Category Archives: souffrances

La joie de réveiller le monde

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est heureux que les êtres crées avancent, bien que leur avancement est plein de grands problèmes et de soucis, tout comme les parents d’enfants mentalement retardés sont heureux qu’il commence à progresser et à grandir de façon plus sage. Il est celui qui a préparé tous ces problèmes pour nous, Il est celui qui a endurci le cœur de Pharaon.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à ce qu’une personne commence à sentir qu’elle est dans un monde qui est totalement mauvais. Tout d’abord, tant qu’elle était dans un état de «retard total», elle pensait que le monde entier était bon. Maintenant elle sent qu’elle est dans un monde mauvais et commence à chercher le sens de la vie et ce pourquoi nous vivons.

Elle continue à se développer grâce à l’environnement, le groupe, et les bons livres et commence à découvrir pourquoi elle se sent mal. Il s’avère que ce mauvais sentiment est intentionnel. Après tout, il dit: «J’ai créé le mauvais penchant. » Il y a une force supérieure qui l’inquiète et prend soin d’elle. Ce n’est pas seulement l’environnement, mais quelque chose de plus sublime.

Elle apprend non seulement sur elle-même et sa dépendance à l’égard de l’environnement, mais aussi sur la force supérieure, un troisième facteur. Elle comprend que la force supérieure lui fait intentionnellement ce mal être pour qu’elle veuille sortir de ce mauvais sentiment et qu’elle essaie de le quitter.

Elle voit qu’il y a une méthode qui lui permet de se réveiller du rêve dans lequel tout le monde est. Elle n’est plus «retardée», elle atteint la connaissance du mal et veut s’élever au-dessus afin de comprendre pourquoi elle se sent mal .

Elle commence à chercher la raison de ce mauvais sentiment et découvre qu’il y a probablement une gouvernance supérieure. Ainsi elle atteint la correction et se connecte à l’environnement.

Elle découvre que tous ces problèmes étaient intentionnels. La force supérieure n’a pas créé le mal afin de lui apporter la douleur et les souffrances, mais dans le but de quand elle s’élève au-dessus du mal, elle atteindra la force supérieure elle-même, et sera en mesure de contrôler, de comprendre, de sentir, et de tout déterminer.

Ce résultat est dû au fait qu’elle a utilisé sa nature à mauvais escient. Puis la bonne force est révélée par opposition à la force du mal. Une personne commence à travailler avec ces deux forces, quand elle est au-dessus de ces deux forces, et c’est ainsi qu’elle devient un partenaire de la force supérieure, le Créateur. Tout comme le Créateur gère toute notre vie et ce monde par ces deux rênes: le bien et le mal, elle veut aussi gérer le monde entier par elle-même, par le bien et le mal. Elle veut que le Créateur lui apprenne comment faire cela.

Ainsi à partir du détachement total de la vie, comme un enfant retardé qui grandit grâce à l’environnement égoïste qui la développe et la soutient de cette façon, elle commence à s’élever au-dessus de cet environnement vers une dimension supérieure. Finalement, elle apprend à utiliser tout l’environnement, l’ensemble de sa nature et la force supérieure elle-même, afin de devenir comme le Créateur. Elle fait tout cela en vue d’atteindre la force supérieure, de la découvrir.

Au début, elle le fait inconsciemment, comme un enfant retardé qui est dominé par la force supérieure. Puis elle commence progressivement à quitter cet état, grâce à la force du mal, qui découvre l’égoïsme en elle. Elle a développé de cette manière un certain niveau, jusqu’à ce qu’elle se demande: Quelle est la raison de tout ce mal? Si tout était bon, il n’y aurait pas de questions.

Elle n’a pas d’autre choix que de rechercher la bonne force, contrairement à la force du mal. Puis elle devient de plus en plus sage jusqu’à ce qu’elle apprenne à utiliser les deux, afin de s’élever au-dessus ces deux forces.

Tout ce processus se déroule sous la devise: «Il n’y a rien hormis Lui. » Il y a une force supérieure dans tout, ce qui aide une personne à passer par le chemin. En reconnaissant et en sentant l’ensemble du processus, elle comprend ce que la force supérieure a fait pour elle, et qu’Il a souffert beaucoup plus que la personne n’a souffert. Parce que quand une personne souffre, le Shekhina souffre beaucoup plus.

Voilà comment une personne atteint l’amour du Créateur.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 22/01/12, Shamati # 1

Gérer le passé, le présent et l’avenir

Dr. Michael LaitmanNotre vie est mesurée par le ratio entre les trois Lumières: il y a le Reshimo (la réminiscence) de l’état précédent, il y a la Lumière intérieure et la Lumière environnante en l’état actuel avec le Massakh (l’écran) entre elles qui sépare la Lumière qui vient de ces deux Lumières.

La Lumière intérieure nous donne le sentiment du présent. La Lumière environnante, qui reste à cause de ce que nous ne pouvons pas encore surmonter afin de donner sans réserve, nous donne le sentiment de l’avenir. Le Reshimo, la base sur laquelle je fais ce calcul, me donne le sentiment du passé.

Mon égoïsme non corrigé est ce qui divise  pour moi le temps en passé, présent et futur. Si je recevais un Massakh de 100% pour tous mes désirs, je n’aurais plus l’expérience des moments différents. La notion de temps cesserait d’exister et seul  le monde de l’Ein Sof existerait.

Cela signifie que le passé, le présent et le futur n’existent pas par eux-mêmes! Nous avons simplement pris l’habitude de percevoir et de sentir ces influences de cette façon, mais ce n’est qu’un problème psychologique. Il n’y a pas de temps, il y a seulement l’état de l’âme, qui sent l’influence de la Lumière qui change constamment. C’est pourquoi il nous semble que le temps passe.

Quand je passe de la notion de temps corporel au temps spirituel, au ratio entre le Reshimo, la Lumière intérieure, et la Lumière environnante, qui détermine le passé, le présent et le futur, je commence à  me relier différemment à cette condition. Il devient clair pour moi que le temps n’existe pas, et que tout ne dépend que de moi. Je  peux accélérer le temps si je me dépêche et que j’approche le présent à partir du passé, et à partir du présent, j’approche de l’avenir de plus en plus étroitement.

Tout dépend seulement de la vitesse à laquelle j’acquière le Massakh, le développe, clarifie ma situation, et en réalise des actions  afin de donner sans réserve dans les dix Sefirot de mon âme. C’est tout notre travail, car il n’y a rien d’autre que nous devrions faire, sauf gagner du temps.

Si nous «appuyons sur la pédale de l’accélérateur », nous avançons rapidement et nous raccourcissons notre chemin, et le rendons agréable, en le menant vers le but désiré. Puis nous le parcourons avec joie et plaisir tandis que nous justifions le Créateur et le remercions d’être bon et bienveillant, pour organiser pour nous un tel chemin merveilleux.

Mais si nous ne faisons pas assez d’efforts pour avancer, si nous n’appuyons pas sur l’accélérateur, mais que nous sommes plutôt poussés par derrière par les souffrances, nous  avançons au rythme naturel de l’évolution,quand tout se passe en  «son temps». Par conséquent, cette progression est ressentie comme désagréable et provoque de grandes souffrances parce que la Lumière qui vient ne trouve pas les désirs qui sont prêts à La recevoir et Elle est donc obligée de rester à l’extérieur et de faire pression sur nous et de nous causer des douleurs et des souffrances.

Dans ce cas, toute la Lumière vient sans «édulcorants», mais comme Elle est, et Elle se révèle comme Guévourot, comme un feu ardent. Tout vient de la Lumière, mais Elle peut être reçue par des désirs qui sont prêts pour cela et qui L’invite, et Elle peut venir selon le processus naturel, en son temps. Donc, la chose principale est de hâter notre travail.

 De la 1 ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/01/2012, Shamati # 35

Du plus éloigné du Créateur à la complétude

Dr. Michael LaitmanNous commençons par le point le plus bas, le plus éloigné. Il n’y a rien de plus éloigné du Créateur que l’homme.

L’attribut du Créateur est le don sans réserve, tandis que l’attribut de la création appartient au niveau inanimé. Il n’y a guère de différence entre les deux, à l’exception du fait que le niveau inanimé est sous le contrôle absolu du Créateur et est à 100% en  auto-négation, car il n’a rien en propre.

Puis les niveaux du végétal et de l’animal apparaissent. Ils sont quelque peu différents du niveau inanimé, non  pas dans leurs intentions et leurs désirs, mas dans leur mouvement qui semble être à l’opposé du Créateur.

Les niveaux du végétal et de l’animal croissent, se déplacent et se développent, et donc poussent en s’éloignant du Créateur. Ils n’ont toujours pas quitté son contrôle, mais tout simplement le Créateur leur « permet » d’être incorporés dans les deux forces et de se développer en étant sous Son contrôle. C’est pourquoi tous ces niveaux sont appelés la nature.

Ensuite, le niveau de l’homme apparaît et il va également à travers les étapes du minéral, végétal, et animé et parlant. C’est à ce dernier niveau que le libre arbitre commence.

La liberté est un concept relatif et dépend de l’objet observé. Nous ne jugeons pas les pierres ou les arbres, mais nous jugeons les animaux, ce qui nous permet de les former et ainsi de les utiliser. L’homme peut déjà être  jugé dans le plein sens.

Finalement l’homme se retrouve le plus éloigné du Créateur; il est tellement éloigné  que nous appelons cette nature « le mauvais penchant», tandis que les étapes précédentes sont appelées nature, c’est-à-dire sous le contrôle du Créateur.

Donc la question est: si la plupart des gens appartiennent au niveau naturel du développement, comment vont-ils progresser? Après tout, nous commençons tous à partir du niveau inanimé.

Pour ce faire, il y a un outil spécial: la souffrance. Cet outil fonctionne sur nous et nous fait avancer. Nous associons la souffrance avec un mauvais sentiment, mais nous devrions comprendre que ce n’est pas seulement un outil mais tout un système qui initie le développement. Grâce à elle, tout se développe vers la complétude.

Ainsi, dans les prochaines étapes, notre développement est dans ce sens aussi, plus loin du Créateur, selon notre libre arbitre. Dans notre nature, dans le mauvais penchant, nous croissons  plus loin du Créateur, et nous devons donc nous rapprocher de Lui avec l’aide de l’intention. A partir d’un certain point appelé « Lishma » (En Son nom), nous commençons à nous rapprocher du Créateur et à rentrer en Lui.

C’est dans ce point de départ de l’intention altruiste que nous avons d’abord le véritable libre choix , alors que précédemment nous avions seulement le substitut égoïste.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04/01/2012, «La liberté »

L’abondance et le vide

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est dit que, avant de monter vers le plus haut niveau, Rabbi  Shimon est tombé à l’état de «Shimon du marché ». Qu’est-ce que le « marché » ?

Réponse: «Shimon du marché » vit comme un Rothschild. Il a tout ce qu’il veut dans ce monde: pouvoir, argent, honneur, longévité, etc … c’est juste un rêve. Cependant, il ressent qu’à ce point il est au niveau le plus bas.

En effet, le vendeur du marché souhaite devenir un Rothschild, et c’est exactement l’état dans lequel Rabbi Shimon est tombé. C’est une ascension pour vous alors que, pour lui, il s’agit d’une descente.

Nous parlons ici d’une évaluation qualitative. Rabbi Shimon avait de l’eau et le caroubier, tandis que Shimon du marché avait une table débordant de nourriture. Alors, de quoi souffre-t-il ? Pourquoi se sent-il si bas?

Il souffre d’une perte de conscience spirituelle. Il a tout sauf ce qui est le plus important. Shimon du marché a tout prévu pour lui pour le reste de sa vie, et pourtant il ne se sent pas heureux.

Le point ici est que Rabbi Shimon comprend l’abîme qui se trouve entre lui et Shimon du marché, et il ne l’accepte pas. Il se sent encore plus blessé par le fait qu’il se ressent lui-même de cette façon.

Shimon du marché est toujours comblé. Il vend ses biens et le soir il rentre satisfait à la maison, ayant tout ce qu’il faut dans la vie. L’épouse, les enfants, et tout le reste sont en ordre. Tout le monde est en bonne santé. Il ne manque de rien.

Toutefois, lorsque Rabbi Shimon tombe dans un tel état, il sent qu’il n’a plus rien derrière toute cette abondance. Il ne peut pas supporter cette vie. Chaque moment de celle-ci est un enfer. Pour lui, ce n’est pas la vie. 

De la 4 ème partie  du cours quotidien de Kabbale du 30/12/2011 « La paix ».

Nous ne pouvons pas atteindre le don sans réserve grâce à des catastrophes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le cadre de l’éducation intégrale, y aura-t-il  un cours d’économie intégrale. Quel en sera le sujet ?

Réponse: Aujourd’hui, il est clair pour les experts que nous devons en venir à une consommation normale, saine, équilibrée, où chacun reçoit ce qu’il est en droit , et pas plus que cela. Nous ne devons pas permettre le luxe au détriment de la nature et de la dévastation des ressources naturelles et de ses trésors.

L’équilibre est la compréhension de ce qu’une personne a besoin dans son monde. Sinon il y aura une catastrophe et nous, n’ayant pas le choix, allons suivre la même direction mais dans le mauvais sens, sans la compréhension de ce qui se passe.

Si nous suivons cette voie, nous devrions nous attendre à  de nombreuses catastrophes et des guerres qui  ne nous amèneront rien nulle part. Elles ne nous obligeront qu’à devenir plus sages et à  comprendre que nous devons passer du bon côté, afin de progresser non pas par les souffrances, mais par la connexion et la garantie mutuelle, ce qui signifie par la raison. En fait, à travers l’histoire nous avons avancé par les souffrances. Cela nous a-t-il rendus plus sages en aucune façon? Savons-nous comment avancer? Cela signifie que c’est un long chemin et très dur.

D’autre part, en suivant la bonne voie, nous utilisons l’éducation et c’est totalement différent. Grâce  à l’éducation, vous commencez à comprendre ce qui se passe, vous pouvez acquérir des outils que vous pouvez utiliser, voir comment agir, et découvrir les lois de la nature. Bien sûr, la sagesse de la Kabbale devrait faire partie de cela, sinon d’où allons-nous le savoir? Seule la sagesse de la Kabbale parle d’un monde intégré, et le monde est partie intégrante du monde supérieur.

Nous avons fini le développement sur les degrés inanimé, végétal, et animal de la nature. Ensuite, il y a une frontière qui nous sépare du niveau de l’homme. Tout ce qui est en dessous appartient à la réception et tout ce qui est au dessus appartient au don sans réserve.

Vous n’atteignez pas le don sans réserve par les souffrances. La différence entre le niveau animal  et celui  de l’homme est dans notre conscience, dans la réalisation.

 

Une personne devrait comprendre où elle se trouve , ce qui signifie dans quel  monde, quel système, elle doit réaliser ce qu’est la nature, et ensuite atteindre le niveau de l’homme. La différence entre l’animé en vous et l’homme en vous est dans votre conscience, dans vos sentiments et votre esprit. Vous devez acquérir ce supplément.

Maintenant, nous faisons toujours partie du monde animé, et nous sommes encore plus corrompus, car  tout ce que nous faisons  nous nuit. Toute notre vie est faite de différentes tentatives pour nous contrôler les uns les autres et à nous nuire les uns aux autres. Ainsi nous nous détruisons nous mêmes, notre santé,  toutes nos vies, et le monde entier.

De l’autre côté, nous semblons plutôt étranges, et  c’est seulement si nous connaissons le résultat de notre développement, que nous serons en mesure d’être d’accord avec les phases intermédiaires que nous avons à parcourir. C’est pourquoi  notre conscience sépare l’homme de la bête. Elle  dit: « Connais le nom du  Dieu de ton père et sert-Le ». Nous devons connaître le Créateur, la nature. C’est toute la différence.

Dans son article «Ceci est pour Juda », le Baal HaSoulam écrit: «Ainsi, après toutes les enquêtes et tous les examens, nous constatons que le seul besoin des  souhaits de l’homme, qui n’existe pas dans l’ensemble des espèces animées, c’est l’éveil envers la pieuse Dvekout (adhésion). Seule l’espèce humaine est prête pour cela, et pas d’autre. Il s’ensuit que toute la question de la présence dans l’espèce humaine est cette préparation qui est imprimée en lui pour implorer Son œuvre, et c’est en cela  qu’il est supérieur à la bête. »

C’est la seule différence. A  tous les autres égards, même si nous différons du monde animé, c’est seulement dans le sens négatif. Quelle créature intelligente ruinerait sa maison, comme nous le faisons avec notre planète? Quelle créature raisonnable pourrait  créer un tel système économique comme celui que nous avons fait? Quant à aujourd’hui, nous avons un coffre-fort plein de factures insolvables. Alors aujourd’hui, afin d’être sauvés des troubles, nous avons seulement besoin de la  réalisation, du changement de conscience. 

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbable du 21/12/2011, « La Liberté »

Passer dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanNous savons par la sagesse de la Kabbale que toutes les meilleures choses dans nos vies personnelles –  que ce soit notre égoïsme actuel ou quelque chose de supérieur vers quoi nous aspirons, tous les bienfaits dans le désir de plaisir ou le désir de plaire, que ce soit dans ce monde ou le monde supérieur –sont seulement réalisées par l’unité.

Aujourd’hui nous découvrons cela dans des formes assez difficiles et désagréables: nous rencontrons des difficultés et sommes submergés par la crise. Tout cela est conçu pour nous montrer que nous devons nous unir, car nous n’avons tout simplement pas d’autre choix. La nature nous presse sans nous laisser d’espace libre pour manœuvrer.

La sagesse de la Kabbale nous offre son aide dans ces conditions. Elle dit: «Je vais vous aider à atteindre l’unité. Voyez vous-mêmes qu’il n’y a pas d’autres options. C’est la seule façon de régler votre vie. »

Supposons que nous n’en voulions pas, mais comment pouvons-nous acquérir le bonheur? Nous sommes attirés par l’éternité, la perfection, la satisfaction à la fois ici et dans le monde futur, nous voulons aller au-delà de la vie et de la mort. Si nous devions faire une liste de la façon dont nous envisageons le bien-être de la consommation, il  n’y aurait pas grand chose – tout au plus dix points .Globalement, cela renverrait au plaisir, indépendamment du fait qu’il soit dans le cœur ou l’esprit. Et la seule façon d’y parvenir c’est en unissant.

Donc, aujourd’hui, quand nous découvrons cela dans le désespoir, la Kabbale vient à la rescousse. Elle ne propose pas de faire en quelque sorte le tour de cet état fixé, elle ne promet pas de protection ; elle ne nous mène pas vers le monde spirituel à travers la porte dérobée. C’est tout simplement impossible car cela fait référence à une loi de la nature.

Pourtant, la Kabbale aide à réaliser cela  de la bonne façon. Oui, cette condition est désagréable, inconfortable, amère au goût, mais l’amertume peut se transformer en douceur, et l’inconfort peuvent être surmontés grâce aux efforts communs, à la musique, à un flux de sentiments communs joyeux, aux cérémonies festives, et aux programmes de divertissement.

Il y a un travail difficile devant nous, nous devons passer par une transformation intérieure. C’est comme une personne malade qui accepte la chirurgie en sachant qu’elle aura une meilleure vie après.

Et la sagesse de la Kabbale nous aide à passer par cette chirurgie, qui nous changera radicalement. Notre mode de pensée, notre perception et notre compréhension du monde, notre perception de la réalité, toutes nos actions, tous nos objectifs, tous les mécanismes de l’esprit et des sens – toutes ces choses doivent se transformer. Nous devons désinstaller l’ancien programme et en installer un nouveau.

La Kabbale explique que vos qualités de base ne changent pas. Vos qualités inhérentes et les compétences acquises resteront comme elles étaient. Vous ne modifiez que le programme, selon lequel vous atteignez des objectifs différents dans la vie. Et puis, vous voyez tout à coup que chacun d’eux peut être réalisé.

Aujourd’hui vous êtes déçu et désemparé à cause du  mauvais programme. Vous devez le mettre à jour, et  cela vous permettra d’atteindre toutes les meilleures choses que vous voulez maintenant.

Et peu à peu, l’homme prend des mesures dans cette voie. Par ailleurs, les changements ne sont pas causés par la pression naturelle de la souffrance d’En-Haut à travers laquelle la Nature nous révèle toujours des problèmes et des défauts, nous forçant à courir. Lorsque nous nous sentons comme accrochés à une poignée, nous nous orientons naturellement vers l’état suivant.

Comme le Baal HaSoulam l’a dit, nous sommes incapables de rester en l’état actuel quand il devient insupportable, et c’est pourquoi  nous passons à l’état suivant sans avoir d’autre choix. Ce nouvel état ne fait pas appel à nous ;  sinon nous aurions choisi de commencer par lui .Selon notre nature, nous tournons autour, tant que nous pouvons  le gérer, et nous acceptons seulement les changements quand nous atteignons notre seuil d’endurance.

Et même alors, la situation n’est pas des plus agréable -c’est comme si nous avions besoin d’aller quelque part, de quitter notre maison avec toutes nos possessions,  de rejoindre le nouveau lieu, et de nous y assimiler …. Ces changements posent beaucoup d’inconfort. Mais la souffrance augmente tellement que cela nous oblige à faire ce «mouvement ». C’est ainsi que nous avançons à travers les étapes du développement humain.

D’autre part, la Kabbale ouvre de nouveaux horizons, nous montre comment bonne y sera notre vie,  en avant.  Après tout, l’objectif de la Nature n’est pas de nous pousser par des coups, mais elle crée des conditions pour que nous développions notre propre cheminement vers le bien.

Et puis au lieu de la pression venant de derrière, nous nous sentirons tirés en avant. Cela aide vraiment: avant notre train aurait été secoué par les secousses du moteur attachés dans le dos, mais maintenant un autre moteur tire de l’avant.

La Kabbale dit qu’au  21 ème siècle, notre développement  sera  réalisé par l’unité. Cela n’est jamais arrivé auparavant, avant que chacun ne soit développé individuellement, mais maintenant le temps est venu de s’unir, de devenir inclus dans un autre, pour que chacun puisse y acquérir un récipient commun. Alors tout le monde va grandir au même niveau que tout le monde, comme il est écrit: «Le particulier et le général sont égaux » . Tout le monde se sentira similaire à l’Infini, la force supérieure, percevant et embrassant toute la réalité à l’intérieur de  soi.

L’homme doit acquérir une deuxième force pour réaliser ceci –la force du don sans réserve, et l’’inclusion mutuelle avec les autres. Et c’est pourquoi il est amené à un groupe, un état de sa première union, même si cette union est externe, il s’agit d’une union avec des gens comme lui qui aspirent au même but.

En lisant le Zohar, nous aspirons à cette force, qui nous attire, et nous faisons des efforts pour nous unir entre nous. Nous aidons cette force, nous  participons  au processus et avançons vers l’objectif au lieu d’aller vers lui  sous la pression de la force initiale de la souffrance. Nous nous tournons vers le chemin de la Lumière à partir du chemin de la souffrance.

Le Zohar décrit les choses que la Lumière fait pour nous, et c’est pourquoi quand nous pensons à l’unité et aspirons à la Lumière, la lecture se transforme en un effort intérieur spirituel. C’est juste comme un enfant qui essaie dur pendant un jeu, et qu’un adulte va tout faire pour qu’il y arrive Ici nous essayons de mettre en œuvre une certaine action, mais cette action n’est pas physique, elle est intérieure. Et une fois que nous en sommes conscients, nous sentons le résultat – et le résultat est aussi intérieur. 

 De la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/11/2011, Le Zohar

Une vie heureuse pour nos fils

Dr. Michael LaitmanIl est écrit : « Choisis la vie ! » Bien sûr, nous ne parlons pas de la vie animale, car une personne a déjà des questions plus élevées que sur notre existence ordinaire-des questions sur la vie réelle, sur la réception de la lumière dans les désirs corrigés et sur leur ressemblance au la Créateur. C’est ce qu’on appelle la vie humaine, puisque toute existence précédente était imaginaire, comme préparation au degré humain.

Cependant, la vie qui ne parvient à réaliser l’attribut du don et la véritable existence est plus difficile que la mort. Et ce n’est pas parce qu’elle est difficile physiquement. L’humanité atteint un état où la moitié d’elle est dans la dépression et l’autre moitié dans la peur. Par conséquent, la vie devient insupportable, non seulement en raison des cataclysmes naturels et des catastrophes, mais à cause d’une douleur intérieure intolérable.

Nous pouvons avoir tous les avantages dans notre vie matérielle, et pouvons pourtant nous sentir très mal, parce qu’elle manque de sens. Une vie dépourvue de correction intérieure, sans pouvoir répondre à la question sur le sens de la vie, devient plus horrible que la mort.

Après tout, une question émerge chez une personne, ainsi que de nouveaux désirs issus du niveau humain, et alors un énorme problème se pose, parce que chaque question venant d’un degré plus élevé annule toutes les autres. On ne comprend pas pourquoi on a besoin de tous ces plaisirs si l’on ne parvient pas à trouver un sens à un degré plus élevé. Les gens ne se suicident pas dans les pays qui manquent de nourriture, mais surtout dans les régions les plus riches, comme les pays scandinaves.

Une vie sans la correction des désirs est très difficile pour une personne qui se pose cette question. Elle commence à souffrir non seulement parce qu’elle ne reçoit aucun plaisir, mais aussi parce qu’elle fait souffrir les autres. Elle se reproche son passé, son présent et futur. Elle se considère comme coupables à l’égard de ses enfants, de ses proches, et des étrangers – à l’égard de tout le monde, car elle sent qu’elle est la source de malheurs pour d’autres personnes.

Elle découvre un aperçu complet de toute sa vie, et elle voit à quel point elle fut mauvaise à l’égard de chaque personne qu’elle rencontra et combien elle utilisa tout le monde. Il est difficile de rester, dans ces circonstances, sans une compréhension de l’objectif, qui est son opposé : le bien qui fait le bien. Elle n’a aucun espoir pour l’avenir, pour les jours prochains, qui ne seront que pires. Une personne sent qu’elle va passer le reste de sa vie de la même manière inutile, sans recevoir de satisfaction dans le présent ou le futur – sans Lumière intérieure ou environnante.

Toutefois, celui qui vit en vue de la correction et qui éveille les Lumières intérieures et environnantes, devient non seulement digne de recevoir du plaisir de la vie elle-même (quand la Lumière se revêt en désirs), mais il est heureux de «donner naissance à des fils dans ce monde » (à de nouveaux états). Autrement dit, il avance encore. Il développe ses désirs et voit qu’il a besoin du monde entier, car ce dernier représente ses propres désirs, qu’il joint à lui-même et satisfait. Il s’avère qu’ils sont tous ses fils.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19.12.11, L’étude des dix Sefirot

Le seul critère

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai des sentiments différents en étudiant la sagesse de la Kabbale. Comment puis-je savoir qu’ils sont réels, qu’ils ne sont pas  imaginaires?

Réponse: Notre seul critère est le groupe spirituel. Je dois voir l’ensemble de nos désirs. Je veux que chacun soit connecté par la puissance de la garantie mutuelle, au-dessus de la vie corporelle. Laissez couler comme d’habitude, après tout, je suis né, vis et meurs contre ma volonté.

Cependant, ici nous parlons du désir fondamental de l’homme, au sujet du degré supérieur auquel on doit se connecter. Je me vérifie par rapport à cette puissance commune. De cette façon, j’ai une échelle permanente qui détermine ce qu’est la spiritualité. Toutes les autres « images » sont imaginaires et erronées.

D’autre part, si je ne peux pas imaginer la force collective qui réside dans le groupe, cela est une indication précise quant à l’ampleur de l’éloignement de la direction spirituelle dans lequel je me trouve. Les gens s’imaginent la spiritualité dans toutes sortes de formes étranges, tandis que le seul soutien, la seule essence spirituelle pour nous, est la puissance collective du groupe. Sinon, vous ne seriez pas capable d’imaginer quoi que ce soit  correctement.

Cela devrait vous aider à comprendre comment votre approche erronée a été jusqu’ici. Vous imaginez la spiritualité d’une manière complètement différente. Elle vous a attiré dans différentes directions, sauf pour celle-ci. Donc accrochez-vous à la bonne voie et chaque fois que vous la réglez, faites le uniquement dans la direction du groupe. Cela ne fait aucune différence que nous lisions ou que nous étudions, cela est destiné uniquement vers notre unité, et rien que cela.

Même si vous détestez quelqu’un, cela n’a encore rien à voir avec le bien ou le mal comme la Torah le décrit. C’est parce que la Torah ne parle que de l’unité d’amis dans le groupe. Prenez la coquille de l’essence spirituelle, détachez-vous de la maison, de la famille, du travail, et du reste du monde, et ne laissez que les pouvoirs auxquels nous voulons nous connecter dans votre perception.

Vous recherchez uniquement le pouvoir collectif de l’étude et les amis, et vous devriez interpréter chaque mot de la sagesse de la Kabbale à travers le prisme de ce concept. C’est seulement ainsi que vous serez en mesure d’avancer de la meilleure façon possible. Toute autre forme d’avancement vous mènera vers le chemin de la souffrance.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/11/2011, « Préface au livre du Zohar»

Les plaintes contre le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l »essence de la religion et son but »: Il a créé les créatures uniquement pour  leur donner sans réserve. Ainsi, nous apprenons qu’Il a un seul désir de donner sans réserve la bonté, et il est absolument impossible que toute malignité puisse être dans son domaine, et qui puisse être émise de Lui. Nous devons donc Le défini comme «Le Bien Absolu. »

Il est difficile d’accepter cela. Après tout, nous vivons dans notre désir égoïste qui a des plaintes sérieuses au sujet de la source, du Créateur, de la nature, ou d’autres choses. Le monde dans lequel je me sens, provoque de nombreuses revendications. A l’intérieur je ne peux pas accepter le fait que tout le monde ne m’obéit pas. Je ne peux pas accepter le fait que le plaisir infini ne cesse de me combler. Je rencontre des problèmes tout le temps, alors comment puis-je accepter le fait que Celui qui fait marcher le monde est bon et bienveillant?

Si je pouvais créer le monde par moi-même, je le ferais d’une manière totalement différente: Tout ce qui est dans ce monde ne serait que pour me servir. Mais le monde est à l’opposé, tout le monde voit juste son droit de se plaindre de la création. Alors pour quelles raisons peut-on parler du Créateur comme du Bien Absolu? A la base Il est le premier et le primordial.

Le désir de recevoir a été créé et est incité par la bienveillance, par le don sans réserve. La bienveillance, le don sans réserve, n’a besoin d’aucun facteur préliminaire. Par conséquent le terme «premier» peut être caractérisé par un seul monde: la plénitude. En d’autres termes, le «premier» ne peut pas avoir aucune lacune, peu importe quoi. La complétude génère un seul manque: augmenter la plénitude. Ici, est aussi un gros problème: d’où le Créateur obtient-il un tel désir? Manque-t-Il vraiment de quelque chose? Oui, Il manque du don sans réserve, donner.

Peut-on le voir comme une carence? Malheureusement nous ne pouvons pas saisir ces concepts aujourd’hui. Ils sont perçus comme un manque de preuves, car il nous manque le sentiment, la compréhension et l’acceptation. Il n’ya rien que nous puissions faire ici, puisque jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel, nous ne savons pas comment vérifier et comment les mesurer, comment  mentionner la façon de les sentir. Cela sera toujours une explication « boiteuse », afin que nous puissions l’accepter dans une certaine mesure, mais pas complètement. Nous ne pouvons pas comprendre que le Créateur est le Bien Absolu, et nous ne pouvons l’atteindre sans l’influence de l’environnement qui peut nous fournir tout ce dont nous avons besoin, y compris cela.

Donc, si nous finalement percevons notre source comme le Bien Absolu, nous devons  voir que tous les problèmes et les défauts sont en nous. Nous devons encore arriver à cette conclusion, et ensuite une autre question viendra, sommes nous tous corrompus? Ou est ce que ce sont tous les défauts en moi tandis que les autres sont dans un état de plénitude, comme le Créateur?

Mon examen devient plus précis. Lorsque je reconnais que c’est seulement moi qui suis imparfait, je commence à éclaircir: Où exactement je ne suis pas tout, dans quels désirs, dans quelles relations? Et est-ce que c’est par rapport au monde? Ou est-ce par rapport à moi aussi, avec le groupe, avec le Créateur? Et donc j’avance et je vais plus loin et plus profondément et mon examen révèle toujours l’imperfection par rapport à l’ensemble.

La plus grande division est que le Créateur est le tout et nous ne le sommes pas. Dans la deuxième étape, je tire la ligne entre moi et la réalité parfaite. Alors j’effectue le prochain examen, conformément à la révélation des récipients.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/11/11, « de l’essence de la religion et son but»

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Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on seulement avancer dans la spiritualité par la souffrance?

Réponse: Non. Avancez par la bonté, cela dépend de vous. Les souffrances viennent d’En Haut selon le plan, et vous, de votre côté, vous pouvez avancer avec l’aide de la Lumière. Elevez MAN  (une demande de correction), ensuite la Lumière viendra et vous tirera en avant dans le bien. Si vous ne le demandez pas, vous devrez avancer par la souffrance.

Il y a la force du mal et la force du bien La question est la suivante : est-ce que  je demande  à recevoir la force du bien qui va me faire avancer plus fortement que la force du mal qui va me pousser par derrière? La force négative fonctionne selon le plan  (en son temps), et la force positive agit selon les désirs et les connexions dans la garantie mutuelle. Mon rôle est de faire de mon mieux pour que la force du mal ne me rejoigne pas  et que je place le bien en avant sur le mauvais.

Question: Comment pouvons-nous faire si nous souffrons tous?

Réponse: Tous les amis sont heureux à chaque instant de leur vie, sauf vous. Nous sentons que nous sommes à l’intérieur du Créateur qui nous remplit et nous enveloppe. Nous ressentons l’éternité et la perfection; on nage dans l’abondance croissante. Alors rejoignez-nous et ainsi vous allez placer le bien en avant sur le mauvais.

Question: Comment?

Réponse: Faites ce que nous voulons.

Question: Que voulez-vous?

Réponse: Nous voulons que vous plongiez à l’intérieur de vous et que  vous vous détachiez de votre égoïsme. Un « ami » est quelqu’un qui s’oublie. Pourquoi devriez-vous vous soucier de vous-même si à l’intérieur de vous, vous vous sentez mal? Laissez les désirs et les pensées qui vous font sentir mal et devenir vide. Ici, vous obtiendrez de nous de nouvelles pensées et nouveaux  désirs. Le choix est entre vos mains. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011, « De l’essence de la religion et son but»