Category Archives: Ame

Écouter le Créateur en retenant son souffle

laitman_284.07Nous avons besoin de comprendre, de nous souvenir et de vivre l’état selon lequel le Créateur est le premier, et si nous nous tournons vers Lui, alors cet appel est également organisé par Lui, le désir est venu de Lui. Tous nos désirs sont éveillés par Lui et nous avons seulement besoin de le ressentir et d’écouter attentivement en retenant son souffle pour ne manquer aucun mouvement qu’Il a fait dans notre esprit et dans notre cœur, pour ressentir comment Il agit dans notre esprit et dans notre cœur. Le Créateur travaille dans mon esprit et dans mon cœur car Il est le premier.

Il est nécessaire d’augmenter notre sensibilité de manière à ce que je puisse constamment m’accrocher au fait que même avant de penser ou de ressentir quelque chose, cette pensée venait du Créateur à la suite de Son travail. Je me suis soudain réveillé parce qu’Il m’a réveillé, et toutes les pensées et tous les désirs que je ressens par la suite ont été envoyés par le Créateur. (1)

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, Leçon sur le sujet « Hoshana Rabbah » du 29/09/2018

(1) : à 1 heure et 50 minutes

Souccot est un symbole du travail sur soi

La fête de Souccot symbolise une couverture, un écran anti-égoïste sous lequel se cache le désir de recevoir du plaisir – une personne entière. Souccot est un symbole du travail sur soi sous une forme corrigée : le désir de recevoir du plaisir sous la restriction et l’écran. Une personne s’assure que l’ombre est supérieure à la lumière du soleil, assise dans la Soucca pendant sept jours, selon les sept Sefirot : Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsakh, Hod, Yessod, Malkhout.

Jusqu’à ce qu’on les corrige tous et que l’on arrive à la fête de Simkhat Torah (la Joie de la Torah), c’est-à-dire jusqu’à ce que l’on fasse plaisir au Créateur en corrigeant son désir de recevoir du plaisir à ce stade et en se rapprochant de la réparation finale. (1)

Extrait du cours quotidien de Kabbale, Préparation de la leçon du 27/09/18

(1) : à 12 minutes et 20 secondes

Hommage à Charles Aznavour

Bien qu’ayant grandi dans l’ex-URSS où l’accès à la culture occidentale était interdit, la renommée et le talent de Charles Aznavour ont franchi toutes les frontières.

Auteur, compositeur, chanteur, acteur, il est l’exemple d’un artiste aux multiples talents, il est certainement l’un des plus grands artistes français de tous les temps, sa voix roque, ses paroles, sa musique ont touché des millions de cœurs, non seulement en France mais aussi à l’étranger.  A 94 ans il venait de rentrer du Japon où il avait donné une série de concerts. Il s’est éteint le jour de Simkhat Torah (la joie de la Torah).

Je ne connais pas tout son répertoire, mais une de ses chansons « les deux guitares » m’a particulièrement interpellé car il parle « de la vanité de notre existence, que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ? Quelle est la raison d’être ? Tu es vivant aujourd’hui tu seras mort demain et bien plus encore après-demain ».

La sagesse de la Kabbale répond à toutes ses questions. Il faut savoir que quand la Kabbale parle de la vie et de la mort, elle ne se réfère qu’à l’âme et non au corps biologique. Le corps dans la Kabbale est le désir de recevoir, s’il est en vue de donner, il est alors appelé « un corps vivant », ou une âme et inversement, si c’est en vue de recevoir c’est un corps mort.

L’âme est éternelle, elle a juste terminée son rôle dans cette vie matérielle et donc elle quitte ce monde. Cependant tant qu’elle ne se sera pas corrigée, elle devra se réincarner ici-bas.

Le but de notre existence est donc de corriger notre âme, pour cela nous avons besoin de la sagesse de la Kabbale qui nous explique les « mathématiques » de l’âme et elle est ouverte à tous, sans considération d’âge, de sexe, de religion, de niveau d’études ou autres.

Quoi qu’il en soit, je tenais à présenter toutes mes condoléances à la famille de ce géant de la chanson française. Il va laisser un grand vide derrière lui.

Parvenir au commandement de l’amour

Question : Peut-on représenter notre cours du matin de trois heures comme une seule grande prière comprenant 612 commandements ? Nous tournons constamment au milieu d’eux pour arriver au commandement de l’amour de notre prochain.

Réponse : Oui, l’accomplissement cohérent des commandements signifie que nous grimpons les degrés de l’échelle de Jacob.

L’expansion constante et l’approfondissement de l’égoïsme en nous garantissent que nous accomplissons de plus en plus la connexion les uns avec les autres. Chaque fois que l’égoïsme augmente, nous exécutons le commandement de la connexion au-dessus, jusqu’à l’amour des uns pour les autres.

Question : Y a-t-il 613 commandements à chaque degré ?

Réponse : Bien sûr. Mais nous n’avons pas besoin de prendre cela en considération car nous avons été créés de cette façon à l’origine ; le récipient de notre âme se compose de 613 parties.

En accomplissant 612 conseils (Eytin), je reçois l’influence de la Lumière supérieure qui me corrige. Cela s’appelle Pékoudin (du mot « Pikadon – versement »). De cette manière, je remplis et corrige constamment, et à nouveau je remplis et corrige.

Question : La division entre 612 commandements et le 613ème commandement existe-t-elle également à chaque degré ?

Réponse : Oui, parce que le 613ème commandement n’existe pas tout seul, je suis incapable d’accomplir le commandement de l’amour. Je ne peux me forcer à aimer autrui. Si, en accomplissant 612 commandements, je reçois la Lumière supérieure sur mes désirs, alors j’aime et je donne sans réserve.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

Nous faisons tous partie d’un seul système commun

Question : Si les autres gens sont comme des animaux selon leurs besoins et leurs intérêts, pourquoi devrais-je essayer de les aborder ? Et comment se fait-il que quelque chose me passionne mais ne les intéresse pas du tout ?

Réponse : Tous les gens sont comme vous. Ils sont tous des éléments nécessaires d’un seul système commun. Chacun a son rôle à jouer. En travaillant sur vous-même, vous devez vous rapprocher de chacun, essayer de leur transmettre les informations les plus importantes et leur donner la possibilité de s’y connecter.

Dans la mesure où nous nous connectons ensemble dans le système de « aime ton prochain comme toi-même », nous élevons notre monde au niveau suivant.

Je ne pense pas qu’il existe des gens, des organisations, des religions ou des méthodes dans le monde qui s’opposeraient à l’appel d’aimer son prochain. Après tout, jour après jour, nous comprenons de plus en plus que le monde est intégral, interconnecté et que nous devons faire quelque chose avec nous-mêmes.

Si nous continuons à être si séparés et déchirés, nous mènerons le monde à la catastrophe. Enfin, si nous essayons de nous connecter les uns aux autres dans un seul organisme vivant, ses cellules commenceront à fonctionner correctement comme dans un système unique ; alors dans cet organisme sain, nous ressentirons la vie supérieure et nous-mêmes existant dans le domaine spirituel.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/04/2018

Les mesures spirituelles

Question : Dans quelles unités la Kabbale mesure-t-elle la force de l’unité spirituelle : la densité de la communication, le pouvoir de la connexion ? Pourquoi la mesure de la connexion est-elle égale à la mesure de la récompense spirituelle ?

Réponse : La mesure de l’égoïsme est évaluée en cinq étapes : zéro, un, deux, trois et quatre. Si je m’élève au-dessus de l’égoïsme et que je le transforme en altruisme, alors j’obtiens le même nombre d’étapes spirituelles : Malkhout, Zeir Anpin, Bina, Hokhma, Keter. Ou cinq mondes : Assiya, Yetsira, Briya, Atsilout et Adam Kadmon.

Dans chacun des 125 degrés, il y a une demande claire : comment s’y élever, comment s’arrêter, faire une certaine action spirituelle, dissimuler la Lumière dans cette étape et aller de l’avant.

Ce sont des mesures très précises. Dans notre monde, il n’y a pas une telle précision car ici nous devons tout prouver ; par exemple : un plus un = deux. Dans le monde spirituel, ces preuves font partie de sa structure parce qu’elle se compose de deux opposés absolus : la Lumière et le désir qu’elle génère.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/04/2018

Obtenir l’âme commune

Question : Quelle est la différence entre l’état où j’attache d’autres parties de l’âme commune à moi-même et l’état où je m’attache à elles ?

Réponse : Si j’attache d’autres parties à moi, cela signifie que je suis leur supérieur et que je suis obligé de m’occuper d’eux en tant que supérieur. Je dois recevoir leurs désirs et leur donner satisfaction.

Si je deviens inclus en eux, cela signifie que je suis celui qui est inférieur. Alors je m’annule et reçois d’eux quelque chose avec quoi ils me remplissent. Je le fais sans aucune critique, comme un embryon dans le ventre de sa mère.

Le parfait travail à l’intérieur du réseau corrigé dans la correction finale signifie que je reçois de tous et que je donne à tous. Alors j’obtiens le récipient entier de l’âme commune dans sa totalité, de zéro à l’infini.

Extrait de la conversation en Islande, le 23/05/2018

Dans la toile du système spirituel

Question : Comment les degrés de différentes qualités peuvent-elles se multiplier les uns avec les autres : cinq degrés de l’âme individuelle et cinq degrés des mondes spirituels ?

Réponse : Ils ne se multiplient pas ; au contraire, ils entrent mutuellement l’un dans l’autre. Chacun des degrés comporte 10 parties et chacune comporte 10 parties, et ainsi de suite indéfiniment.

Cinq Sefirot forment un Partsouf, cinq Partsoufim forment un seul monde et il y a cinq mondes au total. Nous obtenons ainsi cinq Sefirot fois cinq Partsoufim et fois cinq mondes, 125 degrés de base.

Cependant, lorsque nous les parcourons, nous incluons également de nombreux autres sous-degrés qui se forment à l’intérieur de nous. Cependant, nous ne les prenons pas en compte car ils accompagnent nos actions. Nous ne pouvons pas prendre en compte des milliards de divers petits désirs qui existent en nous aux niveaux minéral, végétal et animal et les plus petites nuances dans nos relations avec les uns et les autres.

Nous sommes dans un système intégral et lorsqu’une personne fait même un seul petit mouvement, elle influence tout le système. Vous avez tiré quelque chose, comme une araignée tire un fil et toute la toile est immédiatement activée. C’est la même chose ici.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 15/04/2018

La perfection

Question de Facebook : Qu’est-ce que la perfection ?

Réponse : La perfection est l’harmonie absolue entre les êtres créés et le Créateur lorsqu’ils se complètent mutuellement de manière à ne laisser aucune imperfection entre eux.

La perfection est le Créateur. Cependant, ce n’est pas Lui par Lui-même ; c’est plutôt comment nous Le définissons dans nos sensations.

Question : Qu’est-ce qu’une personne parfaite ?

Réponse : Une personne parfaite est une personne complètement similaire au Créateur. Le Créateur est la perfection absolue de la nature.

L’état général de l’univers entier qui est en connexion absolue dans toutes ses manifestations, c’est la perfection. La source de cette perfection que nous atteignons s’appelle le Créateur.

Question : Est-ce que cela signifie qu’il n’y a pas de perfection dans notre monde ?

Réponse : Bien sûr que non ! Dans notre monde, tout est opposé à la perfection parce que l’un agit au détriment de l’autre. Notre monde est le plus bas, le pire des mondes. Seule l’ascension au dessus de lui est possible. Il n’y a rien de pire que ce monde.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 17/04/2018

En dehors de nous il n’y a que le Créateur

Question : Pourquoi devrais-je aimer mon prochain si, comme vous le dites, les autres n’existent pas et que tout ce qui est extérieur à moi n’est qu’une illusion de mes sensations ?

Réponse : Tout ce qui est en dehors de vous est le Créateur, qui vous apparaît dans différentes propriétés opposées aux vôtres. Elles se manifestent spécifiquement comme repoussantes car sur elles nous devons construire notre nouveau récipient anti-égoïste (Kli) capable d’absorber toutes les informations, pas seulement ce qui vous semble agréable.

Imaginez à quel point vous percevez ce que vous ressentez en ce moment. Vous rejetez automatiquement tout ce que vous n’aimez pas, ce qui vous est désagréable. On se détourne de ce qui est déplaisant à la fois extérieurement et intérieurement.

Et tant d’autres choses nous sont cachées parce que notre égoïsme ne le veut pas au départ. Par conséquent, nous ne percevons pas ce qui existe réellement.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 08/04/2018