Category Archives: Créateur

L’unicité du Créateur, partie n°5

Comment ressentir le Créateur

La Kabbale offre ce qui suit à une personne : si vous voulez ressentir la force supérieure, vous devez entrer dans un groupe de personnes qui pensent de la même façon et commencer à vous dissoudre à l’intérieur de celui-ci. En préférant les opinions et les désirs du collectif aux vôtres, peu importe ce qu’ils sont, en changeant clairement vos opinions et vos désirs, vous commencerez à ressentir à quel point vous « sortez de vous-même ». En même temps, il est clair pour vous que vous entrez à l’intérieur des autres, mais vous ne pouvez pas agir différemment. Vous devez sortir et entrer dans quelque chose.

Sortir de soi-même est la première étape pour atteindre le Créateur. C’est ce que l’on appelle la restriction de l’égoïsme. Je dois me limiter afin de commencer à ressentir les autres à la place de moi-même.

Dans la mesure où je fais cela, je commence à ressentir un monde complètement différent, des connexions différentes entre les personnes et les objets. Je ressens l’existence de la force générale du don sans réserve et de l’amour qui les relie ensemble.

Je commence à ressentir tous les gens comme des marionnettes qui sont absolument et clairement manipulées par la force supérieure devant moi, et je regarde cela ainsi pour moi, eux et la force supérieure.

Tout cela continue jusqu’à ce que, d’une manière précise (à petits pas, avec ma propre atteinte), j’accumule des sensations et des connaissances sur cette force supérieure qui m’imprègne, me connecte aux autres et me permet d’agir en dehors de moi-même dans l’intérêt de ce groupe de personnes ou même de ce pouvoir général, le Créateur, qui se manifeste en eux. C’est ainsi que je progresse et étudie ce phénomène.

Cette sensation s’appelle « le monde supérieur ». La force du don sans réserve et de l’amour qui existe, gouverne et contient tout cela, y compris moi-même, s’appelle « le Créateur ».

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/12/2018

L’unicité du Créateur, partie n°9

Qu’est-ce que l’Influence de la Lumière Supérieure ?

Question : Dans l’article « Introduction au Talmud des dix Sefirot », Point 155, le Baal HaSoulam décrit le fonctionnement de la Lumière supérieure. Il dit que les kabbalistes ont obligé chaque personne à étudier la sagesse de la Kabbale uniquement pour attirer sur nous cette Lumière qui nous change.

Quelle est l’influence de la Lumière ? Comment puis-je ressentir cette transformation sur moi-même et vers qui puis-je me tourner ?

Réponse : Vous pouvez ressentir l’influence de la Lumière sur vous-même, dans vos changements personnels et vos qualités personnelles, telles que les désirs, les intentions, les qualités, dans le but plus clairement décrit du développement.

Question : Suis-je en train de devenir plus moral ?

Réponse : Pas forcément. Cependant, vous comprenez de plus en plus ce qui se passe. Vous n’êtes peut-être pas encore en train de changer, mais si vous étudiez la sagesse de la Kabbale, la Lumière supérieure vous touche déjà et vous prépare à vouloir un changement.

Question : Cela signifie-t-il que la Lumière supérieure n’est pas encore le Créateur ? Il y a le Créateur et il y a la Lumière supérieure, non ?

Réponse : Non, il n’y a qu’une seule force, mais nous l’appelons par des noms différents en fonction de la façon dont elle se manifeste. Nous appelons l’intention supérieure « le Créateur » et nous appelons Son influence sur nous « la Lumière ».

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/12/2018

Esclave du Créateur

Question : Il existe un tel concept, être un « esclave du Créateur ». Mais la qualité du Créateur est une qualité de don sans réserve et d’amour. Si vous vous y trouvez, est-ce un état libre ou pas ?

Réponse : Libre, bien sûr.

Question : Pourquoi alors s’appelle-t-il « esclave » ?

Réponse : Parce que vous avez choisi cet état pour vous. Vous l’avez vous-même choisi.

Extrait du cours de Kabbale en russe, le 12/05/2019

Pour chaque type d’âme

Question : J’ai entendu dire qu’une seule page d’un texte écrit par un kabbaliste suffit pour entrer dans la spiritualité. Pourquoi y a-t-il autant de livres écrits, des milliers de pages ?

Réponse : Tout d’abord, chaque personne a son propre destin, son propre type d’âme, sa propre progression. Quelqu’un aime quelque chose de spécifique ; une autre personne aime autre chose.

Nous nous dirigeons vers le Créateur de différentes manières et à différentes vitesses. Quelqu’un marche à gauche, quelqu’un à droite, quelqu’un traîne la jambe, etc.

Je ne vois aucune lettre ni aucun article du Baal HaSoulam et du Rabash dans lesquels il y ait des répétitions et où il ne serait pas nécessaire d’apprendre de chacun d’eux.

Mais ce n’est pas important. Après tout, lorsque nous les étudions, nous en venons à la conclusion que tout cela est traité en nous, analysé, et apporte un résultat.

Question : Si le livre Shamati évoque en moi une tempête de sensations, est-ce que cela prouve qu’il convient à mon type d’âme et à mon destin ?

Réponse : Bien sûr.

Question : Est-ce la façon dont vous pouvez vérifier un livre ?

Réponse : Non. Tout de même, les livres du Baal HaSoulam et du Rabash sont ce que vous avez. Je vous recommande de ne pas vous attarder sur les autres.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019

Dans la cage de votre égoïsme

Question : Un homme, contrairement à un animal, peut voir un certain plaisir dans l’avenir, calculer les étapes et y arriver, en abandonnant le plaisir dans les étapes intermédiaires.

Pourquoi, avec un tel intellect immense, ne peut-il pas calculer rationnellement l’état d’équilibre avec la nature ? Pourquoi toutes ses tentatives rationnelles pour construire une société équilibrée échouent-elles constamment ?

Réponse : Parce qu’il est à l’intérieur de sa nature égoïste. Il ne peut rien calculer.

En comparant un égoïsme relatif à un autre, dans ce qu’il gagne ou perd de plus, il se trouve toujours dans son égoïsme. Il n’est pas libre. Il n’a pas le deuxième degré de liberté. Ce qu’il considère comme liberté, c’est l’illusion de rester sous l’influence d’une force coercitive externe.

Question : Ne peut-il pas calculer : « Si j’utilise mon égoïsme, je me sentirai mal ? »

Réponse : C’est comme cela que nous essayons toujours d’éviter les ennuis. Mais cela ne signifie pas que nous sommes libres. Je fuis constamment les coups égoïstes : un bâton provenant d’ici, un bâton de là, et c’est comme cela que je culbute du matin au soir.

Regardez ce qui se passe dans les rues, dans les bus, dans le métro, aux bureaux, partout. Regardez toute cette fourmilière humaine ! Où pouvons-nous parler de liberté ?

Il n’y a pas de liberté. Il est possible de choisir, à tout moment, tout au plus me semble-t-il, un état confortable de toutes les possibilités. C’est tout.

Je choisis parmi ce qui m’est donné, mais je suis toujours limité. Le Créateur brille sur moi à travers l’état corrigé, mais je ne suis pas encore corrigé. Naturellement, je ne comprends pas du tout Son influence sur moi. Où est-ce qu’Il me conduit ? Que veut-Il de moi à chaque instant ? Si je ne le sais pas, alors quel genre de libre choix peut-il y avoir ?

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/05/2019

L’unicité du Créateur, partie n°7

La Méthode de l’Atteinte, non Déformée par l’Égoïsme

Question : Toutes les théories sur la gestion de la nature sont très diverses et combinent des opposés. Est-ce dans la combinaison d’opposés, précisément entre eux, que se révèle la sensation de notre monde ou du Créateur ?

Réponse : Non, je ne le pense pas, car toutes ces théories sont égoïstes. L’homme a inventé le monothéisme, le polythéisme, etc., en se basant sur son égoïsme sans le corriger.

La seule théorie qui a le droit d’exister est celle où une personne sort de soi, s’élevant au-dessus d’elle-même, commençant à ressentir les autres au lieu d’elle, ressentant ce qui se passe à l’intérieur des autres, en dehors d’elle-même. Alors, on obtient une impression vraiment objective de qui on est, d’où l’on est et de ce qui nous entoure. Cette « théorie » est appelée « la méthode de la Kabbale », qui nous permet d’obtenir une impression correcte de l’univers, non déformée par notre égoïsme.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/12/2018

Onde sinusoïdale spirituelle

Le Baal HaSoulam, dans ses lettres et ses articles, explique les états d’ascensions et de descentes spirituelles qui sont attendus.

Tout en travaillant dans ce monde, nous ne pensons pratiquement pas qu’il devrait exister une alternance entre des états positifs et négatifs. Nous nous efforçons toujours d’aller de l’avant.

Mais dans le monde spirituel, il n’en est rien. Lorsque vraiment nous entrons sérieusement dans le processus spirituel, nous commençons à comprendre que nous devrions prendre en compte les montées et les descentes. De plus, ces états alternent et, en fait, les descentes n’étant pas moins importantes que les ascensions, nous devons donc les considérer avec un sérieux absolu et de préférence de la même manière que pour les ascensions.

Le Baal HaSoulam écrit dans la « Lettre 25 » qu’une descente destinée à l’ascension suivante est considérée comme une ascension et non comme une descente. C’est vraiment comme cela.

Le fait est que sur le chemin vers le but de la création, il y a une croissance de l’égoïsme (ligne bleue sur le dessin) au-dessus de laquelle nous construisons la partie altruiste (ligne rouge). Par la suite, l’égoïsme est ajouté et nous le recouvrons encore d’altruisme. C’est ainsi que nous montons : ascension – descente, ascension – descente. C’est inévitable.

Par conséquent, nous devons nous regarder les descentes de la même manière que les ascensions. Au début, l’ego se développe en nous, puis au-dessus de nous, nous développons une ascension spirituelle anti-égoïsme et nous recouvrons l’ego de la qualité qui lui est opposée.

Ainsi, les descentes – montées se déroulent selon les phases : 1 – 2, puis 3 – 4, etc. Par conséquent, la montée est impossible sans descente.

Il est également possible de décrire cela comme une onde sinusoïdale : ascension – descente, ascension – descente. Plus la descente est importante, plus la montée correspondante sera importante. C’est ainsi qu’elles sont liées ensemble : 1 – 2, 1 – 2.

Dans le travail spirituel, tout commence par une descente, par la nuit, par les ténèbres. Comme il est dit dans la Bible : « Et il y eut un soir et un matin, jour un. »

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/03/2019

La source de toute existence

Le Baal HaSoulam, Les Écrits du Baal HaSoulam, Volume 1, « La Qualité de la Sagesse Cachée en Général », Ce Principe Supérieur est Défini en Celui qui est Un, Seul et Unique : Il est évident que le supérieur est un. Il comprend toute la réalité et tous les temps (passé, présent et futur) car on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. Si toute la réalité et l’existence de la réalité n’avaient pas été incluses en Lui, elles ne seraient pas sorties de Lui, comme cela est évident pour tout scrutateur, et sans nous soucier du fait que nous trouvons des dysfonctionnements dans les usages de l’existence de la réalité.

En effet, sachez que ceci est l’étude que les sages de l’appel caché appellent « un ». Le premier à l’étudier fut Abraham le Patriarche (ceci est expliqué dans le Livre de la Création et est donc attribué à Abraham, le Patriarche). Cela signifie qu’il n’y a pas deux autorités ici (bonne et mauvaise) mais seulement bonne.

Le principe fondamental de la sagesse de la Kabbale est qu’il n’y a qu’une seule force, un seul but, un seul chemin et un seul mouvement dans l’univers, c’est-à-dire une seule source, à côté de laquelle rien n’existe. D’où l’affirmation : « Il n’y a rien hormis Lui. »

Tout ce qui nous semble exister en dehors de Lui est en fait Lui. Le fait que quelqu’un, quelque part et d’une manière ou d’une autre, voit que quelque chose est supposé exister ne constitue qu’un léger désalignement, une différence par rapport au centre, lorsque vous devez combiner deux lignes pour qu’elles atteignent exactement le point de la cible. Alors, la personne commencera à nouveau à ressentir qu’il n’y a rien hormis le Créateur.

Tous les écarts par rapport au concept de « un, seul et unique » nous sont donnés afin que nous nous efforcions de façon répétée de le confirmer et de nous fondre avec lui. C’est le but de notre développement. Le développement, c’est entrer et se dissoudre dans cette unité.

Cela ne rentre pas dans notre esprit, notre mémoire, ni dans nos capacités analytiques, car pour cela, nous devons complètement revoir notre approche, notre vision du but, du monde, de l’espace, du temps, du mouvement et, en général, de toute chose. Nous devrions tout rapporter à une seule et unique sensation : j’existe ou Lui seul.

Question : Donc, je n’existe pas ? Y a-t-il uniquement Lui ?

Réponse : Bien sûr, je n’existe pas. J’existe seulement lorsque je diffère de Lui ou lorsque je fusionne avec Lui.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

Apprenez à vivre dans le futur

Question : Comment apprenons-nous à ne pas vivre dans le présent ?

Réponse : Nous ne vivons jamais dans le présent. Même si je dis que maintenant je veux quelque chose, cela signifie que je veux déjà quelque chose qui pourrait être réalisé dans un moment futur. Nous existons toujours comme si c’était dans le futur.

Comment pouvons-nous apprendre à vivre dans le futur ? Nous devrions juste le créer.

L’avenir spirituel est créé par une plus grande connexion entre nous. Plus elle est forte, plus vite nous atteignons les états spirituels suivants. Nous devons y réfléchir.

Si nous nous occupons principalement de cela et de tous les problèmes terrestres seulement dans la mesure nécessaire, alors nous ressentirons soudainement qu’à partir de cet état spirituel vers lequel nous voulons avancer, nous nous fournissons aussi de choses matérielles parce que la Lumière supérieure brillera sur nous dans la matérialité également.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

L’évolution des désirs, partie n°7

Qu’est-ce que l’intention ?

Question : Qu’est-ce que l’intention et comment est-elle liée au désir ?

Réponse : L’intention détermine le désir. Si l’intention est directement liée au désir, alors il s’agit du type de désir le plus primitif. Si je ne peux pas réaliser directement le désir, alors je développe tout un programme de sa réalisation en moi. Le programme de la réalisation du désir s’appelle l’intention.

Supposons que je veuille atteindre un quelconque objectif. Mais pour cela, je dois suivre un certain chemin, certaines actions, attirer des gens, faire quelque chose moi-même. Tout cela est investi dans mes intentions afin d’atteindre l’objectif ultime. En fait, ces intentions sont aussi des actions, mais par rapport au but ultime, ce sont des intentions.

L’intention est le but ultime, qui est présent dans toutes mes actions intermédiaires.

Question : Une personne a donc un désir, une intention, et un cerveau qui traite l’information afin de servir ces désirs ?

Réponse : Oui. Le cerveau contrôle le soi-disant cœur, les désirs. Il les concentre, les interconnecte dans diverses combinaisons afin d’atteindre l’objectif final.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 03/12/2018