Category Archives: Perception

Au niveau de la pensée

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Devarim« , 01:03 : « Or, ce fut dans la quarantième année, le onzième mois, le premier jour du mois, que Moïse redit aux enfants d’Israël tout ce que le Seigneur lui avait ordonné à leur égard. »

Question : Comment l’ensemble d’Israël entend Moïse ?

Réponse : Si des milliards de personnes s’unissent entre elles et qu’une propriété partagée de mutualité émerge en elles, elles ressentent les unes les autres comme si elles se trouvaient dans un seul emplacement physique, à savoir, elles ont tellement fusionné qu’il n’y a pas de distance, pas de transitions entre elles. Dans ce cas, il est possible de s’adresser à l’ensemble des sept milliards de personnes de la population mondiale.

Que veut dire  » s’adresser » ? Vous fusionnez avec eux et tout ce qui est en vous passe en eux en pensée.

Question : Même sans un mot?

Réponse : Bien sûr ! Nous parlons du travail spirituel intérieur et non d’actions physiques ou des attributs de notre monde.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 30/12/15

Peut-on imaginer le monde spirituel ?

laitman_272Question : Dans le monde corporel il y a des couleurs, des nuances et des sons et nous pouvons les décrire et les dessiner. Comment pouvons-nous imaginer le monde spirituel ? Y a-t-il des objets corporels comme des maisons et des arbres ?

Réponse :
Non, et ni dans notre monde. Les maisons, les arbres, les couleurs, les nuances et les sons existent seulement dans nos perceptions. Objectivement il n’y a rien au-delà de nos sens.

Toute la réalité est représentée dans notre cerveau et se fixe ensuite dans nos sens. C’est ainsi que nous ressentons nos attributs intérieurs, qui dépeignent à l’intérieur de nous ce qui semble être notre environnement.

Le monde spirituel est objectif et extérieur à nous, et de ce fait nous commençons à ressentir la parfaite nature éternelle ici, la nature supérieure qui est en parfaite harmonie, et non pas notre propre nature.

Nous sommes enchaînés si étroitement aux cadres de notre monde que nous ne pouvons pas imaginer ce qu’est la perception de la vraie réalité. Lorsque nous nous débarrassons de notre corps, de la sensation d’exister dans la dimension actuelle, tout sera clair, comme il est dit : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon. »

De la leçon de Kabbale en russe, le 21/02/16

Les tours de magie sont seulement au cirque

Laitman_006Question : Lorsque vous avez rencontré la sagesse de la Kabbale, avez-vous immédiatement vu une signification profonde en elle ou vouliez vous d’abord apprendre la magie ?

Réponse : Je n’ai jamais voulu apprendre la magie, qui m’a toujours repoussé. Après tout, je suis un homme de science, donc j’ai compris que ce n’était pas sérieux. Les tours de magie ne se font qu’au cirque.

En quoi cela a profité à Nostradamus, Messing ou Wanga de connaitre l’avenir ? Ont-ils atteint quelque chose ? Ils ont parlé de ce qu’ils ont ressenti et rien de plus.

Je n’ai jamais été attiré par la magie et je crois que c’est vraiment sans importance. Les gens qui peuvent prédire l’avenir existent, mais c’est à nous de nous développer de manière réaliste vers le véritable objectif et le but de la création. Et en particulier, nous devons tirer « un wagon plein » de sept milliards de personnes après nous.

De la leçon de Kabbale en russe, le 14/02/16

Passer à l’argent du monde spirituel

laitman_565_01Opinion (liberation.fr) :

Imagine-t-on un banquier central aux commandes d’un hélicoptère survolant de grandes villes d’une vaste zone économique s’époumoner en hurlant à son équipage : «Allez, les gars… On y va ! Larguez les biftons !» A chacune de ses apparitions, le bourdonnement des moteurs de l’hélico serait aussitôt suivi d’une pluie de billets de banque. Imagine-t-on le même banquier central exécuter une formidable figure acrobatique et s’en retourner à sa base, tandis que d’immenses foules ont encore les bras tendus vers le ciel ? De retour au «bercail», une armée d’économistes se mettrait aussitôt à l’ouvrage en triturant d’énigmatiques modèles économétriques pour tenter de jauger les effets de cet argent tombé tout droit du ciel. Une fiction pour cinoche ? Sans doute. Mais pas seulement. Assurément, l’image est exagérée. Mais le rêve de billets déversés par magie pourrait devenir réalité.

Depuis le 10 mars 2015, la figure du banquier aux commandes d’un hélicoptère a frappé les esprits. Ce jour-là, lors d’une conférence de presse, Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), est questionné sur cette hypothèse, considérée jusque-là comme totalement loufoque. La réponse de Draghi ? Une idée «très intéressante», dit-il, avant de relativiser : «Nous n’avons pas encore vraiment étudié le concept.» Après le sobriquet flatteur de «Super Mario», bientôt Super Hélico Mario ?

Quelle mouche l’a donc piqué pour oser une réponse qui laisse entendre que la BCE pourrait déposer un chèque sur le compte de chacun des habitants de la zone euro ? Si, sur le papier, une telle politique (jamais utilisée) apparaît séduisante, la sortie de Draghi montre, en creux, à quel point la BCE commence à douter de l’efficacité de sa politique monétaire censée relancer la croissance et éviter – plus que tout – que la zone euro ne sombre dans la déflation, cette maladie économique orpheline contre laquelle les économistes n’hésitent pas à confesser leur impuissance.

Petit travelling arrière pour saisir le pourquoi du comment de la réponse d’un Draghi prêt à faire le voyage en terra economica incognita. Nous sommes en juillet 2012. Dans la plupart des pays de la zone euro, la crise des dettes souveraines bat son plein. Les investisseurs qui craignent le pire exigent des taux d’intérêt toujours plus élevés pour acheter de la dette obligataire des Etats de la zone euro. Tous les projecteurs sont alors braqués sur «Super Mario». Le Dottore de la BCE va-t-il trouver la bonne médication, celle qui fera redescendre la pression sur les dettes souveraines ? Son message est alors clair. Il fera «whatever it takes», tout ce qui sera nécessaire, pour garantir l’avenir de la zone euro.

Le taux directeur de la BCE, celui auquel cette dernière prête aux banques, est progressivement diminué pour atteindre aujourd’hui 0 %. Du jamais-vu ! L’idée est simple. Moins les banques empruntent cher à la BCE, plus le taux des crédits distribués sera bas. Et plus les entreprises et les ménages voudront s’endetter. C’est bon (en théorie) pour la croissance. Et ça requinque (toujours en théorie) l’inflation. Mais voilà, trois années ont passé et la zone euro gît toujours dans un cul-de-sac. Il faut muscler la thérapie. Début mars 2015, Draghi décide de recourir à une politique monétaire non conventionnelle déjà adoptée aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni. Le fameux QE(quantitative easing) est activé…
Face à une telle impasse, l’idée de créditer directement le compte bancaire de chaque Européen paraît donc séduisante. Distribuer de l’argent aux citoyens sans en passer par les marchés financiers, ou les banques, entraînerait une hausse de la consommation.

Mon commentaire : L’ère de l’argent est terminée. Nous devons chercher une autre motivation : l’opposé spirituel de l’argent. Il semble impossible de remplacer la motivation égoïste distincte par une motivation altruiste indistincte, mais le monde est en train d’arriver à cela, et son programme interne est nécessaire pour le réaliser.

« Kessef » (argent) vient du mot « Kissouf » (désir), ce qui signifie un « Massakh » (écran) qui couvre (Mekhassé) l’ego, et cela parle précisément du fait de ne pas avoir besoin de recevoir, mais de distribuer, tout comme les éminents économistes l’ont dit eux-mêmes.

L’âme est un capteur spécial

Laitman_727Question : Qu’est-ce que l’ âme ?

Réponse : Une âme est un organe spirituel par lequel nous ressentons ce qui est extérieur à nous. Si une personne la créé, elle ressent la dimension supérieure en dehors d’elle. Personne n’a une âme à l’exception de ceux qui ont travaillé spécialement afin de la trouver, de l’acquérir, de la créer, à l’intérieur d’eux.

Une âme est un désir de donner sans réserve, la capacité de ressentir le monde qui est extérieur à vous, un capteur spécial. Ce sens est acquis et il nous permet de ressentir les autres, même s’ils ne possèdent pas cet organe de détection.

De la leçon de Kabbale en russe, le 21/02/16

La responsabilité d’un kabbaliste

laitman_229Question : Au cours de l’histoire humaine, il n’y a guère eu un jour sans guerre dans le monde. Même de nos jours, de nombreuses guerres cruelles se produisent. Pourquoi des gens même avancés comme les kabbalistes souffrent-ils de cela ?

Réponse : Les kabbalistes souffrent encore plus que les autres parce qu’ils ressentent la responsabilité envers tout le monde. Ils ressentent l’énorme  souffrance que la guerre entraîne avec elle. De plus, ils ressentent aussi un très grand plaisir que l’humanité pourrait ressentir au lieu de la souffrance, si elle faisait un effort pour se corriger.

Un kabbaliste par rapport à une personne ordinaire est comme un adulte par rapport à un enfant. Un enfant qui est malade souffre seulement de la maladie alors que l’adulte proche de lui souffre beaucoup plus et est prêt à prendre toute la douleur de l’enfant sur lui-même.

A propos de cela, il est dit (Ecclésiaste 1:18) : « Car abondance de sagesse, abondance de chagrin, et accroître sa science, c’est accroître sa peine. » À cause de cela, nous devons nous unir, surmonter rapidement cette période de souffrances et de guerres, et entrer dans la sensation du monde supérieur.

De la leçon de Kabbale en russe, le 14/02/16

Nous devons créer le monde spirituel

laitman_232_10Question : Nous disons que tout est opposé. Est-ce que cela veut dire que plus je suis mauvais dans le monde corporel, mieux je suis dans le monde spirituel ?

Réponse : Une chose n’a rien à voir avec l’autre. Nous devons créer le monde spirituel car il n’existe pas. Dans la mesure où nous créons l’attribut de l’amour et du don sans réserve à l’intérieur de nous, nous commençons à ressentir une nouvelle dimension qui est créée à l’intérieur de nous a appelée le monde supérieur.

De la leçon de Kabbale en russe, le 21/02/16

Comment le monde supérieur se révèle-t-il ?

laitman_608_01Question : Comment pouvons-nous imaginer la révélation du monde supérieur et l’apparition du Créateur à l’homme ?

Réponse : Lorsque nous naissons, nous sommes au niveau animal de notre développement. Nous ressentons ce qui est autour de nous dans nos propriétés égoïstes et les kabbalistes appellent notre monde ou ce monde ce qui est représenté à l’intérieur d’eux.

Si nous parvenons à créer des qualités altruistes (l’amour des autres) en mettant en pratique la sagesse de la Kabbale, nous découvrirons un monde supplémentaire en elles.

Dans ce monde additionnel, tout nous sera décrit et présenté sous la forme de forces qui dirigent les objets dans notre monde. Voici comment nous allons effectivement découvrir le système de direction de ce monde appelé le monde supérieur ou le Créateur.

Dans les bras du Créateur

laitman_527_03Question : Comment bien réagir lorsque nous recevons des coups ? Chaque état est différent, donc comment puis-je comprendre ce que le Créateur veut de moi ?

Réponse : Le Créateur veut seulement une chose de vous : que vous continuiez à vous rapprocher de Lui, que ce soit individuellement s’il n’y a pas d’autre option pour le moment, ou ensemble avec le groupe. Le Créateur vous a intentionnellement ouvert Ses bras et vous a envoyé des coups de sorte qu’en se sentant effrayé vous vous précipitiez vers Lui.

Mais dès le moment où votre adhésion à Lui devient plus faible, comme un enfant initialement collé à sa mère veut se détacher d’elle, de nouvelles perturbations viennent immédiatement et vous donnent la possibilité d’adhérer au Créateur.

Voici comment nous devrions examiner toute notre vie ! Si vous essayez de vous rapprocher du Créateur en changeant votre nature avant que les coups arrivent, vous ne ressentirez aucune douleur ni problème et aurez simplement la sensation que vous baignez dans la Lumière Supérieure ! Toutes les souffrances résultent du manque de connexion entre nous et du manque de sensation du Créateur.

Dès que nous Le ressentons dans la bonne connexion entre nous, toutes les souffrances disparaîtront et le monde entier sera rempli de bonté.

Question : Que veut dire se rapprocher du Créateur ?

Réponse : Se rapprocher du Créateur, c’est s’adapter à Ses attributs, qui sont des qualités de don sans réserve et d’amour absolu.

De la leçon de Kabbale en russe, le 14/02/16

A côté d’une source d’eau fraîche

laitman_525Question : Est-ce que ce sera plus difficile pour les prochaines générations de corriger leur ego ?

Réponse : Celaleur sera plus facile  parce que nous leurs ouvrons la route. Nous sommes les pionniers, et voilà pourquoi c’est si difficile pour nous. Quand j’ai commencé à étudier, il n’y avait pas de livres faciles sur la sagesse de la Kabbale. Il n’y avait pas d’introductions, et mes professeurs parlaient dans une langue que je ne comprenais pas du tout.

De nos jours, tout est beaucoup plus facile et plus simple. Il y a beaucoup de matériel sur notre site Internet, et tout a été préparé pour vous, pour ceux qui étudient. J’espère que de nouveaux étudiants arriveront et nous ouvriront de nouvelles opportunités et nous donneront une grande poussée vers la description correcte de la sagesse de la Kabbale.

Question : Les gens qui lisent les écrits du Baal HaSoulam ne comprennent rien, ce qui signifie qu’il n’y a aucun moyen qu’ils puissent le comprendre sans commentaires.

Réponse : Lorsque j’ai commencé à étudier, cela n’a pas été facile non plus. D’autre part, j’avais le sentiment que j’étais en train de boire de l’eau fraîche, à travers une source que je ne pouvais pas atteindre, mais elle pulvérisait des gouttes d’eau fraîches sur moi. Je ne pouvais pas atteindre l’eau, mais c’était frais. Cette sensation a duré très longtemps.

Mon professeur a toujours dit que beaucoup de centimes s’accumulent jusqu’à former une grosse somme, ce qui signifie que chaque petit effort est ajouté à l’effort précédent et que vous avez besoin de beaucoup de patience.

Je n’avais pas de groupe ni d’amis qui étudiaient avec moi. Je n’avais personne à côté de moi, seulement mon professeur. D’une part, c’était très difficile. D’autre part cependant, je me rends compte aujourd’hui que c’était nécessaire afin de m’élever comme un individu indépendant, un loup solitaire, un solitaire qui pourrait avancer dans la vie sans avoir besoin de personne. C’est la raison pour laquelle je peux être indépendant aujourd’hui.

De la leçon de Kabbale en russe, le 16/02/16