Category Archives: Cours quotidien de Kabbale

Lunettes miraculeuses

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je reconnaître la forme que le Supérieur m’enseigne?

Ma réponse: La science de la Kabbale parle de choses très logiques et révèle une grande quantité de nouveau savoir au sujet de l’homme dans ce monde et de la force qui nous gouverne tous. En agissant ainsi, la Kabbale augmente nos connaissances de la psychologie humaine et notre perspective sur le monde.

La science de la Kabbale est toutefois destinée à ceux qui ressentent déjà le monde spirituel et qui ont les cinq  »organes de perception » spirituelle. Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin et Malkhout. Jusqu’à ce que l’on acquiert ces organes supérieurs de perception, la Kabbale n’est pas encore une science pour nous, mais plutôt un message codé, un livre de mystères.

Que puis-je faire si je suis incapable de comprendre un seul mot de ce que je lis? Je n’existe pas dans la réalité qui convertit chaque mot que je lis en sensations concrètes. S’il me manque une telle connexion avec le monde sous investigation, cela n’est pas considéré de la science. Cela ne devient une science que lorsque j’ai toutes les données de la recherche et que je peux faire l’expérience.

Donc initialement, nous étudions la Kabbale non pas pour apprendre la sagesse, mais pour obtenir le outils (Kelim) pour l’atteindre pour que nous puissions commencer à ressentir l’objet de notre étude. Si je vois mal, alors pour voir clair, j’ai d’abord besoin de me procurer une paire de lunettes. Je gagne de l’argent pour acheter des lunettes, je les mets, et c’est seulement là que je commence à voir clairement. Seulement là que je commence à entendre les explications et que je commence à comprendre ce dont on me parle.

C’est pourquoi il y a une période de préparation pendant laquelle nous travaillons sur nous-mêmes afin de pénétrer le monde spirituel. Nous commençons à le percevoir dans la mesure où nous accédons ses qualités. Plus tard, alors qu’elles apparaissent et se développent à l’intérieur de nous, nous procédons à une investigation du nouveau monde, comme un enfant qui grandit à cause des nouvelles propriétés qui font surface en lui.

À l’étape initiale du développement des nouvelles propriétés à l’intérieur de nous, nous n’avons pas de questions à poser, parce que nous n’avons pas la capacité de comprendre. Une seule question est appropriée pendant cette période: Est-ce que je suis aligné correctement de manière à attirer la Lumière Supérieure qui créé les nouvelles propriétés en moi? Nos succès et notre future dépendent des actions de la Lumière.

La loi supérieure de l’amour

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Je suis venu à la science de la Kabbale, la science de la réception, de manière à recevoir. Mais soudainement je vois qu’elle m’apprend comment augmenter mes désirs. Où est la réception là-dedans?

Ma réponse: Cela est la réception. Je reçois une force spéciale du Créateur nommée  »amour », qui est quelque chose qui nous est complètement inconnue. Avec l’aide de cette force je rattache tous les désirs existant dans la réalité à moi-même. Ils deviennent tous mes désirs et je les reçois avec leur réalisation.

Cela s’appelle la science de la Kabbale, qui est comment recevoir les désirs remplis de bonté. Ils sont tous vôtres. Il suffit de ressentir de l’amour envers eux. Ensuite vous découvrirez qu’ils sont dans un état de la réparation finale, et tout cela vous appartient.

Quand on acquiert la force de l’amour, on commence à ressentir le désir de son prochain mieux que lui-même ne peut le faire, et on peut alors le réaliser en accord avec ses sensations. C’est comme une mère qui ressent les besoins de son enfant.

En spiritualité le Supérieur sait mieux que quiconque ce dont a besoin l’inférieur. L’inférieur crie simplement, révélant son désir à nous. Mais vous connaissez toutes les composantes de son désir, malgré qu’elles lui sont inconnues. C’est parce que vous êtes les supérieur. Si vous êtes celui qui lui donne sans réserve et que vous réalisez ses désirs, alors vous êtes le supérieur en relation à lui et vous le connaissez mieux qu’il ne se connait lui-même.

Cela est la loi de l’amour supérieur, qui n’a rien à voir avec les notions que nous attribuons au mot  »amour » dans notre monde.

La spiritualité est l’unité de l’obscurité et de la lumière

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre  »VaEra » (Et Je suis apparu), point 90:… « Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur » signifie avec les deux penchants – le bon penchant et le mauvais penchant, ainsi les mauvaises qualités du mauvais penchant deviendront bonnes, signifiant: il servira le Seigneur avec elles et ne pèchera pas avec elles. Alors, il n’y aura certainement pas de différence entre le bon penchant et le mauvais penchant et ils deviendront un.Dans notre monde, nous ne sommes pas conscients des différences quantitatives entre le bien et le mauvais penchant, et donc nous ne comprenons pas qu’ils se définissent et se soutiennent et qu’ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Nous voudrions annihiler immédiatement tout le mal et ne laisser que le bien, signifiant ce que nous considérons comme étant le bien à ce moment-là.

La spiritualité, toutefois, se révèle en raison du contraste de qualités opposées, plutôt que par une tentative d’en éliminer ou d’en détruire l’une d’entre elles. Les deux qualités existent afin que nous puissions les discerner toutes deux, et le chemin spirituel est construit des deux – la Lumière et l’obscurité – toutes deux ensemble.

Nous n’avons pas au départ les bonnes définitions intérieures, nous ne comprenons pas ce qu’est la Lumière et ce qu’est l’obscurité. Lorsque nous les identifions et que nous pouvons dire ce qu’est la Lumière et ce qu’est l’obscurité, et lorsque nous choisissons la Lumière au-dessus de l’obscurité, nous pouvons véritablement utiliser toute la Lumière et toute l’obscurité pour bâtir notre état spirituel.

Nous n’effaçons ni l’une ni l’autre parce que si nous devions en éliminer une, l’autre monde disparaîtrait aussi. Nous construisons la ligne médiane sur la base des deux. Dans notre monde cette structure n’existe pas. Ce phénomène, la ligne médiane, nous est inconnu. Nous luttons toujours pour éliminer quoi que ce soit que nous ne désirons pas ou qui nous semble déplaisant. Il nous semble qu’il n’y a pas de place pour cela dans le monde.

En spiritualité toutefois, il y a de la place pour tout et tout doit subsister pour toujours. Seulement quand les deux opposés se réuniront ensemble de la manière appropriée, il y aura de la place pour l’existence des deux et l’une ne pourra exister sans l’autre.

Donc, le méchant et le juste, la réception et le don sans réserve, la foie et la connaissance sont toutes construites l’une sur l’autre. Donc, elles sont toutes d’égale importance afin d’atteindre le but. Il est écrit: « Une personne doit remercier pour le mal autant que pour le bien ».

La correction du mauvais penchant repose dans le fait de l’utiliser correctement, en accord avec la bonté. Alors les deux participent à part égale pour révéler leur Source, le Créateur. La ligne médiane, l’âme, se crée par les deux. Cela est la révélation de leur Source, le Créateur.

Rencontrer le Créateur sur le pont de l’amour

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je donner sans réserve aux autres si je dois ressentir leurs désirs comme étant les miens? Est-ce que je ne serai pas en train de me satisfaire moi-même?
Ma réponse: Non, je les ressentirai spécifiquement  »comme » s’ils étaient les miens. La distinction entre nous, la haine, restera, et au-dessus de cette haine je vais construire le pont de l’amour. À l’intérieur de moi, il y a un désir égoïste envers les autres, et au-dessus, l’écran et la Lumière Réfléchie, un désir de les assouvir plutôt que de me satisfaire moi-même. Quand je réaliserai ces désirs, ce sera dans l’intention de donner sans réserve.
Le fait de me sentir à l’opposé des autres, tout en sentant leurs désirs comme étant les miens, engendre un partsouf spirituel de mon âme. Tous les désirs qui étaient à l’extérieur de moi pénètrent le corps de mon âme maintenant, parce que je les remplace par le désir de donner sans réserve. Étant la tête ou Rosh du partsouf, je ne peux réaliser que ces seuls désirs. Le reste de mon corps est le désir des autres.
Si je devais m’imaginer un partsouf, sa tête est le  »moi » originel, alors que son corps est le désir de tous les autres. Autrement, qui est-ce qui recevrait satisfaction, moi-même?
J’attire la Lumière pour la passer aux autres; c’est à dire, je suis la tête qui décide d’entreprendre cette action. Quand j’exécute le désir, je deviens similaire au Créateur en relation à eux.
C’est pourquoi je sens que le Créateur se manifeste dans le corps de l’âme, à l’intérieur des désirs qui sont devenus les miens propres. Ce Créateur c’est moi, et cela signifie que je fusionne avec lui. Les désirs appartiennent aux autres et en les réalisant je deviens similaire au Créateur.
C’est ainsi qu’un Partsouf spirituel est construit: La tête contient ses pensées, ses désirs, les désirs des autres, et la décision de comment agir, alors que le corps consiste en les désirs des autres qui sont devenus comme les siens. En aimant  »son prochain comme soi-même », il ressent la fusion avec le Créateur et son nouveau monde.

L’immensité de notre désir de plaisir

Une question que j’ai reçue: Pourquoi est-ce que nous avons à attendre si longtemps et souffrir tant de leçons négatives qui nous blessent avant de réaliser enfin ce qui est le droit chemin?

Ma réponse: Nous n’attendons pas! Chaque moment nous évoluons, étape par étape. Mais notre ego, notre désir de plaisir, est tout simplement infini. Sa profondeur est énorme: une créature énorme. Figurez-vous notre univers sans fin, eh bien, le désir humain est des milliards de fois plus grande que l’univers entier.

Maintenant, nous devons commencer notre correction. Et mon désir de jouir contient un millier de qualités dans lesquelles j’ai besoin de sentir les coups de manière à réagir avec un « Aïe! » Et puis il faut un autre millier de coups pour me faire lancer « Aïe Aïe Aïe! » Ce n’est pas une plaisanterie; toute notre vie se déroulent exactement comme ceci. Enfin, il me faudra encore un autre mille coups afin de résoudre cela par moi-même: «Ça y est, je n’en peux plus! Quelque chose doit être fait.  »

Toute qualité se compose de quatre niveaux (Aleph, Beth, Guimel, Dalet). Et jusqu’à ce que nous atteignons la finale, le quatrième niveau, nous continuerons à recevoir des coups et nous souffrirons sans s’arrêter pour réfléchir à notre situation. C’est comme si je sens la douleur dans une partie de mon corps et puis un autre, je le supporte et je me dis que c’est pas une grosse affaire, jusqu’à ce que finalement je me rende compte que quelque chose doit être fait. Le même principe s’applique ici. Mais c’est exactement la façon dont cela est censé être, parce que nous sommes fait d’une multicouche complexe qui se développe à partir d’un point. Il n’y a pas de choix en la matière.

Ce n’est qu’à la fin de la correction que tout ce que nous avons enduré finira par fusionner et produire la perfection de la réalisation, de l’accomplissement et de la compréhension.

La signification spirituelle de la dîme

Laitman_409Une question que j’ai reçue: Quel est le sens spirituel de la dîme (Maasser)?

Ma réponse: La dîme est la séparation de la dixième partie de Malkhout. La Torah nous ordonne de mettre de côté les éléments qui, au lieu d’être utilisés pour des raisons de don ne peuvent être directement utilisé que par la société. Ce calcul est effectué uniquement à l’égard du Créateur, pour des raisons de don à Lui.

La Torah décrit de nombreux types de taxes, mais elles sont toutes basées sur un principe: Parce que je suis incapable de donner à certains désirs que j’ai en moi et la Lumière qui vient à moi, je passe ces désirs à la volonté générale (Kli ). Dans un désir commun, par l’intermédiaire d’une société, je suis capable de réaliser cette opération.

Mon Kli est partiel, ce qui signifie que pour le moment, l’écran ne couvre qu’une partie de mes désirs, dans lesquels je suis prêt à recevoir pour des raisons de don. Comment puis-je corriger la partie dans laquelle je suis incapable de donner?

Je reçois la Lumière pour cette partie et je la transfère la volonté de recevoir du plaisir avec la Lumière reçue à un Kli extérieur. Ainsi que je le préparer pour la correction. En n’utilisant pas mon Maasser aujourd’hui (la dixième partie de Malkhout, qui ne peut être corrigée), je prépare cette partie pour la correction par la société.

Dans la science de la Kabbale, nous étudions nos désirs appelé «vêtements» et «maison». Ils deviennent corrigés car je les vois d’abord comme étant externes, et puis je les transfère à mon intériorité.
La même chose s’applique au Maasser. Je le transfère en apparence pour une utilisation extérieure, mais il devient alors mon intériorité et me revient avec les désirs je ne considérais pas mien auparavant. Pour le moment, dans mes sensations, je ne peux pas corriger cette partie afin de l’utiliser, en recevant pour le bien du don.

Ne frappez pas l’ordinateur, il est inanimé!

Laitman_508_4Une question que j’ai reçue: Qu’est-ce que ça veut dire que le Créateur se met en colère? Si nous parlons de lois spirituelles invariables, pourquoi le Zohar représenter le Créateur comme un homme qui possède des qualités humaines, telles que la colère, l’envie, etc?

Ma réponse: La Torah utilise le langage de l’homme pour nous dire ce que nous ressentons et ce que nous attribuons du Créateur. J’utilise souvent un ordinateur comme un exemple de cela. Pourquoi nous mettons-nous en colère contre un ordinateur quand il n’est rien que des morceaux de métal et de plastique? Il n’a pas d’intelligence, mais exécute simplement ses commandes programmées à la perfection. Toutes ses actions sont correctes.

Si vous appuyez sur la mauvaise touche, ou si vous n’avez pas la connaissance du fonctionnement du programme, vous pouvez casser le clavier dans toutes les frustrations que vous voulez, mais l’ordinateur répondra avec la même erreur à chaque fois. Une personne n’est pas un ordinateur qui peut changer son comportement. Un ordinateur est inanimé, et ne peut pas changer. Pourtant, encore et encore, vous vous adressez à lui comme vous le feriez pour une personne, l’interrogeant en colère: «Pourquoi ne fais-tu pas ce que je demande de toi? »

Nous attribuons à un ordinateur nos propres qualités, nos personnalités, souhaitant qu’il change comme nous le faisons. En vérité, nous ne sommes pas corrigés et nous changeons, tandis qu’un ordinateur n’a pas besoin de correction, d’où son comportement est invariable et toujours correct.

La même règle s’applique au Créateur. Nous ne parlons pas du Créateur lui-même, mais de « Bo-Re» («Venez et voyez»), c’est à dire, notre perception du Créateur. Nous discernons et concevons le Créateur dans nos désirs (les récipients de la réception, Kelim). Et c’est pourquoi nous attribuons au Créateur les mêmes qualités et les réactions qui nous sont caractéristiques.

Il est donc écrit que la Torah parle le langage de l’homme. Afin de nous expliquer notre comportement approprié et à nous aider à changer, nous avons besoin d’imaginer que le Créateur subit des changements mais en vérité Il ne change pas. On ne peut changer la perfection, sinon cela ne serait pas la perfection.
En attribuant au Créateur nos qualités et en le regardant comme s’Il changeait d’attitude envers nous, nous pouvons y voir deux manifestations: la première, je me vois comme je suis, la façon dont je me présente sur le côté et la deuxième, dans les changements que je subis soit dans un monde constant ou transitoire.

Cette dualité de perception qui nous permet d’imaginer, comme si quelque chose changeait en dehors de nous est un grand don du Créateur. A cause d’elle que nous viennent à percevoir une autre dimension, à comprendre le monde spirituel, et à pénétrer sa perception librement et dans l’indépendance.

Par conséquent, notre perception de cette réalité existe et les changements à l’extérieur de nous-mêmes sont un vrai salut de la cellule de la prison de notre monde (la sensation de claustrophobie spirituelle). Il est un point fondamental qui accorde à la créature la possibilité de s’élever au-dessus de sa création, pour devenir l’homme: Adam, semblable au Créateur.

Pourquoi sommes-nous si préoccupés par le sexe?

Laitman_422Une question que j’ai reçue: Pourquoi les gens sont-ils tellement préoccupés par le sexe?

Ma réponse: Dans le monde spirituel, l’âme est dans l’état de « Zivoug » (accouplement) avec la Lumière. Telle est l’unité des deux pièces maîtresses de la création, – un mâle et une femelle, qui apporte le plus grand plaisir qu’il y a: remplir l’âme avec la Lumière. Un prototype de la fusion spirituelle dans le monde matériel est le l’accouplement physique. C’est pourquoi (l’attirance pour le sexe opposé) est considéré comme une fondation, une racine de tous les désirs et les plaisirs de notre monde, et nous préoccupe tant.

Le plaisir sexuel dans le monde démontre admirablement la différence entre le spirituel et le physique qui fusionnent. Une personne (un homme) pense au sexe tout le temps et envisage le plaisir énorme qui l’attend, mais après le pic, la satisfaction disparaît immédiatement. Il est toujours à courir après un autre plaisir, puis cela recommence ….

Pourquoi? C’est parce que la Lumière et le désir s’annulent l’un et l’autre. En d’autres termes, en remplissant le désir, la lumière neutralise la sensation de plaisir, de la même façon que le plus et le moins s’annulent. La disparition des deux entraîne une double vacuité. C’est pourquoi il est écrit: « à l’heure de la mort, une personne ne reçoit même pas la moitié de ce qu’elle a désiré »

Le plaisir spirituel œuvre en nous différemment. Être dans le monde spirituel signifie avoir l’intention (l’écran) – une capacité à recevoir du plaisir (Lumière) en un désir (récipient, Kli) afin de faire plaisir à l’autre (un ami, le Créateur). Cela exige d’une personne d’acquérir la propriété du Créateur, la propriété de l’amour et du don. Ensuite, une personne atteint l’accouplement spirituel, la fusion constante, qui se poursuit et s’intensifie sans cesse, donnant une sensation de la vie éternelle.

Essentiellement, quelque part au fond, dans l’âme, nous aspirons tous inconsciemment à cette fusion, et nous sommes créés pour cela.

L’union pacifique de forces opposées dans la ligne médiane

Laitman_724Le Zohar, le chapitre « VaEra » (et Je suis apparu), Point 41: En outre, le sud s’agrippe à l’est, car la chaleur du sud s’agrippe à la chaleur de l’Est. Et l’est s’agrippe aussi au nord car son humidité s’agrippe à l’humidité du nord. Il s’avère que le sud et l’est sont liés l’un à l’autre grâce à la chaleur en eux deux; l’est et le nord-par le biais de l’humidité en eux; le nord et l’ouest-par le froid dans les deux, l’ouest et le sud par la sécheresse dans les deux, et tous sont inclus l’un dans l’autre, suspendu l’un à l’autre.

Si nous ne construisons pas la ligne médiane, alors les forces (du Nord et du Sud) qui se font face grandissent de plus en plus. Parce qu’elles ne viennent pas à la réconciliation à travers la ligne médiane, elles se heurtent et essayent d’annuler l’autre. Cela provoque une explosion. Ensuite, juste comme un volcan qui explose en Islande dans notre monde, une guerre s’enflamme à l’intérieur d’une personne ou à l’extérieur entre les gens. Tout se passe parce que ces deux lignes, la droite et la gauche, ont atteint une certaine ampleur et sont entrées en collision plutôt que de s’unifier pacifiquement dans la ligne médiane.

L’effet Casimir ou entrer dans la dimension supérieure

Laitman_911Une question que j’ai reçue: Si la direction de la Lumière est positive et la direction vers les ténèbres spirituelles est négative et que nous devons travailler à partir du moins pour nous rendre vers le plus, alors où est le zéro spirituel? Quel est cet état? 

Ma réponse: Il n’y a pas de zéro dans le monde spirituel, nous ne pouvons pas l’imaginer. Cependant, il y a un état appelé Klipat Noga où je suis incapable de décider de me tourner vers un côté ou un autre, c’est-à-dire, pour moi-même ou pour le don sans réserve. Cet état intermédiaire de non-équilibre est appelé zéro.

Je suis entre deux forces naturelles. Il n’y a pas de troisième force, ce qui explique pourquoi cet état est instable. Il me faut immédiatement faire un choix. L’état zéro n’existe que dans ma perception personnelle et seulement au moment où je dois décider quoi faire. J’ai l’impression que cet état zéro est un abîme, car je n’ai aucun état.

Il s’agit d’un très bon état parce que, quand je ressens le zéro absolu, je n’ai rien pour me raccrocher. En tout autre temps, je suis soit dans le don sans réserve (sainteté) et je n’ai rien à craindre, ou dans les désirs égoïstes (Klipa ou écorce) c’est à dire le sentiment que je suis complice de Pharaon. Dans cet état, je ne jouis ni de la vie spirituelle, ni de la vie matérielle.

Toutefois, une personne qui a atteint Klipat Noga sent qu’elle n’a aucune raison de faire un choix, elle n’a ni le plus ni le moins. Tout à coup, je suis à un carrefour et je n’ai nulle part où aller. C’est une situation complétement indéterminée. Je pensais que c’était une fente étroite juste en face de moi, quand tout à coup elle s’ouvre en glissant et je vois un abîme devant moi.

C’est juste ici qu’est la dimension Supérieure. Si je m’agrippe au Créateur et décide que je n’ai pas le choix, alors je dois monter à un niveau d’énergie plus élevé. C’est comme si nous entrions dans un vide spirituel et nous révélions le Créateur en lui. Au moment où vous êtes prêt à rentrer, Il vient à vous.

En physique quantique, un phénomène similaire est appelé l’effet Casimir: une force venant de rien. Si deux conducteurs non chargés sont placés à quelques micromètres l’un de l’autre dans le vide, alors l’énergie du vide commencera à circuler en eux et à créer une force d’attraction. Essayez de mener cette expérience de physique et vous aurez une preuve visuelle que le Créateur existe.