Category Archives: Perception

Une descente n’est pas la fin du monde

Dr. Michael LaitmanQuand nous traversons une série de montées et de descentes, nous nous demandons pourquoi nous avons besoin de tout cela. Après tout, il est dit que « nous montons dans la sainteté et ne descendons pas ». Donc en fait, il s’agit d’une question très logique.

Notre problème est que nous ne comprenons pas que le mal n’existe pas. Dans la spiritualité, nous vérifions tout ce qui concerne le Créateur. Il y a 125 niveaux sur notre chemin vers Lui et l’ascension de chacun d’entre eux commence lorsque je reçois un égoïsme supplémentaire, qui se développe progressivement.

Supposons que je sois au niveau 1 avant le niveau 2, ainsi mon ego doit se développer et l’état où je me trouve est appelé « nuit ». Il est dit dans la Torah : « Et il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour. » Alors tout commence le soir.

Je dois d’abord obtenir une Aviout supplémentaire (épaisseur) et découvrir une nouvelle couche de désir en moi. En fait, c’est précisément le niveau vers lequel je monterai et qui, dans l’intervalle, se dresse devant moi, comme un mur. De ce fait, cette nouvelle Aviout s’appelle une descente.

Mais la descente est une diminution de l’importance du chemin spirituel à mes yeux. C’est ainsi que le Créateur « endurcit le cœur de Pharaon » et en même temps Il me dit « Va à Pharaon ». J’ai seulement besoin de comprendre que tout cela est juste pour m’élever.

A Descent That Is Not The End Of The World

Par ailleurs, j’ai effectivement déjà grandi puisque une « soirée » est en fait la révélation de nouveaux récipients corrompus qui appartiennent au prochain niveau. Maintenant, il me manque la correction qui commence à « minuit ». De la « soirée » jusqu’à « minuit », un nouveau désir de recevoir se révèle en moi ; ainsi il y a la correction des récipients et finalement je reçois la Lumière à l’aube, le lever d’un nouveau jour. Alors est-ce une descente ?

Le Rabash nous donne un exemple : si vous avez faim et que l’on vous a donné un sac de grains de blé, et vous êtes en colère parce que vous ne pouvez pas les manger, vous avez raison. Il faut les utiliser correctement. Maintenant, vous avez quelque chose avec quoi préparer la nourriture, une satisfaction.

D’autre part , si vous recevez la nourriture prête à l’emploi pour votre âme, vous n’aurez pas la sensation, la compréhension ni l’adhésion. Vous ne comprendrez pas ce qui est essentiel et ne serez pas en mesure de vous développer.

De ce fait, nous nous élevons constamment. Il n’y a pas de descentes, tout ne dépend que de notre attitude envers ce qui se passe. Si vous voyez une descente comme un vieux sage qui cherche de nouveaux manques sur le sol, afin de monter plus haut à travers eux, pour acquérir la sagesse, alors la « nuit » ne vous semble pas une descente. Mais pour ce faire, vous devez disposer d’un groupe, d’un programme quotidien fixe et utiliser tous les moyens nécessaires pour vous soutenir dans votre démarche.

Extrait du cours quotidien de Kabbale 06/11/2013, Shamati n°26, « L’avenir de l’homme dépend et est lié à la reconnaissance du passé »

Bien que vous ne puissiez rien voir à l’avance …

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Lettre 57 : Je ne vous ai pas révélé cette vérité afin que vous ne soyez pas affaiblis et que vous ne renonciez pas à la miséricorde. Et même si vous ne voyez rien, car même quand la mesure du travail est terminée, c’est le temps de la prière. Mais jusque-là, croyez en nos Sages : «Je n’ai pas fait d’effort et j’ai trouvé, n’y crois pas. »

Lorsque la mesure est pleine, votre prière sera accomplie et le Créateur attribuera  généreusement, comme nos sages nous ont enseigné, «  j’ai fait un effort et j’ai trouvé, crois-y», car avant cela l’homme ne mérite pas une prière et le Créateur entend une prière.

Notre désir est capable de réaliser tout ce qu’il désire. La seule question est de savoir s’il le veut. C’est l’état auquel nous devrions l’amener, l’ayant développé comme un désir parfait et complet, parce que ce désir travaille dans la spiritualité.

Dans le monde matériel, il est possible de faire semblant, de jouer à des jeux comme si nous le voulions parce que ce monde est faux. Dans ce monde, tout se passe dans le désir lui-même, au lieu d’être clarifié dans la confrontation entre les deux désirs : le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve. Et si tout se déroule dans le même désir, alors nous sommes libres de fantasmer sur tout ce que nous voulons. Après tout, en substance, cela ne change rien.

Toute la création est évaluée seulement dans le domaine de l’interaction entre les deux désirs : la réception et le don sans réserve, la créature et le Créateur. Et là, à n’importe quel moment, dans n’importe quel état, dans chaque partie des désirs, un seul des actes de désir est vrai, c’est le désir qui a atteint sa quatrième et dernière étape  » Behina Dalet.  »

Donc, si vous n’avez pas été récompensé de la correction de votre désir d’avoir du plaisir du don sans réserve, cela signifie que vous n’avez pas atteint la quatrième, la dernière  étape du désir et vous devez travailler plus. Tout est déterminé par le fait que vous demandiez la vraie prière, c’est ainsi, vous devez atteindre le quatrième état ou pas.

Et cela dépend de vos efforts, vous êtes obligés de  » Faire tout ce qui est en votre pouvoir.  » C’est pourquoi nous devons vérifier si nous sommes dotés de tous les conseils des kabbalistes et si nous travaillons d’après eux. Et si non, bien sûr que vous n’obtiendrez rien. Des lois très strictes agissent ici. Dans le monde spirituel, il y a un HaVaYaH complet (désir complet) . Si vous n’avez pas atteint la pleine mesure de HaVaYaH, la quatrième étape du désir, alors ce déclencheur ne fonctionne pas, vous n’avez pas attirer la Lumière qui ramène vers le Bien, qui vous changera de l’égoïsme au don sans réserve. Il est possible de passer à l’étape suivante et atteindre la révélation uniquement avec l’aide de la Lumière.

La révélation du Créateur est la révélation du désir d’avoir du plaisir d’une personne qui se transforme en don sans réserve. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur, parce que le Créateur est la propriété du don sans réserve qui se manifeste dans la personne quand elle veut donner sans réserve.

Mais le voulez-vous vraiment? Cela ne peut pas être si vous avez fait tous les efforts imposés et que vous n’y êtes pas arrivés. Selon la loi, cela doit arriver! Par conséquent, même si vous criez, vous devez vérifier à qui vous vous adressez. C’est comme si le Créateur n’entendait pas votre cri parce que c’est un droit qui ne peut être transgressé. Tous ces cris ne sont que pour vous réveiller, vous forcer à travailler, à faire des efforts, et éventuellement de compléter la mesure qui vous est attribuée.

Le Baal HaSoulam dit que vous devez connaitre ce sujet à l’avance afin de ne pas désespérer et ne pas abandonner. Jusqu’au dernier moment, même le moment avant de remplir l’ensemble de la mesure de vos efforts, vous ne saurez pas que vous êtes parvenus à la fin. C’est pourquoi cela est appelé trouver, vous obtiendrez la force du don sans réserve, que vous ne connaissiez pas. Même alors, à chaque degré suivant, vous trouvez quelque chose de complètement nouveau.

Par conséquent, il est dit: « J’ai fait des efforts et j’ai trouvé ! » Mais cette découverte est le résultat de tous les travaux, elle est révélée conformément à la loi stricte, qui ne peut être transgressée .

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 11/11/13

Un conte moral sur l’âne du village

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi est-il écrit (Psaumes 126:5) : « Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront en chantant. » Pourquoi ne sèment-ils pas avec joie ? Pourquoi ai-je besoin d’être en larmes tout le temps ?

Réponse : L’ensemencement se fait toujours avec des larmes, car nous investissons beaucoup d’efforts et ressentons le manque de l’insatisfaction. Qu’est-ce que semer dans le travail intérieur ? Je prends une charrue et je commence à me labourer moi-même avec l’aide d’un âne ou d’un taureau, et si je n’ai pas d’âne ou de taureau, alors j’attache la charrue aux membres de ma famille afin qu’ils puissent tirer la charrue en faisant des sillons dans le sol, ce qui signifie dans mon désir.

Grâce à leur désir de vivre, ils font un sillon en moi, dans mon cœur. Dans ce sillon, j’ai besoin de semer des graines, mais je veux les manger ! Je ne comprends pas pourquoi je dois les mettre dans le sol. C’est tout à fait contre nature. Si quelqu’un venait observer cela de côté, il s’écrirait : « Attendez une minute. Pourquoi jetez-vous ceci dans le sol ? Venez, et cuisons du pain ! » Cependant, mon comportement est très étrange. Je mets cela dans le sol et de plus, je l’arrose avec de l’eau de sorte qu’il pourrisse. Je me réjouis des graines qui auraient pu être mangées en décomposition. Je suis comme un fou.

Et puis, les premières pousses, germes et tiges apparaissent. J’attends beaucoup de temps pour que les graines mûrissent sur ​​les tiges. Tout mon comportement semble complètement illogique, mais « nul n’est aussi sage que celui qui a de l’expérience », et je comprends cela du pain qui est produit.

Question : De toute manière, puis-je être dans tous les cas sûr qu’ils vont récolter dans la joie, qu’ils ne feront pas d’erreur sur le chemin ?

Réponse : Si vous faites une erreur, alors il n’y aura rien à récolter, et tout sera perdu, et si vous n’avez pas commis d’erreur, ils vont grandir. Si vous savez comment utiliser toutes les lois de la création sous la forme correcte, alors vous arriverez à vous réjouir et à récolter, et vous mangerez tous les fruits. Cependant, ce n’est qu’à la condition que vous ne soyez pas si naïf comme le villageois qui mange le grain cru, non transformé, comme son âne. Dans le livre Sifra Detzniouta, une histoire est racontée à propos d’un simple villageois qui n’avait jamais quitté son village. Mais un jour, il se rendit à une ville et il vit qu’ils vendaient toutes sortes de délicieux pains, gâteaux et pâtisseries. Il était étonné et il demanda d’où toutes ces choses merveilleuses provenaient ? Et on lui répondit que cela venait du grain de blé qu’il avait fait croître et qu’il avait envoyé à la ville.

Cependant, il ne savait pas tout cela parce qu’il était un « âne » tout comme le sien. « La ville » signifie que nous sommes réunis et que nous pouvons ainsi faire cuire un pain délicieux, et aussi longtemps que vous êtes seul, vous vivrez au niveau de l’âne. Tous les progrès ne sont possibles que grâce à la connexion entre les gens, ce qui est le premier, le plus bas niveau de correction du Kli brisé dans la correction de la brisure de l’âme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/10/13, Écrits du Rabash

A qui donnons-nous du plaisir?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut donner du plaisir au Créateur à chaque instant ?

Réponse: Si elle y pense tout le temps.

Chaque activité que vous effectuez dans la vie :  travailler, étudier, manger, se laver, se coucher, même à deux, cela ne fait aucune différence où et comment, toutes vos pensées doivent être orientées vers le Créateur. Pour l’ensemble du plan de la nature, toutes ses forces sont dirigées dans ce sens, afin de travailler avec le don.

Si vous agissez de cette manière, alors un champ tout à fait nouveau d’émotion commence à se révéler en face de vous, un monde nouveau. Vous commencez à voir le système de gestion qui semble maintenant caché, parce que nous ne nous comportons pas correctement en lui. Nous ne le voyons pas. Nous pourons le voir que si nous aspirons à l’amour du don, alors nous découvrirons comment il fonctionne.

Il existe une loi de l’équivalence de forme qui agit dans tous les mondes, y compris notre monde. Si je veux découvrir quelque chose, je construis un capteur qui correspond à ce phénomène que je veux découvrir. C’est la même chose, même ici, si je veux découvrir le système de forces qui gèrent le monde, je dois être avec cette caractéristique et alors elle me sera révélée.

Donc je dois me fixer dessus tout le temps, que tout ce que je fais maintenant, toutes mes pensées, désirs et actions sont uniquement destinées à donner du plaisir au Créateur, de Lui donner satisfaction.

Quelle est l’intention de donner du plaisir au Créateur ? Je ne veux pas vous induire en erreur, mais il n’y a pas de Créateur et il n’y a personne à qui donner du plaisir. En dirigeant mes pensées et mes désirs je me calibre apparemment, visant à sentir la vraie création. Mais ce qui est finalement révélé en moi est cette force qui active et gère tout et elle est appelée le  » Créateur ». Cette force ne peut être découverte qu’en moi, l’intention kabbalistique créee en moi la possibilité de sentir une autre réalité qui est parallèle à notre réalité. Si notre réalité n’existe que dans la puissance égoïste de la réception qui se développe selon un plan qui ne dépend pas de nous, que nous sommes absolument serviles, alorsquand j’entre dans une autre réalité, les possibilités de liberté absolue semble à moi.

Du congrès  » l’aube d’un nouveau monde  » en Bulgarie 1er jour 01/11/13 , Leçon 2

Notre victoire dépend de notre foi

congrès, groupeJ’espère que nous allons tous ressentir le besoin de la force maléfique externe qui nous oblige à nous connecter. Sans elle, nous n’avons aucun besoin de nous connecter et nous ne pouvons pas être un. Nous ne pouvons pas atteindre l’intensité de la connexion qui est nécessaire pour découvrir le Créateur par nous-mêmes. Je suis donc heureux que nous soyons âprement attaqués. En fait, les agresseurs sont impuissants, mais ils nous désorientent et nous obligent à être impliqués.

Nous ne devons pas rester indifférents. Nous devons réagir en conséquence, mais avec l’aide de la force de la Torah. Nous avons seulement besoin de la Lumière qui ramène vers le Bien pour nous connecter. Nous avons seulement besoin du Créateur pour nous pénétrer comme de la colle qui nous relie et nous transmet la puissance de l’unité. Il est celui qui nous envoie tous ces loups, tous ces chiens qui aboient, afin que nous nous connections plus fortement.

Ce n’est que si nous comprenons et prenons conscience de cela que nous allons gagner beaucoup de temps. Nous allons vraiment être la dernière génération égoïste dans le monde. Je suis très heureux de voir ce qui se passe et je m’attends à de nombreuses luttes dans l’avenir. Je m’attends à ce que notre ego subisse tous ces coups comme les dix plaies d’Egypte et qu’elles vont nous amener à pousser un cri et de là pour enfin sortir de l’obscurité, de l’Egypte. Cet objectif est déjà très proche.

Concentrons-nous sur lui de tout notre esprit et de tout notre cœur et souvenons-nous de tout ce que nous avons appris et soutenons mutuellement. Vous êtes des gens formidables, spéciaux qui ont été choisis par le Créateur pour cette grande mission, réaliser la connexion entre nous. La force supérieure qui sera révélée dans cette connexion va vaincre tous nos ennemis. Nous devons seulement élever nos mains dans la prière et permettre au Créateur de fonctionner entre nous. Ensuite, nous gagnerons la guerre entre Moïse et Pharaon, avec l’aide des mains de Moïse, les mains de la foi.

C’est exactement ce que nous devons accepter de tous les événements que le Créateur nous envoie afin de vérifier la connexion entre nous, afin de nous rapprocher les uns des autres. Il évoque des préoccupations différentes, des dangers, des questions et des doutes en nous, mais le salut n’est que dans la connexion entre nous. Tout se passe uniquement afin  que nous nous connections. Il n’ya pas de force du mal dans le monde. Pharaon est destiné à rapprocher les enfants d’Israël vers notre Père au ciel, et c’est ce qui nous arrive. Plus tôt nous le comprendrons, plus vite nous avancerons vers l’objectif.

Nous quitterons l’esclavage en Egypte avec  » de grands biens  » si nous grandissons plus forts, si nous nous connectons et nous comprenons que toutes les interruptions ne nous sont que bénéfiques. C’est l’aide du Créateur qui est maintenant en train de s’accomplir. Je suis heureux de voir tout cela se produire et bénis le mal plus que le bien. Le mal peut nous influencer davantage que le bien. J’espère donc que la force de résistance peut secouer chacun de nous et nous pousser tous à nous connecter.

Le Baal HaSoulam, Lettre 10: « Faites ce que vous pouvez et le salut du Seigneur sera en un clin d’œil ». La chose la plus importante devant vous est l’unité des amis. Engagez-vous en elle de plus en plus, car cela peut amander toutes les fautes ». C’est parce que c’est dans la connexion que l’on découvre la force supérieure.

Donc, tout ce qui nous arrive n’est que pour nous forcer à nous connecter. Toute personne qui sent l’envie de fuir, de s’éloigner, de se cacher et de se protéger doit comprendre que le Créateur lui envoie toutes ces difficultés dans le but d’aider une personne à faire une introspection. C’est génial qu’elle ressente toutes les forces du mal car elle doit se concentrer sur le centre du groupe, au-dessus de ces forces du mal. C’est seulement là que l’on découvre la force qui va nous sortir de l’Egypte et nous sauver.

Nous ne nous engageons pas dans la matérialité ou dans une sorte de jeu. C’est une question spirituelle. Nous devons nous élever au niveau où l’importance est fixée pour nous. Les événements que nous traversons sont très différents de ce qui se passe avec d’autres personnes puisque le Créateur a des exigences très particulières pour nous et nous envoie ces interruptions sur le but. Tout est dans le seul but de nous aider à nous connecter.

D’une discussion pendant le repas 18/10/13

Ne vous endormez pas au volant

Dr. Michael LaitmanNotre désir de recevoir a été créé exprès avec ces attributs spéciaux, qu’il est sujet au repos ( dans le sens où notre ego comprend le concept de repos ). C’est -à-dire que nous voulons recevoir du plaisir, la satisfaction, nous reposer, nous détendre. Ainsi, toute action qui va à l’encontre de notre désir de recevoir nous demande d’utiliser la force de faire un effort pour nous renforcer dans la «conscience ».

Supposons à un certain moment que j’oublie mon état , mon travail, parce que le désir de recevoir, ma nature égoïste, aspire à se reposer. Alors, comment puis-je me pousser, comment puis-je me vérifier et revenir à la prise de conscience de l’ objectif, l’adhésion au Créateur? La personne elle-même est incapable de le faire, sauf avec l’aide de la société. Cela signifie par un facteur externe qui peut fonctionner sur elle.

Si moi,intentionnellement, me prépare et m’organise un tel environnement, alors il me fera bouger et m’inspirera. Sans cela, je n’ai aucune possibilité d’être sûr qu’à l’avenir je serai connecté et viserai à l’objectif de la création à chaque instant : l’unité de «Israël , la Torah et le Créateur.  »

Cette voie est appelée le chemin de la Lumière, le chemin du temps d’accélération (Akhishena). Grâce à l’appui solide de l’environnement, je cours, recherche constamment, comme un vieil homme qui marche courbé qui cherche constamment ce qu’il a perdu, avant même qu’il ne l’ait perdu. Je vérifie toujours si je n’ai pas dévié de la direction correcte d’Israël, la Torah et ​​le Créateur comme étant un. Je vérifie si je n’ai pas baissé les demandes à travers lesquelles j’évalue ma loyauté envers l’objectif du Créateur.

Si j’oublie le but, alors l’environnement peut me ramener rapidement à la sensibilisation et me rappeler l’ascension. Mais si cela ne se produit pas, en tout cas le Créateur m’aide en m’envoyant des rappels et me remet sur le chemin, mais déjà par des moyens qui ne sont pas si agréables. Je sens une sorte de perte et demanque, désolé de mes actions ou de l’état d’événements désagréables. Le Créateur me le rappelle en me faisant sentir désolé de mettre  perdu mon travail spirituel ou un problème corporel dans ma vie régulière.

La méthode de l’influence dépend de cela, de mon éloignement  de la direction de l’ unité d’Israël, la Torah et le Créateur. Si je reste dans certaines limites qui sont proches de la même voie et ne m’écarte pas de la route principale, alors la société me ramène dans la bonne direction. Mais si j’ai oublié le but et ne me suis pas préparé un environnement correct qui me maintient dans les limites correctes, alors je vais complètement m’écarter de la trajectoire de la lumière et je vais aller sur le chemin de la souffrance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/10/13 , Shamati # 70  » par sa main puissante et avec une colère déversée « 

S’actualiser à la version du Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam , «De l’essence de la religion et son but »: Plus une personne est développée, plus elle notera une grande quantité de mal en elle et s’en séparera, moins une personne est développée, moins elle identifie le mal en elle et donc elle ne rejettera qu’une plus petite quantité, et laissera en elle le mal qu’elle ne reconnaîtra pas en tant que tel.

C’est l’image fidèle la plus élevée de la réalité : le bien et le mal aux yeux du Créateur. Je suis en bas et je dois changer mon idée corrompue du bien et du mal en fonction de la manière dont Il les voit.

Ici-bas, tout le monde a sa propre échelle, ses propres critères. Chacun juge ce qui est bon et ce qui est mauvais pour lui selon le critère de son égoïsme. Cela s’applique à notre comportement avec les autres, à diverses activités, les habitudes, etc. Je peux tout séparer dans la vie selon les catégories du bien et du mal. Par conséquent, j’attends une récompense à partir du bien dans ce monde ou dans le monde futur et inversement, le mal me promet une punition ici ou là.

En conséquence, je suis attiré par certaines choses et j’essaie de rester loin d’autres. Chacun a sa propre « table dressée » ( » Shoulchan Aroukh  » est le code des lois et règlements), tout le monde décide pour lui-même de quoi il peut se rapprocher et de quoi il faut s’éloigner en fonction de son évaluation de la récompense et de la punition. Dans la Kabbale, nous ajoutons une  » superstructure  » à cela, les critères des bonnes et des mauvaises choses aux yeux du Créateur, selon lesquels Il récompense et punit afin de rapprocher une personne de Lui.

Donc, je suis amener à faire tourner ma  » table dressée « , d’apporter mon analyse, mes définitions et mes évaluations à partir de mon propre royaume vers le royaume du Créateur. Je veux juger, voir, reconnaître et être en relation avec le monde comme Il le fait. Il est dit: « Faites de votre désir Sa volonté ».

Toute la méthode de correction est par essence un système ou une machine, un appareil avec lequel je change en moi la conscience du mal et du bien, le permutant à partir des critères de mon mauvais penchant vers les critères du Créateur, la bonne inclinaison. Nous parlons de changer les attitudes, les sentiments et les principes de l’analyse et des solutions, tout cela remplit mon « container ». Un programme de base se transforme en moi qui est conçu pour les tests et la prise de décision, un système expert. Maintes et maintes fois, la Lumière vient et change toutes mes inclinations.

Avec cela, le «disque dur» du système reste le même : Ma liaison fonctionne comme avant ; mes « cellules » répondent encore à des impulsions. Mais la Lumière progressivement « reprogramme « , me relie d’une manière nouvelle et créee de nouveaux algorithmes.

De cette façon, mon actualisation spirituelle s’opère, une mise à jour de la version originale de ma propre volonté à la version finale, la volonté du Créateur. La méthode de correction se développe jour après jour et augmente le sentiment de la réalisation du mal en moi, m’aide à transformer ma vision du monde, mes goûts et ma mentalité. Tout en moi est progressivement remplacé par des pièces neuves, et ce, de mon plein gré et par ma propre volonté.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/11/13, Les Écrits du Baal HaSoulam

Notre point d’ancrage

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est le bien absolu, c’est ce qu’écrit le Baal HaSoulam dans l’article   » L’essence de la religion et son but.  »  En effet, le Créateur est le principal; Il ne reçoit de personne, Il est le don complet. S’il donne, Il donne la bonté. Être primordial signifie qu’Il n’a rien mauvais. Cela résulte à la fois de la véritable réalisation et de nos conclusions intellectuelles.

Mais dans ce cas, pourquoi voyons-nous tant de choses terribles dans notre monde? Bien sûr, «Il n’y a rien hormis Lui », ce qui signifie qu’une seule force agit. Par conséquent, tout vient du Créateur. Comment peut-il en être ainsi alors que nous ressentons nos états aussi mauvais ?

Le fait est, que le Baal HaSoulam explique que la gestion du Créateur est axé sur le but. Afin de nous enseigner, nous conduire au sommet de la conscience et de la compréhension, le Créateur doit nous emmener à travers toutes sortes d’états assez désagréables. Grâce à eux, nous commençons à discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais, pas dans les yeux de notre désir égoïste, comme au début, mais en fonction du désir de donner sans réserve.

Cette échelle est si opposée à celle qui est construite en nous dès la naissance que nous ne comprenons même pas l’essence de son opposition. Nous devons encore la découvrir et de ​​la façon dont cela nous sera présenté à plusieurs reprises sous un autre état, sous une autre forme, ce qui nécessite une approche différente. En effet, tous les degrés sont opposés à ceux adjacents, à la fois le plus bas et le plus élevé.

Ainsi, une personne, bien sûr, ne peut jamais être sûre de rien en ce qui concerne ce qu’elle éprouve. Il n’y a que le «point d’ancrage », notre monde. Ici, nous sommes détachés de la spiritualité et chaque état retourne à cette séparation, car à chaque pas nous devons tomber au degré inférieur, au moins pendant un bref moment. Nous nous sentons comme si toute chose spirituelle disparaissait complètement et puis nous nous élevons à un nouveau degré.

L’état de «ce monde» est spécial car ici, nous pouvons en quelque sorte exister sans aucune intention, détachés de la spiritualité. Cela peut être un monde imaginaire et pourtant nous vivons à l’intérieur, pour ainsi dire. Plus tard, nous allons voir et comprendre que ce n’est pas l’existence, le fait d’être, mais une sorte de « fluctuation ». Néanmoins, nous ne pouvons monter l’échelle des corrections que si nous sommes dans ce monde, vivons divers phénomènes en lui, renforçons le groupe et essayons de faire les actions nécessaires à l’intérieur.

Ici, nous sommes engagés dans la diffusion ; ici, nous voulons voir la correction. Puisque nous ne sommes pas encore dans le monde spirituel, ce monde matériel imaginaire devient pour nous le «fondement», solide et inébranlable. Cela signifie que la spécificité de notre groupe est également hors de ce monde.

Ainsi, la gestion axée sur le but du Créateur nous emmène à travers des états horribles propre au processus de croissance, le fruit sublime et doux. On dit que l’avantage de la Lumière est sur l’obscurité. Si le processus est retardé, il montre aussi la hauteur et l’unicité d’une créature particulière. Après tout, plus l’âme est complexe, plus les étapes de croissance sont exigées.

Cependant, ce n’est pas directement lié à son rythme. Nous accélérons le moment où nous voulons des changements à chaque instant. Si j’étais dans les «affaires » depuis vingt ans et que je suis venu de nulle part, je ne devrais pas me rassurer par le fait que j’ai une âme forte qui nécessite beaucoup de temps pour « grimper « . Non, je dois juger mon développement non par les résultats, mais par la rapidité des changements internes. C’est ce qui détermine si je passe par la Lumière ou par l’obscurité, par la voie de la Torah ou par le chemin de la souffrance.

Et là, tout dépend de la préparation de mon côté : Si je me prépare aux changements, j’accélère le temps et change le chemin indésirable en un chemin désiré. En fait, il n’y a pas de chemin  » indésirable ». Une personne ne peut pas admettre, en pleurant, que le Créateur l’a conduit au but de la création. Nous ne sommes pas une horde d’esclaves marchant péniblement vers le bien absolu, forcé par un fouet. C’est tout simplement impossible. Non, à chaque étape et à chaque instant, j’ai le choix entre le chemin de la Torah et le chemin de la souffrance. La différence entre eux est déterminée par ma préparation : si je veux exposer mon état à l’avance et voir dans quelle mesure il est vers l’objectif de la création.

Et l’objectif est mon adhésion au Créateur, ce qui signifie une complète équivalence de forme avec Lui. Comment est-ce possible ? Il est le désir de donner sans réserve et je suis le désir de recevoir. Nous sommes aux antipodes.

Le fait est que le Créateur m’envoie la Lumière qui ramène vers le Bien donc mon désir est «  revêtu » du don sans réserve. Il est également appelé «l’écran et la Lumière réfléchie.  » Ainsi, je deviens comme Lui.

Mais puis-je vous assurer que j’avance dans la bonne direction ? Pour ce faire, j’ai un groupe dans lequel je dois travailler. Si je cherche vraiment, j’attends que le Créateur effectue les actions nécessaires sur moi, organise des «exercices» pour moi. Je suis prêt pour eux, je les veux et j’accepte tout volontairement, avec joie et gratitude, bénédiction pour le mal comme pour le bien.

Mais comment puis-je vérifier moi-même cela? Le critère est le suivant: Lorsque l’alourdissement du cœur vient, je suis heureux, heureux que je reçoive un lieu de travail, que le Créateur ne m’ait pas oublié et me montre la hauteur du degré suivant. Maintenant, il me manque seulement la Lumière pour m’élever à l’intérieur dans l’intention altruiste.

Ainsi, l’alourdissement du cœur montre que maintenant je peux m’élever  à la propriété du don sans réserve. C’est la différence entre le chemin de la Torah et le chemin de la souffrance.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/11/13 , Les Écrits du Baal HaSoulam

Les commandements les plus importants

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi travaillons-nous surtout sur le 613ème  commandement  qui est l’amour des autres et le 612ème commandement  qui est la crainte du Créateur, alors que ces deux commandements proviennent de tous les autres 611 commandements? Cela signifie que ces deux commandements devaient être considérés comme moins importants par rapport à tous les autres.

Réponse: Tout ce que nous devons atteindre est:
1. Une restriction, le Massakh ( écran ) sur la Lumière de Hassadim, ce qui signifie sur  l’attribut de Bina, pour être au-dessus de tous nos désirs, de donner sans réserve pour donner sans réserve et c’est le  612ème commandement, recevoir la Lumière de Hassadim .
2. Ensuite nous devons remplir l’attribut de «recevoir afin de donner  sans réserve » dans l’attribut de Keter, qui est le 613ème commandement,  le commandement de l’amour, de l’unité, de la réception de la Lumière de Hokhma dans la Lumière de Hassadim.

Tous les autres commandements sont des corrections privées et composent rééllement ces commandements et donc dans le Talmud Esser Sefirot nous étudions uniquement ces deux corrections. Mais quand nous y aspirons, nous nous corrigeons progressivement en accomplissant les volontés privées de l’âme qui est faite de toutes ses 613 parties. Alors, pensez à ces deux corrections et toutes les autres formes privées de correction seront remplies en vous par elles-mêmes sous l’influence de la Lumière environnante ( Ohr Makif ).

Anticiper l’air frais de la liberté

Dr. Michael LaitmanPendant des milliers d’années, des milliers de gens ont essayé de sortir de cette prison, le sentiment d’un petit monde étroit, mais ils n’ont pas réussi à le faire. Et cela n’a pas changé jamais ! Le désir de recevoir ne se développera jamais volontairement hors de son propre désir et ne me libérera jamais, donc je ne peux pas regarder la réalité à travers lui et voir le monde réel.

Cela n’arrivera jamais ! Au contraire, de jour en jour, je vais découvrir que mon désir de recevoir a augmenté, mais les possibilités de découverte de nouveaux phénomènes en lui sont réduites. Cela m’amène au sentiment d’exil qui m’oblige à chercher et à trouver la méthode de la sagesse de la Kabbale. La Kabbale explique que personne ne peut rien voir de plus au sein de son désir égoïste.

Je dois me réconcilier avec le fait que l’ego ne me permettra pas de sentir autre chose que ce monde. Si je veux quelque chose au-delà de cela, alors je dois changer mon attitude au sujet de mon désir de recevoir. Je vois maintenant la réalité de manière sélective, ne voyant que tout ce qui intéresse mon ego. Mais si je veux voir une image plus large plus vraie, ou au moins une image plus proche de la vérité, alors c’est à moi de mélever au-dessus du désir de recevoir, d’aller au-delà de mon désir égoïste .

Par exemple, je peux quitter mon désir de recevoir et passer dans le désir d’un ami, ou de plusieurs amis. Grâce à cela, j’ai déjà élargi ma perception et je vais sentir le monde qui existe en dehors de moi. Je dois me connecter au désir d’un ami. Si je suis capable de sentir la réalité à sa façon, alors cela sera déjà complètement différent par rapport à ce que je ressens dans mon ego. C’est ainsi que je vais me réveiller de ce rêve et m’élever au-dessus de moi. Au moins, je serai en mesure de sortir de ma boîte, hors de ma prison.

La règle générale, «Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est dérivée de cette situation. C’est le moyen pratique qui permet à une personne de sortir de son petit cocon, ce qui nous apparaît comme ce monde à travers son prisme de l’intérêt personnel, pour s’élever au-dessus soi-même et à trouver un point de vue différent.

Cependant, pour que mon esprit soit véritablement indépendant de ma volonté de recevoir, je ne dois pas seulement sortir voir un ami ou plusieurs amis, mais c’est plutôt à moi de me connecter à une multitude d’autres désirs de recevoir individuels. Seulement à travers eux, à chaque fois sous un autre angle, je verrai la vraie réalité.

En fin de compte, tous les points de vue, les perspectives individuelles se connecteront en un seul point de vue collectif, dans une vaste observation. Cette observation va s’étendre indéfiniment jusqu’à ce que je sois complètement libre de mon désir de recevoir et à travers les désirs des autres je vais acquérir la liberté. Ma perception de la réalité ne sera soumise à aucune condition et sera tout à fait objective.

Une chose merveilleuse est que la véritable perception se fait encore sentir dans mon désir de recevoir, mais je dois créer des lunettes qui corrigent tous les défauts, les neutralisent et me donnent la possibilité de voir et de sentir la réalité supérieure.

Donc, nous disons que le travail spirituel se traduit par la nécessité de « aime ton prochain », « s’élever à la hauteur du Créateur » et ainsi de suite. Pour  nous » La Torah est expliquée dans le langage humain  » (Mishna), c’est ce que nous sommes prêts à comprendre et à ressentir. Pourtant, en réalité, il est question ici d’un changement dans la perception de la réalité.

Mais nous avons besoin pour mener à bien des activités simples et des exercices pour atteindre ce changement de perception : soit par  notre désir égoïste primitif ou soit  par le désir de recevoir qui est dirigé vers le don sans réserve. En fin de compte, j’atteins un état où mes efforts pour changer ma perception se transforment en plaisir, parce que je sens que je suis déjà proche de liberté.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 24/10/13