Category Archives: Evolution

Une approche holistique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand nous étions petits, nos parents nous ont appris à se traiter mutuellement ainsi. Et aujourd’hui, nous avons besoin d’un environnement, qui poursuivra la même pensée. Mais vous dites aussi que nous avons besoin de traiter la nature comme un seul bien entier. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Ne devrions-nous  pas protéger la nature minérale, végétale, et animée ? Ne devrions-nous pas l’aimer? Aimer la nature signifie que je ne vis pas en elle pour l’utiliser autant que je le peux. « Faisons sauter une montagne, desséchons la mer, laissez-nous faire tout ce qui nous avantage. … »Non, nous devons avoir une attitude équilibrée à l’égard de tout.

Les écologistes sont vaincus, mais nous réussirons parce que nous disons: «La nature est en équilibre. Alors expérimentons  d’abord sur nous-mêmes ce que cela signifie. Ressentons entre nous ce que c’est que d’être en équilibre, afin de protéger la nature tout entière, et de ne prendre d’elle que ce que nous avons besoin pour l’existence ». Les animaux agissent naturellement d’une manière similaire.

Cela fait partie de l’éducation intégrale. Il va de soi que cela va aussi aider les gens à avoir la bonne attitude envers l’environnement naturel. Il est impossible de n’enseigner aux gens qu’à bien se traiter mutuellement, ils doivent également être instruits pour avoir une attitude gentille et correcte envers la nature, à la notion même de «nature».

Après tout, nous sommes dans le processus de développement, et quelqu’un nous y conduit et  nous y pousse. D’où cela vient-il? Quels sont les types de forces qui nous développent ? Où repose mon lendemain ?  Il est possible que je ne sois pas familier avec cela, mais il y a des gens qui le révèlent et le perçoivent. Nous voyons devant nous, étape-par-étape, un processus de causalité, nous voyons que la nature évolue constamment et chaque détail en elle dépend d’autres détails. Einstein avait vraiment voulu connaître la formule commune universelle de la nature ; la science est familière avec ce principe, la science est au courant des influences réciproques de toutes les parties de la nature.

Et nous ne sommes pas une exception. Et donc, comme nous apprenons à nous unir, cette unité comprend aussi la nature dans son ensemble, avec sa loi englobant tout, qui nous développe, nous et tout le reste. La société humaine n’est pas la seule chose à développer, la nature végétale  ainsi que la nature animée se développent également, beaucoup plus lentement seulement. L’univers entier est dans l’état de développement. Où est-il dirigé? Nous ne le savons pas, mais le fait demeure: l’univers est en expansion, connaît des procédés différents, et aucun d’entre eux n’est accidentel, même si nous ne pouvons pas encore comprendre. A mesure que nous avançons, nous apprenons qu’une grande loi de la nature se cache ici.

En fin de compte, nous voyons que toutes les lois sont évidemment tissées en une seule, même si la connexion entre la biologie, la zoologie, la botanique, la minéralogie, l’homme, les étoiles, et d’autres choses nous échappe. Nous ne sommes pas en mesure de voir les filets qui connectent tout, mais tout est essentiellement une nature unique, et ne se divise pas en segments distincts. Et c’est pourquoi nous devons avoir pour cela une approche holistique, globale. En outre, nous sommes aussi sa part inséparable. La vie elle-même nous le dicte: étudiez les faits et non les hypothèses de quelqu’un.

C’est comme si deux directions existaient:

  • Vous pouvez former une bonne attitude envers la société humaine et justifier ensuite la dévastation de la Terre pour le bien-être actuel;
  • Ou, inversement, vous pouvez donner priorité à la protection de l’environnement et négliger les gens.

Au lieu de cela, je dis: « Non, l’approche doit être entière, « ronde », unique. Une seule attitude envers tout, c’est ce qui est exigé de nous. Après tout, l’homme est une partie de la nature, et donc il doit avoir une attitude égale envers la société, la famille, et la nature dans son ensemble. Nous devons parvenir à un équilibre entre toutes les parties. L’équilibre est ce qui est inhérent à la nature, et donc nous observons sa loi universelle. »

C’est également contrebalancé par l’influence mutuelle et le mouvement de la planète, des étoiles et de la galaxie. En outre, toute interférence avec la nature de la terre se reflète dans ses différentes parties. Nous avons donc besoin de comprendre notre place dans le système, et construire une attitude correspondante.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 11,  09/01/2012

L’évolution et la Providence Divine

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment peut-on réconcilier l’évolution et la Providence Divine?

Réponse : Tout s’accorde dans l’univers. Tout est contrôlé, à l’exception du libre arbitre, afin d’accélérer nos progrès au fur et à mesure de notre prise de conscience des lois du Créateur et de notre volonté de les suivre en dépit de notre égoïsme. Nous fumes créés semblable au Créateur, et puis dans notre monde, nous nous retrouvons opposé à Lui.

Et, dans la mesure de notre aspiration volontaire à devenir semblable à Lui, c’est-à-dire, à parvenir à l’attribut du don et à l’amour, en dépit de notre égoïsme, nous révélons le monde supérieure – l’espace rempli par la force révélée du don et de l’amour, le Créateur. Mais tout cela se déroule selon les lois des quatre phases de développement de la Lumière directe.

Par conséquent, il y a quatre constantes fondamentales qui construisent notre monde. Leurs valeurs numériques sont basées sur le rapport entre la Lumière et le désir et elles déterminent la structure entière du monde : les atomes, les planètes, les étoiles, et la vie sur Terre. Tous les systèmes naturels sont le résultat de l’équilibre des quatre interactions :

la force de gravité tend à comprimer ;
la force électromagnétique génère une pression interne ;
la force libérée dans les processus nucléaires
la force des fortes et faibles interactions nucléaires.

La structure de n’importe quel système dépend de l’interaction de ces forces, c’est-à-dire, des valeurs numériques des constantes fondamentales ; une très faible variation en elles aurait rendu l’existence du monde impossible. Il est absolument impensable qu’une correspondance si incroyable puisse être le fruit du hasard.

Pour survivre, un être humain a besoins de conditions spéciales, et toute modification des valeurs numériques des constantes fondamentales exclurait l’existence de la vie.

Ainsi, au cours de son évolution spirituelle, une personne doit suivre les règles des relations de la lumière et du désir, et ainsi, ils atteindront leur union, et la personne ressentira la manifestation de la vie dans leur unité (similitude). Ainsi, dans les quatre phases (alphabétiques) de la distribution de la Lumière (le Nom du Créateur), la physique, l’évolution et la gouvernance supérieure s’accordent.

La quête spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des gens dans le monde qui suivent l’appel de leur cœur. Ils sont plongés complètement dans leur objectif et ne vivent que pour lui. Ces gens possèdent-ils un organe des sens spirituel et ont-ils besoin de la Kabbale?

Réponse: la Kabbale a son origine dans l’ancienne Babylone, qui a été plongée dans la même crise qu’aujourd’hui et son peuple avait perdu un sens de l’orientation dans leur vie. Ils ont soudainement senti que l’égoïsme les confinait à l’intérieur d’une existence animale. Ensuite, ils ont révélé cette méthode de réalisation de la force supérieure.

La Kabbale est nécessaire seulement pour ceux qui se trouvent dans une profonde crise intérieure, et qui s’interrogent sur le sens de la vie.

En général, la question sur le sens de la vie se pose à beaucoup de gens pour des raisons différentes. Si moi, par exemple, j’ai perdu de l’argent au jeu, ou un stock de marchandises, ou quelque chose qui m’est arrivé, je pense aussi au sens de ma vie. Mais cette question se pose à moi comme un résultat d’un «moins», c’est-à dire, à la suite de la souffrance et d’une perte dans notre monde. Dans ce cas, les gens n’aspirent pas à s’élever, cela ne les intéresse pas.

Nous devons bien comprendre pourquoi les gens viennent à nous. Vous pouvez préciser cela avec n’importe quel psychologue ou même indépendamment.

Supposons une personne qui a tout: une voiture, une maison, une famille, et un emploi. Si cette personne a perdu quelque chose dans cette vie (un moins), il ou elle va  également s’interroger sur le sens de la vie: « Quel est le but de ma vie si j’ai perdu? » Mais ce n’est pas l’aspiration vers le haut, vers l’avant. Si vous donnez à cette personne un «plus» au lieu d’un « moins », cela suffira à la satisfaire.

Les gens comme ça n’ont pas besoin de quelque chose de spirituel, quelque chose de supérieur. Ce qui parle en eux ce n’est pas un homme supérieur à un animal, mais un niveau ordinaire animé: le soleil brille, l’herbe pousse, et tout va bien sur la terre.

Pour une personne qui s’interroge sur le sens de la vie, c’est comme si tout s’arrêtait d’exister. Rien ne vaut rien, ne veut rien dire, parce que tout commence et se termine. La vie elle-même ne donne rien de spécifique, il n’y a rien de particulièrement précieux en elle, sauf pour le fait que je reçois, rien d’autre ne se passe, et à la fin, j’ai tout simplement vécu comme une bête.

Une personne qui pense de cette façon et commence à s’interroger sur le sens de la vie remet en cause quelque chose de différent, quelque chose qui est dirigée vers le haut, au-dessus de son existence bestiale, la raison pour laquelle elle est si limitée pendant les années de sa vie, dans ses capacités, et les inconvénients que ne lui laissent pas de tranquillité d’esprit. « Qu’est-ce qui est au -dessus de ce moins, c’est dans quel but tout cela ? » Selon le niveau d’origine de cette question, cette personne vient au mysticisme ou ailleurs.

Le désir ne cesse de se développer en nous. C’est le développement de la question sur le sens de la vie selon les cinq niveaux progressifs du désir: 0, 1, 2, 3 et 4.


Si une personne est au niveau préliminaire de développement, elle va se satisfaire de différentes philosophies. Si c’est le niveau suivant, alors c’est psychologique. Ces gens-là deviennent souvent poètes, écrivains, philosophes, et psychologues. Il y a un niveau de développement où une personne est attirée vers certaines actions, diverses pratiques psychologiques: «Nous allons danser ou nous assoir dans la position du lotus, nous allons respirer ou ne pas respirer, c’est-à-dire , nous allons commencer à atteindre les substances supérieures à travers le corps. »

Cela se rapporte aussi à la recherche. Si une personne est à un niveau comme celui-ci, elle va faire du yoga, d’autres pratiques diverses, et cela va la satisfaire. Vous ne pouvez rien lui prouver. C’est le niveau de ses connaissances, de sa satisfaction et de ses  sensations, c’est le niveau de questionnement qui se pose à elle maintenant. Partiellement, les différentes religions sont aussi ici. Elles sont destinées à rassurer, assurer l’équilibre, et à donner de l’espoir.

Au niveau suivant, quelqu’un ne peut plus se contenter de divers exercices physiques, de la gymnastique respiratoire, et ainsi de suite. Il estime que cela ne lui donne rien. Après tout, tout concerne l’organisme qui s’efforce de se sentir à l’aise. « Que se passerai-t-il si je commençais la méditation ? » Et il commence à méditer avec des lettres ou des symboles. C’est déjà quelque chose de plus abstrait, mais cela ne va pas non plus aller au-delà de son cadre psychologique.

Finalement, au dernier palier de développement, la question se pose à l’homme: «Y a-t-il quelque chose qui existe en dehors de moi-même si je m’annule complètement ? Y a-t-il une méthode qui va m’aider à me débarrasser de mon habituel «moi»? Je tiens à percevoir le monde extérieur par moi-même. » Ces gens-là viennent à nous.

Qu’est-ce que signifie « en dehors de moi-même »? Cela signifie la perception du monde qui n’est pas à l’intérieur de moi, qui n’est pas à travers mes cinq sens de la vue, ouïe, odorat, goût et  toucher. Ces sensations nous pénètrent, s’additionnent, et donc nous ressentons le monde à l’intérieur de nous-mêmes selon un certain programme en nous.

Sur l’écran situé à l’arrière du cerveau, la somme de toutes ces sensations  dépeint devant nous une image du monde dans une certaine proportion: nous recevons plus de 90% de cette image grâce à notre vue, 7-8% grâce à notre  ouïe, et le reste grâce à notre odorat, le toucher et le goût. C’est tout !

Cela signifie que le programme évolue à l’intérieur de moi, que les désirs  changent, et, en conséquence, je reçois une sensation d’un monde différent. Comme s’il se déplaçait, comme s’il faisait quelque chose à l’intérieur de moi. Mais comment puis-je sortir de moi-même et commencer à sentir l’univers dans son intégralité?

Les dernières études scientifiques disent qu’il n’existe seulement qu’un champ, une force, et rien d’autre autour de nous; seulement une seule force, et rien à côté d’elle. Ainsi, ce qui apparaît à l’intérieur de moi, en moi, et ce que nous recherchons  aujourd’hui, tout cela, je dois le voir comme ma relation avec cette force. Je n’ai pas d’autre occasion de le révéler, que par les impressions que je reçois.

C’est à dire, je dois constamment analyser que tout ce qui se passe à l’intérieur de moi, à la fois en plus et en moins, tout vient d’une force. Si je ne cesse de me diriger vers elle  de cette manière, alors même à travers ma perception actuelle, je commence à me mettre au diapason de cette force et à la ressentir  de plus en plus. En conséquence, après avoir atteint un tel état où je  reçois en moi-même un capteur supplémentaire, je commence à sentir cette force elle-même.

Je commence à la révéler, et précisément par le biais de son influence opposée à moi,  je ressens  l’infini, la perfection. Elle me confond volontairement et me donne divers obstacles afin que par eux je puisse m’accrocher à cette force. Ainsi je m’élève au-dessus de mon animal.

Sur le plan animé, il m’est volontairement donné des sensations de diverses influences négatives afin que je puisse m’élever au-dessus d’elles et ressentir cette force. C’est  avec quoi l’ensemble du procédé est constitué. Et le groupe, les études, la diffusion, et tout le reste ne sont là que pour aider à la réalisation de l’objectif. 

Du congrès de Vilnius, le 24/03/2012, cours n° 3

Révéler l’unité de la nature

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Si nous atteignons l’objectif et nous unissons dans un seul Kli mondial, quels changements se produiront en Europe?

Réponse: Nous devons comprendre que tous les problèmes difficiles, y compris la crise et ses souffrances, sont basés sur une seule raison – diriger les gens vers la recherche de l’origine de ces problèmes, pourquoi se produisent-ils? Nous voyons que les scientifiques, les économistes, les politiciens ne peuvent rien faire. Le monde est entré dans un stade, qui était mentionné dans la Kabbale il y a très longtemps. Nous en parlions bien avant le XXIe siècle. J’en ai entendu parler il y a vingt ans et je ne croyais pas que cela puisse arriver.

Le monde est entré dans un nouveau stade, aujourd’hui nous sommes à un niveau complètement différent. Nous devons découvrir l’unité de la nature. Par conséquent, notre monde est globalisé, il est intégral, mais pas à l’intérieur de nous, seulement autour de nous.

À tous les niveaux de développement, on nous révèle aujourd’hui que la Force supérieure, puis la nature inanimée, y compris le vaste Cosmos, sans oublier les couches supérieures, puis la nature végétale et animale – tout cela se révèle comme un seul organisme. Tout cela est une force globale et intégrale, de zéro à l’infini, c’est-à-dire l’ensemble de la nature.

Le problème est qu’à l’intérieure de la nature se trouve un homme – centre de l’univers. Il a la liberté, et il fait ce qu’il veut  en dépit de tout le reste. Il est l’inconvénient terrible contre toute la nature. A cause de cela nous comparons un homme, c’est-à-dire l’humanité toute entière (l’image collective), au cancer, parce qu’il dévore tout autour de lui, détruit tout ce qui est vivant, il est en contradiction avec la nature.

La nature toute entière est globale, intégrale et unie. Nous ne sommes absolument pas unis, intégralement liés et globaux. Nous disons seulement que nous avons la crise globale. Qu’est-ce que la crise globale? Cela signifie que nous ne concordons pas avec elle. Nous ne concordons pas avec tout le reste! La crise est en nous ou dans tout ce qui est autour de nous? Nous devons nous réorganiser. Nous – c’est la société humaine. Elle aussi doit devenir globale et intégrale. Oui, mais comment? Nous devons nous unir. Atteindre l’égalité, l’interconnexion, compréhension mutuelle.

Tout notre développement nous révèle aujourd’hui combien nous sommes interconnectés. Nous ne pouvons pas échapper à cela. Voyons ce qui se passe: arrêter tout commerce avec certain pays, couper la transmission, transferts d’argent ou autre chose – et ce pays ne peut plus rien faire. A partir de ce moment, la vie se termine. Un pays coupé du monde extérieur ne peut plus exister, tant le monde est devenu global. Cela n’est jamais arrivé.

Notre société est à l’opposé de cette globalité, la nature actuelle de l’homme est à l’opposé d’elle. Donc, si on élimine cette contradiction, nous verrons ensuite la même force de la nature qui se révèle dans son intégralité. Nous serons connectés avec tout le monde, sans limites, infiniment. Nous nous sentirons exister éternellement, en harmonie avec toutes les autres couches de la nature.

Cela s’applique non seulement aux pays qui souffrent de la crise. Nous devons comprendre à quel niveau nous accédons et voir toutes ces crises comme les obstacles, que nous devons  surmonter et atteindre le but le plus élevé. Tout comme chaque personne en particulier, de même pour un Etat à l’échelle nationale, et pour la société humaine à l’échelle mondiale. Seulement de cette manière il faut voir la vie.

Nous ne pouvons pas parler aux gouvernements à ce sujet, parce qu’ils sont les plus grands égoïstes, ils ne peuvent pas le percevoir. Mais, néanmoins leur état de conscience évolue aussi. En comparaison avec ce qu’ils disaient il ya cinq ans et ce qu’ils disent aujourd’hui, il y a une grande différence. Après des revers de fortune, des punitions les gens deviennent plus intelligents, plus sensibles. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons le faire.

En plus de préparation la présentation de notre projet à l’UNESCO, à l’Organisations des Nations Unies et d’autres organisations internationales, nous coopérons avec un grand nombre de scientifiques qui ont la même opinion que nous, c’est à dire ils comprennent qu’il faut changer fondamentalement la nature de l’homme, la nature de la société humaine.

Le problème est qu’ils n’ont pas la méthode pour le faire. Il ne fait aucun doute que nous devons être en équilibre avec la nature, être en homéostasie avec elle. Des milliers de scientifiques du monde entier le disent. Mais on ne doit pas seulement parler, il faut le faire. Mais comment?  « Il faut… ». La réponse s’arrête là.

Des millions de gens à travers le monde sont au chômage. A cause de la crise nous produirons seulement ce qui est nécessaire pour l’existence. Les gens doivent comprendre qu’ils doivent s’occuper d’eux-mêmes, se changer eux-mêmes, mais ne pas polluer et épuiser la nature. Pour nourrir mon corps animal, pour son existence normale on n’a pas besoin de beaucoup. Le reste du temps je dois employer pour changer la société humaine, en utilisant toutes mes forces.  Alors nous nous sentirons exister en harmonie éternelle. Ce sera beaucoup plus que nous voulons atteindre aujourd’hui.

C’est pourquoi nous devons considérer la crise comme un obstacle que nous devons surmonter tous ensemble. Nous sommes ici pour le faire.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

L’humanité comme un système intégral

Dr. Michael LaitmanOn peut parler longuement de notre interconnexion, qui, ces derniers temps nous oblige à prendre contact les uns avec les autres sur le plan émotionnel. Nous devons commencer à nous connecter les uns aux autres, non seulement en conformité avec les lois écologiques, les procédés de fabrication, le système bancaire, l’éducation mutuelle et les soins médicaux, mais aussi personnellement. En conséquence, toutes les nations doivent s’engager dans de bonnes relations l’une avec l’autre.

Dans le processus d’évolution de la nature, le développement traversa les niveaux minéral, végétal, et animal avant d’atteindre le niveau de l’homme. La civilisation humaine se développa aussi à travers les mêmes étapes, qui nous conduisent au point où nous commençons à acquérir l’image d’un homme. Cet état est appelé précisément Adam, l’homme.

Voici alors une question : Comment atteindrons-nous cet objectif ? Il est impossible d’exister d’une autre manière, car notre développement futur exige en outre une bonne relation mutuelle, et sans elle, nous ne pourrons pas corriger les lois de l’économie, de l’industrie et du commerce. Le monde est dans une impasse, confus, il ne comprend pas ce qu’il faut faire. Les gens ont perdu leur interconnexion, parce qu’à notre époque, c’est une connexion du fond du cœur, de l’âme qui nous est demandée, quelque chose qui n’a jamais existé entre nous.

Soit nous nous méprisons les uns les autres, nous échangeons des biens, soit nous collaborons par désespoir dans l’industrie manufacturière et le commerce. Mais on n’exige pas d’un individu ou d’un gouvernement d’avoir une bonne relation avec leur partenaire. Cependant, nous devons maintenant faire des efforts internes, psychologiques par rapport à un étranger, et notre développement ne se compose que de cela.

Nous pouvons ressentir que, sans ces relations, nous ne pouvons pas exister correctement, même dans notre propre maison. Si je partage un appartement avec certaines personnes, nous trouvons le moyen de faire en sorte que chacun a son propre espace. Mais maintenant, nous sommes tellement dépendants les uns des autres – chacun dépendant de tout le monde – que sans relations correctes entre nous, notre vie devient tout simplement horrible.

Par conséquent, il est nécessaire que nous parvenions à un accord, et cet accord est appelé la garantie mutuelle. En d’autres termes, nos relations doivent être de telle sorte que chacun doit avoir le sentiment que sa vie dépend des autres. C’est ainsi que les soldats d’une même unité savent que leur vie dépend de toutes les autres, et si chacun ne soutient pas et ne s’occupe pas des autres, tous perdront.

Ces systèmes de dépendance mutuelle existent dans la nature et  la technologie: Ils sont appelés systèmes intégrés ou analogiques. A l’intérieur, toutes les parties sont tellement interconnectées que si un seul élément ne fonctionne plus, le mécanisme entier ne fonctionnera plus. De toute évidence, alors que la société humaine s’est développée, nous avons grandi au point d’atteindre ce type de connexion.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 5, 02.01.12

L’atterrissage final de l’égo

Dr. Michael LaitmanD’une certaine façon, nous avons toujours su quoi faire et où aller. La nature nous a toujours poussés par derrière: nous voulions évoluer, faire plus et nous développer, faire progresser la science et la technologie -tout ce qu’on pouvait.

Aujourd’hui, nous ne voulons rien. Nous sommes coincés, nous restons silencieux. Notre ego, qui à travers l’histoire  a été la force motrice de l’humanité, a cessé de travailler. Il n’évoque en nous aucune pulsion ou impulsion, il ne nous pousse pas vers l’avant. Nous avons vécu de nombreux changements dans la société, nous avons développé, construit, créé, et fait des révolutions. L’humanité a toujours essayé de faire quelque chose, d’aller de l’avant. Nous cherchions.

Aujourd’hui, il n’y a pas de recherche. Il n’y a pas de paradigme de pensée, aucune précision, ni plan clair de ce que nous voulons et dans quelle direction nous développer. C’est ce qui caractérise notre époque.

Le principal problème est que cela s’applique à tout le monde. Il n’y a jamais eu quelque chose comme ça dans l’histoire. Tous les pays et les continents: Océanie, Asie, Amérique du Nord et du Sud, en Europe, Extrême-Orient, Japon, Chine et Afrique, tous se sont développés à leur manière, à leur propre rythme et n’étaient pas dépendants les uns des autres.

Tout à coup, nous sommes devenus si dépendants que ce problème est devenu mondial. Nous nous trouvons dans un monde où tout est relié mutuellement. Nous n’en voulons pas, mais la connexion mutuelle est si forte qu’elle se manifeste tous les jours et touche pratiquement chacun d’entre nous. Si quelque chose se passe quelque part dans le monde, elle est sûrement et immédiatement répercutée sur nous. Nous voyons ce qui se passe dans les marchés boursiers à New York, Tokyo, en Allemagne, ou à Francfort, ce qui se passe avec le pétrole ou les métaux …. Si il ya un tremblement de terre, un ouragan, ou un volcan qui éclate quelque part, cela se propage sur tout le monde. Nous sommes dans un tel monde en mutation que nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’il faut faire ensuite.

Si nous tracions un schéma simple de l’évolution de l’ego sur un axe du temps, nous verrions que nous avions l’habitude de nous développer plus ou moins de façon égale. C’est seulement au 20ème siècle que notre égo a augmenté très fortement. Nous avons fait une percée dans tous les aspects de la vie: dans la technologie, l’éducation, et la formation, dans le développement des terres et la conquête de l’espace. Soudain, nous nous trouvons en phase d’« atterrissage ». Nous avons atteint le maximum de notre ego, et il ne nous pousse plus nulle part. Nous avons atteint cet état depuis la fin du siècle dernier.

C’est un problème très grave, auquel les grands hommes et les grands esprits sont confrontés. Mais aujourd’hui, nous commençons à rechercher et à comprendre, et commençons à réaliser ce qui s’est passé.

Du 22/03/12 Congrès de Vilnius, cours  préliminaire

La contradiction entre les deux systèmes

Dr Michaël LaitmanLe fait est que l’égoïsme, en se développant constamment, nous pousse vers l’avant. Nous voulions toujours quelque chose de nouveau, nous étions toujours en train de courir après quelque chose. Aujourd’hui il a atteint son maximum et, le plus important, il est devenu global. Il se ferme sur lui-même.

Par conséquent, nous sommes devenus interconnectés et totalement dépendants les uns des autres. Nous avons formé le système analogique fermé entre nous, où chaque personne est tellement dépendante des autres, que par le biais d’une chaîne de quatre amis, chacun d’entre nous est lié avec tout le monde. En outre, aujourd’hui ce n’est pas nécessaire de mener une  guerre, il suffit d’arrêter l’interaction avec n’importe quel pays et l’isoler des autres pays  pour que ce pays tombe en faillite immédiatement parce qu’il ne peut exister tout seul.

Cela n’est jamais arrivé. Un Etat pouvait s’isoler du reste du monde, il était autosuffisant. Il pouvait exister par lui-même. Il avait suffisamment de ressources pour produire de l’énergie, la nourriture, tout ce qui est nécessaire pour la population, et il n’avait pas de problèmes graves.

Et aujourd’hui nous ne pouvons rien faire si nous ne sommes pas interconnectés avec dizaines d’autres pays. Nous avons besoin d’acheter, de vendre, d’échanger des produits, de recevoir et d’envoyer continuellement etc. Autrement dit, nous sommes devenus interdépendants. Nous n’aurions pas de problèmes si dans le même temps nous changerions nous-mêmes.

Il s’avère que nous sommes restés égoïstes, individualistes, mais le monde est devenu global, interconnecté et nous avons la disparité entre les deux systèmes.

D’une part c’est un système discret, où chacun de nous préfère vivre tout seul: «Je n’ai pas besoin d’une famille, je ne veux pas d’enfants, je n’ai besoin de personne. Je veux être indépendant, ne pas être dépendant de personne. » C’est ce que notre égoïsme nous dit aujourd’hui.

D’autre part, la nature nous montre le contraire: «Vous êtes entièrement dépendant de tout le monde. Vous ne pouvez pas exister séparément. Vous êtes obligés d’être connecté avec tout le monde. Non seulement vous, mais aussi la société où vous vivez, votre pays et, en général, tout dans le monde ».

C’est la contradiction entre les deux systèmes: un système global, dans lequel nous vivons, et notre système personnel, individuel et intérieur. Il s’agit d’une crise, puisque les deux systèmes ne peuvent pas fonctionner ensemble. C’est ce que nous ressentons.

Comment résoudre ce problème?

De la leçon préliminaire du Congrès européen, 22/03/2012

Pourquoi étudier le passé?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le cours de l’évolution de l’égoïsme humain peut être étudié à travers l’exemple des quatre phases du développement de la nature. Devrions-nous étudier d’autres sujets, dans ce contexte évolutif?

Réponse: Non, du point de vue du développement de l’égoïsme, l’évolution et l’histoire sont des formes historiques qui s’accumulent progressivement et changent grâce à l’égoïsme, et le font soudainement, par un saut. Tout type d’activité sociale, les interrelations, l’ingénierie ou la technologie sont remplacés en quelques années ou décennies par d’autres types, car l’un oblige l’autre.

Les relations sociales changent, et donc la poste, le télégraphe, le téléphone, les notaires, l’interaction parlementaire, et ainsi de suite émergent. C’est-à-dire que tout change sur l’ensemble du niveau, sur toute la dimension des relations humaines.

Nous ne sommes pas simplement en train d’étudier l’histoire, mais le développement social, politique, économique, public et technologique, ainsi que des instruments de travail et de production, et l’agriculture. C’est parce que l’agriculture détermine les migrations, qui détermine la démographie, qui détermine quelque chose d’autre. Tout est dans tout, tout est tellement interconnecté!

Sont aussi liés à cela l’âge glaciaire, l’âge glaciaire mineur, la période de végétation, et ainsi de suite. Nous  y connectons l’écologie, y compris le climat. Nous voyons que tout ceci est un seul système dans son ensemble.

Question: Pourquoi avons-nous besoin de se ressentir ces phases?

Réponse: Si l’on ne sait pas ce qui s’est passé hier, demain on ne peut pas penser correctement. Il faut voir l’ensemble du système énorme qui a toujours été en mouvement et qui nous a amenés à notre état ​​d’aujourd’hui. Bien qu’il continue à faire progresser nos états inanimé, végétal et animal, il nous laisse le quatrième niveau de développement en tant que  libre arbitre, parce que nous devons le compléter nous-mêmes.

Il s’avère que l’on peut faire quelques rapprochements déjà et voir que nous allons aller de l’avant. Toutefois, si l’on n’ajoute pas sa participation personnelle en exerçant son libre arbitre, en interagissant avec les autres correctement, et en se restructurant volontairement soi-même et la société à l’avance avant de recevoir des coups par derrière, alors ses composants inanimés, végétaux, et animaux nous poussent vers l’avant durement et ajoutent  en nous les actions correspondantes. Cela peut être de terribles maladies, des tremblements de terre, des bouleversements  révolutionnaires, et ainsi de suite.

Nous n’avons pas une vision claire de ce processus car le matériel empirique nécessaire n’a pas encore été accumulé. Cependant, nous pouvons faire une approximation sur les types de coups que nous allons expérimenter, qui nous poussent par derrière, « vers le bonheur par le bâton», pour ainsi dire, si nous ne le prévenons pas par le biais de notre union, avec la participation mutuelle et l’aspiration vers l’harmonie et l’unité.

C’est pourquoi il est très important d’étudier le passé. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale» N°12, 16/12/2011

Méthode expresse

Dr Michaël LaitmanQuestion: Les gens perçoivent nos méthodes comme lentes et  thérapeutiques, ils ont besoin des méthodes rapides et chirurgicales. Comment les aider à sentir l’efficacité de notre message sans attendre des grandes difficultés?

Réponse: Notre méthode est la plus efficace et rapide. L’humanité en général n’a pas et n’avait aucune méthode pour s’influencer soi-même.

Jusqu’ici, noue étions dirigés automatiquement par la force supérieure.

Maintenant, la force supérieure nous éveille par les crises et nous  libère en même temps un champ d’action pour que nous puissions faire un petit pas en avant, notre propre pas. Pour que nous puissions apprécier, comprendre ce qui nous attend, et souhaitions faire ce pas indépendamment, en nous changeant nous-mêmes.

La force supérieure nous changeait toujours, provoquant l’évolution en nous, et maintenant nous devons la provoquer en nous nous-mêmes, consciemment. Par conséquent, l’évolution que nous réalisons aujourd’hui est l’évolution de la qualité, car elle dépend de nous. Nous ne faisions jamais des actions provenant de nous-mêmes, mais maintenant nous devons faire cette action sur nous-mêmes, en nous-mêmes, en nous changeant.

 La force qui nous change est extérieure, mais nous devons nous placer sous son influence. Pour ce faire, nous devons essayer de nous connecter entre nous, pour que notre désir d’unité puisse se manifester. Alors la force de correction supérieure influencera sur ce désir, et nous nous unirons. Ce sera notamment le prochain état de notre développement, social et spirituel.

Il n’y a pas d’autre issue, d’autre moyen à l’aide duquel nous pourrions faire quelque chose. Seulement de cette manière!

Cette méthode est rapide et n’est pas lente, parce que tout dépend de nous et de rien d’autre. Si nous nous réunissons, faisons un peu de pression, si nous souhaitons vraiment, alors cela se produira immédiatement. Il n’y a aucune restriction, ni mécanique ni naturelle. Il n’y a aucun processus qui doit évoluer au fil du temps pour mûrir. Tout dépend de nous, c’est pourquoi cette méthode est la plus rapide.

De la leçon virtuelle du 05/02/2012

Le commencement des commencements

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la cinquième étape ou stade zéro du développement de l’évolution ?

Réponse: Nous voyons que toutes les lois de la nature proviennent d’une seule loi du système fermé, et nous supposerons donc que la phase zéro du développement de l’évolution  est ce qui existait avant le Big Bang ou pendant le Big Bang comme la Pensée de la Création.

Question: Autrement dit, tout ce qui se passe chez nous, c’est un certain programme qui se réalise maintenant?

Réponse: En étudiant l’environnement et nous-mêmes nous découvrons les relations, la logique, et certaines lois, cela suggère que nous existons dans un système de lois, d’interactions. Et si nous ne voyons pas  ou ne pouvons  pas voir certains d’entre elles, ou si nous les voyons mais que ne pouvons  pas les relier entre elles, c’est notre problème.

Mais chaque jour, nous découvrons plus de dépendances  englobantes, riches, et reliées entre elles.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°12, 16/12/11