Category Archives: Perception

La joie : le résultat de bonnes actions

Question : Comment le concept de la joie se révèle-t-il dans la Kabbale ? Par exemple, la foi est l’amour, le don sans réserve. Et la joie ?

Réponse : La joie vient du fait que je peux effectuer l’action du don sans réserve. Comme il est dit : « La joie est un reflet de bonnes actions. »

Lorsque vous accomplissez de bonnes actions : donner, aimer, serrer dans vos bras, aider, avancer, alors vous êtes content.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Est-ce que tout est prédéterminé ?

Question : Se pourrait-il que la souffrance ou la punition soit prédéterminée pour une personne et que l’on puisse les annuler à l’aide de la Lumière de la Kabbale ?

Réponse : Ce ne sont pas les souffrances ni les punitions qui sont prédéterminées pour chaque personne, mais le chemin à suivre pour la correction de son âme. Ce chemin peut être bon ou mauvais, mais c’est un choix personnel.

Question : En fin de compte, la souffrance est-elle utile ?

Réponse : Personne n’a besoin de souffrir, même un seul instant. Le Créateur est bon et ne désire que du bien. Par conséquent, chaque seconde de souffrance est enregistrée sur notre compte comme allant à Son encontre. Si nous voulons L’accompagner, nous devrions nous débarrasser de la sensation de souffrance le plus rapidement possible.

Question : Qu’est-ce qui nous développe le plus : souffrir du manque de quelque chose ou du désir ardent de plaisir ?

Réponse : Il s’agit uniquement de tendre vers le but, vers la vérité, et non vers le plaisir ni d’éviter la souffrance.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/11/2018

De quoi dépend le désir d’étudier la Kabbale ?

Question : De quoi dépend le désir d’étudier la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : L’aspiration envers le Créateur dépend du Reshimo (un gène spirituel) qui apparaît chez une personne. Ce ne sont pas seulement des questions sur le sens de la vie et sa futilité, car leurs réponses peuvent être purement corporelles.

Une question pressante surgit à l’intérieur d’une personne au sujet de l’essence de l’existence au-dessus du fait qu’elle ne fait que se remplir elle-même. Peu importe pour moi comment je vis, de quelle manière je me remplis, ce que je possède et quand ma vie se terminera. Il est important pour moi de comprendre sa signification intérieure ! D’où vient-elle et pourquoi elle m’a été donnée ? Quel est ce phénomène de la vie ? Qu’est-ce que cela représente ?

Lorsque cette question émerge à l’intérieur d’une personne, il lui faut vraiment découvrir le but de la création. Le Créateur  est une notion floue. Cependant, si la pensée selon laquelle tout a été créé (« Dans quel but ? Pourquoi ? Pour quelle raison ? Comment ? Par qui ? ») attire une personne, elle arrive à l’étude de la Kabbale et y reste.

Pourtant, si elle a été attirée accidentellement vers la Kabbale par d’autres questions moins centrées sur le sens profond de la vie, elle s’en ira. Par conséquent, il est écrit qu’un millier rentre dans une pièce et qu’un seul sort vers la Lumière.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Le bien et le mal

Question : Quel paramètre de la pensée détermine la force de son impact ?

Réponse : Il existe des pensées positives visant l’union et le bien des autres. Il y a des pensées négatives qui visent la séparation, la soumission des autres à nous-mêmes. Elles sont toutes graduées en niveaux.

Dans les mondes spirituels, il y a 125 étapes de bonnes ou mauvaises pensées ; en plus des pensées positives, il existe un grand système de forces obscures, de mauvaises pensées, décrites dans Le Livre du Zohar. Mais en tant que système, nous ne l’étudions pas.

Les kabbalistes ont vu que lorsque vous étudiez un système de pensées fausses et mauvaises, vous les éveillez en même temps et cela n’agit pas bien sur nous et le monde entier. Par conséquent, nous n’étudions pas cela. C’est décrit par les kabbalistes, mais nous ne l’incluons pas dans notre programme d’études.

Lorsque nous grandirons, nous saurons utiliser ce système correctement, alors nous l’étudierons.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 03/02/2019

Le plaisir de l’union

Question : Il existe de nombreux groupes de personnes dans le monde qui aiment se réunir. Quelle est la différence entre ces groupes et un groupe de kabbalistes ?

Réponse :
En effet, il existe de nombreux groupes dans le monde qui utilisent différentes méthodes d’union et ils en tirent un grand plaisir. Les gens dansent et chantent ensemble, etc. C’est impressionnant de voir à quel point ils prennent plaisir à être ensemble.

Comment pouvons-nous distinguer un groupe kabbalistique de tout autre groupe qui s’unit et reçoit du plaisir de l’union ?

Le fait est que le but des groupes ordinaires est de s’amuser. Mais l’objectif de l’union dans les groupes kabbalistiques est d’apporter du contentement au Créateur, et dans la mesure où ils aspirent à cela, ils s’élèvent au niveau du Créateur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/2019

Le Créateur peut-il souffrir ?

Question : Le Créateur peut-il souffrir ?

Réponse : Nous ne pouvons rien dire à propos du Créateur. Nous parlons uniquement de la force du don sans réserve et de l’amour, qu’Il peut diriger vers nous afin de nous changer. Nous ne percevons le Créateur que dans nos sensations, c’est-à-dire non pas le Créateur lui-même, mais la manière dont nous pouvons Le ressentir.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/11/2018

Le cœur et la tête travaillent ensemble

Question : Une fois encore, nous avons abordé l’étude de la Préface à la Sagesse de la Kabbale (Ptikha), mais à un nouveau niveau, à travers les sensations. C’est tellement intéressant, si profond, qu’il nous manque à nouveau les détails techniques.

Pourquoi, lorsque nous commençons à poser des questions techniques, cela nous éloigne-t-il de la perception émotionnelle dans laquelle nous sommes entrés, et nous cogne en nous faisant sortir d’elle ?

Réponse : Cela n’arrive qu’au début. Par exemple, lorsque les gens apprennent à jouer d’un certain instrument de musique, il faut d’abord travailler sur la technique. Ils doivent faire des exercices et s’habituer à l’instrument.

Une fois qu’ils l’ont maîtrisé, c’est comme s’ils s’unissaient à lui et l’instrument commence à exprimer leurs sentiments, ceux qu’ils ne peuvent pas exprimer eux-mêmes. Je prends un violon dans mes mains et il chante comme jamais je ne le pourrais. Mais à travers son chant, son aspiration, ses sons, je suis capable de m’exprimer.

C’est pareil ici. Nous devons d’abord apprendre l’instrument. Notre instrument, ce sont des sensations, rien d’autre que des sensations, car nous ne sommes que le désir d’avoir du plaisir. C’est ce que le Créateur a créé en nous.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Qu’est-ce que Atsmouto ?

Question : Le Créateur existe-t-il à l’intérieur de nous ou en dehors de nous ? Vous dites qu’Il existe uniquement en nous. Qu’est-ce que Atsmouto ?

Réponse : Il n’y a rien qui existe « en dehors », « à l’intérieur », « sur le côté » ou « quelque part à l’extérieur ». Il existe simplement, et c’est tout.

Atsmouto est quelque chose que nous n’atteignons pas. Nous saisissons une sorte d’influence sur nous et nous l’appelons le Créateur parce qu’Il crée.

Je me nomme « création » parce qu’Il m’a créé. À côté du Créateur, qui m’a créé, il y a une essence plus supérieure, une essence intérieure de Lui. Elle s’appelle Atsmouto, c’est-à-dire qu’Il est par Lui-même sans aucune rapport avec moi.

Il est possible de décrire Atsmouto comme la partie intérieure de la force supérieure et Son attitude envers moi est Sa partie extérieure, appelée le Créateur. Et il y a moi qui perçoit cela.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

La composante spirituelle spéciale

Il y a des gens qui ont même du mal à entendre que nous devons établir une connexion pour atteindre le Créateur. Le Créateur est tellement exalté et incompréhensible, Il se trouve dans une autre dimension que nous ne ressentons pas. Il n’entre pas dans le champ de notre esprit et de nos sensations. Nous ne pouvons pas assembler ce puzzle, l’image du Créateur, à partir des pensées et des sensations qui sont en nous afin que nous puissions Le ressentir et Le comprendre.

D’autre part cependant, ils affirment que cela se produit par le biais de simples actions corporelles dans notre monde. Nous ne comprenons pas le lien qui existe entre les deux : en quoi cela aidera-t-il si je souris aux autres et que je les traite bien ? Nous ne considérons pas cela comme un jeu sérieux, mais comme de l’hypocrisie. Nous sommes égoïstes par nature et avons déjà essayé de changer notre comportement extérieur sans changer l’essence intérieure.

Cependant, nous devrions comprendre ici qu’il existe une composante spirituelle spéciale appelée la Lumière qui ramène à la source, une force spéciale que nous pouvons attirer et qui changera notre nature. Par conséquent, même si nous ne voulons pas nous unir, nous rapprocher et nous soutenir les uns les autres, nous devons le faire pour nous rapprocher du Créateur. C’est un travail difficile et nous devons nous convaincre de sa nécessité pour que, même en agissant contre notre désir, en simulant et en jouant, nous éveillions la Lumière qui ramène vers le bien.

Plus notre effort est artificiel et non naturel, et nous le produisons néanmoins, plus il éveille la Lumière. D’où le paradoxe que les personnes qui ne peuvent supporter aucune union avec les autres et n’acceptent pas ce principe, à travers leurs plus petits efforts pour s’unir, elles éveillent une grande Lumière qui corrige (1).

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Du Point dans le Cœur à une Dizaine » (Préparation de la Convention en Amérique Latine 2019), le 28/04/2019

(1) : à 14 minutes et 52 secondes

La Torah et les voyelles

Question : Les voyelles sont utilisées en hébreu : les nékoudot (points) situés au-dessus des lettres indiquant la prononciation correcte des voyelles. Il existe un récit selon lequel elles ont été développées par une famille de Tibériade après la destruction du Temple afin de préserver le son de la Torah. Mais nous étudions que les vocalisations de voyelles sont les Lumières qui sont au-dessus de la lettre, c’est-à-dire au-dessus du Kli (récipient) ou sous le Kli.

Les nékoudot ont-ils été inventés par la famille de Tibériade pour mémoriser la Torah ? Après tout, la Torah elle-même a été écrite sans nékoudot.

Réponse : Cela n’a pas d’importance. Dans la Torah, il n’y a vraiment pas beaucoup de signes nécessaires à sa lecture. Après tout, lorsque vous lisez la Torah, vous devez la reproduire avec tous vos instruments externes et internes.

C’est-à-dire que je dois savoir comment je chante le texte, comment je place l’intonation à chaque phrase, où je peux faire une pause et où c’est interdit. Après tout, une personne ne peut pas lire le texte en une seule respiration.

De plus, la lecture de la Torah est différente de la lecture habituelle lorsque vous prenez l’air dans les poumons, lisez quelque chose à haute voix et libérez l’air. En lisant la Torah, je dois bien gérer mes poumons comme un orgue dans une cathédrale. J’appuie sur certaines parties de mes poumons, qui se composent de cinq parties. Après cela, j’allume les cinq parties de l’appareil de reproduction : le larynx, la gorge, la bouche, les lèvres et les dents.

Par conséquent, les lettres hébraïques sont une forme abrégée des énormes données puissantes qu’une personne a reçues pour pouvoir lire.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 06/01/2019