Category Archives: souffrances

La fierté vous force à vous frapper la tête contre le mur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous voyons des exemples terribles de haine et d’hostilité dans l’histoire. Quel genre de haine devons-nous révéler afin de nous unir au-dessus d’elle et ainsi nous élever vers le monde spirituel ?

Réponse : Nous ne pouvons pas juger le passé avec ses épouvantables catastrophes et ses guerres fratricides. Les Juifs se sont battus les uns les autres plus férocement que les Romains ou les Grecs, qui les ont attaqués. C’est ainsi que l’analyse de la brisure se fait. Le bien et le mal se mélangent, les désirs s’entremêlent avec les intentions; toutes les catastrophes et les problèmes se produisent sur terre uniquement pour clarifier tout cela.

Cela fait partie de la correction ! Tout au long de l’histoire de l’humanité, nous voyons tout le sang versé et combien de personnes ont été tuées, des milliards ! Des guerres furent menées en permanence, de partout, les gens se sont infligés, les uns et les autres, de terribles souffrances ! Jusqu’à aujourd’hui, des conflits quotidiens et constants et des disputes se produisent partout dans le monde, et tout cela est la clarification du désir de recevoir du plaisir, qui doit se révéler et parvenir à la conclusion qu’il faut le corriger.

En conséquence, il découvre qu’il doit se corriger et devenir un désir commun. Et quand il s’aperçoit qu’il est incapable de faire cela de sa propre force, il commence à penser : Quel type de force pourrait l’aider à ce sujet ?

Dans un premier temps, une personne, naïvement, essaie de tout corriger par ses propres forces, et cela demande beaucoup d’efforts et de temps. Et peu importe combien de fois l’on explique à une personne que ce n’est pas elle qui fait les corrections, ça n’aide pas. Il faut atteindre le désespoir et frapper sa tête contre le mur un millier de fois pour finalement se dire : «Oh, maintenant je comprends que je suis incapable de le faire tout seul ! J’ai besoin d’une force extérieure, le Créateur, la Lumière qui corrige !  »

Maintenant, la personne comprend et ressent en elle, dans le désir qu’elle a clarifié après s’être cogné la tête dix fois contre le mur, que la rédemption ne viendra que de l’extérieur. Elle commence alors à travailler dans ce sens et à cherche la lumière de la correction.

Mais elle cherche la lumière d’abord seule, se cogne la tête encore dix fois, jusqu’à ce que tout à coup, elle réalise que la lumière n’est révélé que dans la connexion avec les autres.

Nous devons passer par tout cela. Il n’y a rien que nous ne puissions faire à ce sujet.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 03/11/2011, Le Zohar

La vérité sort des trippes

Dr. Michael LaitmanQuestion : les paroles du Baal HaSoulam semblent utopiques. En clair, si chaque personne travaille pour le bien commun, alors tout le monde sera bien nantis. Mais avons-nous les moyens de créer ce genre de société ?

Réponse : Bien sûr que nous en avons les moyens. Il existe un ensemble de moyens élémentaires permettant de faire cela facilement et volontairement, avec enthousiasme et en recevant d’énormes récompenses. Même d’un point de vue purement égoïste, cela vaut le coup, parce que vous vous débarrasserez de tous les maux de ce monde, vous établirez de bonnes relations avec d’autres personnes, et en elles vous acquerrez un nouveau monde, plein de bonté. Donc, que voulez-vous de plus ?

«Mais comment peut-on faire cela ? » me demandez-vous. La réponse est : en réalisant votre libre choix à travers la création d’un environnement autour de vous, qui constamment vous endoctrinera et fera pression sur vos sentiments au profit de l’attribut du don.

Alors, quel est le problème ? Tout est très logique. Et si nous n’en voulons pas, alors dans un proche avenir, plusieurs catastrophes changeront nos priorités. Lorsque vous perdrez votre travail, quand votre frigo sera vide, quand vos enfants demanderont une chose, qu’il vous sera impossible de leur donner, quand votre femme commencera à vous mettre la pression, alors ne trouvant plus d’alternative, vous découvrirez finalement qu’il existe une correction pour ce monde.

En réalité, vous évoquez vous-même l’attitude rigoureuse de la Nature à vous. Vous vous mettez en conflit avec elle, en ne correspondant pas aux exigences, qui se présentent à vous. Et ces exigences sont claires : une union globale, intégrale et égale pour tous. Nous devons prendre exemple sur la nature. Sur cette voie nous atteindrons le succès, et sur tout autre chemin, nous n’aurons que de la souffrance. C’est ainsi que la loi de l’équivalence de forme s’exprime, loi qui opère en physique, en biologie, et dans tous les autres domaines. Jusqu’à aujourd’hui, seule la société humaine faisait exception, mais désormais le temps est venu d’observer cette loi également dans la société, et de le faire par notre propre désir.

Alors allez-y, essayez de suivre cette loi ! Si vous ne pouvez pas le faire, alors vous souffrirez, pour avoir violé la loi, jusqu’à ce qu’elle vous oblige à l’observer. C’est ce qui arrive toujours dans le processus naturel de développement. Auparavant, vous receviez aussi des coups d’intensité différente, coups qui vous poussaient vers l’avant, sans vous en rendre compte la plupart du temps. Vous avez vécu la pression de différents côtés et résolu les problèmes qui ont surgi. Parfois, vous avez dû mener des guerres et des révolutions, qui sont de plus grandes impulsions vers l’apaisement, quand les choses étaient tout simplement devenues insupportables.

C’est ainsi que vous vous êtes développés jusqu’à présent et c’est ainsi que vous vous développerez dès maintenant. Vous aurez toujours l’occasion de faire le prochain pas. Après tout, votre nature est de ressentir, vous êtes un désir de recevoir du plaisir, et ce désir peut être transformé en n’importe quoi. Il suffit d’appuyer au bon endroit avec la bonne force, pour qu’il crie déjà, « je veux ! » Il crie parce qu’il ne souhaite pas souffrir.  En fuyant la souffrance, vous pouvez apprendre une plus grande sagesse et être amenés au désir de donner, comme la rédemption du désir.

Nous savons par notre propre expérience que nous pouvons facilement changer d’opinion, selon les circonstances. Il suffit que les circonstances changent pour que nous fassions immédiatement un calcul différent, faisant naître ainsi une nouvelle vérité.

«Quel genre de vérité est-ce? Vous pouvez juste en tirer un plus grand bénéfice là-bas. Mais vous objectez ;  » Non, c’est la vérité ! « Et vous le dites du fond du cœur, bien que ce soit la sincérité de l’estomac, qui vous a forcé à repenser les choses. C’est ainsi que le désir de recevoir le plaisir opère dans chacun de nous.

Par conséquent, si nous ne voulons pas avancer consciemment, , alors la nature nous obligera à le faire. Par notre désaccord avec son programme de développement, nous créons nous-mêmes nos états désagréables futurs. Auparavant l’évolution nous dirigeait « avec des rennes courts, » mais maintenant tout est différent. C’est comme si vous aviez été transférés en « mode veille » et si vous aviez reçu l’opportunité de progresser de manière indépendante : Essayez de faire quelque chose, activez votre libre choix, commencer à organiser un environnement.

Cependant, si nous ne faisons pas cela, alors un peu plus tard, des conséquences négatives seront exprimées dans la société, ce qui nous forcera à bouger. Par exemple, aujourd’hui nous découvrons que les gens ne peuvent pas encore commencer la correction et ne peuvent pas nous entendre. Nous en sommes aussi coupables, car nous n’avons pas encore appris à diffuser des documents qui soient clairs et qui touchent le cœur de chacun. En conséquence, l’état suivant se révèle : Le monde se sent mal, et nous nous sentons encore pire. C’est parce que finalement le travail est de notre responsabilité.

Si nous ne voulons pas nous unir de la bonne manière et nous tourner vers le monde avec la force de notre union, alors nous le désirons de la mauvaise façon. Nous ne pouvons pas échapper à cette mission, tout comme Jonas, le prophète ne pouvait échapper à son destin.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/10/11, «Paix dans le monde »

Demandez à la lumière l’accélération

Dr. Michael LaitmanQuestion: De par notre nature, chacun de nous essaie d’utiliser au maximum les autres, sans prendre le bien commun en compte. Alors, comment une personne peut-elle commencer à prendre régulièrement les autres en considération?

Réponse: Cela ne peut arriver sans l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien.

Vous oubliez qu’il y a une force, opérant dans la création, qui nous dirige. Nous sommes des marionnettes. Je cesse d’être une marionnette quand je demande à la Lumière de me changer. Je ne fais rien sur moi-même. La Lumière fait des actions dans les  récipients. Cependant, je peux l’influencer avec mon désir,  avec ma demande, « Change-moi davantage, accélère mon développement. » C’est la seule chose que je puisse lui demander.

Si je l’attire, alors j’avance par la voie de l’accélération, et ceci est ma seule contribution personnelle possible. Le développement se déroule d’une manière ou d’une autre. La seule différence est dans la mesure où  il y a des troubles et des souffrances. Je peux soit avancer rapidement, consciemment, avec vigilance, par mon propre désir, ou lentement, avec «beaucoup de sang versé ». Mais d’une manière ou d’une autre, j’évoque les Lumières qui me changent.

Naturellement, je veux utiliser l’autre pour mon propre bénéfice et je neveux plus jamais m’unir à lui. Pourquoi le voudrais-je? Je n’ai pas de quelconque bouton caché qui puisse faire basculer le désir égoïste  en désir altruiste.

Cependant, si j’utilise l’environnement et l’étude, si je me persuade, si je forme un «désir sans désir», «une prière avant une prière », alors toutes mes demandes s’accumulent et travaillent, même si elles ne sont pas sincères, et progressivement je commence vraiment à juger comme importante la qualité du don sans réserve, l’amour et l’union . «Il y a quelque chose de valable là-bas, après tout. Je ne devrais pas le laisser passer. Cela viendra entre mes mains ».

Parfois, je le veux, et parfois je ne le veux pas. Plus tard, le désir ne disparaît plus, mais il est petit. Et finalement, à partir des états éloignés, j’atteins un désir ferme et décisif : «je le veux, et c’est tout ».Pourquoi? «Parce que ». Qu’en tirerez-vous ?  « Je ne peux pas l’expliquer. Vous ne comprendriez pas de toute façon ». Mais encore? « La Lumière travaille sur moi. Elle m’a changé et maintenant je veux cela. La lumière m’a changé parce que j’ai eu recours à toutes sortes de trucs et d’artifices. J’ai fait tout ce que je pouvais, j’ai  fait des efforts, et j’ai trouvé. »

Nous ne devons jamais oublier ce principe: tout est fait par la Lumière, et nous pouvons la réveiller. C’est là que réside notre libre choix. Ne cherchez pas une occasion de vous changer directement et ne vous mangez pas vous-mêmes pour être faible. Pour réaliser les changements intérieurs, nous avons toujours à nous tourner vers la Lumière. Et cela signifie constamment élever notre prière vers le Supérieur. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/11 , «La paix dans le monde »

La crise affecte la santé de la nation

Aux nouvelles (Nouvelles quotidiennes latines des finances) : « Selon un rapport publié dans “The Lancet” , il existe en Grèce des indicateurs qui suggèrent que l’accès aux services de santé s’est aggravé, en particulier dans les groupes vulnérables. Mais elle a aussi augmenté le nombre de gens qui croient que leur santé est “mauvaise”.  Les raisons doivent encore être analysées, mais elles peuvent venir des coupes budgétaires, entre autres ».

« Une autre statistique inquiétante est l’augmentation du nombre de suicides, 17 % en 2009 comparativement à 2007, et des données non officielles soulèvent une augmentation à 25 % de 2009 à 2010.  D’autres données du Ministère Grec de la Santé parlent d’une augmentation de 40 % dans la première moitié de 2011, comparativement à la même période en 2010 ».

« Il a été également vu une augmentation du nombre d’infections par le virus du SIDA (VIH) à la fin 2010.  Des données récentes suggèrent que les nouvelles infections au VIH augmenteront de 52 % en 2011 (922 nouveaux cas par rapport à 605 en 2010).  La moitié de ces cas sont attribuables à l’infection parmi les utilisateurs de drogues intraveineuses, même s’il y a eu une augmentation de la prostitution ainsi que du nombre de femmes atteintes du VIH.  Selon l’Observatoire grec sur les drogues, la prévalence de la consommation d’héroïne a augmenté de 20 % en 2009 ».

Brzezinski prédit des émeutes aux États-Unis

Dr. Michael LaitmanAvis : (Zbigniew Brzezinski , ancien conseiller à la Sécurité nationale du président Jimmy Carter, politologue) : « … Zbigniew Brzezinski, prévoir que l’agitation de la classe moyenne causée par la privation des libertés économiques frappera bientôt l’Amérique ».

« Je ne veux pas être prophète de malheur – je ne pense pas que nous nous approchons de l’apocalypse – je pense que nous allons glisser dans des conflits sociaux plus intenses, avec une hostilité sociale et certaines formes de radicalisme, un sentiment d’injustice va naître, certains vont penser que la société n’est plus juste ».  Brzezinski ajoute que des troubles civils commenceront au moment où la classe moyenne inférieure deviendra gravement touchée par les retombées économiques et la montée du chômage.

L’ex-conseiller de sécurité nationale prévoit « des troubles sérieux internationaux » depuis que les États-Unis, l’Europe et le Japon, les trois piliers traditionnels de la puissance économique mondiale, sont aux prises avec de graves crises financières.

« Toutefois, ce n’est certainement pas la première fois que Brzezinski a dit craindre qu’une rage croissante causée par la privation des libertés économiques et sociales puisse menacer la structure du pouvoir ».

« Brzezinski (…) averti qu’un « éveil politique mondial », comprenant principalement des jeunes des États en développement, menacera de renverser l’ordre international existant ».

« Pour la première fois dans l’histoire humaine, presque toute l’humanité est politiquement active, politiquement consciente et interactive (…)  Le militantisme politique globale résulte d’une forte augmentation dans la quête de dignité personnelle, de respect des cultures et des opportunités économiques dans un monde douloureusement marqué par des souvenirs séculiers de domination coloniale ou impériale » dit Brzezinski à ses collègues élites. »

Mon commentaire : seule la création d’une « table ronde » dans chaque pays, où tous les problèmes pressants de la société seront discutés ouvertement avec des scientifiques, des politiciens, des économistes et des représentants des différents secteurs de la société, quand tous se réuniront pour résoudre des problèmes communs comme les membres d’une famille, ceci permettra de réduire la pression sociale qui menace de se transformer en émeutes, en guerre civile, et même au-delà.

La crise économique est comme une porte vers le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’économie moderne mesure la prospérité économique en utilisant des indicateurs réels et des index. L’économie de la période de transition a-t-elle sa propre norme, un «indice de garantie mutuelle? » Comment allons-nous la mesurer?

Réponse: Ce sera également mesurée par l’argent. L’argent (Kessef en hébreu) ​​signifie ce qui recouvre (Kissiuf), l’écran.

Question: Qui va déterminer cet indice?

Réponse: Un organisme de réglementation unique qui fonctionne selon les besoins et aussi selon le niveau auquel  tout le monde est capable de se connecter dans l’équivalence de forme. Il se peut très bien qu’il soit déjà possible d’en écrire maintenant la formule. Ces choses ne sont pas farfelues.

Premièrement, nous devons trouver les bons mots et écrire plusieurs articles sur l’essence de l’économie actuelle, sur son histoire et sa base, et sur la fondation sur laquelle la connexion mutuelle entre les peuples est construite. Après tout, l’économie est l’expression de nos connexions, de notre égoïsme. Mais avec elle, sont également liés la politique et les sentiments, la publicité et les mensonges du monde moderne. L’économie n’est pas une science exacte car elle englobe les sentiments humains et les connexions entre les gens.

Si l’économie ne comprenait pas nos sensations, si elle ne reflétait que des revenus et des dépenses, nous n’aurions pas eu à faire face à des crises ni à aucun problème. Cependant, comme le Baal HaSoulam  l’écrit dans l’article «La paix dans le monde », nous ne pouvons pas mesurer les efforts, le succès, la satisfaction, et les relations humaines par l’argent seulement. Par exemple, je ne veux pas travailler avec quelqu’un, même pour un millier de dollars par jour, et je suis prêt à travailler avec quelqu’un d’autre pour cinquante dollars.

Nous ne sommes pas des machines, et donc l’économie n’est pas une science exacte, mais plutôt quelque chose entre les deux. Nous mesurons ce que nous pouvons, mais assez souvent notre ego gâche les calculs «rigides», et nous ne pouvons pas faire face à cela.

Ceci est fait à dessein. Le Créateur « nous fait trébucher » dès le tout début: nous sommes créés différents, et nous ne pouvons pas  nous mesurer les uns les autres par un étalon. C’est de  là que proviennent nos problèmes économiques.

Quand serons-nous capables de bâtir l’économie idéale? Quand nous serons capables de mesurer nos désirs et nos passions, tous les aspects de notre monde intérieur. C’est pourquoi nous voyons que les économistes ne sont rien sans les kabbalistes. Travaillant seuls, ils ne  font que tout gâcher.

Par conséquent, nous devons leur montrer qu’il est possible de créer un nouveau système de mesure. Premièrement, nous devons écrire une série d’articles sur l’économie comme le reflet de nos relations, y compris émotionnelles. Cette justification psychologique nous permettra d’amener en douceur le lecteur à la Kabbale.

Ce n’est pas par hasard si  la crise économique est devenue une sorte de «porte» vers le nouveau monde.  Elle reflète l’image de notre monde de la manière la plus complète, et par là nous ressentirons ce qui nous manque pour survivre et nous sauver nous-mêmes.

Et ce qui nous manque, c’est la garantie mutuelle. Qu’est-ce que c’est? La garantie mutuelle compense les facteurs humains que l’économie ne parvient pas à prendre en compte. Il est impossible de les mesurer avec de l’argent, mais nous pouvons combler cette lacune à l’avance. Il n’est pas clair pourquoi une personne doit recevoir deux kilos d’épanouissement, l’autre un kilo, tandis que le troisième un kilo et demi. L’économie ne peut pas fournir une réponse à cette question, mais nous compensons ses déficiences à l’aide de la puissance spirituelle. Lorsque nous nous élevons au-dessus de tous nos désirs, qui sont si différents, nous les remplissons avec un calcul plus élevé, qui va devenir une caractéristique déterminante de la future économie.

Ainsi, nous complétons l’économie financière avec l’économie de la Gematria. Selon elle, si une personne s’exerce un maximum en fonction des attributs qu’elle a reçus  du Créateur, elle est dans un système avec tous les autres, aux fins de correction. Que vous le vouliez ou non, vous ne serez pas en mesure de calculer  correctement quoi que ce soit de toute autre manière. La crise se fera sentir jusqu’à la fin de la correction, jusqu’à ce que la compensation affective basée sur la connexion mutuelle compense à 100% toutes les différences économiques.

Un de mes voisins reçoit plus que moi, une autre reçoit moins, et un tiers reçoit quelque chose de totalement différent. En les regardant, je dois compenser toutes ces différences par mon attitude. Ainsi, l’économie matérielle et l’économie des écrans vont se compléter mutuellement. Les deux comptes-le corporel et le spirituel-deviendront unique et se compléteront totalement l’un par l’autre.

C’est pourquoi l’humanité ne sera pas en mesure de supporter la crise économique. Et ce n’est pas sur le fait qu’elle concerne une pénurie alimentaire, c’est parce que les différences entre les gens sont révélées ici. Nous voyons cela comme l’écart entre les riches et les pauvres, mais essentiellement, c’est la manifestation de la nécessité de compenser, pour réconcilier les gens. Nous sommes à la recherche d’une opportunité pour compenser nos différences innées afin que chacun puisse être debout égalitairement aux autres. C’est ce que la crise économique  nous révèle. 

 Du cours quotidien de Kabbale du  02/10/2011, Shamati # 219

Jusqu’à la fin de l’intermède

Dr. Michael LaitmanAlors que des crises économiques graves ont lieu, nous diffusons cette connaissance sans prétention, nous nous préparons, nous construisons une organisation avec tous ses départements, et travaillons sur le matériel. Pour l’instant, nous allons essayer d’agir comme nous pouvons à travers nos groupes et les personnes qui nous rejoignent.

Mais les possibilités de diffusion réelle seront ouvertes lorsque l’économie s’effondra, lorsque le monde sera vraiment dans le besoin. Il est inutile de sortir avant que le signal du Créateur, parce que nous ne serons pas entendus de toute façon.

Tout d’abord, le style de vie ancien doit s’effondrer pour que les gens comprennent que nous ne serons pas capables de survivre dans ce système égoïste, selon la méthode actuelle, avec nos relations économiques et humaines actuelles. Troubles et émeutes populaires se déroulent dans le monde entier, les gouvernements perdent le contrôle de la situation, et la Banque mondiale va perdre le contrôle sur les finances. Les banques, les prêts, le crédit, et tout le reste vont cesser de fonctionner et peineront à nous fournir l’occasion d’acheter de la nourriture et gagner le minimum. Il y aura une stagnation économique, ce qui rendra tout le monde égal et poussera tout le monde en dessous du seuil de pauvreté.

À ce moment, il sera possible de parler au peuple, ou peut-être un peu avant cette date. Mais sans la crise, il n’y aura aucune possibilité de sortir dans la rue et annoncer l’idée de garantie mutuelle. Nous savons que le Baal HaSoulam tenta de le faire aussi dans les conditions d’une guerre imminente et tous les problèmes qui y sont associés. Mais les gens ne le sentaient pas encore dans leurs poches, et c’est pourquoi rien ne les dérangeait.

La même chose se passe aujourd’hui: les gens sont disposés à écouter seulement à l’ampleur des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs poches. Jusqu’à présent, les manifestations viennent originalement de Wall Street et d’autres endroits, mais sans aucun doute, ils gagneront leur force entière au cours de cette année.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/2011, Shamati # 219

Guides à la traîne

Question: Comment peut-on expliquer notre point de vue de la crise et la juste répartition vers les masses? Après tout, elles le considèrent comme une utopie.

Réponse:
Nous n’aurons pas à attendre longtemps. Les gens qui comprennent l’économie et la situation internationale sont profondément inquiets de ce qui se passe actuellement. Ils tremblent à l’intérieur quand ils voient ce qui se passe. Si une personne normale se trouvait elle-même dans un état similaire, cela changerait sa façon de penser.

Nous sommes proches d’un état désespéré. Deux crises, économiques et écologiques, nous poussent vers un piège. À cet égard, la gouvernance supérieure ne nous laisse pas de libre choix. Une personne avec un point dans le cœur est portée vers la sagesse de la Kabbale à travers la souffrance, et alors seulement, elle commencera à choisir. D’autre part, les masses sont toujours poussées par les catastrophes.

Et c’est pourquoi tout dépend de vous. Dès que vous commencez à réaliser ce qui vous est confié, les catastrophes cesseront, et nous allons commencer à atteindre un équilibre avec la Nature. Et puis l’écologie vous surprendra également agréablement puisque vous dévoilerez de nouvelles forces dans la nature.

Naturellement, nous souhaitons accélérer le processus. Et je suis optimiste à ce sujet parce que chaque jour je regarde les spécialistes économiques et financiers, ainsi que des scientifiques, décrivant la situation d’une manière plus harmonieuse.

Nous sommes ceux qui sont à la traine, derrière le rythme de développement, ceux qui doivent diffuser le message d’unité à travers le monde. Et nous sommes très en retard. C’est ce qui me fait peur.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06.10.2011 « la paix dans le monde »

Comme une mère attentive qui nous regarde imperceptiblement

Dr. Michael LaitmanAprès que Baal HaSoulam ait fait ses grands discernements: quel est le désir du Créateur, l’objectif de la création, et les moyens d’y parvenir; il est descendu vers nous et il a expliqué, et tout ce qui nous reste à faire est de nous connecter à nsa méthode.  Nous devons essayer de comprendre avec notre esprit et sentir avec notre cœur la lumière qui passe à travers nous pour nous remplie, nous permettant ainsi de comprendre l’essence intérieure de ses paroles.

Que chaque mot qu’il écrit commence à s’animer en nous comme un mécanisme interne, un moyen, un récipient qui va commencer à travailler en nous sans que nous ayons à y penser.  Ne planifions pas.  Cet enseignement commencera seulement à vivre en nous par la réalisation d’actions à travers nous, par notre vertu à s’annuler.  C’est le travail de Galgalta ve Eynaim, qui s’annule pour AHP, absorbant ses désirs, et d’autres parts, s’unissant avec la Lumière qui commence ensuite à agir à travers nous.

Nous ne sommes pas conscients de ce que nous faisons et ne savons pas ce que nous avons à faire.  Mais la Lumière fournit les objectifs et réalise tout.  Il est écrit: «Je suis le premier et je suis le dernier » et « il n’y a rien hormis Lui. » 

Le monde entier s’annule dans cette voie.  Mais si nous nous annulons devant les actions de la lumière avec nos propres efforts au lieu d’être simplement gouverné par la main qui nous anime de l’intérieur, comme une marionnette dans laquelle la main du marionnettiste s’habille, alors c’est une très grande différence.  En nous annulant hors de notre propre libre choix, nous arrivons à sentir cette main qui contrôle le monde entier à travers nous.  Cette main nous apprend l’ensemble de ses coutumes, tout le match, l’ensemble du programme.  Nous commençons à le reconnaître, celui qui gouverne, la force supérieure. 

Le monde entier s’annule, n’ayant pas d’autre choix.  Mais nous devons nous annuler par notre propre désir, et si nous le faisons, nous serons en mesure de devenir semblables à Baal HaSoulam, qui a fait de même, et à d’autres kabbalistes.  En vertu de cela, il est passé d’un simple esclave du Créateur à son loyal serviteur à travers lequel les flux de la sagesse tout entière l’amenèrent à être inclus dans le système de Malkhout du monde de l’infini afin de sentir tout l’univers et la pleine Lumière le remplir.

Nous devons être reconnaissants envers le Créateur pour avoir envoyé une telle âme.  Le Baal HaSoulam écrit qu’il ne pouvait pas supporter de regarder la souffrance des gens plus longtemps.  Cela ne signifie pas la souffrance de petits égoïstes.  Après tout, nous ne sommes pas à la recherche d’une meilleure réalisation pour notre corps, comme une verte prairie pour notre vache, mais nous voulons connaître celui qui nous gouverne et fait tout bouger.

  Nous voulons le comprendre, le rencontrer, le révéler de telle manière que son esprit et ses sentiments s’habilleront en nous, afin de s’unir à lui pour que notre cœur et notre esprit fusionnent avec Lui.  Puis toute la création, son but, tous les mondes que les kabbalistes nous parler, même ce qui est encore plus élevé qu’eux puis ce que nous n’avons pas réussit à nommer encore, tout ceci va devenir notre véritable sensation et notre atteinte.  C’est l’état que cette personne a préparé pour nous.

Dans l’ensemble de notre histoire, il n’y a personne qui nous est plus cher et plus important.  Évidemment, nous sommes incapables de mesurer la hauteur réelle de tous les kabbalistes.  Ils sont tous sacrés pour nous.  Mais Baal HaSoulam a fait pour nous ce que personne n’a fait tout au long de l’histoire.  Donc, nous sommes fiers d’avoir un père spirituel de cette envergure qui se soucie de nous.  Nous devons sentir à chaque jour qui passe combien nous avançons, il nous suit et se réjouit à chaque étape que nous franchissons, une étape après l’autre.  

D’un discours lors du repas consacré à jour commémoratif du Baal HaSoulam, 8/10 /11

L’alternative à la souffrance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde« : Quatre propriétés sont prévues à cet effet: la miséricorde, la vérité, la justice et la paix. Ces attributs ont été utilisés par tous les réformateurs du monde jusqu’à présent. Il est plus correct de dire que c’est avec ces quatre attributs que le développement humain a progressé jusqu’à ce jour …

C’est seulement par ces quatre attributs que nous nous dirigeons, pour arriver à la fin de la correction. Alors, comment pouvons-nous les discerner ? Beaucoup peuvent parler, pendant des heures, de miséricorde, de vérité, de justice et de paix, mais pouvons-nous nous mettre d’accord sur ce que sont ces attributs?

Ce n’est pas simple, mais le Baal HaSoulam, connaissant la nature spirituelle, écrit que c’est ce que nous devons clarifier, afin de nous gérer nous-mêmes et de gérer le monde. Nous ne savons pas ce qu’est un monde corrigé. Nous sommes tous corrompus et il nous semble alors que toute amélioration égoïste est déjà une correction. Cependant, pour le Baal HaSoulam, le monde corrigé est un monde dans lequel toutes les lacunes possibles sont totalement remplies. Comment est-ce possible ? Nous devrons le découvrir.

Premièrement, nous devons comprendre que nous ne serons jamais capables de nous remplir égoïstement, mais seulement au moyen du don, parce que, alors qu’il n’y a aucune restriction sur le désir de donner, il y en a une sur la réception. Alors, comment pouvons-nous désirer recevoir de telle manière que recevoir (lui-même) nous fasse comprendre qu’il vaut la peine de donner ?

Nous pouvons nous développer dans ce sens par les coups : Chaque fois que je veux recevoir quelque chose, je reçois de plus en plus de coups, jusqu’à ce que je parvienne finalement à la conclusion qu’il est préférable de ne pas vouloir recevoir égoïstement. Alors je commence à haïr mon désir de recevoir, et ne sais plus que faire de lui. « Ainsi, peut-être, prendrais-je du plaisir à donner? »

Ainsi, diverses erreurs me conduiront à un point, où je demande le désir de donner, le pouvoir de l’attribut du don, le pouvoir de me connecter à d’autres. C’est le chemin de la souffrance et de l’ascétisme, dont il est dit : « Mangez parcimonieusement du pain avec de l’eau et dormez sur le sol. » Dans le passé, les gens avaient l’habitude d’accepter cela et avançaient ainsi vers l’attribut du don.

De même aujourd’hui, si les gens n’acceptent pas la sagesse de la Kabbale et son explication au sujet du développement du monde, eux aussi avanceront de la même manière. Ils voudront toujours plus, mais auront de moins en moins, et en raison de la souffrance, les gens commenceront à ressentir qu’il vaut la peine d’être ensemble, de donner les uns aux autres, de se connecter, de restreindre leur ego, et même de l’effacer totalement.

Nous voyons que dans la guerre, lorsque les problèmes tombent sur tout le monde, les gens commencent à se connecter. Même les animaux n’ont pas peur l’un de l’autre, quand il y a un incendie dans une forêt ou un tremblement de terre, et ils échappent tous au danger ensemble. Leur problème commun les unit, car la peur de la mort est plus grande que la peur de la faim. Manifestement, ils ne deviennent pas des «justes», mais le désir de satisfaire leur faim est laisser de côté pour le désir plus grand de survivre.

Nous sommes pareils. Bien sûr, nous pouvons avancer vers la correction par la souffrance. Elle nous obligera à aspirer à donner sans réserve et à détruire notre ego, la source de tout le mal, dans notre monde. Mais c’est un chemin long et douloureux.

C’est pourquoi on nous a donné une alternative, la voie de la Torah. Pourquoi ? Pourquoi avons-nous besoin de cet autre chemin ? C’est parce que nous n’atteignons pas le libre arbitre par la souffrance. Nous ne le fuyons seulement, comme des animaux. Désespérés, nous sommes même prêts à donner, mais c’est seulement, parce que nous nous sentons mal lorsque nous recevons. Nous ne choisissons pas le désir de donner de notre propre volonté, mais en raison de nos souffrances, comme si nous n’avions pas de choix. Ceci est le degré d’un animal, pas un homme.

Afin de parvenir au niveau humain, nous avons besoins de deux forces : la force du don et la force de réception, avec un libre arbitre se trouvant entre les deux. C’est la voie des personnes ayant un point dans le cœur.

Les personnes n’ayant pas de point dans le cœur ont également un libre arbitre : elles peuvent choisir de suivre ceux qui peuvent les faire progresser.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011  , «La paix dans le monde »