Category Archives: Sources kabbalistiques

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, Partie 16

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.

L’écart entre la nature de l’homme et la nature du Créateur

Car quand il sort du giron de la création il est d’une souillure et d’une bassesse inqualifiable, c’est à dire qu’il est marqué d’une abondance d’égoïsme, chacune de ses actions étant centrée sur lui-même, sans qu’il n’y ait aucune étincelle de don envers les autres. De ce fait, il se retrouve à la distance la plus éloignée de la racine, aux antipodes, puisque la racine est don total sans une parcelle de réception, alors que le nouveau-né est complètement réception pour lui-même sans une étincelle de don. Ainsi sa situation est vue comme le point le plus bas de la vilenie et de la souillure, qui est dans notre monde humain.
– Baal HaSoulam, Matan Torah (Le Don de la Torah), Point 12

Bien que le désir de recevoir soit une loi impérative dans la créature cela néanmoins la sépare complètement de l’ Emanateur. Il existe une disparité de forme au point d’opposition entre la créature et l’Emanateur, entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve de donner.
– Baal HaSoulam, « Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 13

Le mal, en général, n’est rien de plus que l’amour de soi appelé «égoïsme», car il est à l’opposé de la forme du Créateur qui n’a aucun désir de recevoir pour lui-même, mais seulement de donner sans réserve.
– Baal HaSoulam, «De l’essence de la religion et son objet»

Le long chemin de la séparation vers l’unité

Dr. Michael LaitmanTalmud Esser Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses sur le sens des mots, » Question 43: Quelle est la séparation?

Deux degrés sans aucune Hishtavout Tsoura [équivalence de forme] de n’importe quel côté sont considérés comme complètement séparés l’un de l’autre.

Nos désirs sont comme deux cercles: Ils peuvent coïncider complètement, se superposant les uns aux autres et devenant ainsi un cercle. Ou ils peuvent se chevaucher et être partiellement l’un dans l’autre. Ou ils peuvent entrer en contact avec un autre en un seul point, leur désir commun.

La séparation totale signifie que nous n’avons pas une seule qualité commune ou désir. C’est-à-dire, le premier n’est pas semblable au second en aucune façon et nous n’avons pas atteint aucune forme de don sans réserve avec l’autre qui nous permettrait d’être l’un dans l’autre.
Si je ne prends pas un seul désir venant de vous afin de vous donner sans réserve, alors vous ne prendrez pas un seul désir venant de moi afin de me donner sans réserve, alors nous ne sommes pas en contact les uns avec les autres et nous sommes complètement séparés.

Si au moins un désir de donner sans réserve à l’autre apparaît entre nous, alors il est déjà le contact entre nous. Et si il y a plusieurs désirs comme ceux-là, alors nous sommes déjà partiellement l’un dans l’autre: je suis à l’intérieur de vos désirs et vous êtes à l’intérieur des miens.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à ce que vous preniez mes désirs et que je prenne tous les vôtres, et à travers eux nous nous donnons sans réserve un: je donne tout pour vous et vous tout pour moi. C’est ce qu’on appelle l’adhésion.

Ces définitions du Talmud Esser Sefirot sont exceptionnellement importantes. Mémorisez-les mécaniquement, parce que c’est utile. Plus tard, en les percevant sur le niveau des sentiments et de l’intellect, essayez de réunir progressivement l’esprit et le sentiment.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 27/06/11, Talmud Esser Sefirot

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, partie 20

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.

L’éloignement du Créateur est la raison de toutes les souffrances

Si une personne venant d’Israël dégrade la vertu de l’intériorité de la Torah, qui traite de la correction de l’âme, à l’égard de l’avantage de l’externalité de la Torah, qui ne traite que de l’observance de rites mécaniques, par cela elle dégrade les enfants d’Israël et renforce les nations du monde au dessus d’eux, regardant Israël comme superflu, comme si le monde n’avait pas besoin d’eux. Par ailleurs, on évoque le renforcement des destructeurs du monde, qui conduit à des pogroms et des guerres.
– Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » Point 69

La lumière de l’amour ne sera pas réveillée dans le monde avant qu’Israël ne commence à s’engager dans la Torah dans le but de la correction et non de la  récompense. Ainsi, la longueur de l’exil et des souffrances dépend de notre décision à nous corriger. Puis la lumière de l’amour va immédiatement se réveiller, et la rédemption complète [de l’égoïsme] nous sera accordée.
Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 36

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, partie 13

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

La supériorité de l’homme sur l’animal

L’avantage de l’homme sur les animaux est qu’il peut viser un objectif très éloigné, ce qui signifie accepter une certaine quantité de douleur actuelle, sur le choix des gains futurs ou du plaisir, de les atteindre après un certain temps.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

Et  la prééminence de l’homme sur tous les animaux, est que nos esprits sont développés à un point tel que l’ensemble des événements sont représentés dans notre cerveau sous forme d’images que nous vivons comme des concepts et des rationalités. Ainsi, l’esprit et toutes ses déductions ne sont que des produits qui s’étendent depuis les événements du corps.
– Baal HaSoulam, « Corps et âmel »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 18

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 L’éloignement du Créateur est la raison de toutes les souffrances

La propriété de notre unicité, d’être le centre du monde s’étend à nous directement à partir du Créateur, qui est unique au monde et la Racine de toutes les créations. Mais dans le Créateur cette qualité évoque l’amour envers tous, alors qu’en nous elle se connecte  à notre égoïsme étroit et pousse à utiliser l’ensemble du monde seulement pour soi. C’est ainsi que la sensation de singularité devient la source de toutes les destructions qui ont été et seront dans le monde.
– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »

Le plaisir et la sublimité sont mesurés par l’étendue de l’équivalence de forme avec le Créateur. Et la douleur et l’intolérance sont mesurées par l’ampleur de la disparité de forme de Ses qualités. C’est pourquoi l’égoïsme est répugnant et nous peine, car sa forme est opposée au Créateur.

– Baal HaSoulam, « De L’essence de la religion et son but»

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 17

Chers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands  Kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

L’éloignement du Créateur est la raison de toutes les souffrances.

La raison de notre éloignement du Créateur et de notre capacité à transgresser Sa volonté n’est autre que le « manque de compréhension de Sa providence sur Ses créations ». Nous ne comprenons pas le Créateur ! C’est  la source de tous les tourments que nous souffrons et des erreurs dans lesquelles nous tombons. De toute évidence, en supprimant cette raison, nous serons instantanément débarrassés de toute la tristesse et de la douleur et serons récompensés par l’adhésion avec Lui.
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 42.

La base de tous les maux est l’amour de soi  appelé  « égoïsme ». Il est l’opposé dans la forme  au  Créateur qui n’a aucune volonté de recevoir pour lui-même, mais seulement de donner sans réserve.
– Baal HaSoulam, « l’essence de la religion et son but »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 15

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des  grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.


Le sujet du but  de la création est l’homme
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Et la chose la plus importante dans  toute cette réalité  diversifiée est la sensation donnée aux animaux-que chacun d’eux ressent sa propre existence. Et la sensation la plus importante est la sensation noétique, donnée à l’homme seulement, par laquelle  on se sent aussi ce qui est dans l’autre -les douleurs et les conforts. Par conséquent, il est certain que si le Créateur a un but dans cette création, son sujet est l’homme. On dit de lui: «Toutes les œuvres du Seigneur sont pour lui. »
– Baal HaSoulam, « De l’enseignement de la Kabbale et son essence »

La capacité  de ressentir les autres se manifeste seulement au degré  «parlant», après avoir étudié la Kabbale, quand ils inversent leur volonté de recevoir en une volonté de donner sans réserve  et de venir à l’équivalence de forme avec le Créateur. … Par cela ils deviennent qualifiés pour recevoir le but de la Pensée de la Création.
– Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar », Point 39

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 14

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.
Le sujet du but de la création est l’homme
La valeur d’une personne du degré parlant est égale à la valeur de toutes les forces des niveaux inanimé, végétal, et animal.

– Baal HaSoulam, « Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot », Point 3
L’homme est au centre de la Création. Et toutes les autres créatures n’ont pas de valeur en soi, mais seulement dans la mesure où ils aident l’homme à atteindre sa perfection. Par conséquent, ils montent et descendent avec lui sans aucune considération d’eux-mêmes.
– Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » Point 18

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 12

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moiLa supériorité de l’homme à l’animal

Animal: Chacun d’eux a ses propres sensations et caractéristique. Ils peuvent certainement agir contre la nature, ce qui signifie donner, et ils ont une vie individuelle. Pourtant, ils ne peuvent pas se sentir plus que leur propre être. En d’autres termes, ils n’ont pas de sensation de l’autre et, par conséquent, ne peuvent pas prendre soin de l’autre.
Parlant: Il peut agir contre la nature, il est indépendant de la société, et ressent l’autre, et peut donc prendre soin d’eux et les compléter en sentant et en regrettant avec le public, étant capable de se réjouir de la consolation du public, et par la capacité de recevoir du passé et du futur.

– Baal HaSoulam, Shamati (j’ai entendu),article n°115, «Minéral, végétal, animal, et être parlant »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 11

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre corchets sont de moi.
La supériorité de l’homme à l’animal

Et la sensation la plus importante est la sensation noétique donnée seulement à l’homme. Par sa vertu, nous pouvons en venir à percevoir le Créateur.
– Baal HaSoulam, « De l’enseignement de la Kabbale et son essence »
Un animal ne voit que lui-même, pas le passé ni le futur. L’homme ressent le passé et grâce à cela, peut corriger ses défauts. Alors que les animaux, n’étant pas en mesure de se corriger eux-mêmes, ne peuvent pas évoluer au fur et à mesure comme l’homme le fait.
– Baal HaSoulam, « Écrits de la dernière génération »