Category Archives: Kabbale

Nous vivons à une époque de révélation du dissimulé

Dr. Michael LaitmanToutes les religions et la philosophie sont basées sur des connaissances découlant de la Kabbale. Les interdictions et les dissimulations de la sagesse de la Kabbale ont été imposées par les kabbalistes. Une telle dissimulation a permis à d’autres de vendre des connaissances volées comme si c’était les leurs.

D’autre part, cependant, lorsque la Kabbale a finalement été révélée, tout le monde s’y est opposé inévitablement, parce que c’est une révélation de la source de tous les autres enseignements. Après tout, leur existence repose sur le fait que la Kabbale ait été cachée.

Toutes les religions sont basées sur la dissimulation. Si le Créateur était révélé, y- aurait-il encore une place pour les religions et les croyances ?En quoi pouvez-vous croire, si tout est clair pour tous ?

En d’autres termes , il n’y a que 3 états :

1 . L’état de la révélation qui existait à l’ époque duPremier et du Deuxième Temple, quand les gens ressentaient clairement le Créateur, et que tout le monde savait quoi faire.

2 . L’état de la dissimulation qui est divisé en deux:

1) une période où même la méthode de la révélation du Créateur était caché.

2) une période de révélation de la méthode de la Kabbale afin de révéler le Créateur.

Du cours quotidien de Kabbale 12/16/2010 , «La servante qui hérite de sa maîtresse « 

Ce que le Baal HaSoulam a contribué au système spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un Commandement » : Les sages antérieurs ont choisi une voie privée pour eux-mêmes et j’ai choisi une manière générale car à mon avis, elle convient mieux à la question Divine d’être vêtue dans des combinaisons de lettres éternelles qui ne changeront jamais. Je souhaite dire cela avec un succès physique, elles ne changeront pas en tout lieu et en tout temps. Pour cette raison, mes mots sont limités.

A cause de la raison ci-dessus, j’ai été obligé d’exprimer la spiritualité d’une manière générale. Pourtant, à la place, j’ai choisi d’expliquer tous les détails et les combinaisons spirituelles à de très petits détails, qui n’ont aucune autre source et origine autre que ce collectif, c’est-à-dire, la pureté de la Kabbale. Et puisque je clarifie les détails spirituels sans les revêtir dans des combinaisons corporelles, cela fera beaucoup de bien au développement de la réalisation. Et cette sagesse est appelée « la sagesse de la vérité ».

C’est seulement après de nombreux rebondissements et de révélations sur le chemin qu’une personne qui marche sur la voie de la vérité commence à réaliser les changements que le Baal HaSoulam a fait pour cela. Il semble qu’il a juste écrit de nouveaux textes mais en fait, nous parlons de changements dans le système lui-même.

En général, chaque kabbaliste apporte des changements dans le système grâce à ses corrections, ses ajouts. Cela signifie pour « clarifier » le système dans son ensemble ou en détail, sous une forme ou une autre. L’essence n’est pas de décrire le monde spirituel en quelques mots ou dans un certain style. Non, le Baal HaSoulam a simplifié le système et a ajouté de tels composants de sorte qu’une personne qui avance sur le chemin puisse les utiliser, recevant constamment un soutien, une assistance, une accélération, et ainsi aller de l’avant.

En cela, l’analyse et la clarification se font à la fois dans le détail et dans son ensemble et prennent des formes plus distinctes nécessaires pour progresser vers le but de la création à une vitesse plus élevée en comparaison à ceux qui ont fourni le système plus tôt, avant que le Baal HaSoulam n’apporte ses efforts, ses changements à l’intérieur.

Chaque kabbaliste ajoute quelque chose, chacun d’eux produit des changements systémiques, et ce n’est pas simplement associé à l’écriture d’un livre. Dans « L’Introduction à l’Etude des Dix Sefirot« , le Baal HaSoulam parle des sages du Talmud qui ont effectué ces corrections dans le système, de sorte qu’au lieu de l’ascétisme, nous puissions avancer grâce aux efforts et à l’étude. Il a fait lui-même une telle correction, par laquelle nous pouvons, au lieu d’étudier, être plus engagés dans des actions entre nous : la diffusion et l’unité.

La Lumière qui ramène vers le bien dépend plus des actions, appelées « l’étude de la Torah ». Et « étudier la Torah » signifie apprendre les actions de don sans réserve, apprendre à les faire de telle manière que la Lumière de Hokhma se revête dans la Lumière de Hassadim et qu’elles deviennent les « lettres » de la vie. Ainsi, un homme écrit le livre de la Torah sur les tablettes de son cœur et avance sur le chemin.

Nous apprenons du « Livre de la Vie », nous le vivons, l’expérimentons dans la pratique et révélons ses lettres sous la forme d’états qui passent à travers nos désirs, les récipients. Et le Baal HaSoulam a tout arrangé de sorte qu’en passant par nos actions individuelles nous gagnons la connaissance du système dans son ensemble. Nous semblons regarder le grand écran avec l’image générale, dans le coin de laquelle il y a un petit fragment avec une partie de celle-ci. De même, un chirurgien voit les données générales conformément aux conditions du patient et, en même temps, sur le petit écran, un endroit précis de l’opération en cours.

Ainsi, en se déplaçant individuellement, nous sommes imprégnés avec les mêmes impressions de l’ensemble du processus.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/09/13, Écrits du Baal HaSoulam

Une atteinte au lieu de jeux

Dr. Michael LaitmanLa différence entre l’impureté (Klipa) et la Divinité, c’est que la Klipa au lieu d’agir – et comme résultat de l’action arrive à une compréhension, comme il est écrit, « par Tes actions, nous Te connaitrons» – veut tout d’abord comprendre, pour atteindre une perception au sein de la raison et ne cherche pas l’atteinte spirituelle. La différence est très faible, apparemment insignifiante, mais il faut constamment se battre contre elle. C’est exactement là que se trouve la ligne entre la philosophie vide, entre ces sages qui analysent notre système comme s’ils comprennaient quelque chose au spirituel et la voie spirituelle.

Comment est-il possible de comprendre quelque chose et d’en parler sans l’atteindre? Les gens ne peuvent pas comprendre que, outre les clarifications intellectuelles, il y a l’atteinte spirituelle, un changement dans les attributs d’une personne, une perspective différenteen qui elle découvre les Lumières, Partsoufim, mondes, et alors elle peut en parler.

Au lieu de cela, une personne prend les mots de la sagesse de la Kabbale, les mots des kabbalistes qui ont découvert les forces spirituelles du système, et avec leur assistance commence à jouer avec eux comme si ellle comprenait ce que le monde spirituel est, ce qui s’y passe et ce qui se cache derrière chaque mot. C’est comme un jeu d’enfants où l’enfant joue avec une voiture ou avec un réservoir en plastique. Les enfants s’imaginent que tout est vraiment vrai, comme dans la vie, mais quand nous les regardons, nous comprenons que c’est seulement un jeu.

C’est exactement ce que les gens pensent de la Kabbale après avoir reçu la connaissance théorique sans aucune atteinte. Toutefois, cela est aussi bon, puisque rapidement, ils vont découvrir leur erreur et recevrons la vraie connaissance et voudront participer.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 18/08/13, Le Zohar

De la branche à la racine

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l’essence de la sagesse de la Kabbale » : … chaque monde inférieur est une empreinte du monde supérieur. Par conséquent, toutes les formes dans le monde supérieur sont minutieusement copiées, en quantité et en qualité dans le monde inférieur.

Ainsi, il n’y a pas un élément de la réalité, ou un événement de la réalité dans un monde inférieur, dont vous ne trouverez pas son image dans le monde supérieur comme identiques comme deux gouttes d’eau et elles sont appelées « racines et branches ». Cela signifie que l’élément dans le monde inférieur est considéré comme une branche de son modèle, qui se trouve dans le monde supérieur, étant la racine de l’élément inférieur, car c’est là que l’élément dans le monde inférieur a été imprimé et devait être.

Les niveaux inanimé, végétal, animal et parlant de ce monde (voir schéma ci-dessous, en jaune) représentent le dernier maillon de la chaîne des mondes. Ce monde matériel est une branche. Au-dessus, il y a le monde des racines (en rouge) , qui est en fait, une succursale d’un autre monde qui est plus élevé que lui. Ainsi, deux mondes « inférieurs » (notre royaume et le suivant) sont issus d’une racine qui est au-dessus des deux (en vert).

Certainement, il y a plus de mondes, mais dans ce schéma nous n’en montrons que trois d’entre eux. Cependant, les formes et les éléments de la réalité et toutes les occurrences sont inchangés et sont égaux dans tous les mondes, à la fois en quantité et en qualité, puisque nous traitons d’une réalité qui est divisée en niveaux distincts uniquement dans notre perception.

From Branch to Root

 

Finalement, notre devoir est de reconnecter tous les mondes au sein de nos sensations. Nous pouvons le faire en utilisant le seul et indivisible langage de branches.  Ainsi les kabbalistes ont découvert un vocabulaire préétablit et annoté, suffisant pour créer un excellent langage parlé. Il leur permet de converser entre eux de ce qui se passe dans les racines spirituelles des mondes supérieurs, simplement en mentionnant la branche inférieure palpable dans ce monde-ci, bien perçue par nos sens physiques. Nous reconnaissons, sentons et formulons ces noms et appellations de ce monde.

Même s’ils ont pour origine notre nature corporelle, ils ont mérité le droit d’être exprimés via leurs branches, afin d’être perçus par nos sens dans notre monde physique. Les kabbalistes les associent à leurs racines.

L’ensemble des choses et des événements descendent à nous à travers la chaîne des mondes, jusqu’à ce qu’ils « se revêtent » dans des sensations qui sont entrelacées avec des mots et des noms qui, à leur tour, sont connectés aux racines supérieures, que cette branche corporelle désigne parce qu’elle est liée à elle, étant son empreinte, ce qui nous conduit à l’origine, la Lumière Supérieure.

Tous les phénomènes descendent à travers la chaîne des branches et des racines. Nous nommons par des mots et des appellations ce qui est lié sur ce plan et qui est profondément intégré dans notre connaissance et nos sens.

Quand nous entendons le mot « verre », nous savons avec certitude ce qu’il signifie. La même chose s’applique à un phénomène spirituel. Le fait qu’il ne possède pas la substance matérielle d’un verre n’est pas pertinent, cela n’est pas important qu’il n’ait pas la forme d’un verre. Il a conservé son essence car son noyau est permanent à tous les niveaux.

Il n’y a pas d’autre moyen pour définir un phénomène ou un événement. La sagesse de la Kabbale utilise un langage précis qui est lié aux racines permanentes de la nature supérieure. Elle est basée sur un système permanent, immuable.

En nous développant, les relations entre les différentes parties de la Kabbale changent à nos yeux, bien que les parties, en soi, restent intactes. C’est la raison pour laquelle la Kabbale est connue comme la « sagesse authentique » : tout ce qui est exprimé dans sa langue est toujours vrai. Après tout, nous ne pouvons pas changer l’ordre des branches et des racines ou les relations entre elles : le seul changement est dans notre perception.

Et bien sûr, l’utilisation de la langue des branches comporte un certain nombre de conséquences. En particulier, grâce à leurs livres, les kabbalistes peuvent nous conduire à des ascensions spirituelles et grâce à eux, nous pouvons expérimenter diverses études, etc.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, « De l’Essence de la Sagesse de la Kabbale » le 15/06/2012

Entre deux créations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel sont  » les Commandements pratiques « ?
Réponse: Les commandements pratiques sont les corrections que nous sommes capables de faire aujourd’hui. Toute la Torah et les commandements sont les mesures correctives qui sont faites avec l’aide de la Lumière.
Comme il est écrit: « J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice.  » Le mauvais penchant est la «matière», le désir égoïste. La « Torah » est la puissance de sa correction . Un homme, moi, doit être placé entre eux.
C’est moi qui organise une liaison entre la Torah et le mauvais penchant. Comme il est écrit : « Celui qui atteint la lumière cachée dans la Torah peut voir avec elle d’un bout du monde à l’autre.  » Je suis celui qui définit l’égoïsme comme le mal et la Torah comme une épice. Mon devoir principal est d’initier l’impact de l’épice à corriger le mauvais penchant, je construis l’ensemble du système et ce faisant, la transition d’un mauvais penchant en un bon, ce qui veut dire que je suis les commandements.
Between Two Creations
Il y a des commandements pratiques qu’il est possible de suivre tout de suite et il y a des commandements qui ne sont pas encore à notre disposition pour le moment. En général, il s’agit de la méthodologie de l’accomplissement des commandements (actions correctives) avec l’aide de la Torah ( la Lumière ).
Un «Commandement» est une transition du mal au bien, de la réception au don sans réserve, de l’intention égoïste à l’altruiste dans chaque désir donné. Elle se fait par la Lumière. Par conséquent, avant toute chose, je dois identifier le mal avec l’aide de la lumière de la Torah. Ensuite, je serai en mesure de faire une demande qui va me conduire à une bonne inclinaison.
Je fais face à toutes les étapes de ce chemin en raison de la Lumière. «Aime ton prochain comme toi-même » est la grande règle générale de la Torah, la forme corrigée. La forme corrompue ( le mauvais penchant ) signifie la haine envers notre prochain. Par conséquent, la Torah n’est pas un rouleau de parchemin qui est conservé dans une bibliothèque spéciale, mais la Lumière qui ramène vers le bien.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 7/12/12 , Le Zohar

Exliquer Ohr Hozer (Lumière réfléchie)

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la lumière réfléchie? Comment la lumière peut venir de bas en haut?
Réponse: Talmud Esser Sefirot, partie 2, «Histaklout Pnimit, » Article 19: Une nouvelle Ohr a été générée par la rencontre et Haka’a ci-dessus. Comme la lumière du soleil sur un miroir, ce qui signifie sur un verre qui est peint sur l’autre côté, les rayons du soleil ne peuvent pas passer à travers le miroir à cause de la peinture de l’autre côté. Par conséquent, les rayons du soleil reviennent en arrière et produisent la lumière solaire.
 
De la même façon, lorsque Ohr Elyon répond à la force du Tsimtsoum dans Behina Dalet, appelée Massakh, ce Massakh tourne le dos à sa Chorech. Toutefois, dans ce cas, il n’est pas question de la dissimulation. Au contraire, la remontée de Ohr Elyon de Behina Dalet est considérée comme une Lumière nouvelle et spéciale. Elle élève Ohr Elyon, la revêt et la maintient l’intérieur. De ce fait, elle est considérée comme un Kli qui reçoit la lumière supérière.
La lumière réfléchie est mon désir de répondre à celui qui m’a créé. C’est comme s’il y avait une poupée faite à partir d’argile qui se met soudain à sentir que quelqu’un est la sculpte. Son créateur lui a donné de telles sensations pour qu’elle puisse le sentir, ses mains aimables qui la sculptent.
Les sentiments qui la remplissent lui  font envie de lui répondre avec reconnaissance, par le toucher de ses doigts, par son attitude douce. Cette lumière  de remerciement est la lumière réfléchie.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 17/06/12, «L’étude des dix Sefirot»

La sagesse pour révéler le monde

Dr. Michael LaitmanL’origine de l’homme vient du singe et il s’est développé progressivement comme le grand kabbaliste Ari a dit  300 ans avant Darwin. Le Ari dit que le corps physique d’une personne provient du singe, tandis que le contenu spirituel intérieur est déterminé par une combinaison des forces supérieures. La Kabbale traite de la personne elle-même et non de son corps physique .
Chaque personne se développe grâce à sa relation avec son environnement car elle absorbe les attributs et les opinions des autres. Une personne ne peut se développer si elle vivait seule dans les bois. Nous nous développons grâce à notre intégration mutuelle.
Il est dit: « Allez et gagnez votre vie les uns des autres », ce qui, dans la spiritualité, signifie que tout le monde comprend tout le monde à l’intérieur de lui et se développe ainsi. Dans la mesure où une personne absorbe les désirs des autres, les connaissances et le code de comportement, elle se développe. Personne ne peut se développer par lui-même. Une personne ne se développe pas parce qu’elle devient plus intelligente, mais en absorbant des autres.
Dans la mesure où nous sommes enrichis par notre incorporation mutuelle, nous atteignons de nouvelles découvertes scientifiques et découvrons une nouvelle société. Il n’existe aucun autre facteur avec lequel nous pouvons découvrir la nouvelle réalité, à la fois dans le sens corporel et dans le sens spirituel, à l’exception de la quantité de notre constitution et des connexions entre les gens. Ainsi, nous élargissons nos récipients de perception et tout le monde s’enrichit grâce aux autres et nous commençons à voir une image qui est de plus en plus complexe. Cela inclut la révélation de nouvelles forces et des lois, le développement de la science et de tout, cela est révélé à une personne en fonction de la complexité de son incorporation dans tout le monde.
Nous vivons dans une réalité parfaite et tout ce qu’il y a à savoir sur ce qui existe déjà. Toutefois, afin de découvrir cela, nous devons être incorporé et nous relier plus fortement avec toutes les parties qui sont en chacun de nous. Quand nous commençons à rassembler ces pièces après la brisure, cette connexion permet de découvrir la sagesse de la réalité, la vraie forme que l’on appelle le développement de la science.
Nous la découvrons de plus en plus parce que chacun de nous est incorporé dans tout le monde. Cette complexité, cette connexion, nous permet de comprendre l’ image de la réalité malgré la séparation, en comparant le plus et le moins, en comparant les conditions et les qualités opposées.
Donc, même à tous les niveaux du monde corporel, notre succès dépend uniquement de la connexion entre toutes les parties étrangères. Cela détermine notre développement mental et émotionnel, à la fois le corporel et le spirituel, à la suite de la brisure et de sa correction.
Ce n’est qu’en connectant et la bonne complémentation mutuelle que nous allons découvrir l’essence générale de la réalité que l’on appelle le Créateur, la force qui est au-delà de toute réalité. Comme il est écrit: « Par Tes actions nous Te connaitrons », ce qui signifie que nous atteindrons l’idée originale que tout a été créé par Lui à la suite de la découverte de la réalité, de ses forces et de ses différents phénomènes.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Un enseignant qui est toujours avec vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous devons prendre sur nous-mêmes un travail qui est étranger à l’ego et est complètement au-dessus de sa puissance,et obliger le groupe à le faire de son mieux. Ensuite, n’ayant pas atteint le résultat , nous demandons d’apporter la question comme une demande et comme le font les travailleurs du Créateur et alors seulement, nous obtenons le résultat .
Comment pouvons-nous différencier au début des travaux entre la folie et la stupidité et le courage et la considération ? Où se trouve cette limite ?
Réponse: Ici, il est nécessaire d’avoir quelqu’un qui gère le processus de« ici et ensuite » pour approuver ou rejeter chaque détail que les opérateurs ont besoin de connaître pour s’en servir. Donc, ils doivent être au maximum connectés entre eux de plus en plus, de manière à quand même s’adresser à Lui.
Le monde ne peut pas se passer d’ un «roi» sans ses représentants, sans ceux qui lui sont loyaux. L’homme a besoin de  quelqu’un à côté de lui qui en sait plus que lui, qui voit l’avenir et souligne les bonnes directions. «Ce n’est pas pour nous, mais nous allons y aller, ferons ce que vous pensez être juste à l’intérieur de ces limites. « 
Cette hiérarchie doit être constante. Parmi nos groupes, il ne peut y avoir une sorte de groupe qui fait tout ce qu’il pense comme étant important à sa discrétion et finalement réussir. C’est parce que l’ ego constamment l’accompagne et le groupe a besoin de nouveaux discernements, de nouvelles étapes de clarification de tous les temps.
Malheureusement je ne pense pas que cette grande dépendance va diminuer avec le temps. Au contraire, elle va grandir. Je le sais par ma relation mutuelle avec le Rabash mon enseignant : Plus j’avançais, plus j’avais besoin de lui, me rapprochant ainsi de lui de plus en plus.
Dans notre monde, c’est précisément le contraire : plus un enfant grandit,  plus il devient  indépendant jusqu’à ce qu’il quitte la maison de ses parents.
Alors que là, vous adhérez de plus en plus  à ceux qui sont plus élevés, pour l’essentiel, ils vous connectent au Créateur, vous n’êtes tout simplement pas prêt à vous passer de Lui. Et donc, j’apprends maintenant beaucoup plus de mon professeur que j’ai appris il ya trente ans ….
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/13 , Leçon sur le thème:  » Souccot « 

Tout d’abord reconnaitre le besoin

Dr. Michael LaitmanL’humanité ne peut atteindre l’avenir avant qu’elle ne détruise le passé.
Une grande partie de ce qui est ancien s’est détruit elle-même, la famille , la culture, etc , mais ce qui est avantageux pour l’élite dirigeante ne disparaît pas de lui-même, cela reste, bien qu’il recule par tous les moyens.
Si l’élite reconnait la nécessité d’une transition, alors l’idée de la transition vers l’avenir se forme.
Dans le passé, en règle générale, les transitions ont été réalisées par des révolutions et des luttes sociales.
Cela est dû au manque de compréhension du nouvel état, l’absence de vision, les causes et les forces d’avancer vers lui.
Pour faire une transition, nous devons savoir où nous allons, nous devons avoir une vision historique qui est conforme aux lois du développement social, humain et à notre pensée.
Aucune vue historique et logique n’est nécessaire pour la destruction, l’esprit n’est pas nécessaire, bien au contraire, il faut être ignorant et aveugle, sans avoir d’ image de l’avenir.
S’il n’y a pas de conscience sociale, si tout le monde pense à soi nous détruisons ne créant pas l’avenir.
Si nous reconnaissons que nous avons besoin d’ une nouvelle vision du monde à laquelle nous devons parvenir, notre état futur et comment nous développer pour y parvenir, alors nous serons conscients de la nécessité de nouvelles connaissances.
Chaque nouvelle étape historique socio- économique dans le développement de l’humanité a été basée sur la précédente, sur les «pères» parce que toutes les étapes ont différents degrés de croissance dans le développement égoïste.
Notre état est spécial, c’est la prochaine étape de notre développement : l’humanité intégrale. Comme nous ne connaissons pas du tout cet état, on nous donne la science de la prochaine étape de notre développement. Après tout, nous nous élevons à partir du niveau de développement inconscient ( le développement minéraln végétal, animal, social ) vers un développement du niveau «humain». On nous a donné la science de la Kabbale : comment passer à l’étape suivante. Contrairement aux transitions précédentes, cette transition ne devrait pas être automatique et instinctive, mais consciente. Nous ne pourons y parvenir que si nous sommes conscients, comprenons, maitrisons et contrôlons.

Des mélodies d’amour

Dr. Michael LaitmanQuand nous chantons les mélodies qui ont été écrites par les kabbalistes ou lisons les Psaumes ou les écrits d’autres kabbalistes, nous avons besoin de comprendre que tous écrits dans un état d’adhésion au Créateur. Ainsi, il n’est pas question ici de tristesse, de pessimisme, ou d’un sentiment de difficulté dans le travail.
Tout ce qui paraît comme l’expression de la faiblesse ou la tristesse sont des sentiments complètement opposés et viennent précisément de l’espoir, de la nostalgie de l’amour, de l’intérieur de la Lumière qui illumine déjà de loin, comme l’aube naissante.
Ces mélodies peuvent sonner mineures, tristes, avec une sensation de lourdeur et de faiblesse, mais ce n’est pas du tout le cas. Elles viennent d’un désir passionné, l’adhésion, la joie et la dévotion. Essayez de chanter et de sentir précisément cela.
La même chose est vraie des Psaumes. Toute la poésie la plus apparemment tragique de David pleurant sur la façon dont il doit fuir tout le monde qui le persécute et le déteste et est abandonné par le Créateur, tout a été écrit à partir d’un très haut niveau d’adhésion. Nous devons essayer de sentir cela dans ces mélodies.
De la préparation du cours quotidien de Kabbale 9/11/13