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Quel est le fardeau de l’exil de la sensation du Créateur ?

Laitman_630.1Question : Quel est le principal fardeau et l’horreur de l’exil de la sensation du Créateur ?

Réponse : Seulement que cela vient du Créateur. Rien d’autre.

Si vous voulez gagner cette guerre, alors vous devez vous imaginer en train de lutter contre le Créateur. Vous devez affirmer l’unité de la force supérieure dans le monde. Ceci est notre mission. Tout vous sera alors révélé.

La lutte est nécessaire uniquement pour que vous puissiez faire des efforts suffisants qui développent certaines capacités en vous et la sensation de ce qui vous manque. Ces efforts vous aiguisent et vous affinent dans votre perception de la force supérieure.

Cette force unique est pour tout le monde. Elle inclut toute chose. Nous devons nous préparer à commencer à ressentir cela.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/03/2019

Voir la mosaïque de l’âme

Question : Si nous sommes en désaccord avec ce que le Créateur fait avec nous, que faire  ?

Réponse : Corrigez-vous jusqu’à être d’accord. En principe, rien ne change. Ne vous attendez pas à ce que notre monde change ! Seule votre attitude à son égard changera si vous faites des efforts. C’est le sens de la « correction du monde ».

Il est dit que le monde agit comme il l’a toujours fait. Vous allez changer jusqu’à ce qu’il vous soit révélé comme parfait, éternel, infini et absolument corrigé. Ceci est notre vie et notre correction.

Alors décidez si vous allez vous corriger ou non. Le monde est immuable. Au contraire, selon la mesure de vos progrès, selon la mesure de votre capacité à vous corriger, il vous apparaîtra comme de plus en plus non corrigé afin que vous puissiez compenser les défauts externes avec vos corrections intérieures et voir que le monde est corrigé.

Par exemple, je vois maintenant le monde non corrigé. Je regarde une personne assise devant moi, un type endormi qui se frotte constamment les yeux ; je ne l’aime pas. Si je découvre tout à coup qu’il compte le plus pour moi, qu’il est un ami spécial au cœur chaleureux, alors je commence à le voir de manière totalement différente. Tout dépend de mon état. Il n’y a pas d’autre moyen.

Dès que nous découvrons que tous ensemble nous faisons partie de la même âme, personne ne peut être laid, méchant et répugnant là-bas ! Par conséquent, je vais soudainement commencer non seulement à tolérer tout le monde, mais aussi à les aimer, non pas les négliger mais les attirer.

Imaginez, nous faisons tous partie de la même âme. Où vous échapperiez-vous ? D’un autre côté, pourquoi « s’échapper » ? J’ai besoin de comprendre que toutes ces parties sont nécessaires pour moi. Elles apparaissent soudainement comme une mosaïque qui rassemble mon âme, en se complétant mutuellement et en se connectant correctement.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

Pourquoi étudier Ptikha ?

Pourquoi étudier PtiKha (Préface à la Sagesse de la Kabbale) ou L’Étude des Dix Sefitot ? Ai-je besoin de savoir combien d’anges sont dans le ciel et quels sont leurs noms ? Le fait est que nous souhaitons voir un système complet devant nous et il est par conséquent très important de l’étudier. Nous voulons comprendre comment nous vivons dans ce système et nous y intégrer en interagissant avec lui. J’affecte le système et le système m’affecte, ainsi je ressens notre connexion. De ce fait, j’ai besoin de l’étudier, de le percevoir comme un système global, fermé, intégral et entier, incluant tous les mondes et les objets spirituels, toutes les forces.

Tout ce que nous étudions est inclus dans un système unique dans lequel je veux me voir, comprendre comment je l’affecte et comment il m’affecte. Je veux voir chacun de mes états comme une conséquence de ce système. Cela inclut la vie dans ce monde et d’autres états : tout est inclus dans un seul système.

Il est important de recevoir des informations sur le monde, son histoire, son économie et ses crises, afin de percevoir l’image la plus complète possible et de comprendre où nous sommes. Nous savons que le Baal HaSoulam s’intéressait à la science et utilisait toutes les informations dont il disposait dans ses explications. Il n’est pas écrit en vain qu’un kabbaliste doit d’abord étudier toutes les sciences du monde et ensuite seulement il comprendra ce qui se passe au-dessus de ce monde.

Par conséquent, il est important d’étudier la Préface à la Sagesse de la Kabbale afin de percevoir l’image d’ensemble et de s’y inclure, en commençant une interaction consciente avec la réalité. (1)

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de kabbale, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Préface à la Sagesse de la Kabbale », Point 92, le 16/07/2019

(1) : à 0 minute et 20 secondes

Comprendre la descente n’est possible que dans l’état d’ascension

Dans l’état d’ascension, nous devrions étudier la descente précédente et, dans l’état de descente, nous devrions imaginer l’ascension. Le monde entier est une dissimulation et c’est pourquoi il est appelé ainsi : « Olam », monde, venant du mot « Alama », dissimulation. Par conséquent, nous devons essayer de nous imaginer dans l’état supérieur et exalté. Après tout, aucun changement n’est intervenu dans la réalité à part la dissimulation avec qui le Créateur joue avec nous. Il a intentionnellement créé la dissimulation afin que nous puissions apprécier la révélation, l’état d’adhésion au Créateur et l’existence dans le monde du bien absolu.

Nous devons faire des efforts pour revenir à cette image en enlevant le voile de nos yeux et de nos sens. Cette dissimulation est appelée le mauvais penchant, notre égoïsme. Si une personne essaie de se ressentir dans un état parfait, comme si elle était à la fin de la correction, aspirant à la révélation de cet état avec tout son être, alors elle y accède.

Nous aurions alors plus de force, d’énergie et d’esprit élevé pour atteindre l’état de vérité, c’est-à-dire la révélation du fait qu’il n’y a rien hormis le Créateur, le bien qui fait le bien, qui remplit l’univers entier. Nous sommes en adhésion et en connexion avec Lui, et seul une sorte de nuage obscurcit nos sens et ne nous laisse pas ressentir cela.

Nous ne devrions pas céder à cette dissimulation, le brouillard égoïste, créé délibérément par le Créateur, mais plutôt nous devrions essayer de le dissiper. Nous cherchons à lever le voile de nos yeux et de nos sens afin de nous sentir corrigés, connectés les uns aux autres par un amour au sein duquel le Créateur et notre connexion avec Lui se révèlent de la même manière que nous sommes connectés les uns aux autres. Nous devrions vivre de manière à ce que, par la dissimulation, nous révélions le bien en dissipant le brouillard et en enlevant le voile de la dissimulation. (1)

Si la dissimulation disparaissait et que le Créateur était révélé, nous deviendrions des anges, des animaux, respectant instinctivement les lois de la nature, les ordres du Créateur. La dissimulation nous aide à devenir des êtres humains, à nous élever à un niveau supérieur à celui des animaux, car elle ne nous permet pas de garder les lois du Créateur inconsciemment, mais nous fait vivre selon nos propres lois de dissimulation. C’est pourquoi, dans la révélation, nous devrions nous-mêmes ramener la dissimulation afin de rester séparés du Créateur et de garder Ses lois non pas instinctivement mais au-dessus de la dissimulation pour la grandeur du Créateur.

La dissimulation se transforme en notre écran au-dessus duquel nous aspirons à ressembler (Edomeh) au Créateur et à devenir alors un humain, Adam. Le Créateur ne nous oblige pas à le faire ; nous voulons nous-mêmes devenir comme le Créateur. La dissimulation devient à la fois l’écran de dissimulation et l’écran de révélation pour nous. (2)

Extraits de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, « Apprendre de la Descente en état d’Ascension », le 25/06/2019

(1) : à 0 minute et 20 secondes
(2) : à 9 minutes et 52 secondes

L’amour grandit constamment

Nous devons comprendre que le désir de recevoir ne sera jamais comblé parce que ce n’est pas l’égoïsme qui est satisfait mais l’intention de donner sans réserve. Nous nous tournons vers le Créateur avec la foi au-dessus de la raison. En vain, nous espérons nous remplir de la sensation du Créateur pour atteindre Sa révélation. En fait, nous devons former Son image en nous-mêmes ; c’est ce qui va nous satisfaire.

La différence est que ce n’est pas le Créateur qui vient et me remplit, mais je suis rempli du désir pour Lui, construisant Son image à l’intérieur de moi par le fait que je veux Lui ressembler.

Nous ne pouvons pas être remplis d’amour. Si quelqu’un que j’aime me fait plaisir, alors l’amour disparaît rapidement, s’éteint et peut même devenir du rejet et de la haine. L’amour signifie que je développe constamment le désir envers l’être aimé et que cela nourrit mon amour. Ainsi, je peux en être satisfait pour toujours. Cette aspiration, cette passion, s’appelle la Lumière réfléchie.

Cela signifie que notre prière devrait nous remplir. En demandant au Créateur, nous ne nous attendons pas à recevoir quoi que ce soit : le seul appel vers Lui sera déjà une satisfaction. Au-dessus de toutes sortes de perturbations et d’obstacles, nous voulons développer une demande au Créateur, faire une restriction sur notre égoïsme, l’écran et la Lumière réfléchie. Je n’exige rien d’autre, je ressens l’image du Créateur que j’ai construite dans la Lumière réfléchie et elle me remplit. Mais nous n’atteignons jamais le Créateur Lui-même.

Comme un couple amoureux, voyant que leur amour s’estompe progressivement, ils réfléchissent à la manière de le réveiller. Même s’il n’a pas encore disparu, ils essaient d’augmenter leur amour, car si vous ne le rallumez pas, il disparaîtra. Ensuite, ils en viennent à la conclusion que c’est impossible ; il est impossible de se battre contre la nature, contre l’habitude.

Une personne est incapable d’aimer pour toujours. Peu à peu, l’amour devient une habitude et l’habitude n’apporte aucune satisfaction. Il n’y a qu’une seule issue : augmenter l’aspiration, le désir, l’envie mutuelle. Alors l’amour peut brûler pour toujours.

Le sentiment entre deux amoureux devrait toujours se développer. Ceci n’est possible qu’en développant un système au-dessus du désir égoïste ; c’est déjà un domaine spirituel dans lequel la science de la Kabbale est impliquée.

La spiritualité est une continuation du développement corporel, mais dans une direction éternelle lorsque l’amour grandit constamment et ne s’efface pas. En même temps, le plus et le moins ne s’annulent pas mais se soutiennent mutuellement.

Essentiellement, ce sont les mêmes forces de la nature, organisées seulement de manière nouvelle. Il est dit que le Créateur n’a rien créé de nouveau. (1)

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, La Prière, le 05/07/2019

(1) : à 38 minutes et 48 secondes

Le niveau spirituel inanimé

Question : Nous savons que le niveau inanimé veut se préserver lui-même. Comment passer de cet état au niveau végétal ? Comment combine-t-on les deux désirs ?

Réponse : Le niveau inanimé fait référence à toute la nature. Un niveau inanimé spirituel en moi est une sensation d’absence de mouvement spirituel intérieur, d’absence de possibilité de donner sans réserve, de remplir quelqu’un, d’être quelque peu semblable au Créateur. Au contraire, il existe une compréhension selon laquelle j’existe sous le contrôle de mes désirs égoïstes, qui me sont donnés par le Créateur et que le Créateur contrôle.

Le niveau inanimé spirituel est la prise de conscience que tous mes désirs viennent du Créateur, sont dictés par Lui et que je suis sous Son entière autorité. Je suis un égoïste parce qu’Il m’a créé ainsi, et alors je dis que je suis sous le contrôle de Pharaon. Cela, cependant, est aussi le Créateur, mais inversé seulement.

Je ressens que je suis gouverné par l’égoïsme que m’a donné le Créateur. Tous mes désirs, tous les mouvements, tout ce que je fais (comment je m’assois, marche, agis et pense), le Créateur le génère en moi.

Je peux alors dire que je suis au niveau inanimé spirituel. C’est un niveau spirituel parce qu’il est connecté au Créateur, et un niveau inanimé parce qu’aucun de mes mouvements n’est le mien, tout n’est qu’à Lui.

C’est un état très intéressant. Cela ne s’applique à personne d’autre dans notre monde parce qu’ils sont généralement non spirituels.

« Spirituel » signifie la connexion avec le Créateur. De plus, une connexion claire : je ressens comment le Créateur bouge mes bras, mes jambes, mes pensées, mes sensations ; tout ce que je ressens autour de moi, c’est aussi Lui. À travers toutes les « marionnettes » de ma vie entière, Il a un tel effet sur moi. Tout cela est un niveau spirituellement inanimé.

Ce n’est pas une étape facile dans l’atteinte de l’univers et du Créateur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 09/04/2019

Restaurer la connexion originelle

Question : Est-il possible de cultiver un désir pour la spiritualité sans passer par un état de vidage et de remplissage ?

Réponse : Non, c’est impossible. Le fait est qu’autrefois nous étions tous un, une seule âme (Adam). Ensuite, cette âme a été brisée en beaucoup de petites parties, des milliards de points d’âmes privées. Cependant, puisqu’il y avait un contact entre elles, il y avait une union ; ces contacts ont cessé de fonctionner.

Quelle est la différence entre une personne décédée et une personne vivante ? Le fait est que chez une personne vivante il y a une connexion constante, le renouvellement des liens, mais chez les morts, cela ne se produit plus. Par conséquent, notre condition est appelée « spirituellement mort ».

Que devons-nous faire ? Nous unir. C’est dans le processus d’union que nous acquerrons de plus en plus notre âme commune.

Nous devons complètement restaurer notre connexion originelle, qui existait avant le prétendu « péché », avant la brisure de l’âme commune.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/2019

Restriction et coup

La restriction (Tsimtsoum), c’est lorsque je ferme mon désir, me refusant de recevoir du plaisir, comme un bébé qui ferme sa bouche et refuse de manger. Un coup (Bitoush) suppose déjà une condition : si j’ai la possibilité de manger pour faire plaisir à ma mère, j’ouvrirai volontairement ma bouche. Mais je n’ai pas une telle opportunité pour le moment, alors que dois-je faire ? Aide-moi, donne-moi le désir de te plaire, et je serai heureux de m’ouvrir pour recevoir.

La restriction est une action inconditionnelle et le coup est donné à condition que je sois prêt à prendre du plaisir s’il y a une adhésion entre nous. Dans le coup, mon but est l’union. Pendant que vous êtes en restriction, il n’y a pas d’objectif pour l’union, mais seulement le fait de vous empêcher vous-même de recevoir. Je ne veux aucun contact parce que je n’ai aucune force pour plus, seulement pour me restreindre ; sinon, je brûlerai de honte.

La frappe est déjà au-dessus de la honte. Je ne prends plus en compte la honte, mais je pense uniquement à l’amour et à l’union entre nous, en s’élevant au-dessus de l’égoïsme. Avec un coup, je montre que je suis prêt à recevoir un plaisir, pas pour moi, mais seulement pour le plaisir de l’hôte.

Au début, nous vérifions notre relation avec l’hôte, et ce n’est que lorsque cette connexion spirituelle du cœur est née que nous pouvons la traduire en action, et que celle-ci descend dans la matière en désir d’avoir du plaisir. Par conséquent, tout d’abord, la décision est prise dans Roch du Partsouf, dans des pensées et des sensations pures, déconnectées du vêtement de la Lumière dans le désir, dans la matière. Vous pouvez ensuite effectuer cette action, étape par étape, du facile au complexe : la Lumière de Nefesh, RouakhNeshamaHaya et Yechida.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de la Kabbale, « Préface à la Sagesse de la Kabbale », le 17/06/2019

Le vrai plaisir

Question : Si le but de la création est d’apporter du contentement au Créateur, alors lorsque je reçois du plaisir, pourquoi est-ce que je ne réalise pas le but de la création ?

Réponse : Le but de la création n’est pas de recevoir du plaisir. Après tout, lorsque vous aimez quelque chose, vous remplissez votre égoïsme animal et rien de plus. Ce n’est pas le plaisir. Nous sommes comme de petits enfants qui pensent qu’ils se sentent bien s’ils mangent quelque chose de sucré.

Le vrai plaisir n’est possible que lorsque vous êtes absolu, éternel, parfait, dissous, répandu entre tous les mondes et que vous n’avez aucune sorte de limitation. C’est l’état de satisfaction absolue. Vous devez atteindre un tel état.

Pour ce faire, vous ne devriez pas simplement recevoir du plaisir de votre petit corps temporaire ; au lieu de cela, vous devez vous élever au niveau de connexion aux autres où le Créateur vous remplit tous ensemble.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/03/2019

Des kabbalistes infaillibles ?

Question : Existe-t-il un culte de la personnalité dans la Kabbale ? Croyez-vous en l’infaillibilité de certains auteurs ou faudrait-il tout traiter avec un certain degré de scepticisme ?

Réponse : Franchement, avec ma petite atteinte spirituelle, je ne peux pas me permettre d’évaluer les kabbalistes. En effet, malgré le fait que je ressente, comprenne, atteigne, et demeure dans un espace spirituel, je suis dans cet espace au niveau d’un garçon de quinze ans de notre monde.

Que puis-je dire à ce sujet ? Dans le monde spirituel, lorsque vous comprenez même à un tel niveau, vous avez le sentiment que vous n’êtes qu’un ado, que vous ne savez pas grand-chose et que, par conséquent, vous ne pouvez pas ouvrir la bouche, critiquer ou donner aucune évaluation.

Puis-je critiquer des kabbalistes tels que mon professeur le Rabash et son père le Baal HaSoulam ou ceux qui les ont précédés : le Baal Shem Tov et le Ari ? Ils sont tous dans l’atteinte absolue du Créateur. De ce fait, je n’ai rien à dire à ce sujet.

J’accepte leurs livres comme une connaissance absolue. Ce sont des gens qui n’ont commis aucune erreur en s’élevant à leur niveau, et leur niveau est pratiquement dans la réparation finale (Gmar Tikoun).

La seule différence entre eux est que chacun l’a atteinte depuis la racine de son âme, il y a donc une différence dans la présentation. Mais pour moi, c’est vraiment une bonne chose. Je lis à partir d’un seul angle à propos de l’atteinte du monde supérieur, puis d’un autre, d’un troisième et cela me développe.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019