Category Archives: Prière et intention

Avons-nous besoin de mots si le Créateur est dans le cœur?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la prière est notre aspiration vers le Créateur à chaque instant? Une prière n’est pas des mots, n’est ce pas?

Réponse: Certainement pas.Pourquoi avons-nous besoin de mots si le Créateur existe dans mon cœur, le constitue et demande de lui une réponse consciente, une réaction envers Lui?

Il existe au plus profond de mon cœur. Je sensce qu’Il fait en moi et je dois y répondre maintenant, dans le cœur. Le groupe, l’humanité, le monde, ma famille, et tout le reste n’existe que pour que dans le fond de mon cœur oùIl me dit quelque chose, j’y réponde.

Ainsi, il n’y a pas besoin de mots ici. Cependant, ma réaction correcte à ce qu’Il me lance en moi signifie me connecter et fusionner avec Lui.

Je forme ma réponse au Créateur à travers le groupe, à travers l’humanité, à travers tout ce qui nous arrive.

Par conséquent, le monde est appelé«dissimulation» (Olam). Il commencera à être révélé quand mes propriétés deviendront tout à fait semblables aux Siennes,quand je commence à agir de concert avecLui au niveau où il me réveille. Comme il est dit:«Je suis pour mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé est pour moi. »

Du Congrès de Novosibirsk le 09/12/12, Leçon 5

Les subtilités de recevoir dans le but de donner

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment le désir de recevoir travaille dans le but de donner ?

Réponse : Il le peut à condition qu’il ai l’intention dans le but de donner sans réserve. Dans ce cas, il atteint un désir de quelqu’un d’autre et cela lui permet de donner.

Keter a créé le désir de recevoir, Hokhma. A la fin de cette phase, le désir a ressenti une étincelle du don, en a fait sa principale partie, et veut maintenant uniquement donner.

Ainsi, Bina a été créée, et ses trois premières Sefirot (GAR de Bina) sont similaires à Keter. Tout comme dans Keter, le point rouge (sur le dessin) détermine l’essence de Keter de sorte que le don sans réserve détermine l’essence de Bina. En conséquence, la créature devient semblable au Créateur et suit Ses exemples : Keter a créé Hokhma, et Bina ; elle aussi, a pris sa moitié inférieure, les sept Sefirot inférieures (ZAT de Bina) de Hokhma.

La question est de savoir s’il reçoit ou donne sans réserve lorsque la partie inférieure de Bina reçoit la Lumière de Hokhma.

Dans l’ensemble, il s’agit de l’action du point lui-même, qui ressent le don sans réserve par cette action.

Subtleties Of Receiving In Order To Bestow

La partie supérieure de Bina est un désir de donner sans réserve qui vise le Créateur : Il veut donner comme Lui (↑), et pour cela, il reçoit (↓). Son don sans réserve est vraiment dans le remplissage des sept Sefirot inférieures.

De la même manière une mère nourrit son bébé et est heureuse pour lui, ce qui signifie qu’il est possible de remplir les récipients de réception et par là-même de donner.

Question : Alors, comment les récipients de réception dans notre cas se changent-ils en récipients de don sans réserve ?

Réponse : Une fois qu’ils sont sous la « restriction », ils sont remplis de la Lumière de Hassadim, c’est déjà donner dans le but de donner, Lishma (en Son Som). Ensuite, nous pouvons les utiliser même pour recevoir dans le but de donner sans réserve. Ainsi, ils deviennent des récipients de don, puisque recevoir afin de donner est du pur don. C’est la seule façon qu’a l’être créé de pouvoir donner sans réserve.

D’autre part, pour donner afin de donner sans réserve ne veut pas dire que c’est le don réel. Ce n’est que la préparation pour le vrai don, et c’est le processus de la correction des récipients.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Écrits de Rabash

Une progression spirituelle

congrès, groupeQuestion : Comment pouvons-nous transformer l’intention d’une personne en intention plurielle, en « prière d’un grand nombre » ?

Réponse : Il y a une grande différence. Si je pense au groupe, en essayant de communiquer avec eux afin de transmettre la Lumière qu’ils attendent, on appelle cela une « prière d’un grand nombre », une « prière publique ».

Si chaque individu dans le groupe agit de cette façon, nous formons le lieu de la déficience collective générale où tout le monde, en étant inclus dans tout le monde, constitue déjà une progression spirituelle. Je pense à tout le monde, vous pensez à tout le monde, et ainsi fait tout le groupe. Alors chacun multiplie son intensité par le nombre de personnes pour lesquelles il veut demander un remplissage. Il s’avère que cette prière devient déjà un récipient spirituel. Le récipient spirituel est le résultat de la connexion. Si je prie pour vous et que vous priez pour moi, alors chacun de nous inclut l’autre à l’intérieur de lui. Ensuite, nos désirs qui s’incluent l’un l’autre se connectent et créent un récipient spirituel parmi eux.

une progression spirituelle

Cela signifie que les parties de nos désirs dans lesquels je prie pour vous et que vous priez pour moi se connectent. Leur liaison devient un récipient spirituel. Les parties dans lesquelles chacun est pour soi-même restent en-dessous.

Il s’avère que vous influencez la Lumière seulement par votre inclusion mutuelle les uns avec les autres, où vous incluez l’autre à l’intérieur de vous et qu’il vous inclut en lui. Ainsi, une seule personne ne « fonctionne » pas dans la spiritualité, il doit y en avoir au moins deux, comme il est dit : « Le minimum de plusieurs est deux ». De même, « Soit ensemble soit la mort», ce qui signifie que soit vous avez un ami avec qui vous effectuez une action spirituelle soit vous êtes mort, et n’avez aucune chance d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Le Zohar

Pas avec la sagesse, pas par la force, seulement avec la patience

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot», article 141: Je ne Me trouve nulle part mais dans la Torah. Par conséquent, gardez la Torah et cherchez Moi là-bas, et la Lumière qui s’y trouve, vous réformera et vous Me trouverez « , comme il est écrit:« Ceux qui Me cherchent Me trouvent. « 

C’est ce que nous essayons de faire, en nous efforçant de nous connecter comme un seul homme dans un seul cœur, la réalisation de la garantie mutuelle et «Tu aimeras ton prochain comme toi-même», en montrant que nous sommes prêts pour une telle connexion pendant l’étude. Et puis, à chaque instant, nous révélons à quel point nous sommes incapables de cela, et là encore, nous essayons, malgré tout, à penser l’unité et la connexion.

Nous espérons que notre étude et la connexion nous aideront à révéler le Créateur, afin de Lui apporter du plaisir. Cela devient la prière au cours de l’étude, une action de correction, et il nous attire plus près de l’objectif. Si les amis essaient de se connecter dans le droit chemin, élever leurs points dans le cœur au-dessus de leur ego, libre de sa volonté, et de les relier, qui a lieu pendant la leçon, qui parle de ces Etats, alors par cela nous attirons la Lumière qui corrige. Et c’est en fait notre effort.

Il y aura toujours des perturbations, de plus en plus. Par conséquent, nous devons nous renforcer les uns les autres, et c’est précisément alors, quand le désespoir vient et de grands obstacles apparaissent dans le chemin, une personne est impuissante devant eux, ne sait pas quoi faire, veut s’échapper, se fatigue et chute, s’endort ou au contraire, se met en colère et ne peut supporter cet état. Mais justement, ces états sont les plus bénéfiques pour l’ajout d’encore une goutte plus de travail, une once d’effort, par lequel nous attirerons la lumière sur nous.

Celui qui ne désespère pas et n’abandonne pas est celui qui réussit. Ici, ni la sagesse ni la force n’aidera, seule la patience. Le temps le faira.

« Le Temps » symbolise de nombreux efforts qu’une personne fait à chaque instant, même les plus petites. Ces efforts s’accumulent, se connectent, et à la fin, apportent une solution.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 7/1/13, “Introduction à l’étude des dix Sefirot”

Sortir du brouillard

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je pense qu’au congrès d’Arava nous avons prouvé que tout est possible. Et après?

Ma réponse: Le problème est le suivant: Dans ce monde, quand je vois le but et qu’il est important pour moi, alors j’ai assez d’ardeur et d’énergie pour l’obtenir, mais si la cible n’est pas visible ou n’est pas importante, alors je n’ai aucune énergie pour travailler, « Vraiment, pourquoi travailler dur? ».

En fin de compte, notre problème est de reconnaître l’importance de but. Délibérément d’en haut, l’importance en est diminuée, afin qu’à chaque fois nous acquérons une nouvelle importance, de sorte que chaque fois nous ayons un nouveau Créateur, un nouveau monde spirituel, tout est nouveau.

Et nous avec les amis devons construire cela par nous-mêmes. Ils ont besoin de me parler de l’importance de la voie spirituelle, bien qu’eux-mêmes ne la sentent pas. Mais nous nous sommes engagés les uns envers les autres, et c’est ce qu’on appelle “La garantie mutuelle”. Cela signifie, qu’il faut encore et encore se raconter les uns aux autres, combien le chemin spirituel est important, comme une maman ou grand-mère raconte une histoire à un enfant avant de se coucher.

Dites-moi, qui y-a-t-il eu de si spécial dans notre congrès? D’où est venu l’enthousiasme ? Y a-t-il quelque chose de tangible? Non. Avez-vous reçu quelque chose en main? Non. Avez-vous senti, entendu, vu, ou goûté la spiritualité? Non. En fait, il n’y avait rien, simplement on vous a gonflé “d’air chaud » comme un ballon, et en gonflant vous avez commencé à voler vers le haut. C’était tout votre congrès.

Alors qu’est-ce qui vous empêche de le faire maintenant? Pourquoi vous ne pouvez pas monter encore plus haut? Précisément maintenant, quand vous vous sentez la lourdeur, le manque d’intérêt, quand apparait en vous toutes sortes de calcul et que vous commencez à penser de manière plus «réaliste», principalement c’est maintenant que vous devez commencer à agir.

Question: au congrès nous nous sommes soi-disant frappés la tête contre le mur, car nous avons essayé d’atteindre quelque chose d’impossible, jusqu’à ce que nous ayons découvert que c’était possible, même au niveau minimal, c’est-à-dire, que tout est possible.

Ma réponse: Excellent. Maintenant continuez. Mais ne pensez pas que vous avez révélé maintenant un peu ce qu’est le ressenti spirituel, du fait qu’on a voulu vous donner une véritable base pour la suite des étapes suivantes. Au contraire, votre cœur s’alourdit, des difficultés sont ajoutées, vous devez oublier cela, comme si cela n’avait pas du tout existé. Tous vos « acomptes » seront repris, sinon ils deviendront une base égoïste pour progresser: “Ça vaut la peine d’avancer, car c’est agréable et extraordinaire, je veux une vie comme ça”. Ceci déjà n’est pas la spiritualité, mais “Klipa”. Avant elle n’était pas là et maintenant elle apparaît. C’est certainement aussi un acquis, mais pas la même acquisition que vous attendiez.

En bref, continuez. Précisément c’est maintenant que nous commençons à travailler avec des discernements spirituels: un peu de mérite, un peu d’annulation de sa personne, l’importance … Nous avons traversé la période la plus difficile, et maintenant à chaque fois nous aurons quelque chose de réel, de tangible. Vous sentirez ces choses entre vos « mains », vous les “goûterez”, vous les sentirez dans une épaisseur intérieure, par une résistance. Et bientôt vous allez même commencer à les mesurer.

Nous avons passé l’étape la plus difficile, où nous ne savions pas où nous étions, ce qui se passe, comme un nouveau-né qui vient de naître qui n’entend pas encore, ne voit pas, n’agit pas … Maintenant commence la nouvelle phase.

A partir d’article Numéro «Shamati», 21/01/2013

Les étapes de l’amour des autres

congrès, groupeQuestion : Comment les changements graduels arrivent-ils à finalement nous conduire à un état où mon voisin devient plus important pour moi que je ne le suis pour moi-même ? Qu’est-ce que je ressens à chaque étape ?

Réponse : Ce type de changement se produit chez une personne uniquement avec l’aide de la Lumière qui Répare. En gros, cela peut être divisé en quatre étapes :

1. Nous ne sentons personne en dehors de nous ; ils semblent tellement « sans vie » à nos yeux. Ils vivent quelque part près de chez nous, mais nous n’avons rien en commun avec eux. Nous communiquons avec eux, les étreignons, chantons des chansons avec eux, mais nous continuons à les considérer comme des « marionnettes » qui existent à côté de nous.

2. Plus tard, dans la mesure du niveau d’affliction que nous traversons, qui est déclenchée par notre souci de ne pas progresser suffisamment, nous commençons à nous inquiéter : « Qu’est-ce qui va m’arriver ? ». En ce moment, nous continuons à souffrir et à faire des efforts, mais nous ne comprenons toujours pas les manières de se connecter avec les autres. Cela ne veut pas « pénétrer » dans nos oreilles, ce ne sont que de belles paroles, je les ai entendues de nombreuses fois…

La réalité, le processus d’apprentissage, et tout ce que nous faisons devient de plus en plus important pour nous, bien que nos préoccupations concernant les relations avec nos amis ne sont pas encore tout à fait claires pour nous. Nous ne ressentons pas encore que notre connexion nous mène quelque part. Elle semble juste être une sorte de « moralité » et nous rappelle même des commandements religieux.

3. Ainsi, nous commençons à négliger tout ce que nos amis font dans le groupe : les connexions, les danses, les chants. Nous ne sommes pas capables de nous comporter de cette façon. A nos yeux, cela semble très frivole ; nous acceptons d’agir de cette façon seulement parce qu’elle crée une ambiance bonne et agréable, et nous savons que nous devons encourager nos amis et rester ensemble. Donc, nous nous rencontrons lors des repas communs dans le but de se connecter un peu et peut-être même d’attirer de nouvelles personnes à nous. C’est ce que nous pensons.

4. À ce stade, nous reconnaissons que quoi que nous fassions, cela ne fonctionne pas pour nous. Nous commençons à remarquer qu’en ce moment, d’autres gens sont beaucoup plus intelligents à nos yeux. Nous commençons à nous dire : « Comment font-ils cela ? » Nous réévaluons notre attitude et arrivons à la conclusion que l’unité est importante.

Pas de doute, il s’agit du résultat de l’impact de la Lumière plutôt que d’une conséquence des activités mutuelles entre amis. Bien que, depuis que nous continuons toujours à participer à des activités conjointes, la Lumière Environnante descend vers nous. Nous commençons à considérer nos activités orientées vers l’unité comme utiles, mais pensons encore qu’elles sont purement théoriques. Nous continuons à parler d’elles, à lire et à écouter à propos du travail en groupe plus intensément qu’avant ; auparavant nous ne faisions même pas attention aux articles qui décrivent ces choses. Nous pensions que la « Préface à la sagesse de la Kabbale », « L’étude des dix Sefirot » et les autres écrits valaient la peine d’être lus, mais l’article « La dernière génération » nous a rappelé les idées communistes.

Peu à peu, sous l’influence de la Lumière Environnante, nous commençons à réaliser que nous devons travailler contre notre ego et le surmonter. Ensuite, nous remarquons que surmonter notre égoïsme et la connexion avec nos amis sont en fait une seule et même chose : il est impossible d’y parvenir autrement. C’est seulement faisable qu’en étant dans le groupe et exclusivement par la connexion aux amis.

Avant, nous n’avons jamais évalué les actions extérieures et les avons négligées dans la mesure où nous souhaitions qu’elles n’eussent jamais existé. « Pourquoi devons-nous nous unir avec les autres ? Aime ton ami semble repoussant… Avez-vous déjà vu cela se produire ? Qu’est-ce que vous racontez ? Cela me gêne que les livres de Kabbale parlent de telles choses… ».

Tout d’un coup, nous remarquons que le contenu interne de nos actions est totalement orienté vers l’unité, la fusion de nos particules internes, plutôt que des corps physiques. Nous continuons de négliger nos connexions physiques. Si cela ne nous conduit pas à joindre les points dans le cœur, nous continuons à mépriser les « trucs » et les « slogans » comme : « Unissons-nous ! Asseyons-nous ensemble lors des repas et discutons ! ».

Nous commençons à changer notre attitude envers l’unité. Soudainement on se rend compte qu’il s’agit de la connexion « des points dans le cœur » avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien. C’est pourquoi nous devons rester dans le groupe. C’est différent que de passer du temps dans un bar où les gens s’embrassent, chantent, et se sentent bien. Ici, nous nous asseyons également ensemble, nous pouvons prendre un verre et nous serrer dans les bras, bien que notre intention n’est pas d’unir nos corps ou certains idéaux terrestres égoïstes, mais plutôt d’essayer de rapprocher nos points dans le cœur et de demander à la Lumière de nous toucher et de les connecter entre eux. La Lumière nous influence suffisamment dans la mesure de nos efforts mutuels et de notre désir d’union.

C’est la façon dont nous avançons. Passer par ces étapes est essentiel. En conséquence, nous devenons convaincus que notre présence dans le groupe et les activités de groupe sont nécessaires pour relier les points dans le cœur avec l’aide de la Lumière. A partir de ce moment-là, nous arrêtons de négliger l’unité. Nous savons déjà que la réalisation spirituelle se trouve entièrement dans l’unité et notre avancement devient plus évident pour nous. Dans le même temps, nous découvrons une nouvelle difficulté sur notre chemin : nous devons trouver le moyen de nous détacher de notre « moi » à partir de quoi nous contribuons à l’unité. Nous devons être soucieux de donner à « l’exteriorité » plus de poids que notre propre « moi ». Pour cela, nous avons également besoin de la Lumière. Cependant, c’est la prochaine étape et elle se compose également de quatre sous-phases.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/01/13, Le Zohar

Le désespoir et la sécurité sont les composantes de la prière

Tout notre travail, toute la voie et chaque part qu’il y a en elle, chaque situation se divise en deux parties: tout ce que l’homme fait de son propre chef, et ce qui lui arrive d’après son désir. Je dois savoir que le but de la création est d’atteindre l’attribut du don, l’équivalence de forme avec le Créateur, de toutes mes forces. Je ne sais pas ce que sont tous ses désirs, toutes les 125 degrés, cela m’est encore caché. Mais mon but est de faire de mon mieux, d’utiliser tout ce que j’ai maintenant, comme un enfant qui cherche à atteindre l’objectif souhaité de toutes ses forces.

C’est comme cela que je dois agir à tout moment, aspirer à atteindre la force du don. Et après avoir essayé de le faire par moi-même avec le groupe, en se préparant et en m’annulant, en demandant de l’aide auprès des amis, « Faite vous un Rav et achetez-vous un ami », après toutes ces actions, je suis convaincu de mon impuissance absolue. Mon professeur, le Rabash, avait l’habitude de me dire: « Maintenant, tu vois que tu es une serpillière comme moi ».

En fin de compte, l’homme n’a plus aucun espoir de faire un changement pour le mieux et de se réparer par lui-même. Il doit être convaincu de cela par son expérience. Après tout, même s’il a entendu à plusieurs reprises qu’il ne se corrige pas par lui-même et que c’est la lumière qui doit le faire, cpendant pour l’instant, ces mots sont sans valeur pour lui.

Pour exiger de la lumière la correction, il doit d’abord essayer de le faire de son propre chef, autant que possible. Après tout, tant que vous ne désespérez pas de de vos propre forces, toutes vos demandes seront des mensonges. Vous êtes simplement paresseux et ne voulez pas faire d’effort. Et si vous avez investi tout ce que vous avez, et êtes convaincu que le but est hors d’atteinte, alors grâce aux efforts que vous avez investi,  vous acquérez un désir d’obtenir le vrai attribut du don.

En raison du fait que vous avez investi tous vos efforts et vous n’avez rien obtenu, vous êtes découragé de vos efforts et de votre capacité. Donc, maintenant vous avez deux composantes: le désir d’atteindre l’objectif, l’intention claire, en effet,  vous avez investi le meilleur de vous, mais vous n’avez rien obtenu, et d’autre part, par ceci vous avez acquis un grand désir et vous “explosez” du désir d’atteindre le but.

Ce sont deux concepts contradictoires, comme cela arrive souvent dans la spiritualité. Et s’ils s’unissent en un même concept, dans un désir pur afin d’obtenir l’attribut du don et rien d’autre, alors la prière jaillira en vous.

Cela arrive tout simplement, c’est la façon dont nous sommes conçus. Toutes ces étapes sont déjà en nous, tous les “Réchimot « . Nous n’avons pas besoin de les imaginer ou de les construire. Dès que j’essaie d’obtenir le don, cela crée en moi le vrai désir, qui au bout de compte fait monter la prière. J’élève “MAN”, qui est composée du “Rechimo De Hitlabchout  » et du “Rechimo de Aviout”: Par le grand désir d’atteindre le but et le désespoir de l’atteindre par moi-même. Qui plus est, une confiance s’ajoute par le fait que le Créateur peut le faire pour moi, Il doit et va le faire! En fait, Je vois suivant l’ordre des étapes que je traverse, que tout est organisé de telle sorte comme Il le veut, mais qu’il attend uniquement ma juste demande, à savoir, le désir bien modeler, la vraie prière, MAN.

MAN, signifie “Mei Noukvin”, c’est-à-dire, deux attributs de base, qui sont connectés entre elles de façon juste. Alors, en réponse à ce besoin de donner, à la déception de mes propres forces et l’espoir de se corriger, la lumière supérieure arrive et m’offre l’attribut du don, et dans ce “Rechimo” m’apparaît la première image spirituelle. La force de la lumière
s’enveloppe dans le “Rechimo« , le corriger, le connecte, le construit, et moi je me trouve déjà dans le don.

Ceci est ma première étape spirituelle, en qui le réseau global est clair pour moi, la connexion entre tous. Et je vois qu’en coulisses œuvre la lumière, la force du don qui doit éveiller la force de la réception, les situations qui lui sont opposées, de sorte que je puisse sentir combien elle me manque, et que je la demande. Alors, je traverse les mêmes situations que j’ai vécues maintenant dans la première étape.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, les Ecrits du Rabash, 16.01.2013

Nous sommes dans ce monde comme des enfants jouant dans une salle

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que corrigeons-nous : les actions ou les intentions ?

Réponse : En corrigeant l’intention, nous modifions l’action. Cela est semblable à une situation où il suffit d’appliquer une bonne intention pour une voiture qui est cassée et tout d’un coup, elle commence à bien fonctionner.

Dans ce monde, on nous « donne la liberté » de faire ce que l’on veut jusqu’à ce que nous le détruisions complètement. Dans la spiritualité, nos actions sont permises uniquement dans la mesure de la justesse de l’intention.

Tout dépend de l’écran : s’il vous arrive de le corriger, vous pouvez l’utiliser.

Dans ce monde, on nous donne une chance de jouer comme des enfants et de faire tout ce que nous voulons pour nous éduquer. Nous ne serons pas autorisés à entrer dans la spiritualité jusqu’à ce que nous apprenions à utiliser correctement ce monde. C’est pourquoi il est dit : « Ce monde est semblable à un vestibule à la spiritualité. »

Il n’y a aucune action sans intention. Ce n’est que dans ce monde que l’on peut agir sans une bonne intention. En agissant ainsi, nous nous abaissons de plus en plus jusqu’à ce que nous réalisions que nous devons vraiment faire apparaître des intentions correctes. Dans la spiritualité, aucune action n’est possible sans de bonnes intentions. Outre les intentions, il n’y a rien du tout.

Par exemple, avant d’aller voir un docteur, j’ai besoin d’une intention correcte. Dans ce cas uniquement je vais me guérir complètement : je vais corriger mon âme et le corps. Toutefois, si je n’ai pas une bonne intention, je ne traite que mon corps physique.

Donc, cela signifie que nous n’avons pas profité de la possibilité qui nous a été accordée. La raison pour laquelle nous sommes tombés malades était que nous voulions nous élever en raison de la maladie que nous avons, plutôt que de simplement guérir nos corps physiques. Si nous continuons d’agir de cette façon, nous n’atteindrons pas la correction, et le Créateur devra « tirer » sur nous dans quelques autres endroits et provoquer de nouvelles perturbations à notre encontre.

Si nos actions sont accompagnées d’intentions incorrectes, nous blesserons tout le monde autour de nous. Il ne s’agit que de la garantie mutuelle. Si nous n’arrivons pas à avoir un bon point de vue et à développer une attitude positive, nous allons continuer à faire des erreurs.

Tout ce qui nous arrive doit être considéré à travers le prisme du groupe, à travers l’unité. Je vois le monde comme étant soit corrigé soit corrompu dans la mesure de ma connexité avec les autres. Toute carence que je rencontre ne dépend que du niveau de mon détachement ou de mon unité avec les amis. C’est la seule chose que j’observe et qui se révèle à moi dans ce monde.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/13, Le Zohar

Si l’intention est correcte, le désir n’a pas besoin d’être vérifié

Dr. Michael LaitmanVous n’avez pas besoin de vous soucier et de regretter les pensées et les sentiments qui changent rapidement dans nos esprits et nos cœurs. Il ne s’agit que de la forme revêtue dans la matière, et laissez-la se vêtir ! Ce qui est important est ce que nous recherchons. Autrement dit, nous avons besoin de changer et de continuer à améliorer nos intentions plutôt que de se battre avec les pensées et les désirs eux-mêmes.

Si les intentions sont correctes, alors les pensées et les désirs n’ont pas besoin d’être vérifiés. Mais nous avons l’habitude d’être mangés par nos pensées et de nous sentir désolés pour les choses auxquelles nous avons pensé, pourquoi de telles pensées et désirs viennent soudainement à nous, en rapport à soi et aux autres, et nous nous blâmons pour le passé. Mais ce ne sont que des bagatelles totalement vides et inutiles. La seule chose utile à faire est de changer l’intention : à qui ai-je l’intention de faire du bien, à moi-même ou au Créateur ?

Par conséquent, il est essentiel de réduire au minimum les blâmes envers soi-même. Et c’est aussi simple que ça : la Lumière supérieure continue à travailler sur nous, nous faisant tomber du chemin. Mais nous devons continuer de retourner à l’intention correcte, comme il est écrit : « Israël, la Torah, et le Créateur ne font qu’un. »

Voilà comment vous maintenez le but de l’intention. Mais l’action, la pensée ou le désir n’a pas besoin de votre attention ; au contraire, élevez-vous au-dessus comme si vous ne vérifiez pas du tout ce que vos actions, désirs et pensées sont actuellement. Assurez-vous qu’ils sont loin de vous, à travers le groupe, vers la connexion avec eux, de sorte qu’avec l’aide de la Lumière qui Ramène vers le Bien vous obteniez l’adhésion avec le Créateur et Le ravissiez en faisant cela.

Si une personne se dirige et vise constamment dans cette direction, que l’on appelle l’intention, alors tous ces mots : « je », « par le groupe », « connecté avec le groupe », « La Lumière qui Répare » et « révéler le Créateur pour donner sans réserve du plaisir à Lui » commencent à former une certaine sensation dans la personne, un état crée par cette seule phrase.

À ce moment-là, tout devient plus facile. Bien que l’endurcissement du cœur se produit encore après, afin de faire travailler une personne dans une plus grande profondeur, avec des concepts de qualité supérieure, il est déjà en train de marcher dans la bonne direction. Cela signifie de ne pas vous concentrer sur vos pensées, parce que nous ne sommes pas libres là : elles nous sont dictées par notre cœur égoïste. Pensez seulement à votre intention.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 13/01/13

Il n’y a pas de place pour la déception!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce qu’ « une naissance spirituelle dans le désert? » Je ressens une sorte de déception des congrès précédents car nous atteignons un sentiment spécial d’unité là-bas, et puis la descente arrive. Comment pouvons-nous utiliser ce sentiment de déception comme préparation au congrès?

Réponse: Nous devons donner naissance à notre première connexion dans le désert. Cette naissance spirituelle est la première révélation de notre connexion dans le système supérieur, comme une personne qui nait dans le monde, dans le monde spirituel.

Savez-vous quand une personne atteint premier niveau? Quand on lui dit: »Vous n’obtiendrez rien »et elle est heureuse à ce sujet. Donc, je ne comprends pas ce que la déception est. L’ascension spirituelle est au-dessus de toutes les désillusions de l’homme, c’est une qtteinte spirituelle. Vous devriez être heureux de rien avoir et qui plus est, que les autres reçoivent tout et que vous n’ayez rien. C’est ce qu’on appelle être à l’entrée du premier niveau.

Il n’y a donc pas de place pour la déception!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»