Category Archives: Kabbale

L’impénétrable cœur de pierre

Laitman_155Question : Pourquoi la Lumière de Hokhma à la tête de Arich Anpin est dite bloquée ?

Réponse : Le monde de Atsilout est appelé le monde de la correction, car il apparaît juste après la brisure.

Par conséquent, il est construit de telle sorte qu’aucune erreur de plus ne puisse se produire. Il possède déjà l’expérience de la brisure. Il a été témoin de cela et il est le reliquat des parties brisées. C’est la raison pour laquelle il se construit lui-même de telle sorte que la brisure ne se répète plus et ainsi la Lumière de GAR de Hokhma est bloquée. Le monde de Atsilout ne permet pas à la Lumière de GAR de Hokhma de briller vers le bas parce que c’était la raison pour laquelle elles ont été brisées. Elles ne peuvent pas recevoir une si grande Lumière dans le but de donner sans réserve jusqu’à la fin de la correction.

Il est impossible d’annuler le désir de recevoir au quatrième niveau et de surmonter le cœur de pierre. Nous n’avons pas le pouvoir de surmonter notre ego maintenant. Mais même si nous prenions toute la puissance que nous pourrions de la Lumière, nous ne serions toujours pas en mesure de recevoir le pouvoir qui puisse surmonter le cœur de pierre. Il n’y a pas une telle puissance dans le monde. Parce qu’il a été créé ex-nehilo.

Et de ce fait, la lumière n’a pas la force de fixer quoi que ce soit. Mais parce que nous avons précisément quelque chose en propre, coupée du monde, nous sommes en mesure d’exister et d’être indépendant. C’est un point très important.

Le cœur de pierre a été délibérément créé de cette façon afin que nous soyons séparés du Créateur. Notre « os Louz » (extrémité du coccyx, ndt), notre fondation, a été créé à partir d’absolument rien, et ceci est la raison pour laquelle il n’y a pas de pouvoir dans la Lumière pour corriger le rien. Mais précisément parce que nous avons quelque chose en propre qui est indépendant de la Lumière, nous pouvons exister et être indépendant. Il s’agit d’un discernement très important.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/02/14, Le Livre du Zohar

De quoi parlent les livres de Kabbale ?

laitman_527_04Question : Les livres de Kabbale sont-ils écrits selon la tradition juive ?

Réponse : Les livres de Kabbale n’ont rien à voir avec une quelconque tradition. Ils expliquent comment traiter les autres et comment construire une relation entre ce monde et le plus haut monde, pour découvrir les parties secrètes de l’univers, tous les autres mondes qui sont autour de nous et qui nous gouvernent.

Ensuite, nous serons en mesure de gérer nos vies dans l’ordre inverse. En même temps, nous irons au-delà des limites physiques de nos courtes vies, de nos petites forces, et nous pourrons voir à travers le temps.

Il n’y a pas besoin de lier la sagesse de la Kabbale à aucune tradition ; un kabbaliste peut être Indien, Arabe, Norvégien ou d’Amérique du Sud, peu importe qui. La Kabbale ne dit rien sur les règles terrestres sauf une : rassembler les gens dans un unique tout intégré, tout comme la nature tout entière.

De l’Exposé au Centre Culturel Juif de Moscou, le 24/11/15

Le véritable sens des anciennes prophéties

laitman_933Question : Le prophète Jérémie a comparé l’existence éternelle du peuple d’Israël à la légitimité du soleil et de la lune dans la description de leur service de Dieu. Quel sens cela a-t-il en ce qui concerne le peuple d’Israël d’aujourd’hui ?

Réponse : Tant que nous ne comprenons pas les interprétations des écrits originaux des kabbalistes, il nous revient de nous lier à eux seulement de façon pratique.

Le peuple Juif se compose d’un groupe de personnes unies par une condition commune d’existence : l’approche mutuelle, combinée en un seul et unique organisme. Sinon, il n’existe pas. C’est ce que le prophète Jérémie voulait dire.

Les prophètes étaient des kabbalistes se trouvant à un niveau particulier de développement spirituel. Chacun de leurs mots s’exprime dans un langage allégorique, et ainsi avec des mots comme « soleil », « lune », etc., le sens ne concerne pas les objets physiques, mais les forces internes de la nature.

De l’Exposé au Centre Culturel Juif de Moscou, le 24/11/15

Chacun d’entre vous a le temps

laitman_599_02Question : Comment une personne peut-elle se développer à un tel degré qu’elle puisse s’engager dans la sagesse de la Kabbale, la comprendre, l’accepter et s’élever au niveau de l’unité dans une si courte durée de vie ?

Réponse : Des gens de différents âges viennent étudier avec nous. La vie n’est pas aussi courte qu’elle paraît, mais elle est construite avec précision selon des lois qui permettent à une personne de se réaliser correctement sa vie durant. Dès l’instant où vous commencez à vous engager dans la sagesse de la Kabbale, vous avez la sensation que le temps passe vite et que vous n’avez pas assez de temps.

Mais en fait, le temps se comprime, et tout à coup vous ressentez que vous pouvez tout gérer. Voilà comment cela est arrangé depuis l’en-haut par la direction supérieure.

Vous ne vivez pas dans un monde inconnu avec des règles inconnues. Dès que vous commencez à agir vers le but de la création, vous êtes immédiatement incorporé en lui et sous l’influence de forces totalement différentes. Une personne peut commencer à étudier la sagesse de la Kabbale à l’âge de 70 ans et gérer encore toute chose. Il n’y a aucune limite.

Nous ne devons pas penser à cela. Ce n’est pas notre boulot mais celui du système de direction, qui nous révèle seulement maintenant que nous avons besoin de prendre soin de l’intégralité de toute l’humanité, un processus dans lequel nous pouvons prendre une part plus active et qui ne se fera pas sans nous.

De l’Exposé au Centre Culturel Juif de Moscou, le 24/11/15

Aller au-delà du corps

laitman_938_02Question : Vous êtes un kabbaliste, et je ne le suis pas. En quoi est-ce que votre niveau est-il différent du mien ?

Réponse : Une personne engagée dans la sagesse de la Kabbale commence à découvrir de nouvelles possibilités dans le but de ressentir le monde, non pas à l’intérieur de soi, mais en dehors de soi.

Habituellement, nous ressentons ce qui entre en nous et est traité dans nos sensations et notre esprit. Nous sentons cette image toute prête interne. C’est une méthode pour comprendre le monde des sensations dans nos corps, et nous vivons dans le monde sans imaginer qu’un autre monde existe.

En fait, le monde spirituel est absolument différent. Mais nous ne pouvons pas aller au-delà du cadre du corps pour faire l’expérience de la vraie réalité. La sagesse de la Kabbale vous permet de faire cela parce que, lorsque nous coopérons mutuellement les uns avec les autres, nous construisons un sens complètement différent entre nous. Ainsi, cette méthode est appelée « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Lorsque nous commençons à entrer en contact l’un avec l’autre, en même temps nous sortons de nous-mêmes et avons l’occasion de ressentir tout ce qui est en dehors de nous. C’est à ce moment-là que nous commençons à voir le monde, non perturbé par nos propriétés, éternel et parfait.

Nous devons nous élever jusqu’à ce niveau et exister à l’intérieur de lui, parce qu’il est la prochaine étape de notre développement, pas l’étape physique que nous avons déjà terminée, mais le monde spirituel.

Du Programme Radio « L’Echo de Moscou », le 25/11/15

Dieu a réalisé un acte de terrorisme ?

laitman_284Commentaire : Un an après le massacre dans les bureaux du journal hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, une nouvelle édition a été publiée dépeignant Dieu sur sa couverture avec un fusil d’assaut Kalachnikov et les mains souillées de sang. Le Vatican a immédiatement protesté.

Réponse : Pourquoi le Vatican s’est-il indigné ? N’est-ce pas Dieu qui a fait cela ?! Qui crée tous les problèmes dans le monde ?

Après tout, Dieu a dit (Kiddushin 30b) : « J’ai créé le mauvais penchant. » Quelle est l’origine de tous les crimes terribles et de tout le reste ? Notre mauvais penchant que le Créateur a créé en nous, alors tournez-vous vers Lui.

Il nous a donné le mauvais penchant afin que nous nous corrigions et nous rééduquions, mais nous ne faisons pas cela. La seconde moitié de la phrase « J’ai créé le mauvais penchant… » est « J’ai créé la Torah comme une épice. » Par conséquent, il est nécessaire de prendre et d’utiliser la Torah correctement.

La sagesse de la Kabbale explique comment changer notre nature à partir d’une nature mauvaise et égoïste vers une nature bonne et altruiste. Voilà comment Dieu se révèlera devant nous correctement. Alors nous, le mauvais penchant, et le bon penchant aurons une direction correcte et nous nous élèverons au niveau du Créateur. Voilà la raison pour laquelle le Créateur a créé le mauvais penchant.

Lorsque nous utilisons une seule caractéristique sans l’autre, nous n’avons personne à blâmer excepté nous-mêmes, et de toute façon le Créateur a même créé cela en nous.

Par conséquent, il faut se tourner vers le Créateur, mais à travers la seconde moitié de Sa déclaration.

De KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 07/01/16

Blanchir le point noir

laitman_423_02La croissance humaine dans le monde spirituel est similaire aux phases de la lune, au renouvellement constant de la lune. La lune symbolise Malkhout, qui en soi est noire et ne brille pas mais atteint la correction à travers Ohr Hozer (Lumière Réfléchie). La correction de la lune est appelée Kiddouch (Sanctification), qui est Kodesh (Saint), ce qui signifie qu’elle s’élève au niveau de Bina à travers lequel elle est blanchie. Grâce aux corrections, le point noir se transforme en un point blanc chaque mois.

Un Hodech (Mois) symbolise Hidoush (nouveauté), et cela ne dure pas nécessairement trente jours. Cela continue même après lorsque le travail avec notre Partsouf spirituel est divisé en Rosh, Toch et Sof, chacun avec dix Sefirot dont résultent exactement trente parties. Toutefois, nous pouvons en même temps passer par des renouvellements à chaque instant parce que nous n’avons pas encore découvert les détails clarifiant notre contact avec le Créateur en tout point.

Ainsi, la chose principale maintenant est d’essayer de se construire comme un Oubar (Fœtus) à l’intérieur du groupe. Il est nécessaire d’imaginer que le groupe a l’image du Créateur, qu’il est dans la connexion et dans l’amour, et que je dois seulement devenir intégré avec lui. À travers le groupe, je serai en mesure de trouver la force qui m’aidera à m’annuler.

Je dois m’annuler en ce qui concerne tous les événements de la vie, mais cela ne signifie pas que je ne dois pas faire quelque chose, comme nous le pensons parfois à tort et nous asseyons sans bouger dans une sorte de méditation, nous annulant par rapport à quelque chose de supérieur. S’annuler signifie annuler mon égoïsme, pas l’inaction.

Je dois spécifiquement mener des actions, et il y en a beaucoup. Je dois affronter toutes les perturbations qui me cachent « Il n’y a rien hormis Lui » et, comme il est écrit (Psaumes 119: 68) : « Tu es bon et Tu fais le bien. » Je dois déterminer au-delà de toutes les perturbations que tout vient du Créateur, moi et mon entourage tous les deux.

Il y a un seul point noir, à partir duquel je fais une clarification à propos de moi-même et de l’environnement, qui veut tout noircir du point de vue de mon égoïsme. C’est uniquement ce point noir que je dois transformer en blanc, comprenant que tout vient sur ordre du Créateur, selon sa Commande, et c’est la façon d’avancer.

Si nous faisons de tels efforts et nous aidons les uns les autres, alors très rapidement nous allons atteindre un état de Oubar.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale, le 16/02/14

Le Créateur, un champ de bonté

Laitman_712_03Question : Pourquoi parlez-vous des forces supérieures et non pas de Dieu si la sagesse de la Kabbale se rapporte à la Bible ?

Réponse : Le mot « Créateur » se réfère à la force supérieure générale de la nature, qui est appelée la force supérieure car elle se trouve au-dessus de tout dans son pouvoir, son volume et sa taille. Il s’agit de la force de la bonté, la force de donner et du don sans réserve, qui détermine tout et comprend toute la force de la nature.

Nous pouvons découvrir, comprendre et atteindre cette force. Par conséquent, elle est appelée le Créateur, Boré, issu des mots hébreux « Bo » (« Venez et voyez »). Nous ne pouvons pas comprendre ce que dit la Torah à moins que nous la révélions, car cela ne concerne pas la foi.

Nous devons apprendre comment lire la Torah, car elle est écrite dans une langue très précise, concrète, mais secrète et allégorique. Par conséquent, elle n’est pas un roman historique, mais un code qui peut être déchiffré uniquement par l’étude de la sagesse de la Kabbale. Le Livre du Zohar est le commentaire sur les Cinq Livres de Moïse (la Torah). Nous pouvons commencer à comprendre Le Livre du Zohar en étudiant la sagesse de la Kabbale et ainsi comprendre la Torah.

Nous n’utilisons pas le nom « Dieu » afin de ne pas perturber les étudiants par des associations avec ce qu’ils imaginaient déjà être la force supérieure et le fait qu’il y ait apparemment un Dieu à l’image de l’homme qui soit assis là-haut à nous regarder, voyant tout et nous dirigeant. La force supérieure est à l’intérieur de nous, entre nous, remplissant tout l’espace. C’est le champ dont nous parlons. Ce n’est pas un champ corporel, mais spirituel qui est sur une dimension supérieure, un champ qui contient tout et affecte tout, un champ de bonté.

De la leçon de Kabbale en russe, le 15/11/15

La vie est une intégration de deux forces

laitman_207Dans l’avancement spirituel, de grands obstacles sont placés devant une personne : toutes les grandes forces égoïstes qui dans la Torah sont appelées Balak, Balaam, etc., continuent de croître. En les surmontant, une personne s’élève et commence à comprendre la structure de la direction du monde.

C’est précisément à travers les contradictions et les problèmes auxquels elle est confrontée et par leur résolution progressive qu’une personne devient sage et forte dans l’intellect, le désir et la compréhension, et de cette façon elle peut prendre sur elle les rênes de la direction du système de la création.

Sur le chemin vers le sommet, les forces égoïstes repoussent une personne loin de la mission de plus en plus fortement. D’abord, elle corrige les désirs du monde de Briya, puis ceux du monde de Yetsira et puis ceux du monde d’Assiya, puis elle les élèvent peu à peu au niveau de Atsilout. Le processus de correction se fait à partir des problèmes les plus faciles jusqu’aux plus difficiles parce que la correction des problèmes les plus faciles l’aide à comprendre, à découvrir et à corriger les problèmes qui sont plus difficiles.

Avec l’aide de deux forces opposées, une personne commence à manipuler ses propriétés, puis se construit elle-même entre deux systèmes (les lignes droite et gauche) grâce à la bonne connexion entre eux, comme dans une équation électrique de plus et de moins, ou de condensateur et de solénoïde. Après tout, tout dans la nature est construit selon l’intégration correcte de deux forces.

La vie se trouve toujours entre des caractéristiques opposées et la coopération mutuelle et correcte entre elles. Ainsi, la sagesse de la Kabbale repose sur ce principe, en les assortissant correctement et en existant entre elles. C’est seulement de cette façon qu’une personne peut découvrir le Créateur, le système, la force, qui est au-dessus de ces deux forces.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 08/07/15

Le renouveau de l’ancienne sagesse

Laitman_115_04Question : Quel est le destin de la nation israélienne, qui subit des moments difficiles à l’heure qu’il est ?

Réponse : Si la nation israélienne veut survivre, elle doit mettre en œuvre la méthode de salut qu’elle possède et la transmettre au reste du monde. En son temps, Abraham a découvert cette méthode de l’unité intégrale de toute l’humanité.

Abraham, étant un prêtre dans l’ancienne Babylone, s’est engagé dans l’éducation idéologique du peuple. Soudain, il a remarqué que les gens étaient devenus très égoïstes, hostiles et intolérants les uns envers les autres. Il commença à étudier ce qui était en train d’arriver à son peuple et réalisa que l’égoïsme grandissait. Il a décrit la méthode pour faire face à l’égoïsme dans son livre, Le Livre de la Création.

L’égoïsme est la force naturelle de la nature. Il est dit que le Créateur a créé le mauvais penchant, mais en même temps Il a donné à l’homme la possibilité d’extraire la force de la bonté qui est cachée dans la nature.

En d’autres termes, notre monde existe uniquement dans le mal, mais si nous le voulons, nous pouvons l’équilibrer par la bonne force qui est dissimulée dans la nature. Cela s’obtient par la connexion et l’unité entre nous. Plus nous nous efforçons de nous rapprocher l’un de l’autre, en dépit de notre égoïsme, plus les connexions établies entre nous vont révéler la bonne force et équilibrer la force du mal.

Cet équilibre est en fait ce dont nous avons besoin pour exister. Cette méthode s’appelle la sagesse de la Kabbale. Abraham l’a découverte et a commencé à l’enseigner à ses élèves, et ainsi la nation d’Israël est née de ce groupe et a vécu dans l’unité durant 1500 ans, en gardant le principe de « Aime ton prochain comme toi-même », et ensuite elle est tombée de ce niveau jusqu’à la haine sans fondement. Elle est en exil depuis.

Mais la méthode de l’unité est restée. Elle est dans la sagesse de la Kabbale, bien que les gens ne le sachent même pas. Pendant de nombreuses années, la sagesse de la Kabbale a été considérée comme une sagesse secrète qui a été cachée parce que personne en avait besoin. Aujourd’hui, elle revient à la vie car l’humanité a atteint un état où elle devrait être utilisée, non seulement par la nation d’Israël, mais par tous les gens sur la Terre.

Du Programme de Radio « L’Echo de Moscou », le 25/11/15