisfaction du désir. Le désir de recevoir n’a pas été créé pour être rempli, mais plutôt pour développer au-dessus de lui l’aspiration à l’amour et au don sans réserve. (1)

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, L’absence de la grandeur du Créateur, le 03/07/2019

(1) : à 16 minutes et 55 secondes

Voir la mosaïque de l’âme

Question : Si nous sommes en désaccord avec ce que le Créateur fait avec nous, que faire  ?

Réponse : Corrigez-vous jusqu’à être d’accord. En principe, rien ne change. Ne vous attendez pas à ce que notre monde change ! Seule votre attitude à son égard changera si vous faites des efforts. C’est le sens de la « correction du monde ».

Il est dit que le monde agit comme il l’a toujours fait. Vous allez changer jusqu’à ce qu’il vous soit révélé comme parfait, éternel, infini et absolument corrigé. Ceci est notre vie et notre correction.

Alors décidez si vous allez vous corriger ou non. Le monde est immuable. Au contraire, selon la mesure de vos progrès, selon la mesure de votre capacité à vous corriger, il vous apparaîtra comme de plus en plus non corrigé afin que vous puissiez compenser les défauts externes avec vos corrections intérieures et voir que le monde est corrigé.

Par exemple, je vois maintenant le monde non corrigé. Je regarde une personne assise devant moi, un type endormi qui se frotte constamment les yeux ; je ne l’aime pas. Si je découvre tout à coup qu’il compte le plus pour moi, qu’il est un ami spécial au cœur chaleureux, alors je commence à le voir de manière totalement différente. Tout dépend de mon état. Il n’y a pas d’autre moyen.

Dès que nous découvrons que tous ensemble nous faisons partie de la même âme, personne ne peut être laid, méchant et répugnant là-bas ! Par conséquent, je vais soudainement commencer non seulement à tolérer tout le monde, mais aussi à les aimer, non pas les négliger mais les attirer.

Imaginez, nous faisons tous partie de la même âme. Où vous échapperiez-vous ? D’un autre côté, pourquoi « s’échapper » ? J’ai besoin de comprendre que toutes ces parties sont nécessaires pour moi. Elles apparaissent soudainement comme une mosaïque qui rassemble mon âme, en se complétant mutuellement et en se connectant correctement.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

Comprendre la descente n’est possible que dans l’état d’ascension

Dans l’état d’ascension, nous devrions étudier la descente précédente et, dans l’état de descente, nous devrions imaginer l’ascension. Le monde entier est une dissimulation et c’est pourquoi il est appelé ainsi : « Olam », monde, venant du mot « Alama », dissimulation. Par conséquent, nous devons essayer de nous imaginer dans l’état supérieur et exalté. Après tout, aucun changement n’est intervenu dans la réalité à part la dissimulation avec qui le Créateur joue avec nous. Il a intentionnellement créé la dissimulation afin que nous puissions apprécier la révélation, l’état d’adhésion au Créateur et l’existence dans le monde du bien absolu.

Nous devons faire des efforts pour revenir à cette image en enlevant le voile de nos yeux et de nos sens. Cette dissimulation est appelée le mauvais penchant, notre égoïsme. Si une personne essaie de se ressentir dans un état parfait, comme si elle était à la fin de la correction, aspirant à la révélation de cet état avec tout son être, alors elle y accède.

Nous aurions alors plus de force, d’énergie et d’esprit élevé pour atteindre l’état de vérité, c’est-à-dire la révélation du fait qu’il n’y a rien hormis le Créateur, le bien qui fait le bien, qui remplit l’univers entier. Nous sommes en adhésion et en connexion avec Lui, et seul une sorte de nuage obscurcit nos sens et ne nous laisse pas ressentir cela.

Nous ne devrions pas céder à cette dissimulation, le brouillard égoïste, créé délibérément par le Créateur, mais plutôt nous devrions essayer de le dissiper. Nous cherchons à lever le voile de nos yeux et de nos sens afin de nous sentir corrigés, connectés les uns aux autres par un amour au sein duquel le Créateur et notre connexion avec Lui se révèlent de la même manière que nous sommes connectés les uns aux autres. Nous devrions vivre de manière à ce que, par la dissimulation, nous révélions le bien en dissipant le brouillard et en enlevant le voile de la dissimulation. (1)

Si la dissimulation disparaissait et que le Créateur était révélé, nous deviendrions des anges, des animaux, respectant instinctivement les lois de la nature, les ordres du Créateur. La dissimulation nous aide à devenir des êtres humains, à nous élever à un niveau supérieur à celui des animaux, car elle ne nous permet pas de garder les lois du Créateur inconsciemment, mais nous fait vivre selon nos propres lois de dissimulation. C’est pourquoi, dans la révélation, nous devrions nous-mêmes ramener la dissimulation afin de rester séparés du Créateur et de garder Ses lois non pas instinctivement mais au-dessus de la dissimulation pour la grandeur du Créateur.

La dissimulation se transforme en notre écran au-dessus duquel nous aspirons à ressembler (Edomeh) au Créateur et à devenir alors un humain, Adam. Le Créateur ne nous oblige pas à le faire ; nous voulons nous-mêmes devenir comme le Créateur. La dissimulation devient à la fois l’écran de dissimulation et l’écran de révélation pour nous. (2)

Extraits de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, « Apprendre de la Descente en état d’Ascension », le 25/06/2019

(1) : à 0 minute et 20 secondes
(2) : à 9 minutes et 52 secondes

L’amour grandit constamment

Nous devons comprendre que le désir de recevoir ne sera jamais comblé parce que ce n’est pas l’égoïsme qui est satisfait mais l’intention de donner sans réserve. Nous nous tournons vers le Créateur avec la foi au-dessus de la raison. En vain, nous espérons nous remplir de la sensation du Créateur pour atteindre Sa révélation. En fait, nous devons former Son image en nous-mêmes ; c’est ce qui va nous satisfaire.

La différence est que ce n’est pas le Créateur qui vient et me remplit, mais je suis rempli du désir pour Lui, construisant Son image à l’intérieur de moi par le fait que je veux Lui ressembler.

Nous ne pouvons pas être remplis d’amour. Si quelqu’un que j’aime me fait plaisir, alors l’amour disparaît rapidement, s’éteint et peut même devenir du rejet et de la haine. L’amour signifie que je développe constamment le désir envers l’être aimé et que cela nourrit mon amour. Ainsi, je peux en être satisfait pour toujours. Cette aspiration, cette passion, s’appelle la Lumière réfléchie.

Cela signifie que notre prière devrait nous remplir. En demandant au Créateur, nous ne nous attendons pas à recevoir quoi que ce soit : le seul appel vers Lui sera déjà une satisfaction. Au-dessus de toutes sortes de perturbations et d’obstacles, nous voulons développer une demande au Créateur, faire une restriction sur notre égoïsme, l’écran et la Lumière réfléchie. Je n’exige rien d’autre, je ressens l’image du Créateur que j’ai construite dans la Lumière réfléchie et elle me remplit. Mais nous n’atteignons jamais le Créateur Lui-même.

Comme un couple amoureux, voyant que leur amour s’estompe progressivement, ils réfléchissent à la manière de le réveiller. Même s’il n’a pas encore disparu, ils essaient d’augmenter leur amour, car si vous ne le rallumez pas, il disparaîtra. Ensuite, ils en viennent à la conclusion que c’est impossible ; il est impossible de se battre contre la nature, contre l’habitude.

Une personne est incapable d’aimer pour toujours. Peu à peu, l’amour devient une habitude et l’habitude n’apporte aucune satisfaction. Il n’y a qu’une seule issue : augmenter l’aspiration, le désir, l’envie mutuelle. Alors l’amour peut brûler pour toujours.

Le sentiment entre deux amoureux devrait toujours se développer. Ceci n’est possible qu’en développant un système au-dessus du désir égoïste ; c’est déjà un domaine spirituel dans lequel la science de la Kabbale est impliquée.

La spiritualité est une continuation du développement corporel, mais dans une direction éternelle lorsque l’amour grandit constamment et ne s’efface pas. En même temps, le plus et le moins ne s’annulent pas mais se soutiennent mutuellement.

Essentiellement, ce sont les mêmes forces de la nature, organisées seulement de manière nouvelle. Il est dit que le Créateur n’a rien créé de nouveau. (1)

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, La Prière, le 05/07/2019

(1) : à 38 minutes et 48 secondes

Restriction et coup

La restriction (Tsimtsoum), c’est lorsque je ferme mon désir, me refusant de recevoir du plaisir, comme un bébé qui ferme sa bouche et refuse de manger. Un coup (Bitoush) suppose déjà une condition : si j’ai la possibilité de manger pour faire plaisir à ma mère, j’ouvrirai volontairement ma bouche. Mais je n’ai pas une telle opportunité pour le moment, alors que dois-je faire ? Aide-moi, donne-moi le désir de te plaire, et je serai heureux de m’ouvrir pour recevoir.

La restriction est une action inconditionnelle et le coup est donné à condition que je sois prêt à prendre du plaisir s’il y a une adhésion entre nous. Dans le coup, mon but est l’union. Pendant que vous êtes en restriction, il n’y a pas d’objectif pour l’union, mais seulement le fait de vous empêcher vous-même de recevoir. Je ne veux aucun contact parce que je n’ai aucune force pour plus, seulement pour me restreindre ; sinon, je brûlerai de honte.

La frappe est déjà au-dessus de la honte. Je ne prends plus en compte la honte, mais je pense uniquement à l’amour et à l’union entre nous, en s’élevant au-dessus de l’égoïsme. Avec un coup, je montre que je suis prêt à recevoir un plaisir, pas pour moi, mais seulement pour le plaisir de l’hôte.

Au début, nous vérifions notre relation avec l’hôte, et ce n’est que lorsque cette connexion spirituelle du cœur est née que nous pouvons la traduire en action, et que celle-ci descend dans la matière en désir d’avoir du plaisir. Par conséquent, tout d’abord, la décision est prise dans Roch du Partsouf, dans des pensées et des sensations pures, déconnectées du vêtement de la Lumière dans le désir, dans la matière. Vous pouvez ensuite effectuer cette action, étape par étape, du facile au complexe : la Lumière de Nefesh, RouakhNeshamaHaya et Yechida.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de la Kabbale, « Préface à la Sagesse de la Kabbale », le 17/06/2019

La Lumière du futur

Question : Quelle devrait être notre attitude vis-à-vis des manifestations négatives du Créateur s’il nous semble improbable que quelque chose de positif arrive après cela ? Ou vice versa ?

Réponse : Si je travaille dur en ce moment et qu’il me reste deux heures avant de finir ma journée de travail, mais que je sais qu’une magnifique soirée m’attend : je vais rentrer chez moi, me doucher, bien m’habiller et sortir avec une belle fille, est-ce que le temps passé à souffrir en travaillant est-il vraiment une souffrance pour moi ? Non, il est déjà teinté par la Lumière, par le plaisir que je recevrai le soir.

C’est ce qu’on appelle Ohr Makif (Lumière environnante), qui m’illumine maintenant du futur. Par conséquent, aujourd’hui je ne peux pas ressentir la souffrance. La souffrance est ressentie parce que je n’ai pas d’avenir.

Question : Si je ne vois pas le futur, alors je ne peux pas voir la prochaine étape dans laquelle une face positive sera révélée ?

Réponse : Ceci est une autre affaire. Comment puis-je m’assurer que, même si je ne vois pas la prochaine étape, je suis sûr que cela existe et que c’est dans mon intérêt ? Dans ce cas, vous devez créer un groupe qui vous soutiendrait à cet égard. Étreignez les amis et avancez.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/02/2019

Découvrir le monde supérieur ensemble

Question : Supposons qu’un ami s’élève au-dessus de lui-même, qu’il ressente l’union entre nous dans la dizaine et découvre le Créateur. L’autre ami, à ce moment, ne le ressent pas, il a des pensées différentes.

Est-ce que cela devrait se produire au même moment ou à tour de rôle ; par exemple, aujourd’hui c’est l’un, demain le suivant, et après-demain c’est moi ?

Réponse : Tout le monde le ressentira à différents moments jusqu’à ce que vous commenciez à ressentir l’unité ensemble, et ce n’est qu’à partir de ce moment-là que le Créateur commence à Se révéler en elle. Vous devez en arriver au point où, à l’intérieur de vous, vous vivez constamment dans cette solidarité collective. Ceci est le groupe.

Après tout, un groupe ne se compose pas simplement de dix personnes assises les unes à côté des autres. Le groupe est ce qu’elles ont séparé de leur égoïsme, elles veulent être au-dessus de lui, s’unir en cela et ressentir le Créateur dans le but de Lui donner, de sortir d’elles-mêmes, mais déjà ensemble comme un tout. Maintenant, elles cherchent où Il est afin de tout Lui donner, comme si elles Lui donnait un bouquet de dix roses.

Dans Le Livre du Zohar, cet état est comparé à une rose parmi les ronces. La rose (Shoshana) est MalkhoutShoshana vient du mot « taper dans les dents » car il est très difficile de sortir de soi-même, comme si une personne se faisait frapper à la mâchoire. Les ronces sont toutes les autres qualités que vous ne pouvez pas unir les unes aux autres. En général, c’est un gros travail.

Mais il ne peut pas en être ainsi aujourd’hui avec vous, demain avec un autre ami, puis avec un troisième, etc. Vous devez arriver à un état où vous travaillez constamment sur cela ensemble, où votre groupe et sa direction vers le Créateur sont les plus important pour vous. C’est le noyau de votre existence, de votre vie. C’est la seule raison pour laquelle vivre. Tout le reste n’est qu’un petit plus en comparaison !

Question : Pouvons-nous discuter, dans notre travail quotidien dans la dizaine, de ce que chacun de nous ressent à ce sujet et de la manière d’y parvenir ?

Réponse : En général, vous pouvez. Essayez simplement de vous comporter avec amour car si un ami explique comment il souhaite se connecter à la dizaine, tous les autres doivent faire très attention de ne pas le prendre à la légère, car vous pourriez annuler l’effort combiné du groupe.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Le point commun de bonté

Question : Si le Créateur est toujours différent pour chaque personne, comment peut-Il être un point de connexion pour les gens ?

Réponse : Le fait est que la connexion se produit au point de bonté du Créateur envers nous. Nous commençons à comprendre que tout ce qu’Il fait est absolument juste, raisonnable et bon.

C’est à ce moment de notre impression de Lui que nous nous unissons et devenons comme Lui. Par conséquent, ce point de bonté devient commun à nous.

Ensuite, nous nous dispersons à nouveau dans des directions différentes, avec un nouvel égoïsme, nous nous haïssons à nouveau et recommençons à nous rassembler, mais à un niveau supérieur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/02/2019

Pourquoi ne pouvons-nous pas percevoir l’essence du Créateur ?

Question : Pourquoi ne pouvons-nous pas ressentir l’essence du Créateur ?

Réponse : Nous ne pouvons pas comprendre l’essence du Créateur car nous n’avons pas les outils pour cela.

Tout comme un animal ne peut pas comprendre le niveau humain, un humain ne peut pas comprendre le niveau du Créateur. Pour ce faire, nous manquons des outils nécessaires, c’est-à-dire des qualités.

Nos propriétés, construites sur le plus et le moins, ont été créées par le Créateur dans un tel volume et à un tel niveau que nous pouvons Le comprendre, mais uniquement sur la base des qualités dans lesquelles Il nous a créés. Au-dessus d’elles, nous ne pouvons pas comprendre.

Question : Est-ce vraiment le cas ou peut-être est-ce autre chose ?

Réponse : Il y a peut-être autre chose.

Lorsqu’au bout de 6000 ans, et peut-être même plus tôt, nous corrigerons complètement nos qualités et utiliserons correctement les propriétés positives et négatives, nous atteindrons enfin le niveau que le Créateur nous a fixé : L’atteindre au cours de ces 6000 ans.

Actuellement nous sommes en 5779. Il nous reste donc 221 ans pour arriver à la réparation finale. Après ces 6000 ans, rien n’est écrit. Il y a des suppositions, mais ce ne sont que des suppositions.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/02/2019