Category Archives: Perception

« La pierre » : une partie de Malkhout

741.02Question : La Torah et d’autres sources utilisent très souvent le mot « pierre » : des pierres prélevées dans le Jourdain, des pierres avec lesquelles on construit l’autel, des pierres placées sur les tombes. De quoi s’agit-il ?

Réponse : Les pierres sont des objets immuables de la nature. Une pierre est considérée comme quelque chose qui ne change pas, quelque chose d’inébranlable.

Du point de vue de la Kabbale, les pierres sont des parties de Malkhout avec lesquelles une personne travaille ; elle construit des bâtiments avec elles, les lance avec une fronde, etc.

Commentaire : Il est écrit dans la Torah que le Créateur a jeté des pierres sur leurs ennemis et a ainsi aidé les Israélites. Vous l’avez expliqué comme un alourdissement des désirs.

Ma Réponse : Ceci est également vrai. Cependant, une pierre elle-même est quelque chose d’inébranlable, une partie de Malkhout.

Le mot « pierre » (Even) vient du mot « Havana », compréhension. Si nous parlons de la partie de Malkhout qui s’élève jusqu’à Bina, alors nous parlons de compréhension lorsque nous réalisons déjà de quelle partie il s’agit.

Mais si nous parlons de poids, alors par pierre nous voulons dire ajout de désirs, ajout d’égoïsme.

Extrait de « Les Secrets du Livre Éternel » sur KabTV, le 20/09/202

Le choix est en faveur du développement spirituel

741.02Question : Nous comprenons l’union au niveau des éléments inanimés. Par exemple, nous combinons l’hydrogène avec l’oxygène et nous obtenons quelque chose d’autre, à savoir l’eau. Et que devrait-il se passer lorsque des personnes s’unissent sensoriellement ?

Réponse : Elles se complèteront mutuellement jusqu’à s’unir en un seul système appelé « une unique âme » ou « Adam ». Dans cet état, elles s’adapteront pleinement aux propriétés du Créateur.

Question : C’est dans cet état qu’il y a le libre choix ?

Réponse : Non. La liberté de choix apparaît au tout début, lorsque nous choisissons de suivre le chemin qui permet de ressentir l’âme commune. Le choix est une conséquence de ce que nous choisissons dans notre relation avec le Créateur.

Question : En pratiquant la méthode kabbalistique, pouvons-nous accélérer notre développement spirituel ? Et pouvons-nous en quelque sorte influencer le matériel, le physique?

Réponse : Les changements physiques ne peuvent être qu’une conséquence du spirituel. A travers le spirituel, je peux influencer ma vie terrestre de manière négative ou positive.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 26/10/2021

Le destin peut être contrôlé

557Question : Le destin est la totalité des événements et des circonstances qui sont prédéterminés et qui touchent principalement une personne, soit la nation entière. Êtes-vous d’accord avec cette définition ?

Réponse : Non, je ne suis pas d’accord car vous ne pouvez pas juste parler du destin comme d’une combinaison de certaines circonstances. Le destin est ce qui nous arrive dans nos sensations, dans notre vie, dans nos conditions, et est une conséquence de l’influence de la nature ou du Créateur (ce qui est la même chose) sur nous et de notre interaction avec elle.

Question : Il y a trois caractéristiques principales du destin selon ce que j’ai trouvé sur Internet : la totalité, l’insondabilité et l’indépendance de la volonté humaine. Pensez-vous que cela soit vrai ?

Réponse : Non. En ce qui concerne la totalité, je peux dire qu’il existe des destins particuliers et des destins communs, ainsi que des destins globaux. Quant à l’insondabilité et à l’indépendance, au contraire, nous pouvons connaître notre destin et le diriger si bien sûr nous le souhaitons, et y appliquer une certaine quantité et qualité d’efforts. Autrement dit, tant la compréhension que le contrôle peuvent être entre nos mains. Cela dépend de nous.

Commentaire : Si vous regardez l’histoire et la culture de différents peuples, alors dans la plupart des cas, le destin est défini comme négatif, sombre, sans signification, aveugle et impitoyable.

Ma Réponse : Nous parlons ainsi parce que nous ne comprenons pas l’essence et le but de ce qui se passe.

Commentaire : D’ailleurs, rien de bon n’est écrit dans la religion juive, ni dans les Prophètes.

Ma Réponse : Cela dépend de la manière de voir et par rapport à qui c’est dit. En principe, le sort de l’humanité dépend d’elle-même. On ne peut rien dire ici d’une quelconque prédestination fatale.

Question : Quel adjectif donneriez-vous au destin ?

Réponse : Dirigé.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 26/10/2021

Être infecté par le virus du « sens de la vie »

41.01Question : Quelle est la première mesure qu’une personne devrait prendre lorsqu’elle a l’impression de vivre une vie qui lui semble soudainement dénuée de sens ? Elle ne sait pas pourquoi elle travaille et a l’impression que la vie lui passe sous le nez. Que peut faire une personne pour commencer à découvrir le sens et l’autodétermination ?

Réponse : Elle devrait se demander pourquoi elle vit. En fait, d’autres virus viendront nous aider dans cette direction. Ils nous aident beaucoup en nous secouant et en nous détachant de nos engagements antérieurs. En fait, ils provoquent des changements internes chez chacun d’entre nous.

Nous ne le savons pas, mais cela se produit et nous sommes en train de changer. Le coronavirus est un impact biologique contenant une charge spirituelle qui nous touche tous.

Extrait de « Conversation avec les pigistes» sur KabTV, le 04/11/2021

Pourquoi devrions-nous conserver notre individualité ?

962.2Question : Pourquoi devrions-nous conserver notre individualité lorsque nous nous annulons entre nous ?

Réponse : Nous ne gardons rien. Je veux simplement ressembler au Créateur. Tout ce qui change en moi au même moment ne fait aucune différence. C’est la seule chose que je cherche à atteindre.

Question : Mais une personne perd quand même son individualité.

Réponse : Nous n’avons pas d’individualité. Quelle individualité y a-t-il en moi ? En quoi suis-je spécial ? Dans les découvertes de mon ego ?! Il n’y a rien de spécial là-dedans.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 15/09/2019

Un kabbaliste a-t-il besoin de la psychologie ?

281.01Question : En quoi, à votre avis, la psychologie aide-t-elle une personne et en quoi est-elle impuissante ?

Réponse : Je pense que la psychologie est nécessaire pour toutes les personnes qui doivent comprendre ce qui les motive, ce à quoi elles sont poussées par la nature. Si une personne étudie la psychologie, mais dans une mesure qui peut l’aider à se comprendre et à comprendre un peu les autres, alors c’est la première étape nécessaire pour qu’elle puisse entrer correctement dans la science de la Kabbale.

Question : Si elle étudie déjà la Kabbale, lui recommanderiez-vous de continuer à étudier la psychologie ? Ou cela pourrait-il la gêner ?

Réponse : Si une personne est droite et s’engage sérieusement dans la Kabbale, rien ne peut la gêner. De plus, la psychologie ne lui sera tout simplement pas nécessaire puisque tout ce qu’elle commence à étudier dans la science de la Kabbale l’élève tellement au-dessus du cadre de notre monde qu’elle le voit immédiatement, comme si elle s’élevait dans les airs, comme si elle s’élevait au-dessus d’elle-même et voyait tout d’une hauteur de vol.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 15/10/2021

Où est Dieu ?

214« Où est Dieu ? Là où on Le laisse entrer. » (Menachem Mendel de Kotzk)

Ceci est vrai.

Question : Ne Le laissons-nous pas entrer ?

Réponse : Nous Le rejetons, nous L’éloignons de nous-mêmes. Par conséquent, nous restons à l’intérieur des maigres lois physiques.

Mais si nous commençons à essayer d’attirer le Créateur (la qualité du don sans réserve, de l’amour, de la proximité et de l’unité) dans notre monde, si nous permettons à ces forces de travailler sur nous, alors nous Le découvrons vraiment.

Question : Que signifie « Le découvrir » ? Puis-je L’entendre, Le voir ou Le ressentir ?

Réponse : A l’intérieur de vous-même. Je me sens agir selon les lois de la connexion et de l’amour universels.

Question : Cela signifie-t-il que je découvre le Créateur ?

Réponse : Oui.

Extrait de « L’Actualité avec Michaël Laitman » sur KabTV, le 04/10/2021

Comment prendre des décisions

283.02« A partir d’un certain point, plus aucun retour n’est possible. C’est le point qu’il faut atteindre. » (Franz Kafka)

Question : Que pensez-vous de cela ?

Réponse : S’il n’y a pas de retour, comment ne pas prendre une décision ? De telles solutions sont les plus rationnelles, même si elles semblent terribles.

Question : Cela signifie-t-il que si vous avez pris une décision et qu’il n’y a pas de marche arrière, vous devez alors continuer et c’est tout ?

Réponse : Bien sûr ! L’essentiel est de ne pas rester suspendu en l’air.

Question : Ne pas réfléchir pendant longtemps ?

Réponse : Non. Autrement, cela mène à la dépression, au suicide ou à quelque chose de ce genre. Nous devrions raccourcir ces pauses et prendre la décision de manière nette et claire.

Question : Quand une personne a-t-elle le sentiment qu’il n’y a pas de retour possible ? Peut-être est-elle en train d’inventer tout cela ? Ou est-ce que cela arrive-t-il exprès à une personne ?

Réponse : Elle devrait vérifier elle-même.

Question : Êtes-vous en train de dire qu’elle devrait quand même faire une analyse ?

Réponse : Bien sûr. Elle devrait s’examiner souvent. La Kabbale dit que nous ne devrions pas mesurer une fois puis commencer à couper. Nous devons continuer à essayer encore et encore, en vérifiant constamment le système dans lequel nous sommes : puis-je lui faire confiance ? Est-ce que je me conforme à ce système ? Comment puis-je me changer pour m’y adapter ?

Finalement, je commence à voir de plus en plus que je suis à l’intérieur d’un système harmonieux et parfait de l’univers, qui est régi par une loi unique, et que j’existe à l’intérieur de cette sphère.

Extrait de « L’Actualité avec Michaël Laitman » sur KabTV, le 04/10/2021

Les descendants d’Ismaël : une perturbation et une aide

547.05Question : Il est dit que le Créateur a multiplié la descendance d’Abraham et lui a donné Isaac. Mais il y avait aussi Ismaël. Pourquoi ne s’agit-il que d’Isaac ?

Réponse : Cela dépend de la racine de l’âme. Isaac est le contraire d’Abraham. Abraham est la ligne droite, Isaac celle de gauche, et Jacob est la ligne médiane.

Ismaël n’a pas eu cette semence, il est resté proche mais pas plus que cela.

Question : Et qu’est-ce que « Ismaël » en nous ?

Réponse : Ismaël en nous est quelqu’un qui cherche le but de la vie et le Créateur mais qui prend toujours des chemins détournés. C’est comme s’il lui manquait quelque chose. Il est constamment près d’Abraham ou de ses descendants et interfère avec eux tout le temps. D’un côté, il les aide, et de l’autre, il les dérange.

Il est écrit dans le Zohar qu’à la fin des temps, lorsque les enfants d’Israël retourneront en Terre Sainte où le Créateur a fait venir Abraham d’Ur des Chaldéens, cette terre sera d’abord remplie de descendants d’Ismaël, qui empêcheront les descendants d’Abraham d’y entrer. Et nous le ressentons encore aujourd’hui.

Question : Cela signifie-t-il qu’ils veulent quelque chose des descendants d’Abraham ?

Réponse : Oui, bien sûr. Ils veulent quelque chose, nous voulons quelque chose, et au final, tout se passera comme le veut le Créateur.

Extrait de KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 06/09/2021

Le langage du Livre du Zohar

222Le Livre du Zohar est écrit dans une langue particulière, principalement en araméen. L’araméen est une langue ancienne parallèle à la langue hébraïque parlée dans l’État d’Israël aujourd’hui. Ces deux langues étaient populaires dans l’ancienne Babylone, et c’est pourquoi les kabbalistes les utilisent.

Le premier kabbaliste, dont le nom était Adam, a commencé à utiliser à la fois l’araméen et l’hébreu. Dans son livre Raziel HaMalakh (L’Ange Raziel), il a utilisé les deux langues.

La langue du Livre du Zohar n’est pas un langage physico-mathématique exact, mais un langage d’allusions que nous devons comprendre. Seule une personne qui est revêtue des images et des événements qui y sont décrits de manière allégorique peut le comprendre. Par conséquent, une personne ne peut pas comprendre immédiatement ce dont parle ce livre.

Cependant, si elle travaille sur elle-même, étudie la Kabbale, se trouve dans un groupe, et crée un groupe similaire à celui qui a écrit Le Livre du Zohar, alors elle commence à comprendre ce qu’ils ont écrit et les choses décrites dans le livre commencent à jouer dans son groupe. C’est-à-dire que Le Livre du Zohar commence à jouer comme un disque, se manifestant entre eux et leur montrant ce dont il parle.

Mais cela ne se produit que dans la mesure où ils ont les mêmes qualités que les auteurs du Livre du Zohar. Par conséquent, le langage même de ce livre appelé le « langage des branches » est allégorique, et seuls ceux qui sont à un degré spirituel peuvent le comprendre. Sinon, Le Livre du Zohar est perçu comme un recueil d’histoires, de contes de fées et de légendes.

Extrait de « Conversation sur Le Livre du Zohar » sur KabTV