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Grâce au désir des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Toute ma vie j’ai recherché la connexion avec le Créateur. Et maintenant je la ressens, je comprends que le Créateur m’envoie de graves perturbations. Il y a un dialogue intérieur avec le Créateur. J’ai besoin de comprendre ce qu’Il veut de moi. Comment puis-je comprendre cela, comment puis-je Le ressentir ?

Réponse : Tout ce qui concerne la révélation de la seule force supérieure, le Créateur, s’applique aussi aux femmes. Seules les femmes n’ont pas la possibilité de créer un détecteur, un capteur, un sens pour percevoir le Créateur.

Les hommes ne peuvent pas créer ce détecteur s’ils n’ont pas le soutien des femmes. Nous travaillons ensemble. Les femmes doivent créer un environnement qui entoure les hommes : elles doivent les pousser, les convaincre, les aider, les soutenir comme elles le peuvent, mais la chose principale est leur désir. Votre désir devrait influencer les hommes. Comme une femme qui envoie son mari hors du domicile, le laisse travailler et apporter un salaire à la maison parce que la famille doit survivre.

 Sans cela, les hommes joueraient toute leur vie avec leur «jouets». C’est grâce au désir des femmes que le monde se développe dans notre monde corporel et dans le monde spirituel.

La femme est mieux adaptée pour la diffusion. Si elle s’engage dans la diffusion, sa fonction est alors la suivante : elle donne naissance, elle grandit. Ainsi, elle fonctionne beaucoup mieux que les hommes. Je crois que cette réalisation est la plus vraie et la plus correcte.

En outre, elle doit prendre en charge le groupe des hommes, prendre soin de lui comme une mère le fait pour ses enfants afin qu’ils ne se disputent et ne se battent pas, elle doit leur donner une base et à les calmer. Les femmes devraient aussi se mettre d’accord. S’il y a un bon accord correct entre elles, les hommes ne pourront pas s’y opposer. Essayez donc!

Les hommes ressentent toujours un peu la mère dans une femme ; cela reste avec eux pour la vie. Si vous créez une aussi bonne atmosphère, les hommes auront le sentiment que dans cet environnement, ils doivent se comporter différemment. Si vous commencez à pousser plus loin leur unité, votre désir commence soudainement à agir pour leur connexion, c’est-à-dire pour leur progression spirituelle. Pouvez-vous seulement imaginer le travail que vous faites, et ce que vous provoquer ?!

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Séparez votre «moi» du corps mortel

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce qui arrive à notre partie informative, quand le corps meurt? Elle peut être transférée vers un autre support Elle peut exister séparément, non seulement comme une partie d’une substance biologique, mais sous une forme quelconque. C’est une information! Les informations peuvent être transférées à partir d’un support électronique dans un fichier imprimé, visuel ou audio. L’Information en elle-même n’a pas de support, c’est ce qui est nécessaire pour sa perception.

Ainsi, dans ce cas, si nous voulons obtenir une meilleure information, notre support doit être la propriété du don sans réserve, et non la propriété de la réception. La propriété égoïste de la réception nous contraint. Nous ne pouvons absorber que quelque chose qui pénètre nos sens, et seulement dans un champs spécifique: visuel, sensoriel, auditif, et ainsi de suite, qui dépend de nos sens, leur sensibilité et leur résolution.

Dans notre monde, nous créons des dispositifs auxiliaires afin d’augmenter notre capacité à voir plus loin et plus profondément. Mais cela ne nous aide pas vraiment quand nous augmentons les cinq mêmes sens. En réalité, il existe une énorme quantité d’informations autour de nous, que nous sommes incapables de percevoir et nous ne savons même pas ce que c’est.

Dans le but d’acquérir cette capacité, nous essayons de sortir de nous-mêmes pour ne pas être limité par notre corps. Cela nous donne une occasion d’atteindre un état dans lequel nous nous sentons en dehors du corps tout en continuant à vivre dans ce monde, ce qui signifie tout percevoir à travers notre corps physique, notre organisme animal. C’est comme si nous ne vivons plus en lui, ce qui est assimilé à un état où une personne meurt.

Fondamentalement, lorsque le corps (notre égoïsme bestial) meurt, nous sentons quelque chose de différent. Nous n’avons pas à mourir, mais nous pouvons neutraliser notre égoïsme et commencer à ressentir quelque chose de différent, un niveau plus élevé, en nous recentrant nous-mêmes à partir de nos désirs égoïstes vers une perception intégrale de la nature. Les gens qui sont passés par ces états les décrivent et donnent une méthodologie spécifique de la façon de le faire.

Des millions de personnes, qui entent les contraintes de notre perception de ce monde et la nécessité de comprendre le sens de notre existence, tendent vers cet état. Par ailleurs, ce ne sont pas seulement des besoins cognitifs philosophiques ou purement scientifiques. Ils le ressentent de l’intérieur, à partir d’un sentiment d’une grande dépression, d’être fatigué de la vie, parce qu’en tant que résultat de nombreux cycles de vie, ils arrivent aux questions: «Pourquoi existons-nous? Chaque jour, nous nous efforçons seulement de survivre?! Est-ce le but de toute la création!  »

Puis nous nous considérons comme les plus petites créatures défectueuses qui se soucient seulement de garder leur animal dans le confort. Est-ce que c’est juste ça? Tant que le corps existe, je ne pense qu’à cela. Si je commence à me séparer, mon «je» de ce corps, alors vraiment, quel est ce « je » occupé avec toute sa vie? Seulement prenant soin de la bête.

Aujourd’hui, une séparation progressive de notre « Moi » du corps bestiale se déroule. Une personne (ce «moi») commence à ressentir qu’il ne veut pas obéir à son corps et être son esclave. Ainsi les gens sont déprimés, ils sont à la recherche de quelque chose, ils prennent de la drogue, ne savent pas quoi faire de leur vie, ou se suicident.

En conséquence, nous entrons dans une crise extrêmement grave. Nous ne voulons pas créer une famille et avoir des enfants. Nous ne voyons pas de sens à cela. En fin de compte, si je dois vivre afin de garder cet animal dans le confort, pourquoi ai-je besoin d’autre chose, je ne vais penser qu’à ça! Alors une personne commence même à régresser.

Du congrès de Vilnius 24/03/12  Leçon 3

Choisir un autre centre d’attention

Dr. Michael LaitmanL’article principal de la méthode kabbalistique est : «Il n’y a rien hormis Lui. » Cet article est la délicate mise au point de notre point dans le cœur, notre aspiration à révéler la nature, son plus haut niveau d’harmonie parfaite et éternelle, l’intégralité, et la globalité, dans lequel tout est interconnecté et représente un seul tableau général et complet.

En règle générale, dans notre monde nous ne pouvons pas tout saisir dans notre égoïsme individuel. Nous brisons la nature en une vaste gamme de sciences (il y a 184 sciences). Cela n’existe pas dans la nature. Nous ne pouvons tout simplement pas apprendre tout à la fois. Nous divisons la nature en certaines «tranches» et nous étudions la biologie, la zoologie, la géologie, l’astronomie, etc… en général, nous étudions un grand nombre de sciences.

Notre individualité, notre égoïsme est très étroit, de sorte qu’il ne peut absorber que ce qui est concret, mais il ne peut pas percevoir la nature dans son ensemble, de manière holistique. Et c’est pourquoi nous ne pouvons pas ressentir égoïstement ce tableau général et la force intégrale, à travers nos sens corporels. Nous ne le ressentons pas, il n’entre pas dans nos organes sensoriels.

Pour ce faire nous devons développer un nouvel organe sensoriel qui comprendra, bien sûr, tous les précédents, mais qui aura également la possibilité d’expérimenter absolument tout en une seule fois et dans son ensemble, comme un seul tout. C’est ainsi que nous devrions nous accorder. C’est à dire, au lieu de regarder à gauche, à droite, en haut, en bas, précisément en fonction des coordonnées, au lieu de diriger notre égoïsme vers un phénomène spécifique, nous enlevons, au contraire tout  focus, l’égoïsme entier, et essayons de voir la nature telle qu’elle est. C’est l’essence même de l’harmonisation.

Un groupe et des méthodes spéciales existent pour cela. En nous réglant de cette façon, nous commençons soudainement à ressentir qu’en supprimant du monde la mise au point égoïste, nous commençons à regarder les choses simplement, ouvertement, ne voulant plus abuser de ce monde, et nous abandonnant nous-mêmes à lui. Nous ne nous limitons plus par notre corps, nos cinq sens, notre compréhension et capacité limitée de perception de tout ce qui existe dans la nature. Puis, nous commençons à sentir que nous sommes en effet entourés par une grande force – générale, éternelle et parfaite, qui est appelé la nature, ou le Créateur.

Cela n’a rien à voir avec les religions, les croyances, ou le mysticisme. Il ne s’agit que d’une méthode permettant à une personne de s’élever au-dessus de son attitude étroite envers le monde et de le regarder sans les limitations de temps, d’espace et de mouvement, c’est-à-dire, qu’elle nous montre comment aller au-delà de la zone de notre nature, afin que le corps ne nous restreigne point.

Pour atteindre cet objectif, nous essayons de nous organiser en groupes, où l’aide mutuelle entre amis nous donne une occasion de sortir de nous-mêmes et de commencer à ressentir quelque chose en dehors de notre corps, comme si nous n’étions plus dans celui-ci. Et en effet, alors que nous commençons à nous sentons non pas dans notre corps, nous pouvons nous faire une idée de ce que signifie vivre en dehors du corps.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

La méthode de guérison

Dr. Michael LaitmanNous développons des programmes d’éducation spéciale et de développement car nous devons les transmettre à toutes les personnes qui quittent le marché du travail et qui deviennent chômeurs. Nous devons rassembler ces gens, les unir, et au lieu de l’emploi, leur fournir une éducation qui deviendra leur nouveau travail. 

Autrement dit, une personne devrait travailler deux heures par jour (voire pas du tout) et consacrer le reste du temps à l’étude. Chacun d’entre nous devrait s’asseoir à nouveau derrière un pupitre et devenir des étudiants. Nos allocations de chômage ne devraient pas être appelées ainsi, mais plutôt une bourse d’études, et nous devrions faire des efforts pour que chacun puisse bénéficier d’un niveau de vie suffisant. 

C’est, de manière générale, la société à laquelle nous devrions très bientôt parvenir, sinon les divers mouvements de protestation deviendront un obstacle énorme dans le monde. Les jeunes, spécialement dans les pays ayant des taux élevés de chômage, comme l’Espagne, où ce taux atteint 50%, ne peuvent plus retourner au travail ni revenir aux études. Ils perdent rapidement leur intérêt pour la vie, pour le reste du monde et deviennent très inertes. Des villes entières, comme Detroit aux États-Unis, où les industries firent faillite, deviennent des villes fantômes : Vandalisme, pauvreté et drogue y prolifèrent. Ces villes ne sont pas rares dans le monde. 
Le problème est que l’humanité d’aujourd’hui ne comprend pas encore qu’elle doit se rééduquer à s’élever au niveau intégral et mondial, que la nature nous offre. Nous devons parvenir à un état d’équilibre mutuel avec elle, ainsi nous ressentirions une grande libération d’énergie et de possibilités. Chaque personne et l’humanité tout entière atteindront effectivement un état de satisfaction. C’est aujourd’hui l’objectif de l’humanité. C’est ce qu’enseigne la méthode d’éducation intégrale applicable aux enfants et aux adultes. 

Une partie de la méthode d’études intégrales est appelée «éducation intégrale». Elle décrit l’état global d’une famille : comment les familles, la dynamique familiale et l’éducation des enfants devraient être organisés. 

Nous élevons les enfants ne sachant même pas comment les élever correctement. Les jeunes qui ont des enfants ne savent pas que faire avec eux. Seulement de nombreuses années plus tard, ils commencent à réaliser combien d’erreurs ils ont fait en tant que jeunes parents. 

L’économie familiale et l’ensemble du processus de développement historique, l’égoïsme comme fondement de notre société, l’égoïsme correctement formé et une bonne interaction entre les personnes comme base d’une nouvelle société d’interaction entre nous, tout cela représente une partie de la méthode appelée  » l’éducation intégrale.  » 

L’autre partie de la méthode, «Education intégrale», se préoccupe de changer l’homme lui-même, le transformant d’un être égoïste à l’esprit étroit en un être humain qui peut se rapporter intégralement à la société, aux gens, et à l’environnement. 

Le fait est qu’une personne se forme sous l’influence de l’environnement ; sa seule liberté réside dans le choix du groupe ou de la société qu’elle veut intégrer. Par conséquent, quand elle se joint à une certaine société, elle commence à changer, c’est ce qui nous change. La seule chose que nous pouvons faire pour nous-mêmes est de nous changer nous-mêmes sous l’influence d’un certain environnement social. 

Lorsque nous créons autour d’une personne un groupe de personnes qui veulent changer intégralement, il exerce sur elle une certaine influence. Avec les personnes du groupe, elle commence à se transformer et à voir ce que cela signifie de vivre dans une société intégrale et mondiale, que la nature nous présente comme une condition de notre existence future. 

Il s’avère que l’homme dans cette petite société, dans ce petit groupe commence à révéler de toute nouvelles forces de la nature. Grâce à la connexion entre nous, nous commençons à sentir la force cachée de la nature, la force du don, la force de la coopération, une force supplémentaire. Nous commençons à ressentir la nature à travers notre nouvel organe sensoriel intégral. 

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire

Le cercle de l’étreinte

Dr. Michael LaitmanL’atmosphère spéciale qui a été créé dans les ateliers lors du congrès en Lituanie doivent être constamment tenus au cours des leçons. Une personne a besoin constamment de la ressentir. Ce n’est pas important si oui ou non elle est effectivement assise dans un cercle et embrasse les amis, ou bien s’ils sont tout simplement ensemble, sentir la connexion sans étreinte physique, ou même être très éloignés.

Bien sûr, cela est plus difficile, mais vous avez déjà senti qu’il est possible de quitter un peu le lieu physique limité et ne pas être lié au temps. Cette connexion continue à exister comme si c’était dans l’air.

Nous avons besoin constamment de garder cette ambiance: durant les leçons, dans tous les événements et activités, et même au travail. Cela n’a pas d’importance où une personne travaille: dans une usine, pour un patron, mais à travers tout ce qui se passe, elle est en contact avec le Créateur, en Le cherchant. Dans chaque situation, elle doit faire des efforts afin de faire apparaître la Lumière supérieure, comme si elle était physiquement parmi les amis.

Alors, nous serons en mesure de sentir comment par tous ces efforts, nous révélons notre connexion avec un grand groupe de kabbalistes de toutes les générations, qui travaillent avec nous et poursuivent ces efforts. Cela est au-dessus des limites physiques.

Nous avons préparé pour ces ateliers, nous nous sommes assis d’une certaine manière, mais tout cela était une préparation formelle. Nous devrions essayer de garder le même esprit que nous avons sentis au cours de nos études. La récompense principale est les efforts eux-mêmes et non pas le fort sentiment que vous attendez. Nous devrions valoriser le travail lui-même et pas la récompense pour le travail.

Par conséquent, nous ne devrions pas attendre, les états d’inspiration changeants pour revenir. La clé est de les rechercher constamment, et non pas dans le but de recevoir des sensations agréables, mais pour nous préparer à la révélation du Créateur, afin de Lui apporter satisfaction. Cette opportunité est notre récompense. C’est déjà un peu plus proche de l’état du don, Lishma.

Nous allons essayer de le faire. Je suis désolé, mais comme d’habitude, les enfants demandent ce qu’ils aiment le plus, tandis que les parents leur donnent ce qui est mieux pour eux, selon la maturité de leur  compréhension. Et ce n’est pas toujours la même chose. Faisons un effort pour atteindre une forme encore plus correcte.

Nous devrions avoir l’occasion de faire un effort, et nous déciderons également de limiter la sensation. Ensuite, le sentiment du don sans réserve apparaîtra.

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale 27/03/2012

Philosophie vide ou science pratique ?

Dr. Michael LaitmanAu cours des nombreuses années, pendant lesquelles j’ai expliqué la méthode de coopération intégrale, j’ai donné comme exemple notre corps physique constitué de différents organes. Tous les organes semblent fonctionner par eux-mêmes : le cœur, les poumons, les reins ou le foie. Chacun fonctionne selon son propre rythme et son propre ordre et, dans chacun se trouve un programme interne, un logiciel, mais tout est basé sur la coopération.

Bien qu’ils fonctionnent tous sur des plans différents, dans un rythme différent, avec des tâches internes entièrement différentes, ils devraient tous avoir une tâche collective : garder le corps entier dans un état d’équilibre, qui ne dépend que de la juste coopération de chaque élément corrigé. Un élément corrigé est celui qui coopère avec tous les autres, et dont ses travaux internes tendent uniquement à s’accorder avec toutes les autres parties du corps.

Nous aussi, nous devrions nous sentir comme de petits organes en un seul grand corps. La création de notre récipient collectif de perception, d’un nouvel organe sensoriel, repose sur le fait que personne ne fonctionne comme un organisme distinct, mais en accord avec toutes les autres parties du système.

Ainsi, tout ne devrait pas être axé sur notre développement interne individuel, qui en réalité n’existe pas, mais seulement sur la connexion !

Il y a encore beaucoup de gens qui viennent vers nous et qui étudient dans les livres, seulement pour savoir, pour voir ce qui y est écrit. Mais ils ne sont pas inclus dans l’ensemble des travaux de connexion et d’union, et ils ne comprennent donc pas à quoi mène tout cela. « Ah bon j’ai compris, c’est une science, une théorie, qui parle du changement de places et de mouvements dans un certain espace imaginaire, entre le haut et le bas, de différentes connexions entre certains types d’objets familiers. Où sont-ils ? Cela est d’autant plutôt abstrait que dans notre monde tout cela n’existe pas. Alors, que dois-je faire avec ça?  »

Ces personnes ne comprennent pas qu’elles doivent se connecter entre elles, et que, grâce à leurs connexions, elles ne commenceront à voir à travers ces liens : « Où sont ces parties? Où est ce niveau de Bina, le don, la réception, la restriction de la volonté, l’élévation au-dessus du désir dans la connexion avec d’autres, la réception et le don ? « Jusqu’à ce qu’elles essaient de mettre en œuvre tout cela dans le lien entre elles, la sagesse de la Kabbale sera pour elles une philosophie vide, qui ne dit rien.

Donc, la chose principale est de ne pas étudier ce qui est dans les livres, mais d’aspirer à ressentir ce que nous étudions, à le mettre en œuvre dans notre vie, dans la connexion entre nous. Sinon, comme nos enseignants nous le disent, une personne «se dessèche. » Elle ne verra tout simplement pas les résultats de ce qu’elle lit. Bien sûr, qu’on y trouver beaucoup de choses intéressantes, beaucoup d’informations, mais ce n’est qu’une étude abstraite et rien de plus.

La méthode elle-même est très pratique, et nous devons la mettre en œuvre entre nous.

Du Congrès de Vilnius du 23/03/12, Leçon 1

Nous sommes les premiers!

Dr. Michael LaitmanNous devons être reconnaissants pour notre destin, pour avoir été choisi afin de bien savoir ce dont parle la sagesse de la Kabbale et afin de la présenter au monde entier. Nous sommes des pionniers ! Nous sommes la première de toutes les générations tout au long de toute notre évolution. Pendant des milliards d’années, la création a traversé une grande chaîne de transformations. Enfin, aujourd’hui, nous sommes les premiers à pouvoir maîtriser cette méthode et permettre son emploi, à pouvoir l’appliquer.

Nous la réalisons nous-mêmes. Nous la développons dans le lien entre nous, sur la base de ce qui se passe entre nous dans les groupes, dans la connexion. Sur cette base, nous écrivons de nouveaux articles et étudions le matériel sur les types de connexions entre nous. Grâce à ce travail pratique, nous offrons la méthode de manière réaliste à l’ensemble de l’humanité.

Nous sommes donc des chercheurs, nous sommes les pionniers à l’utiliser pratiquement. D’une part, nous devons être reconnaissants pour notre destin, et d’autre part, nous devons être responsables pour avoir reçu cette chance. Selon le rythme auquel l’humanité tout entière est en développement, nous voyons dans quelle mesure elle ressent le besoin d’une nouvelle méthode de vie.

Des milliards de personnes partout dans le monde se demandent : «Que devons-nous faire ? ». Nous devons leur montrer tout cela.

Ainsi, dans les connexions internes entre nous, nous ne devons pas oublier que nous faisons cela non seulement pour nous-mêmes, car nous serions comme des égoïstes. Nous faisons cela non seulement pour révéler la force supérieure, son plan, et pour la ressentir, pour atteindre la compréhension à travers la sensation, et pour l’étudier dans la réalité, mais nous le faisons aussi afin de transmettre cela au reste de l’humanité.

Notre mouvement interne devrait être accompagné par une expansion externe. Ces deux actions doivent être équilibrées, comme les organes du corps qui fonctionnent comme il se doit : tous deux reçoivent et donnent. Il est très important de se souvenir du reste du monde et de la force supérieure qui nous a créés, afin de nous élever vers elle. Si l’on inclut tous ces éléments en notre sein, nous nous développerons correctement et très rapidement.

Nous avons déjà vécu tellement de choses : de nombreuses conventions, réunions, soirées d’union. Mais, aujourd’hui, nous sommes dans une situation où nous devons tout simplement exiger la révélation réelle de nous-mêmes et de la force supérieure, pour que nous commencions effectivement à travailler avec elle entre nous, pour que chacun de nous et la force supérieure ressentie entre nous se révèle comme un tout.

Nous devrions exiger très clairement que notre prière, notre demande soit exaucée. Chacun d’entre nous ne devrait pas simplement attendre, mais à travers toutes ses actions, devrait avancer avec la demande correcte de ressentir le Créateur à travers l’unité.

Du congrès de Vilnius du 23/03/12, Leçon 1

Ressentir la force qui contrôle le destin

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est de trouver en nous-mêmes la possibilité de détecter la force qui remplit le monde, contrôle le monde et notre destin, nous conduit à travers la vie, et détermine tous les événements de celle-ci – ce qui arrivera à chacun de nous, à chaque minute.

Pour ce faire, nous devons constamment plonger dans nous-mêmes, notamment à travers nous-mêmes. Nous ne serons pas en mesure de trouver quoique ce soit dans le monde mécanique qui nous entoure. Seul par l’affinement de nos sens, l’augmentation de notre sensibilité intérieure, nous commencerons à sentir les fines couches de la nature ainsi que sa couche d’informations. Cette couche va nous révéler la totalité du programme de la création, tout ce qui doit nous arriver, et ce qui s’est déjà passé, et va nous élever au-dessus de la sensation du temps, de l’espace et du mouvement mécanique vers une zone tout à fait différent.
Ainsi, nous devons constamment aller plus loin et chercher en nous-mêmes la sensation de cette couche d’information, de cette force qui contrôle tout. On peut l’appeler la force fondamentale de la nature, la force supérieure de la nature, ou le Créateur, car elle crée tout et contient tout le programme de la création. Pour y parvenir, nous nous réunissons pour accroître notre impact sur l’autre et ainsi aider chacun de nous à nous unir.

Nous commençons à créer un nouveau détecteur dans un sentiment collectif, qui sera capable de nous révéler la force qui nous entoure et qui pénètre tout. Dans une relation constante et correcte entre moi et les autres, je m’élève au-dessus de moi, je sors de moi-même et commence à ressentir ce qui est entre nous. Cela devient de la plus grande importance.

Mais tout le reste m’appartient, comme mon corps animal. Quand je désire sortir totalement de moi-même, pour ressentir ce qui est en dehors de moi, là je trouve cette force supérieure de la nature.

Tisser des liens avec elle est le but de notre existence. Et nous voulons tous atteindre cet objectif.
Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Ne pas laisser la porte se fermer

Dr. Michael LaitmanQuestion : Une nouvelle porte s’est ouverte pour nous au congrès de Vilnius. Comment puis-je mettre un pied à l’intérieur et ne pas laisser la porte se refermer ?

Réponse : Tout d’abord, nous devons avoir peur de perdre cette ouverture, être dans la crainte devant la grandeur de l’état que nous avons réalisé, et renforcer notre impression, autant que possible.

Nous n’entrerons pas par cette porte en une fois. Il faudra des mois pour le faire. Après tout, nous entrons dans une période de travail, et l’accouchement se passe de différentes manières : Parfois, il prend quelques jours, et parfois quelques semaines. Quoi qu’il en soit, peu importe combien de temps il nous faut, nous parlons d’un processus qui inclut les douleurs du travail, mais pas d’un événement soudain.

Nous sommes en route, et si vous souhaitez que le processus continue à se développer, vous devez l’accepter correctement. Vous continuez votre chemin non pas parce qu’il est agréable et passionnant. Vous ne vous souciez pas de l’état lui-même – la chose principale est de savoir qu’il apporte un maximum de plaisir au Créateur. Vous devez tourner le vecteur de la réception au don sans réserve.

Si vous ajoutez cette intention, vous progresserez. Certes, cela laissera immédiatement un goût fade dans la bouche, mais assurera votre progression. Plus tard, vous pourrez déguster la vraie saveur, mais  seulement une fois en contact avec le Créateur, dans le don. Et maintenant vous demander à la Lumière de réaliser cela.
Mais si vous êtes inspirés par des sensations agréables, si vous êtes heureux d’avoir enfin goûté à la joie de l’unité avec des amis, ce sentiment aura un goût amer d’égoïsme et ne perdurera pas en vous. Après tout, vous devez progresser, de sorte que votre état ​​vous sera enlevé. Vous obtiendrez un traitement équitable, vous l’oublierez, vous le chercherez, et vous vous en approcherez à nouveau, mais vous serez plus prêt à être imprégné de l’intention, et non pas de sentiments.


De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/03/2012, Questions sur le congrès

« Nous» est un nouveau détecteur

Dr. Michael LaitmanÀ compter d’aujourd’hui, nous sommes encore à un niveau de développement animal. Nous avons déjà traversé les niveaux de développement minéral, végétal, et animal, mais n’avons pas encore atteint le niveau « Humain ». Le niveau « Humain » est l’image collective dans laquelle nous sommes tous intégralement liés ensemble.

Qu’est-ce que la connexion intégrale nous apporte ? Pourquoi la nature nous pousse-t-elle dans cette direction par sa loi de l’équilibre, nous obligeant à nous connecter ?

Aujourd’hui, nous percevons le monde à travers nos cinq sens: la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Si nous nous connectons intégralement, nous commencerons à nous sentir à la fois nous-mêmes et les autres, comme un seul tout, et une nouvelle sensation de «nous» apparaîtra en nous.

Cette nouvelle sensation intégrale, ce nouveau capteur, va nous permettre de ressentir la nature globale. Nous commencerons à ressentir la puissance de la nature, qui nous entoure, nous conduit, et nous dirige et qui produit tous les phénomènes. Elle est la force qui détermine notre avenir, notre destin.

Nous commençons à sentir le flux de la vie – le passé, le présent et l’avenir – comme un unique flux d’information. C’est ce que nous pouvons ressentir lorsque nous atteignons une connexion intégrale avec les autres. Ainsi, une personne s’élève à un niveau qui est supérieur à son corps animal et commence à ressentir ce qui existe au-delà de la matière – les forces, les courants existant hors de nous, au-dessus de nous.

On appelle cela le niveau de «l’homme», le niveau d’information supplémentaire, lequel détermine notre vie entière. La nature nous pousse vers ce niveau pour que nous connaissions le sens de notre vie et son but. C’est ce que nous apporte la connexion intégrale entre nous.

Nous sommes donc confrontés à un problème très intéressant, qui semble avoir une solution facile. Mais bien que la solution soit à portée de main, elle contredit totalement notre ego.

C’est pourquoi nous sommes préoccupés par la diffusion de cette connaissance, qui permet de réduire la souffrance : Nous voulons commencer à ressentir cette nécessité non pas par la souffrance mais par la reconnaissance ; Nous voulons comprendre à l’avance pourquoi tout se passe ainsi ? Quand une personne commence à voir que le monde est global, pourquoi et comment elle est interconnectée, elle commence déjà à prévoir les événements et comprend ce qu’il doit arriver et pourquoi, si nous agissons de telle ou telle manière.

Nous espérons que cette méthode sera employée pour prendre de nouvelles décisions, et que l’humanité sera capable de sortir de la crise – non seulement de la crise économique, mais aussi de la crise générale.
En fait, la crise est la naissance d’un nouvel état. C’est comme les douleurs de l’accouchement, lorsque le bébé fait des efforts pour sortir de l’utérus, dans notre monde. Nous aussi sommes actuellement en train de prendre le même tournant au niveau de notre conscience, de notre compréhension du monde et de nous-mêmes.

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire