Category Archives: Congrès

Le retour à «nous»

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux comprendre et ressentir ce que signifie  « donner confiance à mes amis ». Je peux comprendre ce que c’est  pour tout le groupe d’être confiant au sujet du succès du congrès. Mais il est écrit dans Shamati article n ° 72 «La confiance est le vêtement de la Lumière », et  que je dois acquérir  moi-même ce sentiment de sécurité. Est-ce la sécurité du «moi» qui existe dans tous les amis?

Réponse: Dans la spiritualité il n’y a aucune référence au « moi ». Cette question n’existe pas du tout là parce que le «moi » n’existe pas séparément.

Nous savons déjà que le Créateur a créé le désir général, le Kli (récipient). Ce désir s’est séparé en une multitude de morceaux  lors de la rupture, et maintenant chacun de nous, chaque partie de ce seul désir, ne perçoit que sa vie actuelle. Nous n’avons pas la capacité de percevoir rien de plus grand.

Cependant, vous avez encore envie de percevoir un degré plus élevé que la vie dans ce monde, dans votre petit morceau du désir général. Pour cela nous avons besoin de nous unir et de retourner à l’état d’un seul  récipient, comme avant la rupture.

Donc, il n’ya pas de notion de «moi » dans la spiritualité, dans le sens que nous l’imaginons. Il y a unité dans la spiritualité. Quand tout le monde se rejoint, malgré son égoïsme, un récipient  620 fois plus puissant est formé. Contrairement à l’état initial, chacun de nous a acquis un désir égoïste, s’est trouvé séparé des autres, a expérimenté la  haine personnelle envers le récipient commun, envers tout le monde, et travaille maintenant au-dessus de cette inclination égoïste de  rejet. C’est ce qui nous donne un pouvoir d’unité beaucoup plus grand qu’auparavant.

Le monde spirituel est perçu dans le récipient commun, unifié, quand on recolle les morceaux brisés ensemble. Et nous, ensemble, révélons l’accomplissement de ce récipient corrigé. Ce n’est pas moi qui ressens l’unité, le monde spirituel, et la confiance. Si cette sensation existe, ce n’est plus «moi», mais «nous» ensemble. C’est la seule manière de manifester les détails de la perception spirituelle, tant en ce qui concerne les récipients que les Lumières. 

Du cours préparatoire au congrès mondial de l’Arvout en 2011

Saler pour sucrer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous préserver tout ce que nous avons atteint lors de la convention de l’Arava ? Comment pouvons-nous transmettre cette force pour avancer ?

Réponse: Dans deux semaines, nous commencerons la grande convention, et nous devons être très inquiets au sujet de ses résultats. Ce n’est pas juste un autre événement, car il est grand et impressionnant. Nous sommes fiers d’avoir la capacité de tenir de tels événements complexes dans lesquels des invités de partout dans le monde participent. C’est merveilleux, bien sûr, mais maintenant, nous devrions nous inquiéter de quelque chose qui est totalement différent.

Quand nous sommes allés dans le désert, nous avions un souci. Nous voulions nous connecter et trouver une nouvelle force dans le lien entre nous: le  récipient  pour révéler le Créateur. En fait, nous avons réalisé un excellent résultat. Chacun de nous a au moins goûté le sens de « l’unité », et chacun de nous a un Reshimo, une impression de ce qu’il a vécu.

Maintenant, la question est de savoir comment préserver ces impressions. Comment peut-on les renforcer dans les prochaines semaines au-dessus de toutes les perturbations?

Tout est réveillé au moyen d’une force opposée. Un de nos amis qui a un verger de figuiers dans l’Arava m’a dit qu’ils arrosaient les arbres avec de l’eau salée. Pourquoi font-ils usage d’eau salée, pas d’eau douce? C’est parce qu’elle rend le fruit plus sucré. C’est comme si elle exhortait  les fruits à surmonter et à mûrir.

C’est ainsi que la loi universelle de la nature est révélée: le développement spirituel est réalisé uniquement  au moyen de forces opposées. C’est pourquoi nous donnons aux enfants des exercices différents. Nous voulons développer un certain attribut chez un enfant, donc nous lui donnons l’exercice correct. Nous «ajoutons  du sel »: nous le plaçons  dans une situation difficile, de sorte qu’elle lui  permettra de surmonter l’obstacle et d’en apprendre quelque chose.

Maintenant, dans les deux prochaines semaines, vous devriez surveiller, identifier, et surmonter les perturbations, tout en gardant les impressions de la Convention de l’Arava afin qu’elle ne soit pas seulement une étincelle, mais toute l’image de votre réalité. Chaque nouvelle interruption va vous permettre de vous élever à un autre niveau. Chaque étape  vous rendra plus « doux », et nous vous «goûterons» pendant  la convention. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/11/2011, «Arvout (La garantie mutuelle) »

Ensemble sur une cime escarpée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment devrions-nous travailler avant la convention de décembre afin de transmettre notre message aux masses ? Faut-il intensifier la diffusion sur Internet, ou devrions-nous nous concentrer davantage sur le travail interne d’union ?

Réponse : Bien sûr, nous devons travailler sur internet afin que, autant de personnes que possible à travers le monde soient au courant de la convention.

D’autre part, lorsque nous arriverons à la convention, nous devrons à nous inquiéter au sujet du monde d’une manière différente : à travers notre réseau d’interconnexion interne. Lors de la convention, je dois oublier internet et tout ce que j’ai laissé derrière moi. Toute mon attention doit se concentrer sur les amis, qui sont ici sont physiquement ou connectés à nous à travers des canaux virtuels. Dans notre réseau, nous devons manifester la connexion et en lui, révéler l’image d’un homme semblable au Créateur, le récipient d’Adam. Alors la Force supérieure nous sera révélée.

 Ce récipient est appelé Arvout (garantie mutuelle). Après tout, son attribut est la réciprocité, le renforcement mutuel, l’interconnexion, et de se soucier réciproquement que personne ne sorte du cercle commun.

Imaginez que nous sommes debout sur une cime escarpée. Si nous ne nous tenons pas par la main et ne gardons pas un équilibre général, nous tomberons tous. Nous sommes comme des pétales, entourant la tige d’une fleur. Il suffit que l’un de nous perde son équilibre et lâche la main de quelqu’un, pour que tous les pétales «tombent». C’est le sentiment de garantie mutuelle.

 Question : Quelle est cette cime escarpée ?

 Réponse : C’est la force de soutien du Créateur qui se manifeste lorsque nous sommes connectés. Dans la connexion entre nous, nous trouvons l’Un.
De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Un moment et toute une vie

Dr. Michael LaitmanRabbi Moshé Haïm Ephraïm, Déguel Makhaneh Efraim: Il est préférable d’être toujours unis … quand ils s’unissent ci-dessous, ils forcent leurs racines au-dessus à s’unir aussi.

Qu’est-ce que cela signifie qu’en s’unissant au-dessous, nous forçons nos racines au-dessus à s’unir aussi ? Du moment que nous nous unissons, nous obligeons nos racines supérieures à s’unir. Nous le savons par la structure du système supérieur : Au-dessus de nous se trouve un Partsouf qui se soucie de nous, appelé Aba ve Ima  (père et mère), Hokhma et Bina, et au-dessus, il y a Keter, le Créateur. Hokhma et Bina sont deux parties, deux désirs, deux attributs, Hassadim et Hokhma.

Grâce à notre désir de connexion, nous faisons naître une connexion entre eux. Sans cela, ils se «détournent» l’un de l’autre, ce qui signifie qu’ils ne sont pas reliés les uns aux autres, et la lumière n’est alors pas révélée dans la créature.

Le moment où nous voulons nous unir, nous éveillons leur connexion. Ainsi, la lumière passe à travers eux, vers nous et nous comble. Lorsque donc, nous nous connectons au-dessous,nous appelons la partie supérieure à se connecter, et cela transfert la lumière de Keter à travers Aba ve Ima (Hokhma et Bina) jusque vers nous, ZON (Zeir Anpin et Noukva). Et voilà comment on arrive à la correction.

Donc, tout cela se réalise par notre connexion, et non dans la connexion elle-même, mais dans notre propre désir de nous connecter. Nous devons désirer, de toutes nos forces, nous connecter les uns aux autres, nous devons tenter de nous unir. La connexion vient d’En-haut. La lumière se révèle et relie les désirs.

Chaque fois que nous ressentons le désir de nous connecter ou le manque de connexion, nous devrions réaliser notre désir brûlantd’être un. Quand nous ressentons différentes perturbations, même les plus faibles et les plus légères, il est important de faire attention à elles et de construire le lien au-dessus d’elles.

Ensuite, nous élèverons au-dessus de la grande masse des petites perturbations, qui nous séparent et nous finirons par atteindre la première connexion entre la partie supérieure Aba ve Ima, afin qu’ils nous transmettent la lumière de Hokhma vêtue dans la lumière de Hassadim. Avec l’aide de la Lumière de Hassadim, nous acquerrons l’intention de donner, la Lumière de Hokhma remplira l’intention, et ainsi nous sentirons la réalité supérieure.

Cela devrait vraiment se produire et se faire sentir en nous. Tout dépend de nos efforts. Nous y arriverons ! Donc, quoi que nous fassions, consacrerons tout notre temps lors de la convention à être continuellement au-dessus de notre corps, surtout au-dessus des pensées personnelles. Je veux me «perdre» dans les autres, je veux me sentir «nous», et non pas «moi», «vous», ou «lui». Je veux nous sentir connectés en un seul tout : Un seul désir et une seule pensée, et tenter de m’y accrocher aussi fort que possible.

C’est comme un haltérophile, qui doit soulever un poids au-dessus de sa tête et le maintenir pendant quelques instants. Cela suffit – il a atteint le résultat souhaité. C’est la même chose avec nous. Tous ensemble, nous devons élever nos désirs et nos pensées au-dessus de nous, les maintenir ensemble pendant un moment, et cela se produira !

De la leçon 1, Convention Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Le désir qui brûle la pierre

Dr. Michael LaitmanLe travail spirituel, la révélation de mouvements successifs, un par un, du «moins» (ce qui me manque) au «plus» (celui qui peut m’aider) n’est pas facile du tout. Cela semble irrationnel de l’extérieur. Peu importe combien on avance, on oublie toujours ce sujet parce que nos sentiments égoïstes et notre esprit ne sont pas construits sur ce principe.

Tout est arrangé différemment dans la spiritualité. Je fais des efforts et je trouve un endroit complètement différent. Je suis déçu, j’atteins le désespoir total, et le moment d’après, si je ne s’enfuie pas, alors je trouve. Et je trouve quelque chose à laquelle je ne m’attendais absolument pas et ne pensais pas qu’il y avait.  

Le monde spirituel que l’on découvre n’a pas d’équivalence dans notre monde. Un trou minuscule comme le chas d’une aiguille s’ouvre, comme une petite pupille de notre œil, une vue ciblée qui ne nécessite rien d’autre. Et à travers elle, nous percevons un nouveau monde!

Le Créateur, la Lumière de Hokhma (La sagesse), ouvre ce trou, et nous développe. Ce trou est créé par chacun en comprimant son  égoïsme à zéro, et tous nos  points dans le cœur se connectent  ensemble. En  s’étant réunis, ces points brûlent le mur, la frontière entre nous et le monde spirituel. S’ils s’unissent, ils se transforment en un point par lequel nous entrons dans le monde spirituel.

C’est pourquoi nous sommes réunis ici pour essayer d’atteindre cet état où «Israël, la Torah, et le Créateur » se rejoignent. Il est nécessaire que chacun atteigne la même fréquence pour se balancer ensemble, chacun avec une seule pensée, l’unité de nos points dans le cœur, au-dessus de notre ego, au-dessus de cette vie corporelle.

Nous avons le droit d’oublier cette vie corporelle une fois par 24 heures, de nous déconnecter de tous les soucis, et d’attendre que  la force supérieure qui soutient cette vie à venir, vienne à notre rencontre. Par notre volonté, nous allons la forcer à se rapprocher de nous. 

Du cours n°2 de la Convention Arvout dans le désert de l’Arava du 18/11/2011.

Pénétrer le mur

Dr. Michael LaitmanLa première personne à révéler le secret de la vie a été Adam. Tout comme nous, Adam recherchait  la signification de sa vie. Après sa révélation, ce secret a commencé à se répandre de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle atteigne notre temps.

Nous nous développons constamment et notre désir croît régulièrement. Comme chaque nouvelle génération qui est venue était nouvelle et possédait un plus grand désir pour le plaisir, cela a été capable d’ajouter quelque chose à la méthode de la révélation du secret de la vie.

D’une part, c’est une chose très simple, et d’autre part, c’est incroyablement difficile. C’est simple, parce que c’est proche de tout le monde, et c’est difficile parce que cela se situe au-delà de nos capacités. C’est comme si le  Créateur nous tendait une corde pour sauter par-dessus et ensuite mettait  un mur juste derrière, ce qui rend impossible de sauter.

Tout ce que doit faire quelqu’un  est d’exercer des efforts, et le Créateur complètera l’action. Par ailleurs, l’action de la personne et l’action du Créateur doivent être synchronisés avec le groupe ou l’environnement.

Il est très difficile de relier ces trois composantes, car elles  semblent tourner chacune dans sa  propre direction et exécuter ses propres mouvements. Cependant, quand  on en vient réellement à l’union  en raison de l’effort sur l’ensemble des trois parties, c’est ce qu’on appelle «Israël, la Torah, et le Créateur sont un ».

Une personne appelée «Israël» (droit vers le Créateur), ce qui signifie que celui qui veut atteindre le Créateur, agit en conformité avec la racine de son âme et le programme de la création. Il surmonte sa nature et souhaite agir en phase avec son environnement, qui se trouve être une collection de mouvements individuels qui sont en mouvement ensemble.

Le Créateur a Son propre mouvement. Après tout, Il gouverne tout. Il a un plan prédéterminé qui conduit tout vers un but. Pour cette raison, il est très difficile de relier tous les trois composantes en un seul point où  se produit le premier contact avec le supérieur .Ce contact est appelé l’adhésion.

Adam a été la première personne à révéler la méthode d’obtention de l’unité  avec le supérieur. Manifestement, il n’y a pas de coïncidences dans la vie, et  cela  n’était pas un hasard s’il a été appelé Adam («semblable» au Créateur), bien que ses parents ne fussent pas au courant des raisons pour lesquelles ils l’ont nommé ainsi. Ce fut  la première personne à révéler la méthode correcte de révélation du Créateur.

Si nous connectons toutes les trois composantes en un seul point, alors  à travers ce point nous commençons à voir une réalité différente. Nous amenons  des choses en évidence, comme lorsque l’on a un examen des yeux, où les trois lignes dans le dispositif optique se connectent afin de voir quoi que ce soit. C’est là que réside notre travail. 

 Du cours n°2  de la Convention Arvout au désert de l’Arava le 18/11/2011.

Unité intérieure contre l’unité extérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelles actions au congrès nous aideront à nous concentrer sur l’objectif le mieux possible ?

Réponse : Quand les gens aspirent intérieurement à l’unité, ils ne l’expriment pratiquement pas à l’extérieur. Ils peuvent se lever, étreindre, chanter, faire quelque chose ensemble, mais ils n’expriment pas à l’extérieur ce qu’ils ressentent à l’intérieur. Le travail intérieur est la plus intense.

Par conséquent, vous devez décider vous-même où il vaut mieux pour vous que vous vous trouviez, avec qui, et comment. Certes, vous devriez essayer d’être ensemble avec la masse, à la fois avec votre corps et votre âme. Toutefois, si c’est un obstacle pour vous, si c’est difficile à cause de votre âge ou de votre santé, vous pouvez rester à l’écart et ne pas participer physiquement à ces activités. Ce n’est pas si important. L’important est que vous essayez chaque fois de sentir le point culminant de l’unité avec les autres et que dans ce cadre, vous essayez de sentir la force supérieure qui existe et se manifeste dans ce point.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 20/11/2011

Il fera ce que je ne peux pas !

Dr. Michael LaitmanQuand on essaie de se connecter, nous commençons à sentir que nous manquons d’une sorte d’aide d’En-Haut, car nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous ne pouvons ni nous connecter, ni synchroniser nos mouvements, mais cette révélation nous donne la connaissance de Celui qui peut le faire pour nous. Cela ne peut être que  la force supérieure!

Et puis, nous révélons la nécessité pour le supérieur et le lieu dans lequel Il doit agir en nous. Cela fonctionne toujours de cette façon dans le monde spirituel: je travaille, en appliquant  de plus en plus d’efforts, et à la fin je révèle un « moins ». Et de ce moins, je découvre le «plus» qui a éventuellement ce qui me manque.

Je révèle toujours un manque, un récipient, un désir, et à l’opposé de  lui  je révèle la puissance, la Lumière, qui peut faire ce que je ne pouvais pas. Peu importe combien j’ai essayé, je n’ai pas réussi. Donc j’arrive à la conclusion que je suis incapable de le faire, mais en même temps, je vois Qui peut.

C’est pourquoi nos mouvements commencent toujours dans le sens négatif et provoquent la déception, la fatigue et la colère en nous. A partir de l’expérience de toute notre vie nous ne pouvons pas comprendre comment c’est possible. Dans notre  égoïsme, nous étions toujours habitués  à agir différemment: celui qui fait un effort gagne, réussit, et reçoit une récompense.

Et à propos du monde spirituel, il est dit: «j’ai travaillé et  j’ai trouvé », et non pas que j’ai «vaincu», «gagné» ou «volé» Cela signifie que je n’ai pas réussi ceci en utilisant mon propre pouvoir quand je commence une action et la finis.

Ici, cela fonctionne différemment. Grâce à mes efforts je parviens à une certaine limite, quand rien ne tourne bien et je tombe dans le désespoir,  je le laisse, et ne veux rien, me sentant complètement déçu, et alors seulement, si je me déplace d’un millimètre en avant, je révèle qu’il y a une force qui peut faire cela!

Et cette force se cache délibérément, jusqu’à ce que j’atteigne un état ​​de désespoir total. Le Baal HaSoulam écrit dans sa lettre: «Il n’y a pas plus heureux moment dans la vie d’une personne que celui où elle atteint la limite de ses pouvoirs propres et voit qu’il n’y a pas de succès » car c’est  seulement alors qu’elle  peut élever une prière et  crier. Elle  va savoir  à Qui elle doit s’adresser – c’est seulement à ce moment que viendra la révélation.

Par ailleurs, elle  sait qu’elle n’a pas le choix: elle doit crier. Et en réalité, rien de plus n’est nécessaire, sauf  ce cri. 

Du cours n° 2, Convention au désert d’Arava le 18/11/2011.

L’unité donne la vie

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

 La seule chose qui nous aidera est l’unité. Vous dépendez des autres et vous le savez. Vous savez que l’esprit et le sentiment ne vous mènera nulle part. Ils ne cessent de changer, se tournant vers une direction ou vers une autre, mais sans aucun résultat. Vous êtes comme un corps mort dans une société d’amis.

Cette société enterre votre égoïsme dans le sol et élève votre âme vers le haut. Laissez-la donc faire. Croyez-nous, vous êtes vraiment morts. Alors, donnez-nous la chance de prendre soin de vous, pour vous ramener à la vie.

Voici ce que Haïm Vital écrit dans le livre, Les Portes de la Réincarnation : Mon professeur (Ari) m’avertit ainsi que tous les amis, qui étaient avec moi dans le groupe que nous devrions prendre sur nous le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, et aspirer à l’amour pour chaque personne d’Israël comme nous-mêmes. En vertu de cela, la prière de l’un, du public à partir de l’ensemble d’Israël et capable d’effectuer une correction, est acceptée. Dans notre amour des amis, toute personne peut devenir incluse dans les amis, tel un organe dans un corps. Notre professeur nous a beaucoup averti sur ce sujet.

Si un homme comprenait qu’il n’a pas d’autre moyen d’y parvenir, qu’il doit se livrer à la société, il se joindrait à ses amis et en profiterait. Il n’est pas un seul kabbaliste qui n’aie pas écrit à ce sujet ou qui n’aie pas transmis ce message à ses étudiants. Ceci est le fondement de notre Kli.

Nous entamons la préparation pratique au congrès. C’est un congrès inhabituel. Tout le monde voit à quel point elle est spéciale, quel travail préparatoire intérieure et extérieure nous avons déjà accompli. Alors essayons de passer les derniers jours et heures avant l’ouverture dans la connexion, dans l’unité, essayons de comprendre que celle-ci est impossible sans cela.

Je vous conseille d’imprimer tous les extraits que nous avons utilisés lors de la Convention dans le désert d’Arava. Que les amis les lisent et les traduisent pour les autres, qu’ils en discutent dans leur temps libre pour que nous n’ayons pas une minute sans unité. Ces paroles de kabbalistes sont de merveilleux messages d’unité et ont un grand pouvoir. Alors laissez-les devenir la base, le fondement de tout ce que nous faisons.

Je vous somme de comprendre que personne ici n’est exonéré de la garantie mutuelle. Chaque personne est responsable de tout le monde. Qu’elle le veuille ou non, elle fut amenée au groupe, elle fut nommée messager et personne responsable. Même si elle est là, physiquement dans le monde extérieur, au lieu d’être ici, ce n’est pas grave, elle est responsable de tout le monde.

Par conséquent, accrochons-nous constamment à l’unité, dans laquelle nous atteignons le Créateur. N’abandonnons pas cet objectif un seul instant ! Attendons-nous à tout moment que la Lumière supérieure vienne, pour éclairer nos petits désirs imparfaits et nous unissent. Ainsi, elle entrera et remplira cette unité qu’elle a créée, et nous atteindrons la révélation du Créateur à la création. Je suis sûr que c’est exactement là où nous nous dirigeons.

Et une fois que j’ai acquis ces revêtements mentionnés ci-dessus, des étincelles d’amour commenceront rapidement à briller en moi. Mon cœur commence à se languir de s’unir avec mes amis, et il me semble que mes yeux voient mes amis, mes oreilles entendent leurs voix, ma bouche leur parole, mes mains les étreignent, mes pieds dansent avec eux dans un cercle, dans l’amour et la joie, et je transcende mes limites corporelles. J’ai oublié l’immense distance entre mes amis et moi, et la terre étirée par de nombreux kilomètres n’existera plus entre nous.

C’est comme si mes amis se dressaient juste dans mon cœur et voyaient tout ce qui s’y passe, et que je commençais à avoir honte de mes petits actes mesquins contre mes amis. Alors, je quitte simplement les récipients corporels et il me semble qu’il n’y a pas d’autre réalité dans le monde que mes amis et moi. Après cela, même le «je» est annulé, inclus, et mêlé à mes amis, jusqu’à ce que je me lève et déclare qu’il n’y a pas de réalité dans le monde – seulement les amis. (Rabash, Lettre n ° 8)
De la leçon sur Shamati 02/12/11

L’esprit d’unité frappe nos coeurs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie être inspiré par le groupe?

Réponse : Etre inspiré signifie ouvrir vos yeux, vos oreilles, vos cinq sens, et surtout, les sens internes « du point dans le cœur» afin de sentir l’esprit régnant dans le groupe.

Quand je monte sur le toit, où vous travaillez maintenant et où vous préparez le matériel pour le congrès, j’ai l’impression qu’il y a un certain esprit, une certaine force commune qui est engagée dans la préparation à une ascension spirituelle.

Le fait est que ceci est un travail commun, une aspiration commune, l’anticipation et la préparation d’un grand et puissant rassemblement, dont il n’existe aucune analogie dans le monde, égalant sa force, sa puissance, et son niveau d’ascension. Près de dix mille personnes ressentiront une énorme ascension spirituelle sur ces trois jours ; elles se placeront sous l’influence de la Lumière supérieure. Nous devrions essayer de sentir que nous sommes dans le groupe, en utilisant toutes les ficelles de notre âme, nous devrions essayer d’être dans cet esprit, dans cette force commune qui y est présente.

En fait, indépendamment de nous, notre groupe a déjà son propre composant commun – un composant intégral, nous incluant tous. Cependant, chacun de nous doit faire un petit effort et se dissoudre en lui. Quand une personne est capable de faire cela, elle ressentira cet état.

À cette fin, il y a une semaine nous sommes allés dans le désert et y avons tenté de former notre première union. Je l’ai ressenti comme une véritable réussite. Beaucoup de personnes qui ont travaillé sur elles-mêmes, étudié et appliqué la Kabbale depuis de nombreuses années, ont senti, pour la première fois, qu’il y avait un certain composant spirituel, que nous pouvons trouver parmi nous, dans notre unité.

Il fut déjà révélé entre nous, et maintenant nous devons essayer de le trouver. Maintenant, tout dépend des efforts que nous faisons pour essayer d’être constamment dans cet état – dans la seule force du groupe. C’est précisément en y plongeant que nous ressentirons la force supérieure, le Créateur, et que, dans l’union avec Lui, nous commencerons à ressentir le monde supérieur. Tout cela est la prochaine étape, qui est très proche. À cet égard, tout dépend de l’effort émotionnel interne d’une personne.

Les fondements de la leçon de Kabbale 27/11/11