Category Archives: Religion

Deux langues, une seule racine

Dr. Michael LaitmanSi nous avons senti que quelque chose manquait dans le congrès, c’est seulement parce que nous n’étions pas encore prêts et maintenant nous devons travailler là-dessus. Cela signifie que nous devons attirer le ressenti de la connexion entre nous afin de découvrir le Créateur (la Lumière) dans cette connexion. Ainsi, les moyens (le groupe) et la Torah (la Lumière) ensemble nous amèneront au Créateur, selon la règle « Israël, la Torah, et le Créateur ne font qu’un. »

Le fait est que dans l’ancienne Babylone, ils parlaient l’araméen, qui depuis lors est parallèle à l’hébreu. L’hébreu et l’araméen proviennent de la même racine et ce sont deux langues opposées. Une langue transmet l’information à travers les récipients et l’autre par la Lumière : l’araméen le fait à travers les récipients, les désirs, tandis que l’hébreu le fait à travers les remplissages. Il n’y a rien d’autre que ces deux attributs et ainsi ces deux langues existent en parallèle.

Le Talmud de babylone que tout le monde étudie aujourd’hui est en araméen, car il traite de la correction des récipients. L’ensemble du Talmud est un système de correction des récipients, des désirs, mais cela est décrit comme les états de la nature minérale, végétale, et animale de ces désirs. La Torah cependant (qui vient du mot Lumière) est en hébreu, car elle vient d’En-Haut. Cela signifie que le Talmud vient d’en bas et la Torah d’En-Haut .

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, « La Foi au-dessus de la Raison »

Selon la Torah, nous sommes tous égaux

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” “Mishpatim, 21:23 – 21:25:  Mais s’il s’ensuit un dommage, tu feras payer vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, contusion pour contusion.

Les gens perçoivent tout ce qui est écrit dans la Torah de façon linéaire et égoïste. La Torah parle exclusivement de l’unité entre les personnes et sur l’établissement d’une image générale intégrale qui s’appelle Adam (Adamé la Boré – semblable au Créateur).

Chaque personne, sans exception, participe à la création de cette image (Adam). Que nous le voulions ou non, nous sommes tous impliqués dans l’élaboration de ce géant. Notre engagement doit correspondre à l’instruction appelée la Torah (dérivé de Ora’ah, qui se traduit par «l’instruction»). Elle décrit les moyens d’autocorrection qui se produisent lorsque nous commettons des erreurs. Comme dans toute instruction, il y a un chapitre sur les erreurs possibles et les moyens d’y remédier.

Cela explique pourquoi les malheurs mentionnés ci-dessus avec les yeux, les mains, les pieds et d’autres blessures sont tous des liaisons entre les gens qui existent au niveau des dix Sefirot. Ils doivent reconstituer les défauts qu’ils ont causés puisque «malheur» signifie un dommage accidentel.

Lors d’une chute, si l’on a intentionnellement, égoïstement et par malveillance, nuit ou inhibé un système intégral général ou l’on a endommagé un processus collectif de correction, alors d’autres lois entrent en vigueur.

Question: Qu’entend-on par «donner vie pour vie, œil pour œil? »

Réponse: Il s’agit des niveaux de correction-Nefesh, Rouakh, Néshama-que nous sommes dans l’obligation de reconstituer.

Le monde perçoit toute la Torah à un niveau corporel. Diverses croyances, des enseignements et des dogmes ont pour origine la Torah. Cela a continué pendant des milliers d’années.

Si nous parlons de l’implication terrestre de la Torah, il est dit qu’il n’y a « pas d’esclaves, ni maîtres. » Tout le monde est absolument égal devant la loi. Elle décrit une société qui n’a encore jamais existé. La corruption résout tous les problèmes de ce monde. Payez assez d’argent et faites ce que vous voulez.

Si vous lisez «Les lois des rois» du Rambam, vous verrez qu’il y avait beaucoup de restrictions qui ont été imposées aux rois, comparativement à quelques peu de limitations pour les roturiers. En d’autres termes, selon la Torah, tout le monde est égal.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 20/05/13

Le travail spirituel avec un désir appelé « esclave”

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” 21:20 – 21:21: Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l’esclave meure sous sa main, le maître sera puni. Mais s’il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car il est sa propriété.

Nous comprenons ce qui est dit ici dans le cadre de notre monde, d’un point de vue d’une éthique morale, démocratique ou tout autre point de vue possible. Dans le travail spirituel le désir est appelé un «esclave» qui est déjà sous ma domination et avec lequel je peux déjà travailler dans le but de donner. Mais dans ce cas, nous voyons que nous sommes face à une situation dans laquelle, pour des raisons différentes, le désir n’a pas vraiment obéi à son maître. Alors l’attribut de Din apparaît, ce qui signifie que nous devons utiliser la force.

Si j’utilise la force, si je la contrôle en utilisant mon intention, alors c’est très bien. Mais si j’utilise la mesure de Din excessivement sans la mesure de la miséricorde pour équilibrer les deux, alors je dois clarifier ce qui se passe réellement et si cela provoque «la mort». Dans ce cas, il s’agit d’un comportement inapproprié.

«La mort» signifie que je ne peux plus utiliser ce désir. Un «esclave», «homme», «femme», «enfants» et «amis» sont tous des désirs qui accompagnent mon désir initial. Ainsi, un «esclave» est un désir sur lequel j’ai un Massakh (écran).

Si je parviens à utiliser ce désir afin d’effectuer une certaine action, et il n’est pas annulé, il ne disparaît pas après le coup direct, mais plutôt disparaît après l’avoir utilisé à la suite de ma correction. Cela signifie qu’il n’est pas disparu parce que je l’ai tué, donc il ne peut plus être utilisé, mais parce que je l’ai déjà utilisé, il est déjà mort et enterré. Mais s’il est parti directement à la suite de l’utilisation de la mesure de Din, cela signifie que je ne l’ai pas utilisé correctement.

En d’autres termes, si j’utilise mon désir en utilisant la force et ensuite il disparaît, cela signifie que je le tue. Cela signifie que mes actions sont incorrectes parce que j’ai utilisé trop de force.

Mais si ce désir est toujours rempli au moins dans une action et seulement alors il disparaît à la suite de ma pression, c’est un signe que c’était la bonne chose à faire. Donc, nous devons examiner notre travail interne avec nos désirs: à quel niveau ils sont, et comment nous les utilisons.

 

Finalement, tous les désirs doivent remonter en moi et je dois les utiliser pleinement avec l’intention de donner. Ils n’ont pas à disparaître, mais plutôt apparaître à leur puissance maximale et fonctionner entièrement en moi.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 29/04/13

À la lumière du soleil et dans l’obscurité de la nuit

Dr. Michael LaitmanLa Torah “Exode,” 22:2 – 22:3: Si un voleur est pris sur le fait d’effraction, si on le frappe et qu’il meure, son sang ne sera point vengé. Si le soleil l’éclaire, son sang sera vengé et s’il ne le peut, il sera vendu pour son vol

Le voleur est notre ego. Il essaie sans cesse de creuser à l’intérieur de la personne et de lui prendre. S’il le fait inconsciemment, dans la nuit, ce qui signifie quand tout cela n’est pas compris ou clair pour une personne, la personne a le droit de tuer ce voleur, car de cette façon sa correction est effectuée.

Mais avec « le soleil qui l’éclaire, » vous n’avez pas besoin de tuer l’ego, vous devez le corriger. Si vous le faites de façon incorrecte, alors vous tombez de ce niveau, ce qui signifie que vous mourez. Vous êtes tués. Ainsi, vous n’avez pas le droit de tuer votre ego car vous avez besoin de corriger le voleur, de transformer l’acte égoïste dans un acte altruiste, pas seulement pour le  tuer.

Il y a deux grandes périodes de correction ou deux parties de chaque acte:

  • “Ce que vous n’aimez pas qu’on vous fasse, ne le faites pas à autrui”, c’est quand la personne dans son état égoïste passe à un état neutre.
  • “Aime ton prochain comme toi même” c’est quand vous êtes déjà en train de faire du bien à autrui, lui souhaitant ce que vous auriez souhaité pour vous-même.

Ainsi, si la personne agit «la nuit», quand elle n’est pas encore prête pour la vraie correction, alors elle n’a pas la force, mais si elle se débat avec l’ego, alors  elle a le droit de le tuer, ce qui signifie tout simplement le neutraliser- je ne l’ai pas. Mais si elle opère « le jour » lorsque la Lumière supérieure l’illumine et lui donne la force, alors elle doit corriger l’ego et ne pas le tuer. Par cela, elle le tue. Elle n’effectue pas le même acte qu’elle aurait pu faire, et par cela elle se tue elle- même, ce qui signifie qu’elle tombe à un niveau inférieur.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 20/05/13

Les deux attributs de la lumière

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » 22:05: Si un feu s’étend et trouve des épines, et dévore un meule de blé, ou la moisson ou le champ , celui qui a mis le feu sera tenu de payer.
Il y a une lumière qui guérit et il y a une lumière ou un feu qui tue. C’est comme dans notre monde.
Un «feu» est l’attribut de Din sans l’attribut de miséricorde qui lui l’équilibre. Vous équilibrez toutes les forces quand vous détenez et visez le «feu» dans la bonne direction, jusqu’à ce qu’il soit utilisé correctement.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 20/05/13

La profondeur des lois de la Torah

Dr. Michael LaitmanLorsque nous examinons les lois de la Torah, il est impossible de préciser leur pleine essence spirituelle en même temps. Nous pouvons toucher un peu une certaine loi, mais seulement d’un angle parmi plusieurs manières, les révélations, et les connexions.

Là se trouve une grande profondeur spéciale cachée dans chaque loi, car elles appartiennent toutes à un système intégral. Ainsi, c’est sans importance quant à quelle loi nous prenons lorsque nous tirons la fin de la chaîne et nous commençons à en parler. Ensuite, nous attirons l’autre extrémité, et tout progresse différemment selon un point de vue totalement différent.

Question: Comment leur intégralité est-elle exprimé?

Réponse: Il est impossible d’exprimer l’intégralité car elle ne se reflète pas dans notre conscience sous une forme plate, linéaire ou dans une langue que nous pouvons imaginer dans notre esprit à tous. Comme l’a dit Kozma Prutkov, «Il est impossible d’entourer l’infini. »

Il n’y a pas de mots pour ça. Il est impossible d’expliquer le terme de Ein Sof (Infini) ou la plénitude, par exemple. Comment? Par rapport à quels attributs? Si vous commencez à prendre tout cela à part, il s’agit simplement d’une différenciation et non de l’intégration. Au moment où vous commencez à couper des mots différents et de les mettre en phrases, vous ne pouvez pas les mettre dans une intégrale par la suite.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 29/04/13

Les commandements et les lois

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la Torah les commandements et les jugements sont décrits. Quelle est la différence entre eux?

Réponse: Les lois (Mishpatim) viennent du côté des restrictions et les commandements viennent du côté du désir et la volonté de les réaliser. Mais, en principe tous les deux parlent d’une chose: de quelle manière un homme doit devenir semblable au Créateur.

Nous ne parlons pas du niveau de ce monde. Dans la Torah, toutes les lois et les commandements sont discernés par rapport à notre ego et comment le changer pour quelque chose qui est à l’opposé, qui ressemble au Créateur, la propriété du don complet et de l’amour, la l’union de tout le monde, où à l’intérieur de ce cadre, une immense propriété du don sans réserve est découverte, la force de la création appelée le Créateur.

Dans la révélation de cette force, il y a Taryag (613) attributs égoïstes, les désirs. C’est ainsi qu’ils sont appelés «Taryag désirs non corrigés. » Nous devons les corriger depuis l’intention égoïste de réception pour moi-même, le plaisir pour moi, même en causant des dommages aux autres (c’est comme cela que nous ressentons notre propre intérêt), vers une utilisation dans le but de donner, ce qui signifie, dans l’intérêt des autres et par ce biais, se connecter,’adhérer et ressembler au Créateur.

Il y a des limites à ces actions quand je me lève au-dessus de l’ego (au-dessus de mon désir de recevoir) et arrête de travailler avec lui. Ensuite, je le change en une forme que je peux exécuter, au-dessus de lui, j’agis pour le bien du don. Et après, moi-même j’ajoute cet ego à mon intention pour l’amour du don et agis ensemble avec lui pour le bien des autres, pour le don sans réserve.

Par exemple, le voleur cesse de voler. C’est le premier commandement. Le deuxième commandement, c’est qu’il donne toutes ses talents de voler dans l’intérêt de l’homme.

Par exemple, comme dans l’histoire de O.Henry où le voleur ouvre le coffre-fort dans lequel un enfant s’était enfermé à l’intérieur.

De cette façon, il y a toutes les phases: la restriction, l’élévation au-dessus de l’ego, et la transformation en l’acte du don sans réserve. La première est la restriction; je ne vole pas. Deuxièmement, l’élévation au-dessus de l’ego: ce qui n’est pas fait, certaines récompenses égoïstes qui ne nous sont pas offertes, que de toute façon on ne va pas utiliser pour renouveler les actions qui causent des dommages à autrui. Troisièmement, j’utilise la rapidité de la réponse, la capacité et la possibilité de donner sans réserve et d’accorder, d’une manière qui n’est dirigée que vers l’amour.

Ainsi, les commandements et les lois sont divisés. Mais, dans leur expression se trouvent les restrictions des lignes droite et gauche et la ligne médiane par rapport à vous, la société, et le Créateur, avec toutes sortes de subtilités.

Du programme de KabTV “Les secrets du livre éternel”  du 11/03/13

Il n’y a pas de punition, il n’y a que la correction

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” 21:18-21:19: Si des hommes se querellent, et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais l’oblige à garder le lit,  celui qui aura frappé ne sera point puni, dans le cas où l’autre viendrait à se lever et à se promener avec son bâton. Seulement, il le dédommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu’à sa guérison.

D’un point de vue corporel, nous comprenons de quoi il s’agit, mais si nous pénétrons plus profondément, nous découvrons que c’est beaucoup plus compliqué. Il s’agit d’une personne qui peut être incorporée dans la société après le dommage qui lui a été infligée, d’être une partie intégrante normale, et celui qui lui a causé le dommage doit le dédommager.

Question: Quelle est la signification de « et l’un frappe l’autre» dans le travail interne?

Réponse: Une personne inclut le monde entier à l’intérieur d’elle, et quand il y a une guerre à l’intérieur d’elle, elle doit devenir son propre juge et envisager clairement et précisément ce qui en elle est «pour» et ce qui est «contre», selon son niveau.

Il y a une cour supérieure, une locale, une régionale, et ainsi de suite, ce qui signifie qu’il existe différents niveaux en fonction de la profondeur des problèmes qui se posent. Il y a des problèmes qui peuvent être résolus par un simple dialogue entre les gens, et il y a des problèmes qui nécessitent l’intervention d’un tiers. La Torah parle de l’intervention d’une tierce partie, lorsque le juge décide ce qu’il faut faire dans un cas particulier.

Il s’agit de trois lignes dans notre comportement. Il y a des actions qui sont résolues par l’intervention des forces spéciales supérieures, les conditions, et ainsi de suite.

La Torah ne se réfère pas à la prison. Selon la Torah, ce n’est pas seulement inutile, mais même nuisible à une personne puisque vous le coupez de la société. Il n’y a pas de plus grande peine que de détacher une personne de la société puisque c’est dans la société qu’ellese remplit, et si vous le coupez de cela, elle est considérée comme morte. Donc, il ne peut pas avoir d’isolement. Nous pouvons bannir une personne d’une société et l’amener dans une autre, inférieure, qui lui est plus appropriée.

Dans le passé, il y avait des villes de refuge où une personne pouvait s’échapper si elle avait commis un péché involontairement. Cependant, si elle quittait cette ville, elle pouvait être arrêtée et punie. L’évasion vers une ville de refuge, dans un asile, était sa correction.

Cela signifie que la Providence Supérieure a opéré sur une personne de telle manière qu’elleavait involontairement tué une autre personne ou causé un préjudice à une autre personne. Cela signifie qu’elle n’a pas pris part à cette action et qu’elle était initialement involontaire de sa part, mais à l’intérieur, dans toutes ses pensées et ses idées, elle faisait encore partie de sa nature ou de sa relation avec cette personne. Il s’avère qu’elle a causé un préjudice ou la mort d’une autre personne, même si elle n’était pas intentionnelle. Maintenant, afin de corriger cela, elledevait sortir. Le mot «punition» n’existe pas du tout dans la Torah, il y a seulement le mot «correction».

Du programme de KabTV “Les secrets du livre éternel”  du 29/04/13

Clarifiez la volonté supérieure

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” 21:13: S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’ait fait tomber sous sa main, je t’établirai un lieu où il pourra se réfugier.

Dans les temps anciens décrits dans la Torah, il y avait six colonies vers qui les gens qui «accidentellement» avaient blessé autrui se sont échappés.

Pourquoi auraient-ils fui n’importe où si leur Cour suprême avait justifié leurs actions en émettant des avis juridiques (indulgences) qui disaient clairement: «J’ai tué un être humain sans le vouloir, et tout le monde le savait ? » Qui pourrait les chasser si leurs actions ont été approuvées par la loi acceptée par la société?

Quelle pouvait être leur punition? Ils sont pénalisés en étant privé de liberté et vivent  parmi ceux qui ont essayé de se corriger.

Pourquoi le Créateur les a réglés de sorte que, par eux, est réalisée la punition des autres? Pourquoi quelqu’un a t-il involontairement blessé son voisin ou par inadvertance assassiné quelqu’un? Disons que je conduise ma voiture et tout d’un coup je défonce la pelouse de mon voisin. Qui a inséré ce programme à l’intérieur de moi?

Nous comprenons clairement que c’est le Créateur qui nous a fait cela. Les règles de la Torah contiennent un chapitre spécial qui explique les voies du Créateur qui se sert de nous, sans notre participation consciente, et qui mene Ses actions à travers nous dans le but d’influer sur un tiers.

Est-il possible d’obtenir des éclaircissements si tout le monde comprend qui est le scénariste? D’autre part, nos tentatives pour élucider ces questions pourraient nous aider à réaliser la vérité. Comment pouvons-nous comprendre que ce n’est pas nous, mais le Créateur qui se sert de nous pour Ses actes? Peut-il, le jugement supérieur, nous faire cela? A quel niveau devrait être le juge pour pouvoir définir que c’était l’action du Créateur?

Question: Vraiment, qui est en position de considérer nos actions comme étant les actes du Créateur?

Réponse: Pas à pas, nous clarifierons cela.

Nous devrions cesser de nous mentir à nous-mêmes. Une personne doit s’examiner et déterminer si elle a quelque chose en commun avec les autres ou non, et s’il y a des relations spirituelles entre elle et est son environnement. Si non, alors pourquoi sont-ils placés dans le même système? S’il y a des liaisons spirituelles impliquées, on devrait penser aux façons d’améliorer ce contact.

Commentaire: Donc, cela signifie qu’une personne qui a commis un assassinat sans intention de le commettre et qui s’est volontairement exilé dans la colonie doit être à un niveau cognitif très élevé.

Réponse: Personne ne lui intente des poursuites, ni  est condamné à vivre dans un établissement où elle doit se présenter au poste de police tous les matins. Il n’y a rien de tel! Elle voit que la partie supérieure va le diriger là-bas, et elle va à ce lieu afin de clarifier la volonté supérieure. En peu de temps, lorsque le système supérieur auquel elle est connectée a terminé son travail, ielle est autorisée à revenir.

Du programme de KabTV “Les Secrets du Livre Eternel”  du 11/03/13

Tout dépend de la correction

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” 21:14: Mais si quelqu’un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l’arracheras même de Mon autel, pour le faire mourir.

Si une personne commet intentionnellement un assassinat, rien ne peut «la racheter. » On comprend que l’on ne peut pas rester sur le chemin spirituel si l’on n’élimine pas le désir de tuer. Si l’on ne veut pas faire face à ce désir en corrigeant le désir de tuer en traitant avec lui, autrement que par simplement le meurtre, alors l’ensemble du système, l’ensemble des dix Sefirot de cette personne, abandonnent son acte.

« … de Mon autel …» signifie que rien n’est laissé dans le Partsouf, qu’il est totalement vide au niveau de Malkhout. Ainsi, une personne doit commencer à travailler dès le début. Aucun sacrifices de sa part ne sont acceptés à ce stade.

Si l’on est incapable de travailler avec quelque chose ou quelqu’un et on pense qu’ils doivent être assassinés, cela signifie que l’on n’est pas capable de corriger quoi que ce soit ou qui que ce soit. Cela rend cette personne complètement indigne de confiance. Il n’y a pas de désir, personne, phénomène, ou une action dans ce monde qui n’ait pas besoin d’être corrigé ou qui soit impossible à corriger. Tout ici dépend de la correction, jusqu’à ce qu’elle atteigne le stade de la correction finale.

Du programme de KabTV “Les Secrets du Livre Eternel”  du 11/03/13