Category Archives: Perception

L’univers entier est en nous

Laitman_133Une question que j’ai reçue: Comment puis-je devenir semblable au Créateur s’il n’a pas de forme? 

Ma réponse: Le Créateur n’a pas de forme comme nous l’entendons habituellement, dans ce monde. La Lumière n’a pas de forme, pas plus que le degré supérieur. Le Rabash écrit que tous les mondes, quand ils ne sont pas révélés dans nos désirs (Kelim), sont la Lumière de l’Infini.

Il n’y a pas de mondes qui existent en dehors de l’homme. En ce qui concerne son système interne ou Ame, »les mondes » est un système externe à l’intérieur de lui. Pour cette raison, nous donnons forme à tout, y compris le Créateur.

Le Créateur (Bo-Re) signifie «venir» (Bo) et «vois» (). En modifiant et en améliorant nos qualités, nous construisons une forme extérieure de notre désir non corrigé de recevoir du plaisir. Comme nous corrigeons notre attitude envers cette forme extérieure (c’est-à-dire, la correction de notre désir égoïste), cette forme externe se connecte en nous.

Chaque degré apparaît d’abord comme extérieur à nous. Ensuite, à travers notre travail avec notre environnement, nous devons élever sa valeur à nos yeux, et la voir comme suprême et désirable. Ce faisant, nous atteignons l’amour à partir d’un nouveau degré de haine. Nous voulons ce degré et changer notre attitude égoïste envers lui en aspirant à lui donner. Ainsi, nous atteignons ce niveau Supérieur. C’est ainsi que nous l’absorbons, ou nous « tournons un haineux en quelqu’un d’aimant. »

Nous le faisons encore et encore jusqu’à ce que nous intégrions l’univers tout entier en nous-mêmes et commençons à le percevoir comme le nôtre.

Les efforts produisent la révélation

Laitman_041_02La révélation est le résultat des efforts. Quand nous lisons Le Livre du Zohar, nous avons seulement besoin de faire des efforts. En essayant de discerner en nous les propriétés dont parle Le Zohar, nous pénétrons vers un écran plus intérieur en nous, vers une image plus profonde du monde. C’est là que la révélation du Créateur se produit.L’interprétation personnelle et les commentaires du texte n’apportent pas la révélation. Pour sentir un monde nouveau à l’intérieur, pour interpréter Le Zohar en nous, dans les sensations, une personne a besoin de s’orieter vers un état de plus en plus interne en lisant le texte.

 Un état plus interne signifie qu’une personne se connecte au texte avec ses propriétés internes à un degré plus élevé. Elle les voit en elle-même, elle découvre que tous les mots pointent vers une propriété ou une action en elle comme les « douze tribus », «Jacob», un «désert», et un « puits « . »À la suite de ses efforts, elle révèle leur véritable signification.

C’est pourquoi la Kabbale est appelée « Emet Torah  » ou la vraie Torah. Une telle compréhension du texte ne peut pas être transportée par des mots. Au contraire, elle ne peut être révélée que dans une personne, dans ses nouvelles propriétés qui apparaissent comme le résultat des efforts.

Le scribe de la Torah

Dans le livre , Shamati Article 197: « Livre, Auteur, Histoire ». Un livre est considéré comme [l’état] avant la création [du plan]. Un auteur est le propriétaire de l’ouvrage. L’union de l’auteur et du livre prend la forme d’une «histoire», c’est-à-la Torah avec le Donateur de la Torah.

Nous nous percevons à l’intérieur d’une sorte de réalité, et nous devons faire des recherches pour savoir: quel est le sens de celle-ci ? Est-ce une illusion ou la vérité? Ou peut-être les deux sont la même chose? Un programme se défait en moi le long d’une chaîne de causes et d’effets. Mais qui est son auteur? Vais-je être capable de reconnaître l’auteur de l’histoire que j’ai lu en moi?

Le livre (toute cette réalité) existait déjà avant que je commence la lecture et de le révéler. Cependant, toutes les révélations se déroulent à l’intérieur de moi parce que je lis cette histoire quand je passe à travers le livre du début à la fin et que je reçois une impression de son flux.

Dans cette histoire, dans la mesure où je deviens familier inclus en elle, je révèle l’auteur du livre. Comme je vais à l’intérieur du livre, son histoire commence à me construire et me pousse à devenir son auteur (ou scribe) aussi.

L’histoire est la Torah, qui nous amène à la pleine révélation de l’ensemble du livre, dans lequel nous sommes avec Celui qui Donne la Torah. Chacun d’entre nous le révèle pour lui-même à nouveau, mais il nous faut un enseignant pour nous aider à lire ce livre, semblable à la façon dont un adulte dans notre monde lit à un enfant jusqu’à ce que l’enfant grandisse et apprenne à lire tout seul.

Dans la science de la Kabbale, un adulte (spirituellement parlant) doit aider l’enfant. Il est impossible de révéler le livre de vous-même, mais seulement quand il est passé de maître à élève. C’est ainsi que chacun de nous doit apprendre à lire le livre et passer par cette histoire afin de révéler l’auteur dans le livre.
Tant que je n’ai pas appris à lire de moi-même et à passer par tout ce chemin, je ne vais pas révéler le livre ni son auteur, car cela n’est possible que lorsque je suis semblable à Lui. Peu à peu je deviens moi-même l’auteur, puisque j’écris la Torah sur la matière de mon désir, ce qui suppose en permanence de nouvelles formes de lettres.

Même si ce livre a déjà été écrit par son auteur, moi aussi devenir son Auteur. Comme je vais à travers l’histoire du début à la fin, je m’égalise et m’unis avec le livre, l’auteur, et l’histoire.

Note: En hébreu, le mot Sofer signifie à la fois l’écrivain (auteur) et le scribe. Le seul auteur est le Créateur, qui n’a écrit qu’un seul livre, la Torah, qui comprend tout. Nous ne sommes qu’en train de le ré-écrire (le révéler), chacun de nous en nous -même.

Les enfants perçoivent naturellement les significations spirituelles

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Est-il possible d’expliquer aux enfants le sens spirituel des mots et des histoires de la Torah? 

Ma réponse: Les enfants sont plus prêts à ça que les adultes. Ils développent leurs sensations et leurs sens. Ils n’ont pas le problème de percevoir la langue en d’autres termes, parce qu’ils entendent les mots pour la première fois.

Vous pouvez montrer un verre à un enfant et dire: « Il s’agit d’un verre ». Vous pouvez aussi expliquer qu’un «verre» est une sensation d’un désir en soi. Un enfant percevra ces notions, car il n’a pas de définitions de notre monde pour le moment. Ou vous pouvez dire que le verre est un récipient fait en verre que nous remplissons et que c’est aussi l’un de récipient interne qu’il ou elle veut remplir. Un enfant perçoit cela naturellement et il ne sera pas troublé par cela.

C’est parce que la perception de l’enfant n’est pas double comme celle des adultes. Les enfants se développent dans notre monde de la même manière que nous sommes censés nous développer maintenant dans le monde spirituel. C’est la même voie et la même route.

Où est l’interrupteur pour allumer la lumière?

Dr. Michael LaitmanSi une personne monte au-dessus d’elle-même et commence à sentir que l’unification avec les autres est plus importante pour elle que ce qui se passe en elle, alors dans cette mesure elle se rapproche de plus en plus de la Force Supérieure. De cette manière, elle atteint la qualité du don sans réserve, Lishma.Dans cette qualité de don sans réserve, elle commence à sentir la réalité Supérieure. C’est comme si une lumière s’allumait devant elle et dans cette lumière, elle commence à voir ce qu’il y a devant.

C’est comme si elle errait autour d’un fond noir, sans rien voir ni rien comprendre, et, soudain, elle acquiert la qualité du don sans réserve, ce qui allume la Lumière, et elle commence à voir dans quelle réalité et dans quel monde elle existe! Tout cela est dû au fait qu’elle avait correctement mis en œuvre tous les exercices que le Créateur lui avait donné. Dans ces exercices,elle a préféré sortir d’elle-même pour se connecter de l’intérieur et spirituellement à son environnement, au lieu de s’enfermer à l’intérieur d’elle-même.

De cette manière, une personne acquiert la qualité du don sans réserve au lieu de la qualité de la réception, et dans cette qualité, dans la Lumière de l’Amour (Hassadim), elle allume la lumière et voit la vraie réalité. Cependant, maintenant, nous ne voyons que nous-mêmes. Il est écrit dans Le Zohar que nos yeux sont tournés vers l’intérieur et que nous ne voyons pas ce qui se passe à l’extérieur. C’est ainsi que tous nos sens travaillent. Par conséquent, nous ne voyons pas la vraie réalité.

Toute la Torah a pour but de nous révéler ce monde extérieur, spirituel, pour nous conduire à lui et à vivre activement en lui! C’est ce qu’on appelle la Torah Lishma, qui est étudiée en vue de parvenir à la qualité du don sans réserve, la foi au-dessus de la raison (la connaissance). La foi est Bina, Et « au-dessus de la connaissance » désigne au-dessus de Malkhout. Quand Bina règne au-dessus de Malkhout (La foi dessus de la raison), et Malkhout se joint, alors, sous cette forme, nous pouvons révéler la réalité supérieure.

Inversons notre programme d’exploitation

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre que quelqu’un d’En-Haut est en train de jouer avec nous. Maintenant, je me perçois comme la chose la plus précieuse. Cependant, je suis tout simplement programmé pour percevoir de cette façon. Il n’y a rien de spécial ou d’unique en moi. J’ai été créé juste pour m’occuper plus de moi-même. Un programme m’a été inculqué dans ma sructure interne qui me fait faire une fixation sur moi-même; ainsi tout le temps, comme un robot, je me soucie seulement que de moi-même.Plus encore, ce programme m’est vraiment plus étranger que quelque chose que je perçois à l’extérieur de moi. Il est important de discerner que ce programme interne m’exploite et de comprendre que c’est tout à fait contraire à la vérité. Nous devons essayer de faire avancer le programme externe. Nous avons à construire le programme externe de nous-mêmes. Construire, cela signifie que nous revenons à l’acte de création.

Nous commençons à agir à la place du Créateur. Nous utilisons Sa puissance de Lumière pour nous programmer par rapport à nos désirs externes (Kelim), de la même manière que le Créateur nous programme par rapport à nos désirs courants. Nous réalisons le même travail. Pour ce faire, nous étudions ce que le Créateur a fait, nous obtenons le pouvoir sur la réalité, et devenons aussi sage que le Créateur. Nous acquérons la même perception.

Bien que ce travail soit appelé «au-dessus de la raison », cela ne signifie pas que nous l’exécutons sans aucun esprit. Au contraire, je vérifie constamment ce que le Créateur a fait en moi, et maintenant je dois le transférer hors de moi. Toutefois, je dois connaître mon ego progressivement parce que, à l’intérieur, je travaille  » au-dessus de la raison « . Le Créateur m’a programmé pour constamment prendre soin de moi, mais à travers ce travail, je vérifie et je vois que c’est tellement artificiel et injustifié. Je vois qu’en plus d’être inutile, cela me fait du tort. Par conséquent, j’utilise ceci pour apprendre comment inverser le programme dans la direction opposée – de l’intérieur vers l’extérieur.

Soyez prêt à modifier vos perceptions

Dr. Michael LaitmanQui est le Créateur? Le Créateur est ma sensation interne de mon état d’exaltation dans la mesure où je peux l’imaginer. Chaque fois que je change, je me représente le Créateur d’une nouvelle manière. C’est pourquoi Il est appelé Bo-REH (Viens et Vois). 

Nous devons comprendre qu’il n’y a rien d’absolu et immuable ici. Tout dépend de la compréhension d’une personne, de sa perception et de son accomplissement. En réalité, il n’y a pas de vérité éternelle ou immuable. Nous devons être prêts pour ces perceptions changeantes. Quelque chose qui était noir devient blanc et vice versa. Toute l’attitude, toute l’évaluation et toute la vision des choses vont changer.

Il nous semble qu’il s’agit d’un système quelque peu précaire qui ne dispose pas d’une assise solide. D’un autre côté, cela nous donne une nouvelle fondation, totalement unique, qui s’appelle la foi au-dessus de la raison. En d’autres termes, dans les désirs égoïstes, il est impossible de recevoir des connaissances concrètes qui pourraient être gravées dans la pierre et ne changeraient jamais.

En fait cette vérité fluctuante pousse une personne à rechercher un terrain solide. Et la recherche nous amène à constater que la seule vérité inébranlable est révélée dans le monde spirituel. Le terrain solide se trouve être dans la foi, dans la force du Don sans réserve, plutôt que dans la force de la réception. Ceci est révélé dans des faits qui sont au-dessus de mon esprit et de ma sensation – au niveau du Don sans réserve, Bina.

Tout à coup, il devient clair qu’il n’existe pas de choses qui s’excluent mutuellement, pas de choses qui sont en opposition les unes aux autres. Au contraire, il est révélé qu’en se connectant et en se complétant les uns les autres, toutes les pièces deviennent parties de l’unique et parfait Tout. On voit que le Pharaon, le Créateur, la personne elle-même, et le serpent font tous partie d’un ensemble singulier. Cette perfection est révélée à une personne comme une base rigide et immuable pour tous ses actes.

La matrice de notre réalité

illusionParce que la science de la Kabbale ne parle que de ce qui existe à l’intérieur de nous, elle s’appelle la Torah intérieure, une sagesse intérieure. En réalité, nos corps et l’ensemble de cette matière n’existent pas. Par conséquent, ce monde est appelé un « monde imaginaire ». Dès que nous commençons à percevoir correctement la réalité, nous commençons à sentir que tout cela n’existe que dans le désir. Notre désir nous donne les différents niveaux de la sensation qui existent dans la nature inanimée, les plantes, les animaux et les êtres humains. Cependant, tout cela n’est en fait que différents phénomènes à l’intérieur du désir.Nous devons réaliser que nous vivons dans une matrice de sensation dans laquelle tout existe exclusivement dans nos sensations. Cela signifie qu’il y a le désir de recevoir du plaisir qui perçoit les phénomènes qui se produisent en lui. Par conséquent, il est important pour nous de ne pas l’oublier, car cette approche de la perception de la réalité, que «tout dépend de moi, plutôt que de ce qui est à l’extérieur», nous renvoie à notre correction interne.

Nous nous percevons dans nos désirs sur le fond de la Lumière blanche Supérieure. Tout est sur l’arrière-plan de la Lumière Supérieure. Le Monde de l’Infini est simplement la Lumière blanche Supérieure. Nous ne nous y voyons pas parce que nous atteignons le même état, la perception, la réalité, et des qualités comme la Lumière.

Pendant ce temps, les 125 degrés par lesquels nous sommes descendus de cet état sont les degrés d’une distanciation de plus en plus grande de la Lumière blanche, sur le fond duquel nous nous voyons. Par conséquent, tout ce que nous voyons autour de nous, c’est notre désir qui comprend l’inanimé, le végétal, l’animé, et les niveaux de l’homme. Ce sont les 4 niveaux de Aviout (épaisseur du désir) dans toutes ses diverses formes internes, et qui sont les mesures de notre différence avec la Lumière blanche.

Ces images sont en fait notre réalité qui se présente à nous sous la forme de ce monde. Ainsi, notre effort constant pour révéler la vraie réalité, pour s’unir avec la véritable image de la réalité, nous oblige à nous corriger et à nous perfectionner, et, ce faisant, à voir que nous sommes tous reliés ensemble.

Plus nous nous unissons les uns aux autres et nous accordons à la Lumière blanche, plus nous nous avançons vers notre vie éternelle et parfaite dans le Monde de l’Infini. Et tous ces phénomènes que nous voyons et que percevons à l’extérieur, passent comme un rêve. En réalité, nous vivons uniquement à l’intérieur de Lumière blanche.

Ce point fondamental dans la science de la Kabbale est extrêmement important, car il sépare la science de la Kabbale de tous les enseignements philosophiques, des religions, des croyances, et différentes méthodes. La science de la Kabbale dit à une personne ce dont elle a besoin pour corriger uniquement son désir, pour le rendre semblable à la Lumière blanche. Aucune action physique extérieure n’a à voir avec cela.

J’inclus tout le monde en moi

Every Person Has to Find His Own TeacherNous ne réalisons pas combien nous sommes interconnectés. Je suis connecté aux autres via des milliers de liens variés: dans les désirs, l’intention, en pensées, efforts, en tout – comme un seul corps.

Tout le système change si vous modifiez l’un de ses éléments complètement, et il ne peut pas en être autrement, sinon le système ne serait pas intégral.

Etre global signifie connecté de toute part, dans toutes les propriétés, en tout. En raison de cette connexion, chaque personne inclue tout le monde en elle. Moi est moi et les autres sont en moi, lui est lui et les autres sont lui, etc.

Cependant nous ne corrigeons pas le système lui-même, nous ne faisons que découvrir la connexion existant déjà dans le monde de l’Infini.  Cela se nomme ma correction de la brisure, qui est ressentie en chacun de nous. C’est la correction de notre vision, perception.

Si nous corrigeons la connexion et commençons à comprendre le système, alors nous découvrirons qu’il n’y a pas d’individualité. Lorsque nous nous rapprochons de l’Infini, nous ressentons que nous ne sommes pas particulier, mais qu’il n’y a qu’un tout. Tout est si entremêlé qu’il est impossible de se séparer les uns des autres.

Pour un kabbaliste le temps n’existe pas

Building the Third TempleUne question reçue: Nous avons étudié qu’une personne ne doit jamais regarder en arrière, ses états précédant son développement spirituel. Ayant ceci en tête, je n’arrive pas à comprendre comment les kabbalistes furent donc capables de nous décrire tous ces états. Qui plus est, nous savons que certains kabbalistes priaient le Créateur de les abaisser à des états inférieurs (passés) ainsi ils pouvaient les transmettre à quelqu’un d’inférieur (nous).

Disons que je veuille écrire un livre basé sur des faits véridiques. La seule façon de le faire est d’aller en arrière, vers les états ou évènements et les ressentir à nouveau le plus possible. Les kabbalsites ne décrivent -ils pas la spiritualité de la même manière?

Ma réponse: Pour les kabbalistes, le temps n’existe pas, mais uniquement la manifestation de cause à effet des actions correctives.