Category Archives: Egoïsme

L’adaptation des images intérieures

Dr. Michael LaitmanQuestion : Parfois, nous nous ennuyons, nous nous endormons pendant la leçon, ou nous sommes emportés par des pensées étrangères. Pourquoi le Créateur prépare-t-il les choses de cette façon ? Que veut-Il nous montrer ? Comment est-il possible de maintenir le même niveau d’intention tout le temps ?

Réponse : Lorsque vous écoutez mes leçons, vous devriez essayer de sentir chaque mot que je dis dans sa pleine profondeur. Tout est construit sur ​​votre identification avec moi.

Je ne dis rien avant d’avoir créer des images à l’intérieur de moi que je transmets ensuite verbalement aux autres, en espérant qu’ils puissent les entendre et par conséquent construire cette même image en eux. Quand nos images sont en corrélation, nous commençons un dialogue de clarifications internes de cette image : quels attributs, valeurs et mouvements se trouvent en elles.

Si vous ne formez pas d’image sensorielle interne en vous-même à partir de ce que vous entendez de moi, vous êtes probablement assis sans votre incorporation en moi et mon incorporation en vous. Là est le problème. Ainsi, après un certain temps, vous vous endormez sûrement, vous perdez le contact ainsi que le sens et le sentiment de nécessité de cette leçon.

Il y a des gens qui ne peuvent pas fonctionner de cette façon parce qu’ils pensent qu’ils en savent beaucoup. Ce qui est important pour eux, c’est de m’écouter dans le but de me contester. Je ne suis pas offensé par eux car cette attitude est naturellement imprimée en eux et il est très difficile pour eux de percevoir le matériau correctement. Je m’identifie à eux, mais ils devraient surmonter ces états car si un étudiant ne forme pas l’image que l’enseignant lui transmet à l’intérieur de lui, il n’apprend pas.

D’autre part, quand vous dialoguez avec vos amis, cela est certainement plus facile, plus simple et mieux pour vous. Tout entre vous est spécialement construit sur ​​la sympathie et l’empathie. Il est beaucoup plus facile pour vous de communiquer avec les amis parce que leur langage est beaucoup plus simple que le mien.

Nous essayons de transmettre les leçons sous la forme d’ateliers. Cette méthode aide les gens à ressentir et à se connecter au texte et à celui qui l’a écrit beaucoup plus profondément.

Pourquoi devrais-je me haïr?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dit-on que la personne doit se détester et aimer les autres ? Pourquoi devrais-je me détester?

Réponse: La haine se réfère à la tendance à séparer, à s’éloigner de l’objet haï. Il s’agit de nos attributs égoïstes qui nous empêchent d’atteindre le Créateur et de Lui ressembler; desattributs qui nous empêchent d’atteindre l’amour et le don et qui nous empêchent d’atteindre la connexion entre tout le monde.

Ces attributs m’empêchent de me soumettre de m’annuler, de me perdre, ce qui signifie de quitter mon cœur corporel et  l’esprit et de chercher à acquérir un cœur et esprit du don et de vivre en dehors de moi.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale 13/03/14

La bonne volonté pour l’obscurité du prochain niveau

Dr. Michael LaitmanQuestion : Avant la leçon je pense au Créateur, au cours de la journée je pense à la connexion avec le groupe, quand dois-je aussi penser à la Lumière qui ramène vers le bien?

Réponse : La Lumière qui ramène vers le bien est dans tous les interstices entre mon désir d’atteindre un certain état et mon atteinte de cet état. La Lumière qui ramène vers le bien se trouve aussi entre mon désir actuel et le désir correct que je devrais avoir.

La Lumière est dans mon manque de connexion avec le groupe, le manque d’attraction que je ressens, et la nécessité pour cela, entre l’état de désir ardent quand je suis attiré par le groupe car je suis convaincu de son importance.

La Lumière est partout et dans tout, dans la construction des récipients spirituels, la restriction, les Massakhim (écrans), les intentions : en d’autres termes, quoi que nous fassions, nous avons seulement besoin de penser à la Lumière. Tout changement du désir et toute correction de l’intention n’est possible que par la Lumière. Rien ne fonctionne à part la Lumière, ni négativement ni positivement. Nous devons seulement ajouter notre composant à chaque fois mais sans dicter à la Lumière ce qu’elle devrait faire exactement.

Nous ajoutons uniquement la nécessité pour les changements, comme un bébé qui veut quelque chose : il n’offre aucune clarification ingénieuse ou ne précise exactement comment cela devrait être fait, ce qui devrait être fait, et dans quelle mesure : il est totalement dépendant de l’adulte.

J’exprime cette dépendance au groupe à un tel point que je ne détermine pas comment la Lumière devrait fonctionner et ce qu’elle devrait faire. Le manque qui est révélé est suffisant pour m’aider à adhérer encore plus au groupe, et la Lumière fait tout le reste. Elle peut même m’envoyer de nouveaux discernements, ou dans une dimension inconnue : c’est son affaire.

J’utilise le seul composant qui est mien : la connexion. Je ne construis même pas cette chaîne, ma connexion spéciale au groupe pour affecter la Lumière qui ramène vers le bien, je ne détermine rien du tout car je suis toujours au niveau d’un embryon à l’égard du nouvel état, et je me prépare pour compléter l’incertitude. Le mieux que je puisse faire est d’être dans un état ​​de petitesse, comme un petit enfant.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 09/03/14

Le nom qui fait que le cœur se serre

Dr. Michael LaitmanQuestion: « La goute d’unité » – est-ce un état qui apparaît à chaque niveau ?

Réponse: Il n’ a rien de plus grand que cette goute d’unité – ce point de contact, tout le reste c’est l’homme qui le rajoute. La lumière n’a pas de dimension et toutes les mesures que nous pouvons faire, ne concernent que le récipient.

C’est pourquoi le point d’unité venant du Créateur et l’océan d’unité – c’est la même chose, si on parle de ce qui vient d’en haut. Toutes les estimations, les restrictions ou élargissements dépendent toujours de celui qui reçoit. Bien entendu la goute d’unité se renouvelle à chaque niveau. Mais tous les changements se font uniquement dans le désir par rapport à ce point d’unité.

Question: Quels sont les ressentis propres au tout premier contact avec le supérieur?

Réponse: Vous commencez à ne pas être indifférent au mot Créateur, c’est comme si vous entendiez le prénom de votre petite fille, et ta réaction est immédiate – vous éprouvez un sentiment de chaleur. C’est ainsi que vous percevez  le mot Créateur.

Avant quand vous entendiez le mot Créateur, vous ne ressentiez aucun goût en ce mot, vous ne le rattachiez à aucune forme. Tandis que maintenant il évoque en vous une réponse de même comme le nom d’une personne proche. Cette réponse signifie déjà un contact, une certaine relation avec votre désir. Vous avez rempli une certaine mesure du travail et pour cette raison la lumiére supérieure déjà vous touche de vif.

Ici il n’y a que la persévérance et des efforts permanents qui peuvent nous aider. Et tout d’abord nous avons besoin de développer une sensibilité à l’égard des amis. Pourtant l’attitude envers les amis est une chose plus générale – elle ne fait qu’adoucir le coeur. Votre coeur est en pierre et vous, vous commencez à le pétrir, à l’adoucir à l’aide du groupe. Et après à l’intérieur de votre coeur adouci né un sentiment envers le Créateur. Le groupe ne fait qu’adoucir le coeur, il fait d’un coeur en bois ou d’un coeur en pierre un coeur doux et maniable comme du pâte à modéler.

Le coeur commence déjà à battre: à s’elargir et à se contracter, et entre cette inspiraiton et expiration il existe un point – c’est là que vous ressentez le Créateur, votre implication en Lui. Vous sentez que le Créateur n’est plus un étranger et que dans votre coeur il existe un point pour Lui comme pour le nom de votre enfant bien aimé.

De la préparation à la leçon du 11.03.2014*

 

Le magnétisme du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je mesurer mon état en dehors du désir de recevoir et est-ce possible si nous le faisons tout le temps ?

Réponse: Cela signifie que je suis prêt à toujours rester dans l’état actuel, c’est- à-dire Hafetz Hessed, peu importe ce qui se passe . Et plus je m’élève, plus mon état de Hafetz Hessed descend, ce qui signifie qu’il s’étend au niveau le plus bas. C’est ce qu’on appelle la mesure à l’extérieur du désir de recevoir. Dans un état de Hafetz Hessed je ne fais pas de mesure, mais j’essaie de rester aussi bas que possible dans un état permanent.

Ceci est considéré comme mesurer en dehors du désir de recevoir si je n’attribue pas un intérêt à la satisfaction du désir de recevoir . Je reçois cette capacité comme une barre de fer levé en l’air par un aimant. Grâce à l’aimant, le fer peut rester en l’air. C’est pareil avec le désir, dans la mesure où la lumière influe sur le désir, l’élève au-dessus d’une intention pour le bien de la réception, il peut être suspendu en l’air avec une intention pour l’ amour du don.

Le désir lui-même est inchangé, mais sa direction se transforme de pour soi-même en pour un autre , ce qui signifie pour le Créateur. C’est ainsi que nous sommes rarement capable de mesurer en dehors du désir de recevoir.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 02/03/14

Transformer un rassemblement de personnes en un groupe

Dr. Michael LaitmanLe groupe doit être un moyen pour la montée, pour atteindre le petit Etat (de don absolu), pour atteindre l’importance de l’objectif. Etre dans un groupe ne signifie pas que l’on se trouve juste en compagnie d’une centaine de personnes. Un groupe est un système dans lequel vous voulez être dans la ligne droite, après le point du choix.

Avant le choix, ce n’est pas encore un groupe, mais tout simplement un ensemble de personnes, comme la foule qui a quitté l’Egypte qui ne s’était pas encore transformée en un peuple, mais c’était juste une masse. Ce n’est qu’après avoir reçu la Torah, est entré dans la garantie mutuelle, il est dit à leur sujet: «Aujourd’hui, vous êtes devenu mon peuple. »

Après l’ego est découvert et le Mont Sinaï (« Sina » – la haine) apparait entre chacun d’eux, des pensées qui séparent ceux qui s’étaient rassemblés au pied de la montagne, alors seulement la personne ressent qu’elle a besoin du groupe.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale 02/03/14

Une égalité difficile

Dr. Michael LaitmanQuel est le rapport entre une partie et l’ensemble? Comment un petit groupe réuni par Abraham dans l’ancienne Babylone a été en mesure d’influencer le développement de l’ensemble de l’humanité? Pourquoi tout tourne autour de ce groupe et le groupe-même continue ses circuits?

Le problème de notre monde est que nous évaluons l’humanité quantitativement comme du bétail: nous comptons des milliards, des millions – et nous en sommes satisfaits. Nous ne sommes pas en mesure d’effectuer des calculs qualitatifs.

En conséquence dans notre monde il existe un conflit éternel entre la quantité et la qualité. <<Nous sommes tous égaux! » – proclamons – nous. Mais comment est-ce possible lorsque la fortune d’une personne est comparable à celle d’un milliards d’autres? Ou bien lorsque la santé d’une personne vaut celle d’un millier d’autres? Et en général, en quoi sommes-nous égaux? Dans le fait que nous ayons tous un corps? Est-ce le critère d’après lequel il faille évaluer les gens?

Nous ne pouvons pas apprécier chacun selon des étalons justes. Que comparons-nous exactement? Les sensations? L’esprit? Comment se comparer les uns les autres?

En fait l’égalité n’existe pas. Tout le monde nait avec son ensemble de qualités particulières et chacun est unique. Et bien que nous aimerions vraiment que tous les êtres humains soient égaux , dès le début nous sommes différents. Baal HaSoulam l’explique dans l’article <<La paix dans le monde>> : il faut faire un grand travail avant de parvenir à une véritable égalité entre nous .

La même chose s’applique à la voie spirituelle. En effet d’après notre prédestination spirituelle, nous sommes aussi complétement différents.

Chacun a ses qualités, à chacun « son lot », son style, sa mission dans le système global. Ce système est comme un corps unique où chaque cellule est importante, mais toutes les cellules et tous les organes se différent les uns des autres.

De là nous pouvons comprendre le rôle du groupe d’Abraham, qui a eu sa nouvelle destination, contraire aux autres peuples. En effet c’est le désir égoïste qui dirige Babylone, un désir qui se développe et qui se renforce de plus en plus, tandis que le groupe d’Abraham, au contraire, développe le désir de donner. c’est-à-dire, l’égoïsme grandit, mais à condition que l’altruisme se développe au dessus, par le biais de la foi au-dessus de la raison.

L’avancement des étudiants d’Abraham est très différent par rapport à l’avancement des autres peuples: les deuxièmes développent la compréhension tandis que les premiers – la foi. Pour cette raison à l’époque où le groupe d’Abraham effectuait sa mission correctement, ce n’était pas la science qu’il développait, ni les traditions culturelles du peuple, tels que la musique, la danse, etc Tout ceci n’était pas très important, tous les efforts principaux étaient investis dans le développement spirituel. Tout n’était concentré que sur ça.

Cependant, plus tard, d’autres peuples ont commencé à récolter différents « bénéfices » en développant sur cette base des sciences, la culture, des arts. Par exemple, les anciens philosophes grecs ont puisé les bases de leurs approches de la Kabbale –  et ils l’ont reconnu par la suite.

Quoi qu’il en soit, la spécificité des relations entre la partie et l’ensemble, entre un peuple peu nombreux et l’humanité entière, comme nous le voyons, a persisté tout au long de l’histoire et se poursuivra dans l’avenir.

Nous aussi, tout comme Abraham, rassemblons les amis du monde entier, les appelant de prendre le chemin commun vers le Créateur. Et pourtant, nous resterons toujours une petite minorité – c’est ainsi que cela sera pour équilibrer la puissance quantitative de l’humanité avec notre puissance qualitative.

Ces deux parties doivent être équilibrées entre elles. Par exemple, si on donne une grande force à un enfant inconscient, il va causer beaacoup de dommages aux autres, et si on lui donne de l’entendement sans lui ajouter de force, il ne pourra pas se réaliser. Et c’est pour cette raison que tout doit être mis en équilibre, afin que le corps, l’esprit et les sens aient une bonne corrélation dans leur croissance.

De même pour nous, nous pouvons même être réduits avec la croissance du monde. Il est dit: « Tout le monde Me connaîtra, des plus petits aux plus grands » – ils Le connaitront à travers nous, mais des millions ne nous rejoindront pas. Cela arrivera à la dernière étape …

De la leçon sur « L’introduction au livre du Zohar » du 02.03.2014*

 

Un désir de contrôle corrigé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire si je veux contrôler les amis et je vois le même désir chez les autres? Comment puis-je canaliser ce désir dans l’intérêt de l’objectif et du groupe?

Réponse: Si vous voulez être comme un père et une mère à l’égard des amis, alors vous vous préoccupez d’eux tout le temps comme des enfants. S’il vous plaît, prenez le contrôle d’eux comme vous le feriez avec les petits, mais seulement à condition que vous agissez dans le seul intérêt des petits, que leurs désirs, les besoins et les lacunes soient ce qui détermine vos pensées, actes et désirs.

Ils sont votre tête, et vousfont faire ce qu’ils veulent. C’est ce qu’on appelle être Aba ve Ima. Je vous en prie, prenez le contrôle!

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/14, Écrits du Rabash

Les fils invisibles de la direction supérieure

Dr. Michael LaitmanDe la lettre de Baal HaSoulam (No.18):* La seule correction de l’homme consiste à lier et à diriger tous les instants de sa vie actuels et futurs envers Son grand nom. Tandis que celui qui rejete au moins un instant la présence de Sa face à cause de la difficulté de cet instant, ne fait que manifester sa stupidité à tout le monde.

Il n’a pas besoin des mondes ni des temps puisque la lumière de la face du Créateur n’est pas revêtue d’une alternance des périodes et des temps.

Tandis que celui qui assume le fardeau de la direction supérieure ne trouve aucun souci dans le travail pour le Créateur, de sorte qu’il puisse fusionner avec Lui jour et nuit, que dans la lumière tant dans l’obscurité.

Et le monde matériel qui a est créé transitoire, éphémère et changeant, ne l’arrêtera pas. Puisque Keter, qui est l’Infini, brille pour tous de la même manière. Si l’homme veut atteindre le but, il doit essayer de rattacher chaque instant de sa vie à la direction supérieure qui se soucie de lui. Il n’y a rien hormis cette force supérieure bienvaillante qui fait du bien. Et si l’homme ne peut pas se rallier à cette force unique qui est entièrement bonne, il doit s’annuler.

Ainsi il pourra se relier correctement à elle de tout son coeur et de son âme comme un foetus dans les eaux de la mère, en ressentant que le Créateur l’embrasse de tous les côtés et il ne lui sera pas difficile du tout de se rallier à Sa direction. Cela signifie être au stade de foetus.

Il n’y a que le groupe qui peut inspirer la personne de l’importance du but, la nécessité de se connecter au supérieur comme le foetus adhère à l’utérus de sa mère et accepte le pouvoir supérieur comme étant bienveillant, qui ne nous fait que du bien dans n’importe quelle situation: qu’elle nous parraisse bonne ou mauvaise. Il n’y a pas de bien ni de mal – tout provient de la perfection, du monde de l’Infini. Nous ne sommes pas encore en mesure de le comprendre, mais nous devons travailler dans cette direction.

Pour cette raison il faut rattacher chaque instant de notre vie au Créateur. Et même si cela nous est encore très difficile à faire et parfois même, impossible, cela devrait devenir notre objectif . A chaque instant nous devons nous inclure dans la direction supérieure comme dans l’eau. Le Créateur me manipule comme Il veut et moi, au lieu de perdre mon temps en faisant toutes sortes d’activités inutiles, j’essaie de Le sentir dans chacune de mes pensées, de mes désirs, de mes situations.

C’est le Créateur qui me dirige et qui m’arrange tout. Mais où est-Il, pourquoi je ne Le sens pas diriger mon coeur et mon esprit ? Je veux sentir que je suis une marionnette qui bouge uniquement parce qu’on la tire par ses ficelles qui sont au-dessus. Cela s’appelle l’union avec le Créateur.

Tout d’abord c’est la soumission, après la séparation et enfin l’adoucissement. A travers ses trois étapes nous nous rallions et nous nous rattachons à la force supérieure.

La soumission – c’est l’annulation sans laquelle il est impossible de commencer l’adhésion. Ensuite c’est la séparation entre la lumière l’obscutité, c’est-à-dire je commence à discerner à quel point je suis différent du Créateur et tout le temps j’essaye de me corriger avec l’aide de la lumière. Et enfin c’est l’adoucissement ce qui veut dire que c’est déjà un travail avec l’attribut de don.

Du cours quotidien de Kabbale du 21.2.2014

La brisure s’est terminée-la brisure continue

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction au livre de Zohar « , p.58:Si les travailleurs du Créateur s’occupaient de la partie interne de la Torah et attiraient la totalité de la lumière de l’Infini, toute la génération les aurait alors suivi et tout le monde serait sûr de ne pas se tromper le long du chemin. Mais si même les travailleurs du Créateur se sont écartés de cette science – il n’est pas étonnant que toute la génération subit un échec à cause d’eux. 

Pourquoi les générations du peuple d’Israel descendent de plus en plus bas en s’éloignant de l’essence interne de la Torah ?

Après la destruction du Temple beaucoup de monde se trouvait toujours dans la conception permanente. Ils n’étaient pas tous tombés d’un seul coup dans la dissimulation.

En général lors de la brisure des récipients ce sont ceux qui sont placés le plus haut qui tombent le plus bas, tandis que ceux qui se trouvent à hauteur moyenne ne tombent pas aussi bas. En outre, ici nous avons affaire à tout un mélange général: chaque récipient qui tombe entraine d’autres avec lui et en même temps pousse encore plus bas ceux qui étaient tombés avant.

En conséquence le récipient entier initial, dont toutes les parties étaient comme un seul homme avec un seul coeur capables de révéler le Créateur, à la suite de la brisure il perd peu à peu la révélation – au fur et à mesure que les récipients tombent de leur hauteur. Le Talmud des dix Sefirot décrit ce processus dans la septième partie.

L’histoire peut aussi nous servir d’exemple: nous voyons que l’effondrement se produit graduellement, étape par étape, couche par couche – et pour cette raison ce processus dure assez longtemps. Par conséquent après la destruction du Temple la lumière spirituelle ne s’est pas éteinte tout de suite. Plus de mille ans après, au temps du Ari beaucoup de gens gardaient toujours l’atteinte et la sensation spirituelle, dues en partie aux grands malheurs liés à l’exil qui les retenaient au dessus de Makhsom.

Et plus tard en commençant avecle Ari, un nouvel éveil est apparu, une ascension, une faible envie de correction de la part des Reshimot. Et c’est alors que le  Baal Shem Tov a commencé son travail. On pensait : mais qui lui a donné le droit? Toutefois le Ari appelait déjà à la correction en appelant ses étudiants à monter à Jérusalem. » Chaim Vital nous parle de ça dans Le Livre des introductions et à notre époque Baal HaSoulam nous écrit L’introduction au TES » sur les mêmes bases.

Ainsi, le Baal Shem Tov avait bien une raison d’agir et d’encourager les gens à faire un travail interne, les incitant à la correction. Il a commencé à parler des cinq mondes spirituels, de Partsoufim, de Sefirot, du Créateur qui s’en revêté, etc. Pourquoi alors lui et ses disciples sont-ils allés porter aux gens ce nouveau message? C’est parce qu’à cette époque la brisure s’est terminée.

Depuis ce temps là, nous faisons face aux problèmes d’une autre sorte, qui à présent proviennent d’en bas. en trainant et en ayant du retard dans le travail des corrections, ne réalisant pas ce qui nous est donné d’en haut,

C’est là où l’on parle de la descente des générations. Elle s’est manifestée au 19ème et surtout au 20ème siècle. Malgré le fait qu’extérieurement le peuple a reçu une motivation pour retourner sur la terre d’Israël, intérieurement ça n’a eu aucun effet jusqu’à ce jour. La descente continue et nous voyons une année après l’autre comment le peuple se débarasse des derniers fils de l’unité qui, bien que mal, l’unissaient auparavant. Aujourd’hui, la valeur d’un mouvement général envers les racines , comme le mouvement des kibboutz sous la forme dont ils ont été conçus, disparait sans laisser de traces …

Tout cela, nous dit Baal Soulam, se produit également chez ceux qui étudient la Torah. Au lieu de s’adresser à son essence intérieure, comme nous enseignaient tous les kabbalistes de toutes les générations, comme cela se faisait avant la destruction du Temple suivant le principe « aime ton prochain comme toi-même » – ils partent dans une direction complètement opposée, là où on ne peut pas trouver d’amour du prochain, ni le don réciproque, ni l’union.

Et c’est pour cette raison que nous nous trouvons aujourd’hui dans cette situation. Les générations sont descendues profondement, mais le peuple ne se réveille toujours pas. Au contraire, il continue de descendre encore plus bas et se trouve aujourd’hui à un niveau même inférieur par rapport au niveau où il se trouvait dans les pays en exil.

La raison de cet état consiste principalement dans le fait qu’en général la foi du peuple est tombée et qu’il n’y a pas de confiance dans les grands sages des générations, tandis que les livres de kabbale et le Zohar sont remplis d’allégories matérielles… C’est ce qui m’a incité à écrire ce commentaire.

Les livres de kabbale sont écrits pour les kabbalistes et les gens ordinaires ne peuvent pas les comprendre. C’est pourquoi Baal HaSoulam a dû créer un commentaire  » Soulam  » du Livre du Zohar. Ce commentaire, avec une étude correcte, permet à chacun d’approcher d’une véritable compréhension et d’avancer progressivement vers la vérité en enlevant les couches de dissimulation du Livre du Zohar, jusqu’à ce qu’il ne commence à briller de l’intérieur.

Du cours quotidien du 23.2.2014 « Introduction au livre du Zohar